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Politique - Page 676

  • France : faire le pari de la vie

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    Communiqué de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle dans son dernier rapport que 225 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2010[1].

    Contrairement aux pouvoirs publics qui semblent se satisfaire d’un « nombre stable d’IVG depuis 2006 », l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s’alarme d’un taux de recours à l’avortement qui plafonne à un niveau très élevé, soit plus du double de celui observé en Allemagne (15,1 femmes âgées de 15 à 49 ans pour 1000 contre 6,5 de l’autre côté du Rhin). D’après la Drees, « 36,2% des Françaises auront au moins une IVG au cours de leur vie féconde » et ce « malgré la généralisation de la contraception ».

    L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon rappelle que c’est justement l’injonction contraceptive qui pèse sur les Françaises, et ce dès le collège pour les adolescentes, qui rend précisément plus forte la propension à recourir à l’avortement en cas de « grossesse non désirée » : « la vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible en cas d’échec de la contraception [2]».

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  • La loi belge sur l’avortement n’est pas un tabou

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    Un de nos correspondants revient sur la question de l’avortement que nous avions traitée, notamment ici Sur le blog de Jeanne Smits :L’avortement : un droit humain ? et là : Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat, en  nous demandant de faire écho au post qu’il vient de publier sur facebook. Voici :

    « La question de l'avortement est revenue discrètement dans les journaux depuis un avis du Conseil de la Jeunesse qui suscite la colère des Jeunes Socialistes et des Jeunes MR et, partant, de la ministre écolo, Evelyne Huytebroeck .

    Observant l'évolution de la question ces dernières années sur le plan purement politique, je ne résiste pas à écrire ici deux remarques :

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  • Débattre de l'euthanasie ?

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    On le sait, cette question fait la une dans l'Hexagone depuis que le nouveau président l'a mise à l'ordre du jour. Lors d'une rencontre récente entre Monsieur Hollande et le cardinal Vingt-Trois, l'euthanasie a été évoquée et il paraît que le président a été attentif aux observations formulées par l'archevêque. L'Esprit oufflant où Il veut et quand Il veut, on peut toujours espérer.

    Mais faut-il même en débattre. Si l'on suit Natalia Trouiller, sur son blog "nystagmus", la réponse est non car, pour débattre, il faut savoir penser et ce n'est plus guère le cas aujourd'hui, et car ce débat préalable ne pourra que donner un semblant de légitimité à une loi autorisant l'euthanasie. En revanche, "moi j'aime bien les débats" proteste Pneumatis qui croit en la vertu d'échanges qui permettraient à la vérité de triompher et à la loi de s'améliorer.

    Tout cela peut, de toute façon, paraître assez "décalé" parce que, qu'on y soit favorable ou non, le débat ne pourra pas être évité et, malheureusement, étant donné les tendances lourdes qui dominent les médias et l'opinion publique, l'issue ne pourra déboucher que sur un nouveau recul du respect de la vie.

    Pourtant, comme l'écrit Natalia Trouiller :

    "Mémé, on la soigne, on l'entoure, on dépense collectivement des sommes folles pour qu'elle souffre le moins possible, on l'accompagne comme on peut, avec ce que ça comporte de souffrance pour tout le monde, de sacrifices pour la collectivité, et quand elle ferme les yeux sans qu'on ait regardé sa montre, on a tous grandi en humanité."

  • Le débat sur l'euthanasie en France

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    France : l'urgence de promouvoir les soins palliatifs

    Réaction d'Alliance VITA aux propos du président français

    Source : ZENIT.ORG

    En France, Alliance VITA ( http://www.alliancevita.org/ ) réagit à l’intervention du président François Hollande sur la fin de vie, dans un communiqué intitulé : « Une prise de conscience, mais une dangereuse ambiguïté » où VITA fait observer que l’euthanasie est « incompatible » avec les soins palliatifs.

    Le président de la République française s’est en effet rendu ce 17 juillet au Centre de soins palliatifs pionnier de la Maison médicale Notre Dame du Lac, fondé à Rueil Malmaison de façon prophétique en 1946 par une congrégation de religieuses catholiques, les oblates de l'Eucharistie. L’établissement a été entièrement reconstruit en 2004, et il est depuis sa fondation ouvert à tous.

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  • Sur le blog de Jeanne Smits :

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  • La DSE, un phare en temps de crise

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    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

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  • Dangers et urgences en Syrie selon le patriarche Grégoire III Laham

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    ASIE/SYRIE - Appel de S.B. Grégoire III Laham : « les dangers sont l'anarchie, les armes, les interférences - les urgences sont le dialogue et la réconciliation »

    Damas (Agence Fides) - Alors que la crise syrienne s'aggrave, face à ce qu'il est désormais convenu de définir comme une « guerre civile » et alors même que « prévaut le langage de la violence et que la voix de la modération s'affaiblit », « il faut faire un effort de dialogue et de réconciliation » : c'est ce qu'affirme S.B. Grégoire III Laham, Patriarche grec-melkite catholique D'Antioche et de tout l'Orient, de Jérusalem et d'Alexandrie, dans une note envoyée en exclusivité à l'Agence Fides. Le Patriarche, confiant dans l'esprit du peuple syrien, affirme : « Les syriens, grâce à leur longue histoire, peuvent se relever de cette crise dangereuse en s'aidant les uns les autres, au travers de l'amour et du pardon. Nous lançons un appel urgent en faveur du dialogue, de la réconciliation, de la paix : c'est l'une des langues les plus rares que beaucoup ne veulent écouter. Nous chrétiens, à qui est confié l'Evangile de la paix, nous sentons appelés à la promouvoir ».

