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Politique - Page 679

  • L'enfance dénaturée

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    Notre société s'émeut à juste titre de voir des enfants victimes d'abus sexuels mais en même temps on y banalise l'hypersexualisation des enfants, des petites filles en particulier. Il est grand temps de s'en inquiéter. Le Figaro met en ligne aujourd'hui cet article :

    "La mode des lolitas dénoncée par un rapport parlementaire

    Remis lundi, il s'inquiète du phénomène d'hypersexualisation des petites filles.

    Soutiens-gorge ampliformes dès 8 ans, chaussures à talon en taille 30, ministrings, trousses de maquillage dès 12 ans, poupées en jambières… Véritable phénomène de société, l'hypersexualisation des jeunes filles provoque une telle inquiétude qu'elle fait aujourd'hui l'objet d'un rapport parlementaire pour tenter de mettre en place des garde-fous.

    La sonnette d'alarme est tirée par la sénatrice UMP Chantal Jouanno, ex-ministre des Sports, auteur de ce rapport remis lundi à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Le phénomène, observé par les spécialistes sur les enfants prépubères de moins de 12 ans, se définit non seulement par la sexualisation de leurs codes vestimentaires mais aussi de leurs expressions, postures et intérêts, jugés trop précoces pour leur âge. Poussée par l'industrie de la mode et les médias, par le retour des stéréotypes dans les jouets et la souveraineté de l'apparence dans les programmes de téléréalité, l'hypersexualisation banalise la pornographie et la violence, constate le rapport parlementaire intitulé «Contre l'hypersexualisation, un nouveau combat pour l'égalité». Conséquence: elle fragilise les enfants dans leur équilibre psycho-affectif et leur construction identitaire.  L'intrusion précoce de la sexualité entraîne des dégâts psychologiques irréversibles dans 80 % des cas», affirment les spécialistes du dossier. Mais elle favorise aussi les conduites à risque comme l'anorexie et met en danger, à terme, l'égalité entre les femmes et les hommes qu'ils deviendront, s'alarme le rapport.

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  • Six cents cas d'intolérance antichrétienne

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    Source = Liberté politique : L’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe vient de publier de 600 cas d’Intolérance ou de discrimination répertoriés contre les chrétiens d’Europe.

    Chacun d’entre eux relate une expérience personnelle d’intolérance ou de marginalisation. l’Observatoire réalise un travail de recherche, de documentation et d’analyse dans 30 pays. Grâce à ce travail, des politiciens, des leaders de la société, des journalistes, des intellectuels et tous ceux que cette question intéresse ont la possibilité de prendre la mesure du phénomène, d’acquérir une vision plus complète de la situation et de développer des solutions adéquates.

    Il est possible de consulter chacun de ces cas sur son site

    En particulier l’observatoire souligne qu’en Grande Bretagne «Il y a plus de discrimination envers les Chrétiens qu’envers les fidèles d’autres religions.» Selon l’observatoire, plus de 60% des anglais ont répondu avoir l’impression que la marginalisation des chrétiens augmentait parmi les membres du gouvernement (59% en novembre 2010), sur leur lieu de travail (61%) et dans la sphère publique (68%). 71% des personnes interrogées observent une augmentation des discriminations dans les médias.

    En ce qui concerne la France il note que les actes de vandalismes contre des sites religieux ont augmenté de 96% en deux ans et que 84 % d’entre eux concernaient des sites chrétiens.

  • Euthanasier les malades en état végétatif par omission de principe

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    Telle est la proposition d'un médecin américain : « En l'absence d'un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d'un patient en état d'insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n'est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie ».

    Lire l'analyse de Jeanne Smits :Un médecin américain propose l'euthanasie par omission de principe sur les malades en état végétatif

  • Le "Friday Fax" de cette semaine

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    Le message d'Austin Ruse :

    Cela est vraiment scandaleux. Les agents de sécurité de l’ONU ont confisqué hier le matériel, dont le sac à dos, d’étudiants pro vie admis à participer à la Commission de l’UNU sur la condition de la femme qui commençait lundi dernier. Cela est probablement le résultat du travail de militants pro avortement qui auraient menti à la sécurité de l’ONU sur les intentions de ces étudiants. C’est une vieille technique de la gauche présente à l’ONU. Malheureusement, la sécurité tombe dans le piège à chaque fois. Nous vous informons des suites de l’affaire.

    Voir : Les agents de sécurité de l'ONU confisquent le matériel d'étudiants pro-vie

    Et elle est peu surprenante quand on connaît le contenu de l’article de Tim Herrmann pour cette semaine. Les dirigeants des plus importantes délégations à la Commission sur la condition de la femme sont des militants affirmés de l’avortement, et même lorsqu’ils viennent de pays plutôt favorables à la protection de la vie, comme du Brésil. La gauche pro avortement ne peut supporter aucune contradiction, c’est pourquoi ils travaillent à nous rendre silencieux.

