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Politique - Page 669

  • Présidentielles françaises : une profession de foi pour retrouver l'âme de la France

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    Retrouvons l’âme de la France !

    Profession de Foi

    à destination des deux candidats à l’élection présidentielle

    en vue du choix de la société que nous voulons

    pour l’avenir de notre pays et de l’Humain

     
    Messieurs les candidats à l’élection présidentielle,

    Nous, croyants de toutes confessions, spécialement catholique, en union avec tous les humanistes de bonne volonté, affirmons qu’il y a urgence à remettre l’Humain au cœur de la politique pour sortir de la crise socio-économique mais aussi morale et spirituelle de la France. Encore faut-il que l’Homme ne soit pas détruit dans sa dignité intégrale qui recouvre son droit imprescriptible de vivre de sa conception à sa mort naturelle, dans sa famille originelle consacrée par le mariage, et de croire, penser et éduquer ses enfants selon sa conscience guidée par la recherche de la justice et du bien commun, pour accueillir au mieux son prochain.

    « Les catholiques n’entendent pas être des citoyens interdits de parole dans la société démocratique. En exprimant ce qu’ils pensent, ils ne vont pas à l’encontre de l’intelligence et de la liberté de jugement de ceux qui ne partagent pas leur foi. Ils souhaitent une application apaisée et ouverte des lois et des règlements qui définissent le pacte laïc de notre commune République. »

    Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, 3 octobre 2011,

    Quelle société voulons-nous ?

    C’est pourquoi nous souhaitons ici publiquement, qu’à l’image de celle-ci, vos Professions de Foi du 2ème tour prennent l’engagement de réformes préservant ces valeurs imprescriptibles de la dignité et de la liberté et de chaque être humain qui sont inscrites dans son héritage chrétien.

    LA VIE DES PLUS FAIBLES DOIT ETRE PRESERVEE
    Toute personne, quel que soit son âge, son état de fatigue, son handicap ou sa maladie, n’en garde pas moins sa dignité. Pour cette raison, « l’euthanasie est une fausse solution au drame de la souffrance, une solution indigne de l’homme » (Benoît XVI) car elle vise, sous prétexte de compassion, à abandonner les personnes au moment où elles ont le plus besoin d’aide et d’accompagnement.
    > Accroissement de 50% des unités de soins palliatifs.

    LA FAMILLE DURABLE STABILISE TOUTE LA SOCIETE
    La famille, fondée sur l’union durable de l’homme et de la femme, doit être aidée économiquement et défendue socialement car, à travers les enfants qu’elle porte et qu’elle éduque, c’est l’avenir et la stabilité de la société qui sont en jeu.
    > Création d’un ministère de la Famille, de la Vie et de la Cohésion sociale et protection législative de la famille naturelle consacrée dans le mariage.

    LA LIBERTE d’EDUCATION DES PARENTS PRESERVE CELLE DE NOTRE PAYS
    L’éducation est une des expressions majeures du respect de la personne. Une éducation juste implique : la liberté et la responsabilité des parents, la transmission à tous des savoirs essentiels, l’attention spécifique à ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, le respect de la liberté de conscience, des enseignements respectueux de la dignité et de la beauté de la vie humaine.
    > Faire des parents de véritables partenaires familiaux de l’élaboration des programmes de sciences humaines, et notamment dans le domaine affectif et les SVT, en respectant les compétences scientifiques des enseignants.

    LA COHESION DE NOTRE PAYS NE DOIT PAS EXCLURE L’OUVERTURE AU MONDE Dans un monde aussi organisé que le nôtre, une régulation des migrations est nécessaire. Elle ne peut pas se réduire à une fermeture totale des frontières. Elle doit permettre d’accueillir au mieux ceux qui se présentent, avec respect et sérieux, et en leur offrant une vraie possibilité d’intégration … à notre modèle de vie national.
    > Améliorer l’accompagnement spirituel des personnes qui le souhaitent dans les Centres de Rétention Administrative

    Mais pour être pérenne, ce choix de société doit être protégé par l’affirmation de ses origines

