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Politique - Page 670

  • Recourir à l'avortement pour sauver la vie de la mère ?

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    Sur le blog de Jeanne Smits : 

    L'avortement pour sauver la vie de la mère ? En Irlande, on dit non. Avec des chiffres

    Le département de la Santé au Royaume-Uni a publié des statistiques la semaine dernière indiquant que depuis la légalisation de l'avortement en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles et jusqu'en 2011, 0,006 % des interventions ont eu pour but de « sauver la vie de la mère » ou d'empêcher qu'elle subisse un dommage grave et permanent sur le plan physique ou mental. 143, sur plus de 6 millions…

    Sur ces effarants 6 millions, 23.778 autres avortements, soit 0,37 % du total, ont été pratiqués dans ces deux pays parce que la poursuite de la grossesse comportait un plus grand « risque » pour la vie de mère que la mise en œuvre de l'avortement, selon ces chiffres publiés par Lord David Alton, ancien député travailliste qui aujourd'hui à la chambre des Lords préside un comité parlementaire pro-vie. On n'est plus là dans le cas d'un danger de mort pour la mère, mais d'une appréciation nécessairement subjective du risque.

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  • Pussy Riot : ce qu'il faut voir par-delà le chorus médiatique

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    Après la condamnation du trio punk rock, le jugement du sociologue Massimo Introvigne: « Il y a trop d'antichristianisme chez certains défenseurs des "punkettes" » (source : Vatican Insider)

    Une voix en dissonance avec le chorus médiatique, après la condamnation de Pussy Riot : celle du Turinois Massimo Introvigne, sociologue, coordinateur du Centre de la liberté religieuse, constitué par le ministère des affaires étrangères. « Certainement, les voix qui s'élèvent pour protester contre des conditions de détention trop dure et une sanction trop sévère, prenant en compte la situation personnelle des jeunes accusées, méritent d'être entendus. » « Cependant, poursuit Introvigne, nous ne pouvons pas, comme certains, aller plus loin et faire l'apologie des faits pour lesquels les Pussy ont été condamnées. J'ai l'impression que tout le monde ne connait pas exactement les faits. Les Pussy Riot ont chanté une chanson où les déclarations ne se limitent pas à des déclarations politiques mais traitent le patriarche orthodoxe de « prostituée », et dont le refrain parodiant la liturgie orthodoxe répéte « la merde, merde, merde du Seigneur ». Et elles n'ont pas chanté cela dans leurs locaux, ou sur une place, mais bien dans la cathédrale de Moscou, un des lieux plus sacrés de l'orthodoxie russe ».

    « Comme toujours, dit Introvigne, trouver l'équilibre entre la liberté d'expression et le droit des cultes à ne pas être offensés, surtout dans leurs propres lieux de culte, est délicat. Mais il n'est pas juste d'attaquer l'Église orthodoxe de Russie lorsqu'elle dénonce, non sans raison, la prétendue performance artistique des Pussy Riot comme une violation des droits des chrétiens à l'intégrité de leurs lieux de culte, lesquels ne peuvent devenir aveuglément le théâtre de manifestations politiques, même justifiée, au cours desquelles on heurte délibérément la sensibilité de la communauté chrétienne ».

    « Que certains partisans des Pussy Riot soient parfois inspirés par des sentiments antichrétiens, conclut Introvigne, est confirmé par le geste des contestataires "Femen" en topless, sur la place principale de Kiev qui ont abattu avec une tronçonneuse, ce qui n'est pas, comme on l'a écrit, une simple croix, mais bien un crucifix avec l'image du Christ, que l'on a jeté dans la poussière en hurlant des slogans antireligieux ».

  • Affaire Martin : le syndicat de la magistrature remet les pendules à l’heure

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    Sur le site de "La Libre" figure aujourd'hui ce communiqué de Belga :

    « L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens.