    Voir : La conférence "ONU Femmes" animée par des délégations militantes

  • Syrie : la révolution impossible

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    safe_image.jpgNotre compatriote Pierre Piccinin rentre de Syrie. Par l’état des lieux et l’analyse qu’il présente sur son site, cet historien et politologue de terrain apporte un éclairage nouveau sur les évènements qui secouent la Syrie, ainsi que sur les enjeux régionaux. Sans parti pris. Loin de la propagande de Damas et de ses opposants ou des avis sans nuance des capitales occidentales et des médias internationaux. Loin des effets de manche et des postures caricaturales. Quelques extraits :

     Alors que les gouvernements tunisien et égyptien ont dû céder face à la contestation (ou ont su en donner l’impression, à tout le moins), alors que l’Alliance atlantique a profité des troubles pour renverser le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tandis que d’autres, comme au Bahreïn, se sont maintenus par la force ou, comme en Algérie, en Jordanie et plus encore au Maroc, par la ruse de quelques vagues promesses de réformes, exception faite du Yémen qui, en dépit du retrait apparent du président Saleh, s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, la Syrie reste le dernier État empêtré dans ce phénomène que d’aucuns ont souhaité habiller d’une expression poétique, le « Printemps arabe ».

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  • La liberté individuelle, un absolu ?

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    C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

    "Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
     
    Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
     
    C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

     

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 2 mars 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Changer de mode de vie

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    Suite de l'article précédent, écrit par François-Xavier Huard, et publié sur Liberté Politique pour la Fraternité des Chrétiens Indignés. A nous qui vivons en Belgique d'adapter ce message "hexagonal" à notre propre contexte.

    L’évangile invite les chrétiens à renoncer à l’accumulation sans fin de la richesse et aux mirages de la puissance (la concupiscence des yeux dans saint Jean). Le Christ nous a donné l’exemple d’un Dieu pauvre et dépouillé et nous sommes invités à le suivre dans cette voie de renoncement. Cet appel à rompre avec la logique du monde pour entrer dans une logique évangélique qui concerne chacun de nous en son for intérieur est-elle transposable dans l’ordre politique ? C’est le pari que font les membres du groupe des indignés chrétiens.  Certains jugeront leurs propositions utopiques d’autres prophétiques. Quoiqu’il en soit,  la radicalité de leur approche, en dehors de tout parti pris idéologique, se fonde sur l’évangile et va dans le sens l’enseignement du Magistère.

    Thierry Boutet

    Penser une alternative politique au modèle actuel suppose de sortir du productivisme et de se dégager de la tyrannie du "toujours plus" car c'est cette obsession qui nourrit les graves déséquilibres dont nous souffrons aujourd'hui. L'objection de croissance n'est pas une position politique de principe, comme l'est la démocratie par exemple. Elle est la réponse sans concession mais prudentielle que nous apportons eut égard au constat que la croissance économique, comme point de convergence de tous les projets politiques actuels, est devenue aujourd'hui le premier problème de l'humanité. Avec l'émergence d'un monde unifié par les échanges économiques, ce problème rassemble dans une même impasse tous les peuples de notre terre, riches et pauvres. Nous laissons à tous les mouvements de contestation, à tous les économistes, les intellectuels, les philosophes et les sociologues dont les idées radicales et alternatives nourrissent de plus en plus largement l'opinion publique nous expliquer pourquoi la croissance nous affamera. Nous n'aurions rien à ajouter ici qui n'ait déjà été dit par d’autres, et qu’on entend de plus en plus.

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  • Marcher pour la Vie, un acte d'inhumanité ?

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    Belgicatho mobilise le plus possible pour "la Marche pour la Vie" du 25 mars prochain. Il nous semble grave, en effet, que des mesures contraires au respect de la vie humaine soient inscrites dans nos dispositifs légaux. Bien sûr, il ne s'agit pas de jeter la pierre à des malheureuses qui, dans des circonstances éprouvantes, ont cru voir, dans le recours à l'avortement, une issue à leur détresse; nous savons que la miséricorde l'emporte sur la justice.

    Voici la réponse à notre invitation, formulée par un responsable politique (CPAS), réponse qui nous interpelle :

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  • Les dinosaures se rebiffent

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    foto_1319616700_thumb.jpgLu sur le site Chiesa de Sandro Magister (extraits) : 

    « La revue internationale de théologie "Concilium" a consacré son dernier numéro à un thème plus que jamais actuel : "Économie et religion".

    Dans leur éditorial qui sert d’introduction, les deux responsables de ce numéro, le Brésilien Luiz Carlos Susin et le Néerlandais Erik Borgman, se fixent un objectif très ambitieux. Après l'"économie du salut" définie par Eusèbe de Césarée et l' "économie comme salut" théorisée par Max Weber, il faut aujourd’hui – écrivent-ils – un "salut de l'économie".(…)

    Parmi les neuf textes - dus au même nombre d’auteurs - qui composent ce numéro de "Concilium", il en est un qui analyse la doctrine sociale de l’Église telle qu’elle est contenue dans ceux de ses documents qui font le plus autorité.