    NOTRE DEMOCRATIE REPUBLICAINE EST GARANTIE PAR SON HERITAGE CHRETIEN ET HUMANISTE
    « Si, à l’occasion du 50e anniversaire du traité de Rome, les gouvernements de l’Union souhaitent se rapprocher de leurs concitoyens, comment peuvent-ils exclure un élément aussi essentiel à l’identité de l’Europe que la chrétienté, à laquelle la vaste majorité de sa population continue à s’identifier ? »
    Benoît XVI, avril 2011

    > Demander l’inscription des racines chrétiennes de l’Europe dans un document officiel de l’Union européenne.

    Le respect de ces points sera déterminant pour la mobilisation au deuxième tour des croyants de toutes confessions, notamment des quelques 64% de catholiques. Faute de quoi beaucoup d’entre eux se détourneront de vous dans un vote-sanction.

    Pour une écologie de l’Homme sans laquelle la France ne peut être forte de son Espérance ni juste et tempérante de ses valeurs humaines et spirituelles,
    aidez-nous, Messieurs les candidats à l’élection présidentielle, à pouvoir compter sur vous.

    Frigide Barjot, parodiste, mère de famille - Denis Tillinac, écrivain - Chantal Delsol, philosophe - Marc et Florence de Leyritz, fondateurs d’Alpha France - Jacques de Guillebon, philosophe - Charles Consigny, écrivain - Jean-Baptiste Maillard, essayiste - Philippe Ariño, essayiste de l’homosexualité - Thomas Gueydier, père de famille - Violaine Veauvy, étudiante - Guillaume Delpit, père de famille - Hervé de Trogoff, père de famille -

  • Le totalitarisme humaniste de la franc-maçonnerie

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    Sous le titre: "La franc-maçonnerie ou le totalitarisme humaniste", , sur le site itinerarium.fr, se penche sur cette organisation et sur son arrière-plan idéologique :

    « La franc-maçonnerie n’a jamais été a-politique et si elle a cru l’être, elle s’est trompée sur sa nature. » (Thomas Mann, La Montagne magique.)

    Quand on commence à approcher le terrain de la franc-maçonnerie, il faut s’armer d’une extrême vigilance, au point qu’en dépit des travaux monumentaux de Scholem, Puech ou René Le Forestier, on risque encore de s’y perdre, ce qui ne serait pas pour lui déplaire, étant entendu que la maçonnerie a toujours des secrets froidement gardés derrière son rideau rouge, lesquels continueraient de nous échapper ;  elle se définit d’abord par un processus d’initiation en se réclamant de la tradition orale, comme une sorte de gigantesque téléphone arabe.

    En loges, que l’on soit apprenti, compagnon ou maître, on passe toujours par plus supérieur que soi. Ce dernier aurait un secret appelé à devenir nôtre, ce qui participe à stimuler l’insatisfaction intellectuelle.

    Au reste, tout l’attrait de la maçonnerie réside en ses mystères, au sens propre du terme.  C’en est même le laboratoire.

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  • L'Eglise catholique d'Angleterre prise à partie

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits

    Haro sur l'Eglise catholique en Angleterre et aux Pays de Galles : elle promeut le mariage hétéro dans ses écoles !

    De l'avis des gays, des athées, des laïcs et des humanistes (ai-je besoin de vous faire un dessin ?) l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays-de-Galles a sans doute enfreint la loi sur l'Egalité au pays de Sa Majesté. L'ubuesque « Equality Act » dont je vous ai plusieurs fois entretenu sur ce blog prévoit, comme toutes les législations anti-discrimination déjà adoptées sous la pression de l'Union européenne, que l'on ne « discrimine » pas « à raison de l'orientation sexuelle ». En attendant peut-être des poursuites en bonne et due forme, l'affaire fait du bruit dans la presse de gauche britannique : pensez, la hiérarchie catholique a écrit aux responsables de ses écoles confessionnelles pour que les élèves y soient « encouragés » à signer une pétition contre le « mariage » gay. C'est de « l'endoctrinement », hurlent les associations et la presse.