    L'Association syndicale des magistrats (ASM) défend dans une lettre envoyée à la presse le principe de la liberté conditionnelle alors qu'une marche sera organisée dimanche contre la libération conditionnelle de Michelle Martin.

    L'association syndicale rappelle que la liberté conditionnelle est un mode d'exécution de la peine privative de liberté, par lequel le condamné subit sa peine en dehors de la prison. La liberté conditionnelle représente l'unique espoir pour une grande partie de la population pénitentiaire alors que la prison offre peu de perspectives, défend l'Association des magistrats. Elle est de plus un facteur important de lutte contre la récidive car la personne libérée est suivie et encadrée, poursuit-elle.

    L'ASM estime que la Justice ne pourra jamais réparer les torts. "Jamais, elle ne pourra apaiser le sentiment d'horreur, ni réparer les souffrances subies par les victimes, qu'il s'agisse de l'affaire Dutroux (...) ou de tant d'autres dossiers", écrit le président de l'ASM, Hervé Louveaux. En revanche, ce dernier souligne que la Justice a pour mission d'examiner les possibilités de réinsertion des condamnés. "Ils ont des droits, sans lesquels il n'y a pas de dignité humaine", soutient M. Louveaux.

    L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens. "Il est inexact et injuste de dénoncer l'application de la loi par un tribunal comme un dysfonctionnement au motif que tel justiciable devrait être privé des droits reconnus pour tous", s'insurge le président de l'ASM.

    Le 28 août, la Cour de cassation se penchera sur les recours introduits contre la décision de libération conditionnelle du tribunal de l'application des peines. "Il est du devoir de la juridiction saisie d'un recours de rester insensible aux pressions de l'opinion publique et des médias. Tous nous devons le comprendre et l'admettre", conclut l'ASM. »

    Ici : Michelle Martin: les magistrats défendent le principe de la liberté conditionnelle

     Enfin, un peu de bon sens…Voir aussi, sur son blog, l’avis de l’ancien porte-parole des évêques, le chanoine Eric de Beukelaer : "Si j’étais parents d’une petite victime – je ne sais pas par quels tourments je passerais. Mais réfléchissons. Quand on renonce à la peine de mort – un progrès civilisationnel – ce n’est pas pour remplacer la guillotine par les oubliettes. Il faut bien se dire que les pires bourreaux continueront à vivre. Où et dans quelles conditions? Une réponse doit être fournie par la société. Dès lors, quand je lis sous la plume d’un éditorialiste de la presse populaire qu’avec cette libération conditionnelle la justice belge « perpètre une mauvais coup avec la complicité de l’Eglise catholique », je pense qu’on nage en plein populisme. La justice applique les lois, telles qu’elles furent démocratiquement votées par nos élus. Si le tribunal d’application des peines a mal appliqué la loi, ce sera à la cour de Cassation de le dire. En tout état de cause, pourquoi s’en prendre aux Clarisses de Malonne? Si certains actes ne sont pas pardonnables, une personne ne peut jamais être réduite à ses actes – si odieux soient-ils. Et s’il doit continuer à exister un seul lieu d’accueil inconditionnel, c’est bien là où est proclamé l’Evangile du Christ. Ainsi, les couvents. Que ces mêmes bonnes consciences qui dénonçaient à l’époque de la commission Adriaenssens (commission ecclésiale sur les abus sexuels) une trop fragile séparation entre justice et Eglise, soient cohérentes: il s’agit bien ici d’une décision de justice. Faire glisser sa hargne vers les Clarisses de Malonne, qui ne font que prendre acte de cette décision souveraine, tout en vivant leur vocation d’accueil, je trouve cela facile et gratuit. Sauf à vouloir proscrire l’Evangile (...) Quant à fantasmer – comme le firent certains – sur un « ordre épiscopal d’accuellir Michel Martin »… c’est faire régresser tout le débat sur cette douloureuse affaire au niveau du « Da Vinci Code ». Les sœurs Clarisses ont pris leur décision et responsabilité toutes seules. Leur courage mérite au moins le respect dû à des chrétiennes et des citoyennes qui se sont mouillées dans un délicat débat de société. Lire ici: Ceux qui se mouillent au coeur de l’été

