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Politique - Page 671

  • La religion contre les lois laïques : se battre pour la clause de conscience

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    Selon le cardinal italien Giovanni Lajolo, ancien président du Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, les catholiques européens devraient s’inspirer du débat aux États-Unis sur la liberté religieuse.

    S’exprimant le 17 avril devant l’Université catholique de Milan, le cardinal a estimé que lorsqu’ils sont confrontés « à des normes législatives qui, en raison de leurs implications morales, sont en conflit avec les normes affirmées par les autorités religieuses », les croyants et les institutions catholiques doivent invoquer leur droit à l’objection de conscience.

    Repris le 18 avril par L’Osservatore Romano , le cardinal romain a rappelé que les gouvernements doivent toujours garantir « la liberté de l’Église et de ses institutions à vivre et agir selon leurs convictions religieuses, tandis que chaque individu doit voir reconnue sa liberté à agir en conformité avec sa conscience. »

    S’inspirant largement de l’exemple américain, le cardinal Lajolo a rappelé que les récents débats législatifs, aux États-Unis, sur l’avortement, la politique de santé publique et l’adoption par les couples homosexuels « posent de sérieux problèmes aux institutions et aux citoyens catholiques ».

    Pour lui, les Européens ne devraient pas se croire préservés d’une telle évolution. Dans cette perspective, il a appelé à l’élaboration d’un droit à l’objection de conscience. Tout en rappelant que l’Église « n’a pas l’intention d’imposer » son enseignement moral à la société, il a soutenu que celui-ci doit pouvoir être pris en considération, et que le droit des institutions catholiques et des baptisés à suivre ces principes doit être reconnu.

    F. M., à Rome  

    Référence : Le cardinal Lajolo défend le droit à l’objection de conscience

  • Elections en France : le numéro spécial de Gènéthique

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    Numéro spécial Gènéthique

    Bioéthique et élections présidentielles 2012

    A la veille du premier tour des élections présidentielles, Gènéthique se propose de recenser les différentes prises de paroles et positions des candidats sur les sujets de bioéthique qu'ils ont évoqués.
    Gènéthique retranscrit les citations trouvées dans la presse, sur les sites de campagne ou à l'occasion de discours publics.
     

  • Barrer la route à l'eugénisme en Europe

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    Dénoncé à juste titre par les défenseurs de la dignité de la personne lorsqu'il était de règle dans l'Allemagne nazie, l'eugénisme s'est réintroduit insidieusement dans nos moeurs et dans certaines pratiques médicales; il risque à présent de s'inscrire dans nos législations. Il est plus que temps de se mobiliser.

    Europe : arrêter l'eugénisme, maintenant

    L'enjeu de l'affaire Kruzmane contre Lettonie (ndbelgicatho : du nom d'une femme qui se plaint d'avoir donné la vie à un enfant "anormal", faute d'avoir pu l'avorter après "dépistage")

    (ZENIT.org) – C’est la première fois que des organisations en faveur de la trisomie 21 agissent ensemble au niveau européen pour une telle affaire : comment l’eugénisme pourrait-ilêtre considéré comme un « droit humain » ?

    La Fondation Jérôme Lejeune se mobilise aux côtés d’autres associations et familles européennes de personnes porteuses de trisomie 21 pour dénoncer une possible reconnaissance de l’eugénisme des enfants à naître, handicapés ou malades, comme un droit fondamental en Europe par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Tel est l’enjeu de l’affaire Kruzmane contre Lettonie en cours de jugement à Strasbourg.

    Les associations européennes d’ores et déjà co-signataires de la déclaration en ligne sur le site www.stopeugenicsnow.org font part de leur action commune de mobilisation et sensibilisation sur ce grave sujet à travers ce communiqué en ligne.

    Outre les citoyens européens appelés à signer individuellement la déclaration, d’autres associations et organisations européennes prolongeront la liste des organisations signataires pour apporter leur soutien à cette mobilisation dans les jours à venir.

  • Les affrontements évités hier. Et demain ?

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    Jonas Legge, sur La Libre, revient sur les (non-)évènements d'hier où les appels à la violence de l'ex-chercheur de l'ULB n'ont finalement pas produit les effets escomptés. Notre pays risque de payer cher ses attitudes laxistes et son électoralisme irresponsable qui ont laissé se développer le communautarisme avec ses affirmations identitaires et ses discours incontrôlés. Si l'on continue de fermer les yeux et de nier l'évidence, tout ce feu qui couve finira par embraser nos villes avec toutes les suites que l'on n'ose imaginer.