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  • Les chrétiens du Soudan du Nord pris au piège

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    Soudan : Chrétiens pris au piège par le gouvernement de Khartoum

    source : Portes Ouvertes

    Au Soudan, les chrétiens sont chassés par le gouvernement de Khartoum, mais les frontières vers le sud ont été fermées. Ils sont pris au piège alors que l’hostilité envers eux augmente 

    Le 8 avril dernier, le gouvernement de Khartoum a donné aux chrétiens trente jours pour, soit quitter le pays, soit se faire enregistrer en tant que citoyens soudanais. Mais à leur grande surprise, ces chrétiens se sont rendus compte que les voies terrestres aussi bien qu’aériennes vers le Soudan du Sud avaient été fermées !

    Ceux qui souhaitaient partir pour le Soudan du Sud se retrouvent donc pris au piège dans un pays où l’islam ne cesse de se radicaliser et qui n’hésite pas à considérer les chrétiens comme des ennemis à combattre. En effet, le Soudan se considère en guerre avec le Soudan du Sud depuis que les forces armées des deux pays s’opposent dans la région pétrolière d’Heglig.

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  • Un séminaire sur le sort des chrétiens dans le monde arabe

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    article-4793-img2.jpgSéminaire sur les Chrétiens dans le monde arabe

    Sur le site de la COMECE :

    Mercredi 9 mai, les Groupes politiques PPE et ECR du Parlement européen organiseront conjointement avec la  COMECE un séminaire d'une demi-journée sur les Chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui s'inscrira, dans une certaine mesure, dans le prolongement du séminaire de 2010 sur Persécution des Chrétiens.

    Pour ce séminaire, consacré aux "Chrétiens dans le monde arabe: un an après le printemps arabe", nous invitons les organisations telles que Aid to the Church in NeedOpen Doors International et Pew Forum on Religion & Public Life à soumettre les rapports respectifs et leurs analyses. Nous sommes par ailleurs honorés d'accueillir des témoins venus du Moyen-Orient:

    • Dr Cornelius Hulsman, Arab-West Report, Egypte
    • S.E. Mgr Samir Nassar, Archevêque Maronite de Damas, Syrie
    • Mgr Pierbattista Pizzaballa, Custode de la Terre Sainte, Jérusalem
    • Mr. Demianos Kattar, Ancien Ministre des Finances, Liban

    Ce séminaire nous aidera à comprendre dans quelle mesure le "printemps arabe" rencontre les attentes de valeurs plus libérales comme la démocratie et les droits fondamentaux.

    Programme et inscriptions ici : http://www.comece.eu/site/fr/activites/evenements

  • Présidentielles françaises : choisir le moindre mal

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      nous partage ses réflexions sur le moindre mal en politique

    J'avoue que je me suis pris au jeu de la conférence de ce soir. Ce moindre mal... Saint Thomas en parle deux fois (pour le recommander), mais en termes extrêmement précis, comme un vrai moraliste. il est toujours interdit de choisir le mal - même moindre. Mais poser un acte bon (le vote) d'où sortira la situation la moins mauvaise possible, non seulement c'est moralement correct, mais c'est un devoir moral ! Dans le De regno, saint Thomas me semble assez près du cas que nous avons à traiter. Il se demande s'il vaut mieux choisir... non pas Sarkozy ou Hollande, mais la monarchie ou la démocratie. Bref il s'agit de poser un choix politique, comme chacun des électeurs français aura à le faire le 6 mai.
     
    Lequel ? Celui qui rationnellement sera le moins lourd.
     