  • L’anarchie continue dans l’Est du Congo : l’Eglise a lancé un appel

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    imagesCAIWGOYQ.jpgLe Congo n’en finit pas de subir les conséquences des conditions dans lesquelles la Belgique lui a jeté son indépendance à la figure, voici un demi-siècle. Tout s’enchaîne, depuis les « petites convulsions » dont le Premier Ministre Gaston Eyskens parlait en juillet 1960. Le blogueur PBL Vox décrivait hier la dernière péripétie en cours (extraits) :

     « La République du Graben, un » État M23 » en gestation au Nord-Kivu

    (…) Un » Etat-M23 » est bel et bien en gestation au Nord-Kivu exactement comme c’était le cas à l’époque avec le RCD-Ruberwa et le CNDP-Nkunda. Comme autrefois, la création d’une Républiquette est la phase qui précède celle de l’imposition d’une négociation. rdcenfants.jpg

    Dans ce cas le Gouvernement négocierait non avec Paul Kagame comme souhaité mais avec son excroissance en Rdc, le M23, qui n’est plus une petite mutinerie mais qui exerce une autorité sur une partie du territoire national.

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  • La "March for life" est en deuil

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    Nouvelles de France (François Préval) titre : "La Jeanne d’Arc de la March for Life a rejoint le Créateur"

     Née au Texas en 1924, elle se convertit au catholicisme et affirme vite son traditionalisme. Patriote, elle s’enrôle comme caporal dans les Corps d’Armée féminins (Women’s Army Corps, WAC) en 1944. C’est en 1974, par réaction à l’arrêt Roe vs Wade de l’année précédente, qu’elle initie la March for Life de Washington D.C., évènement qui rassemble actuellement environ 250 000 personnes chaque année. Elle participera systématiquement et fidèlement à l’ensemble des marches jusqu’à celle de l’année dernière. L’édition de janvier prochain devra se faire sans sa présence, mais non sans sa pensée chrétienne et son exemple. Elle demeure l’une des grandes militantes pour le droit à la vie de notre époque.
  • Pas de liberté d'expression pour les religions ?

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    Après la publication d'une prière pour l'Assomption par Monseigneur Vingt-Trois mettant l'accent sur la famille et s'opposant à l'adoption par un couple homosexuel, des associations se sont inquiétées d'une atteinte à la laïcité. Selon Erwan Le Noan, elles ont tort.

    Lire l'article de Erwan LE NOAN (avocat de formation, spécialisé en droit de la concurrence, il a été rapporteur de commissions économiques gouvernementale et professionnelle. Il enseigne le droit et la macro-économie à Sciences-po (IEP Paris).

  • Egypte : les évêques dénoncent un risque d'islamisation du pays

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    De Daniel Hamiche, sur christianophobie.fr :

    L’Église catholique égyptienne met en garde contre le risque d’islamisation du pays

    Dans un entretien accordé à Asia News, l’agence d’information de l’Institut pontifical des Missions étrangères, le Père Greiche Rafiq, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques d’Égypte, commente les récents événements politiques survenus en Égypte et notamment la révocation par le Président Mohammed Morsi, de très hauts cadres de la junte militaire égyptienne qui détenait la réalité du pouvoir, et notamment de son chef le maréchal de l’air Hussein Tantawi. Cette révocation – officiellement, c’est une « démission » – « pourrait s’avérer positive et mettre un terme au chevauchement de pouvoir entre l’institution militaire et les institutions civiles qui gênent le bonne gouvernance du pays », déclare le porte-parole de l’épiscopat. Toutefois, les décisions du Président égyptien ont généré beaucoup de critiques : « Comme dans toutes les démocraties, un président peut renouveler les dirigeants lorsqu’il assume le pouvoir. Mais ce qui nous préoccupe, c’est le trop grand pouvoir des Frères musulmans et le risque d’islamisation de la société égyptienne (…) Beaucoup de partis, tout en acceptant la nécessité du changement, reprochent à Morsi d’avoir agi unilatéralement sans avoir consulté les autres forces politiques, ce qui a eu pour effet d’augmenter la méfiance envers les islamistes. Tous les Égyptiens qui croient en un État laïc craignent les Frères musulmans, mais débarrassée de l’interférence excessive des militaires, la politique sera plus transparente et nous saurons qui prend les décisions, bonnes ou mauvaises. Dans le cas où des décisions impopulaires seraient prises, les Frères musulmans deviendront la seule cible des manifestations et des protestations ».