    A la demande de la ville de Schaerbeek, un périmètre de sécurité sera mis en place autour de la RTBF. Une manifestation de protestation devait se tenir ce jeudi devant la RTBF pour dénoncer "l'islamophobie" de la chaine publique. Il n'en sera rien, le bourgmestre de Schaerbeek Bernard Clerfayt (FDF), a pris un arrêté de police interdisant finalement tout rassemblement de plus de trois personnes dans le périmètre de sécurité mis en place autour de la RTBF et ses alentours, a indiqué Marc Weber, directeur de cabinet du bourgmestre de Schaerbeek.
    Selon le site internet de la DH, Souhail Chichah aurait affirmé avoir "convenu de régler ça, Nation (un mouvement d'extrême-droite) et nous, à la hache et de trancher la question derrière la RTBF vers 23 heures." Ce chercheur de l'ULB, connu pour avoir empêché la tenue d’un débat sur l’extrême droite au sein même de l'alma mater, aurait affirmé avoir prévu de s'y rendre pour un "affrontement". Après avoir évoqué des idées les plus saugrenues les unes que les autres, le trublion se serait rétracté, affirmant n'avoir jamais tenu de tels propos.

    L'article est ici : lalibre.be/actu/belgique/

  • Nos amis français invités à voter avec "une longue vue"

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    Philippe Oswald, sur Liberté Politique, plaide pour une démarche électorale qui voie loin. Alors que le cirque de la propagande politique a manifesté l'inflation de discours creux, le citoyen doit rester conscient des véritables enjeux et ne pas, par dégoût, se détourner de l'exercice de ses responsabilités.

    Votons avec une longue-vue !

     

    Nous allons donc déposer nos bulletins dans l’urne, le 22 avril puis le 6 mai. Avec des pincettes ! Sans enthousiasme, sans illusion, peut-être même après une ultime hésitation…Mais nous n’irons pas grossir le taux sans doute record des abstentionnistes – le premier parti de France ? – parce que quand bien même nous voterions sans le moindre espoir, nous ne laisserons pas s’éteindre la flamme de l’espérance ! Nous voterons pour accomplir notre devoir de citoyens, mais avec la longanimité que nous tenons de notre foi chrétienne. Etre longanime, c’est littéralement « avoir l’âme longue » plutôt que de rester le nez collé sur l’obstacle. C’est se doter, pincettes ou pas, d’une longue-vue.

    Oh, bien sûr, on ne voit pas grand chose de bon à attendre de ce scrutin. Il est même hautement probable que le prochain quinquennat marquera un nouveau déclin ! de la France, une nouvelle descente dans la démagogie, la logorrhée, le clientélisme, le piétinement des valeurs humaines les plus sacrées, la famille, le mariage, le respect de la vie de la conception à la mort naturelle, et jusqu’à l’identité sexuelle elle-même, comme l’annoncent avec gourmandise les programmes du PS et de ses alliés. Quant à l’économie, si les mesures annoncées par les deux principaux candidats étaient réellement mises en œuvre (à vrai dire, personne n’y croit), ce serait au mieux cautère sur jambe de bois, et plus vraisemblablement un bon lest pour accélérer la chute vers les abysses… (Hollande, plombé par Mélenchon, étant le grand favori pour nous entraîner promptement au fond).

    Lire la suite et consulter le dossier des élections présidentiellses

  • Dix ans d'euthanasie en Belgique

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    Le 28 mai 2012, cela fera 10 ans que la Belgique a dépénalisé l’euthanasie, emboîtant le pas aux Pays-Bas qui s’étaient dotés d’une telle législation un an auparavant. Le Luxembourg s’inspira de ces législations en 2009. À ce jour, ces trois pays du Benelux sont les seuls à avoir dépénalisé le fait de donner intentionnellement la mort à une personne qui en fait la demande.

    À l’heure où la dépénalisation de l’euthanasie est en débat dans plusieurs États, notamment en France, il semble utile de dresser un bilan de ces 10 années d’application de la loi sur l’euthanasie en Belgique.

    Cliquer sur ce lien : ieb-eib.org/fr/pdf/euthanasie-belgique-10-ans-de-depenalisation.pdf

  • Quand un assistant aux FUNDP Namur défend la liberté d'avorter...

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    Suite à la publication en opinion, dans la Libre, d'un mauvais papier commis par un assistant aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur (!!!) refusant de reconnaître le caractère sacré de la vie de l'enfant à naître, une amie de ce blog nous propose cette réponse :

    Cher Nathanaël,

    Je suis sans voix et sans conscience. C’est ce que tu dis toi-même dans ton « opinion » publiée ce 14 avril dans La Libre. Tu voudrais me faire croire que je n’ai pas droit au chapitre, moi l’embryon ou le fœtus, car je n’ai pas encore de vie psycho-sociale ? Ma vie est réalité. Je suis dans le ventre de ma mère. Comme tu le soulignes, je ne suis « qu’un fœtus » dont la vie ou la mort dépend du choix de grands « sages » éclairés qui estiment qu’ils sont libres de décider si je dois vivre ou mourir, selon que je gène ou que je suis désiré.