    L'auteur de ce texte-là, Johan Verstraeten (photo), Belge, enseigne à l'Université Catholique de Louvain (ndlr : K.U.L.) et il est membre du comité de rédaction de la revue "Business Ethics" et de celui du "Journal of Catholic Social Thought".

    Il a intitulé son essai : "Repenser l'économie : une question d’amour ou de justice ? Le cas du 'Compendium de la doctrine sociale de l’Église et l'encyclique 'Caritas in veritate'".

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  • France : un bébé nommé désir

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    Source : revue de presse de genethique.org d'après Famille Chrétienne

    "Un bébé nommé désir"

    Voilà le titre du documentaire sur France 2, le 22 février dernier, proposant une réflexion sur les "bébés éprouvettes", les "bébés médicaments", les embryons congelés, ou encore les dons de gamètes.

    "Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux", résume le journaliste. Dans ces techniques de procréation artificielle, le statut de l’embryon reste la grande question.

    Au cours de l’émission, une psychologue exprime l’incertitude française : "L’embryon, dans les hôpitaux, on ne sait pas très bien ce que c’est : tantôt une cellule, tantôt une potentialité d’enfant".

    Le professeur Israël Nisand, gynécologue à Strasbourg, reconnait que l’embryon est un être humain, "mais pas encore une personne […] il a sa dignité [mais] il va acquérir ses droits petit à petit". 

    Aude Mirkovic, professeur de droit à l’université d’Evry, s’insurge : "voilà un concentré [d’] inepties […] Si certains êtres humains ne sont plus des personnes, ou à moitié, on change de civilisation ! C’est le retour à l’époque romaine, quand l’embryon n’était que la pars viscerum matris, un morceau des entrailles de la mère. Un gigantesque retour en arrière !". Elle explique que la France est en pleine incohérence, mais que même si la question du statut de l’embryon est une question philosophique, le droit, dans le doute, ne peut que s’abstenir et est obligé de traiter l’embryon comme une personne.

    Il y a ensuite les conséquences psychologiques que l'assistance médicale à la procréation engendrent. Passées sous silence dans le documentaire, Benoît Bayle, psychiatre et docteur en philosophie, entend les dénoncer. En parlant des embryons crées in vitro, il explique : "Nous avons affaire à une population d’individus qui doit sa vie à la société, à la médecine, un peu à l’État, note Benoît Bayle. Cette intrusion dans une histoire intime n’est pas sans conséquence pour la structuration de l’identité de la personne". Il constate ensuite le "phénomène de survivance" chez l’enfant né, seul survivant parmi les autres embryons conçus in vitro qui sont supprimés par le tri opéré avant implantation ou par la réduction embryonnaire (NDLR : avortement d'un ou plusieurs embryons déjà implantés). Enfin, note Benoit Bayle, les parents de ces enfants auront tendance à développer un "mode d’éducation mégalomaniaque", ou bien emprunt d’une "culpabilité inconsciente".

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  • Suisse : le suicide assisté a la cote...

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    Source : revue de presse de genethique.org

    En Suisse, de nouveaux chiffres montrent que le nombre de personnes qui se sont tournées vers des organisations de suicides assistés pour se tuer a considérablement augmenté en 2011.
    Récemment, l'organisation Exit, qui propose des suicides assistés exclusivement aux résidents suisses, a annoncé qu'il avait "aidé" 416 patients à se suicider en 2011. Les adhésions à Exit sont également en plein essor : le groupe compte aujourd'hui 75 000 adhérents.
    Dignitas, autre organisme suisse de suicide assisté, a pour sa part "aidé" 144 personnes à se tuer en 2011, soit une augmentation de 35% selon le journal Sonntag Zeitung.

    Jérôme Sobel, président d'Exit pour les cantons suisses de langue française, estime que l'augmentation des suicides assistés est directement corrélée à l'augmentation des adhérents. "Il y a des gens qui nous appellent pour être réconfortés et qui fixeront une date [pour mettre fin à leurs jours] si leur situation se détériorait davantage. Il y a des gens pour lesquels le fait de nous appeler est un réconfort et d'autres que nous sommes allés voir mais qui en fait sont ensuite morts de mort naturelle", déclare-t-il.

    Dernièrement, des rapports sur le "tourisme du suicide" ont soulevé un débat houleux, tant national qu'international, faisant croître la pression sur le gouvernement Suisse pour qu'il durcisse ses lois sur le suicide assisté. En juin 2011, le gouvernement a rejeté l'introduction d'une nouvelle loi pour réglementer la pratique, mais il a proposé depuis une série de mesures pour renforcer la prévention du suicide et pour améliorer les offres de soins palliatifs.

    Soutenons la Fondation Jérôme Lejeune