  • Mouvements pro-vie : les encouragements du pape

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    Source : news.va

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.

    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

  • Obama et la persécution des chrétiens : un silence dérangeant

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    Le silence de l’Administration Obama sur la persécution des chrétiens dérange

    La campagne officielle pour l’élection présidentielle américaine n’a pas encore débuté que le bilan de l’Administration Obama au sujet des chrétiens persécutés en terre d’islam est sérieusement dénoncé par des ONG. En cause, le soutien de la Maison Blanche au Printemps arabe, devenu pour les minorités un hiver islamiste, soutien récemment renforcé par le rapport du Département d’Etat sur les droits de l’homme pour l’année 2011 qui dit trouver une « inspiration » dans ces révolutions et qui, pour la première fois, ne consacre plus de dossier à la liberté religieuse dans chaque pays, mais survole le sujet de façon synthétique alors que les violences à l’encontre des minorités, surtout chrétiennes, augmentent.

    Le quasi-silence du rapport du 30 juin dernier interpelle plusieurs ONG qui pointent la détérioration du sort des chrétiens qui étaient déjà en grande difficulté et accusent la politique étrangère américaine d’avoir une grande part de responsabilité dans cette situation, par son silence et son assistance à des groupes islamistes en Syrie. Le porte-parole de Portes Ouvertes USA, Jerry Dykstra, met en garde contre une victoire des islamistes, parmi lesquels des membres d’Al Qaïda et des Frères musulmans, islamistes soutenus par Washington face au dictateur Bachar El Assad. 1,5 millions de chrétiens pourraient pâtir d’une défaite du dirigeant alaouite ; ils sont actuellement déjà persécutés par une partie des rebelles.

    On peut dissocier le soutien américain à la rébellion en Syrie du soutien à une politique anti-chrétiens de ces combattants, en considérant cet appui pour ce qu’il est probablement, un soutien stratégique et non humanitaire – d’autant qu’un recoupement d’informations par le Frankfurter Allgemeine Zeitung désigne les rebelles comme étant les auteurs du massacre de Houla imputé à l’armée régulière – en vue de briser l’axe Damas-Téhéran avant une éventuelle guerre contre l’Iran réclamée plus ou moins implicitement par les pays musulmans sunnites et non seulement Israël. En revanche, le silence de Washington sur les crimes dont sont victimes les minorités, principalement les chrétiens, questionne. Si l’American Enterprise Institute Middle East affirme via son analyste, Michael Rubin, que l’Administration Obama n’a pas incité les révolutions arabes, il dénonce toutefois son inertie face à la persécution des chrétiens et demande au président de cesser de faire plaisir au Council on American-Islamic Relations et appeler un chat un chat. Par ailleurs, le Washington Times a publié un article sur le sort des chrétiennes d’Egypte victimes de kidnapping, de mariages forcés avec des musulmans, et a dénoncé le silence des Etats-Unis sur la question.