    Je vous cite en latin la formule de saint Thomas dans le De regno, elle est irréprochable : "Cum autem inter duos ex quorum utroque periculum imminet, illud potissime eligendum est ex quo sequitur minus malum" (chap. 6 Marietti n. 764). Chaque mot est à peser. Voici ma traduction : "Entre deux possibilités qui comportent, chacune, leur danger, il vaut mieux choisir celle de laquelle va s'ensuivre un moindre mal". Saint Thomas parle du choix entre différentes constitutions, monarchique ou démocratique. Aucune de ces constitutions n'est mauvaise en soi. De même : le vote en lui-même n'est pas un mal. Chacun des deux candidats représente un certain nombre de périls. Il importe de choisir celui qui est le moins dangereux. C'est du bon sens. Uniquement du bon sens. Qui a dit que voter, c'était comme prendre la pilule ? Voter est un bien. Aucun des deux candidats n'est irréprochable. Ma concierge vous dira donc qu'il faut prendre le "moins pire".
     
    Ma concierge... Mais le "moindre pire" dont on entend parler ici et là me semble une expression très maladroite. Ou c'est le pire (et le pire n'est pas "moindre" ou... pire, il est pire) ou c'est simplement mauvais, et le mauvais est toujours moindre que le pire... Parlons donc de moindre mal et pas de moindre pire ! "Ce qui se conçoit bien...".
     
    Rationnellement, alors que la morale n'est pas directement en jeu dans l'acte posé - à savoir un vote - il suffit de calculer ce qu'apportent et ce que retirent les deux propositions de vote. Pas besoin d'être grand clerc.
  • Présidentielles françaises : quand Jean d'Ormesson s'adresse aux indécis...

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    ...cela donne cela (jean-d-ormesson-s-il-n-en-reste-qu-un) :

    La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante.
    Le moment est idéal pour se déclarer sarkozyste.
    La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012.
    On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn.
    On a pu croire que ce serait Mme Aubry.
    On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen.
    Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter. Tout sauf Sarkozy.
    N'importe qui sauf Sarkozy. Ce sera M. Hollande. François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé et même spirituel.
    Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique.
    Il est mondialement connu en Corrèze.

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  • BXL, 29 avril : Viens soutenir ton avenir !

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    Manifestation

    Dimanche 29 avril de 13h à 14h :

    « Tu existes, tu es le « vieux » de demain.

    Viens soutenir ton avenir… »

    Place de l’Yser à Bruxelles

    Une mobilisation pour conscientiser à la solitude, aux soins, à la réflexion autour des personnes âgées.

    Le tout se terminera à 14h sur une péniche qui aura comme vocation tout au long des prochains mois de nous faire réfléchir sur la question « Que ferons-nous de nos vieux parents ? »

    Soutenu par Entr’ages

    Dans la même ligne d’idées, nous recommandons le très bon livre de Marie de Hennezel  et de son fils Edouard : « Qu’allons-nous faire de vous ? »

  • Canada : choisir la vie au quotidien

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    « Choisir la vie au quotidien », c’est l’appel de l’Organisme catholique pour la vie et la famille, en vue de la Marche pour la vie, au Canada. (source : ZENIT.org - Anne Kurian)

    L'Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF), fondé par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, a publié un message à l'occasion de la Marche nationale pour la vie, qui aura lieu à Ottawa, le 10 mai 2012, sur le thème « L'avortement heurte tout le monde ». Des dizaines de milliers de Canadiens sont attendus pour cette marche dans les rues de la capitale, jusqu'au Parlement canadien.

    Déplorant notamment 100.000 avortements annuels dans une société qui « fait de l’être humain un simple moyen de parvenir à une fin », le message invite à un engagement concret pour la vie, au quotidien et auprès des politiques.

    Choisir la vie au quotidien

    S’engager pour la vie signifie « respecter la vie humaine à chaque stade de son développement et en toutes circonstances », souligne l’OCVF. Pour cela, il encourage chacun à « réfléchir à [ses] propres attitudes et à [son] propre mode de vie » afin d’être « cohérents dans [ses] propres actions ».

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  • Virginie : l'échographie devient un préalable à l'avortement

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    « A compter du 1er juillet prochain, les femmes de l'Etat de Virginie (Etats-Unis) qui souhaitent avorter, devront effectuer une échographie; seules seront exemptées les femmes ayant subi un viol ou un inceste », indique « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

    La Virginie, précise la même source, est le huitième Etat américain à imposer cette procédure avant un avortement.