    Cher Nathanaël, tu es plus fort que moi et tu mets la main sur moi. Tu saisis ta liberté de choix pour briser ma liberté de ma vie. Ta liberté ne s’arrête-t-elle pas là ou la mienne commence ? Ce que tu appelles ta liberté, je la vois plutôt comme synonyme d’égoïsme, comme un choix totalitaire, centré sur toi et toi seul, réduisant les sans voix que nous sommes à des objets, des esclaves du maître que tu es.

    J’aime beaucoup le philosophe que tu cites et qui nous incite à agir de façon à augmenter le nombre de choix. Oui, donne-moi aussi MON choix, ma liberté.
    Agis pour que je puisse, moi aussi légiférer !

    Quitte ta logique scientifique souveraine, et ton enfermement égoïste. Pense à me faire vivre, car toi aussi tu as un cœur qui peut se laisser aimer…par moi …

    Embryon Nathanaël, en hébreux « Donné à Dieu »

  • Le cardinal Dolan superstar ?

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    C'est ce que l'on pourrait penser en voyant le classement effectué par le magazine Time, ainsi que le relate Americatho

    Décidément, les USA, ce n'est pas l'Europe. On y trouve des prélats qui osent brandir l'étendard de la révolte face à des lois ou des décrets injustes, et des gens pour leur emboiter le pas.

  • Concilier éthique et politique, la quadrature du cercle ?

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    Éthique et politique, sont-elles inconciliables ? (Radio Vatican)

    L’éthique en politique est un vaste sujet. « Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait » est devenu une sorte d’idéal qui semble mis à mal au quotidien dans nos sociétés et bien plus encore peut-être lors d’une campagne électorale. La campagne présidentielle en France n’échappe pas à la règle. Les différents candidats prennent des engagements, font des promesses, mais l’élu respectera-t-il les premiers et tiendra-t-il les secondes ? Les électeurs ne sont pas dupes et savent bien qu’entre les paroles et les actes il y a un gouffre. Pourtant, les problèmes sont nombreux, la période est perturbée alors, un peu d’éthique est-il cependant possible ?

    Difficile à dire selon Chantal Delsol, professeur de philosophie à l’Université Paris Est, écrivain et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, Institut de France RealAudioMP3  Propos recueillis par Xavier Sartre

  • Neutralité ou Pluralisme dans l'Espace public

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    « Lunch-débat » à l’Université de Liège, le mercredi 25 avril à 18h00  

    DSC29.jpg 

    avec le Professeur Francis Delpérée

    delperee_photo.jpgDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012, l’Union des Etudiants catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organise avec le forum de conférences « Calpurnia », un lunch-débat sur le thème «Neutralité ou Pluralisme dans l’Espace public ».

    La parole sera donnée à un éminent spécialiste doublé d’un excellent pédagogue: Francis DELPÉRÉE, sénateur et professeur ém. de droit constitutionnel à l’Université Catholique de Louvain (U.C.L.)

    Les collectivités publiques peuvent-elles se passer de références fondamentales en amont de la loi positive qu’elles édictent ? Comment aboutir à un consensus sur la reconnaissance de ces valeurs ? Existe-t-il un droit naturel fait de postulats ou d’acquis irréversibles pour l’humanité ? Les Eglises, les communautés religieuses ou les organisations philosophiques ont-elles un rôle à jouer dans l’espace public pour construire les collectivités politiques nationales ou internationales qui rassemblent les citoyens ? Quel est le statut de ces Eglises ou communautés dans le droit belge ? Peut-on comparer leur rôle dans la société belge à celui du communautarisme aux Etats-Unis ? En quoi le régime des cultes en Belgique diffère-t-il de la laïcité de l’Etat qui prévaut dans le modèle français ?

    Réponse au lunch-débat que le Professeur Francis animera le mercredi 25 avril prochain à 18 heures à l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 € (à régler sur place).

    conférence 23 novembre 025.JPGP1000040.JPG

     

    Inscription obligatoire le 23 avril au plus tard 

    par tél. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org 

  • La femme serait-elle une espèce menacée ?

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    Signée par Sabine Pérouse, l'hebdomadaire Dimanche Express publie une réflexion sur ce phénomène inquiétant :

    La femme, une espèce menacée ? Président du Groupe de travail "Dignité humaine" au Parlement européen, le député Gay Mitchell a réuni quelques experts, le 19 mars dernier, pour jeter un coup de projecteur sur un drame d’une ampleur méconnue…

    à lire ici : http://www.dimanche.be/Gendercide.html

  • La laïcité dans le cadre des institutions de l'Union européenne

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    article-3651-img1.jpgLe mardi 28 février dernier, Mgr Piotr Mazurkiewicz (1), secrétaire général de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne)(2), était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques liégeois et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de la communication que Mgr Mazurkiewicz a prononcée, à titre personnel, portait sur la laïcité dans l’Union européenne (3). Ce thème s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres « Neutralité ou pluralisme : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».  Voici la transcription officieuse  de l’exposé réalisée par un auditeur (les intertitres sont de sa plume) :

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