    Une politique toujours complaisante envers les pays musulmans

    Lors de son discours au Caire en 2008, Barack Obama avait célébré la grandeur de l’islam, défini comme très ouvert : « L’Islam a une tradition de tolérance dont il est fier » et appelé à « soutenir la richesse de la diversité religieuse, que ce soit pour les Maronites au Liban ou les Coptes en Égypte », sans vraiment mot dire de la réalité des persécutions. Le président avait de suite contrebalancé ce point de son long discours, en dénonçant les pays européens refusant le port du voile islamique intégral dans l’espace public, mettant ainsi à égalité les persécutions mortelles de chrétiens et le choix de certains Etats de pouvoir identifier le visage d’une personne, notamment pour des questions de sécurité publique. Le dernier rapport du Département d’Etat critique d’ailleurs la France et la Belgique à ce sujet.

    La diplomatie d’Obama en matière de liberté religieuse au bénéfice des chrétiens semble en effet bien floue, en témoigne encore la tentative de son administration de faire censurer partiellement un rapport sur la persécution religieuse en Turquie, publié par un organisme gouvernemental indépendant, l’United States Commission on International Religious Freedom, ou encore son appui à l’islamiste Raila Odinga, candidat à l’élection présidentielle au Kenya en 2007, face à un chrétien, et qui prévoyait d’imposer la charia dans le pays, avant que la défaite du candidat musulman ne vire à un sanglant conflit inter-religieux.

    En février dernier, l’évangéliste Franklin Graham, le fils du célèbre responsable chrétien Billy Graham, s’est publiquement questionné sur la foi du président américain en soulevant la question des chrétiens persécutés : « Je n’ai aucune idée de ce en quoi Obama croit réellement. Tout ce que je sais, c’est que, durant sa présidence, il a semblé davantage concerné par les musulmans à travers le monde que par les chrétiens qui se font assassiner dans les pays musulmans », avant de présenter ses excuses dans les jours suivants. Si les choix diplomatiques de Barack Obama sont tributaires de sa volonté de ménager les pays musulmans, il reste que sa diplomatie jette un voile sur les opprimés.

    Droit d’auteur : JD Amadeus d’Aigre de Ruffec

    Reproduction autorisée avec mention http://fidepost.com/

  • Les fortes paroles du Cardinal Canizares

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    On les découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Pas de quoi fouetter un chat...

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    Une prière proposée par le cardinal archevêque de Paris pour le 15 août fait le buzz dans l'Hexagone parce qu'elle constituerait une insupportable ingérence de l'Eglise dans le débat politique et une agression intolérable contre la "communauté gay". Ainsi vont nos sociétés occidentales où toute forme de mise en cause de la liberté de faire n'importe quoi est dénoncée illico et ses auteurs mis au ban. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté." Mgr Léonard en a déjà fait les frais en Belgique; aujourd'hui, c'est le tour de Mgr Vingt-Trois. Pourtant, les termes de cette fameuse prière du quinze août, rédigés d'une plume extrêmement prudente dans une encre largement délayée, méritent-ils la publicité qu'on en fait? A vous de juger :

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l'intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l'avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu'il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l'emporte sur les requêtes particulières et qu'ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3. Pour les familles ; que leur attente légitime d'un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l'engagement des époux l'un envers l'autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l'amour.

    4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère. Seigneur notre Dieu, nous te confions l'avenir de notre pays. Par l'intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l'épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

  • La Syrie par delà les clichés de la bien-pensance

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    Lu sur Liberté Politique :

    Lors d’une conférence de l'Association Régionale Nice Côte d'Azur de l'IHEDN (AR29), le 27 juin 2012, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, a livré aux auditeurs son sentiment sur les événements qui se déroulent actuellement dans le monde arabe. Liberté Politique reproduit ici l’intégralité de sa conférence. Après une présentation saisissante de ce qu’il nomme l’hiver islamiste et une mise au point historique sur la Syrie, ce spécialiste reconnu du monde arabo-musulman, dénonce la désinformation et la "bien-pensance" largement relayés par les médias.

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 1/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 2/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 3/3