    Concrètement, les femmes pourront refuser  de "voir l'image du fœtus et d'entendre les battements de son cœur", sous réserve de l'avoir stipulé par écrit.

    En revanche, elles ne pourront refuser l'échographie.

    Enfin, pendant celle-ci, le médecin aura l'obligation d'informer les femmes sur "les risques de l'avortement pour la santé, les modalités d'allocations maternité et les possibilités d'adoption". 
Il faut rappeler que l'avortement, aux Etats-Unis, est "dans la ligne de mire des législateurs".

    La loi a été votée dans le seul but d' "aider les femmes à prendre une décision bien informée".

    Mais pour Rosemary Codding, féministe, directrice du « Falls Church Health Care », un centre de santé de la Virginie qui effectue des avortements, "c'est une intrusion totale du gouvernement dans le cabinet médical, avec un seul objectif, continuer à faire honte aux femmes et les rabaisser". 


    Dans 32 Etats, l'avortement n'est pas remboursé par les fonds publics ; dans 46 Etats, des établissements de santé peuvent refuser de le pratiquer ; et dans 19 Etats, les conseils relatifs "aux risques de cancer du sein, de souffrance du fœtus, ou de dépression en cas d'avortement" sont obligatoires.

    Enfin, d'autres Etats tentent "de faire reconnaître l'humanité de l'embryon et ses droits constitutionnels".

    (source : Zenit.org)

  • Un nouveau collectif "pour la confiance"

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    Un nouveau collectif, le Collectif pour la Confiance, vient de se constituer. Voici comment il se présente :

    Les membres du Collectif pour la Confiance sont convaincus qu’il est possible de faire émerger des crises que nous traversons une société solide juste et libre.

    Un très grand nombre de Français et d’Européens doutent de la capacité des politiques à réguler la mondialisation, à retrouver des équilibres économiques et sociaux équitables et à refonder l’initiative et la volonté de vivre ensemble de nos sociétés.

    Le retour de la confiance nécessite de croire que l’on peut construire au niveau mondial une société qui respecte l’homme ; en articulant les opportunités et les contraintes économiques et politiques, à chaque niveau de communauté : Entreprises, Territoires, États, Europe comme au niveau mondial.

    L’éclairage chrétien de certains de ses membres fonde la volonté commune de bâtir un projet de société, ni confessionnel ni communautariste, sur la dignité de l‘homme, le bien commun et l’espérance qu’une crise peut mener à une renaissance, par un changement des comportements et le respect d’une morale et d’une politique capables de dépasser les intérêts économiques, culturels ou corporatistes, pour s’adresser à tous, dans une vraie recherche du bien commun.

    Accéder au site du Collectif

  • France, deuxième tour: le choix inéluctable

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    François Martin, dans son éditorial sur Liberté politique, prend position en ces termes :

    Crise économique, mécontentement de l’opinion vis-à-vis des « sortants » et envie de « punir le gouvernement », promesses démagogiques, nécessité de regarder la réalité en face, choix de société à faire. Trop souvent, les électeurs se prononcent comme s’il s’agissait de vider une querelle ou de punir le gouvernement disait une ancien Président de la république avant des législatives difficiles [1].

    Le problème de Nicolas Sarkozy aujourd’hui est exactement le même. Le candidat de gauche, en tête dans les sondages, a su faire, intelligemment, une « campagne d’humeur », euphémisme employé par la presse pour exprimer qu’il a fait une campagne de rejet, de « bouc émissaire », démagogique, qui masque les contradictions et la radicalité de son programme sur les enjeux éthiques et de sociétés. Cette radicalité aucun chrétien ne peut y adhérer. Il a su « surfer » sur l’envie de toute opinion, en période de crise, de « punir le gouvernement ». Cette campagne, efficace jusqu’ici, est évidemment le contraire d’une campagne d’adhésion et de responsabilisation.

    En face, le candidat Sarkozy n’a à offrir, en fin de compte, que la poursuite d’un combat imparfait, dans une réalité difficile.

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