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  • Pas d'avenir sans politique familiale

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    Europe: la famille, premier réseau de solidarité

    Source : ZENIT.ORG

    La famille est le « premier réseau de solidarité sur lequel la société peut compter », estime Mgr Ambrosio, qui invite à la soutenir, non pas comme « patrimoine de la tradition », mais comme « avenir viable » pour la société. Il demande un jour de repos hebdomadaire pour tous.

    Mgr Gianni Ambrosio, vice-président de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), est intervenu dans le cadre du 8e sommet annuel entre l’Union européenne et les leaders religieux, jeudi 12 juillet à Bruxelles.

    Mgr Ambrosio invite à la « lucidité » : « l’avenir de nos pays et de l’UE n’est pas imaginable sans un soutien fort de la famille », affirme-t-il.

    Il invite également à avoir le « courage » de soutenir la famille « comme sujet social et politique », notamment parce qu’elle contribue à la société « en termes de relations, de solidarité, d’élan créatif ».

    En effet, la famille « représente le premier réseau de solidarité sur lequel la société peut compter » car elle est « le « milieu de base » du souci de la personne et du partage des besoins, à la fois matériels et immatériels ».

    En ce sens, l’évêque invite à « reconnaître la valeur du soin » que la famille assume, aussi bien envers « les enfants » qu’à l’égard « des personnes âgées ».

    En valorisant la famille, précise-t-il, il ne s’agit pas de « défendre un patrimoine de notre tradition », mais de protéger « la garantie d’un avenir viable pour nos sociétés ».

    Comment affronter la « grave crise démographique actuelle » ? Il faut, répond Mgr Ambrosio, soutenir les familles dans « la génération et l’éducation d’hommes et de femmes capables de prendre en charge le bien commun ».

    A ce sujet, est nécessaire « une hausse du taux de fertilité ». D’ailleurs, cette exigence ne ferait que corroborer les désirs des européens : « les données relatives aux valeurs des Européens indiquent clairement qu’ils aimeraient avoir davantage d’enfants », affirme l’évêque.

    Pour conclure, l’évêque souligne l’importance « fondamentale » de la « journée hebdomadaire commune de repos », pour la famille, « pour la vie spirituelle de ses membres et pour les relations humaines, au sein de la famille comme avec les parents et les amis ».

  • Risque de guerre confessionnelle au Nigeria

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    NIGERIA - Chrétiens et musulmans lancent l’alarme à propos du risque de guerre confessionnelle

    Source : FIDES.ORG

    Les attaques perpétrées par la secte islamiste Boko Haram risquent de faire exploser un conflit confessionnel de grande ampleur, affirme un rapport élaboré par une délégation conjointe christiano-islamique qui a visité récemment le Nigeria. Les douze membres de la délégation étaient conduits par le Secrétaire général du Conseil mondial des églises (World Council of Churches, WCC), Olav Fyske Tveit, et par le Prince jordanien Ghazi bin Muhammad, Président de l’Institut royal Aal al-Bayt pour la pensée islamique.

    « Il existe la possibilité que les tensions et les conflits courants puissent être submergés par leur dimension religieuse, en particulier le long des lignes de tensions religieuses géographiques » affirme le rapport qui avertit : indiquer dans le seul élément religieux la cause du conflit risque de créer « une prophétie qui s’auto réalise ».

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  • Le DPN sur le banc des accusés

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    Le diagnostic prénatal sur le banc des accusés

    Source : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=475

    Les affaires se multiplient concernant les législations propres à chaque pays en matière de bioéthique, portées devant la Cour pénale internationale de la Haye (CPI) ou la Cour européenne des Droits de l'homme (CEDH). Ici une femme qui porte plainte contre son médecin au motif que sa fille est née trisomique, là une autre pour un avortement qui a échoué et malgré lequel elle a mis au monde un petit garçon… Chaque jugement rendu pourra faire jurisprudence et les juges tiennent entre les mains les vies de plusieurs petits d'homme.

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  • "La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes !"

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    Appel des franciscains : « La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes ! »

    Source : FIDES.ORG

    « La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes » : tel est l’appel lancé par les franciscains présents en Syrie par l’intermédiaire du Père Romualdo Fernandez OFM, Directeur du Centre œcuménique de Tabbaleh (Damas) et Recteur du Sanctuaire de la Conversion de Saint Paul se trouvant dans la capitale syrienne. Dans un entretien accordé à l’Agence Fides, le Père Fernandez remarque que « la voie principale pour sortir de la crise est celle du dialogue entre les parties. Nous demandons à tous d’accepter de s’asseoir autour d’une table et de débuter une confrontation capable d’éviter des violences, des morts et des massacres qui ensanglantent le pays depuis trop longtemps ». A propos du dernier massacre en date dans la zone d’Hama, il affirme que « c’est une tragédie, les nouvelles sont confuses et la vérité est la première victime ». Selon le religieux, « si les puissances étrangères continuent à fournir des armes et à financer les parties au conflit, la guerre se poursuivra et le nombre des victimes augmentera. Ce n’est pas là la voie de la paix : cette dernière passe par le dialogue ». En tant que chrétiens, remarque le Père Fernandez, « nous sommes ouverts à tous nos frères, de quelque religion qu’ils soient ».

    En tant que franciscains, répète-t-il, « nous sommes aux côtés de la population qui souffre, des chrétiens et des musulmans et nous n’abandonnerons jamais ce pays. Nous resterons en Syrie au service de l’Evangile. Nous y étions hier, nous y sommes aujourd’hui et nous y serons demain, en temps de paix et en temps de guerre, en temps sombre et en temps lumineux, dans la certitude que le Seigneur veut que nous soyons ici et qu’Il pourvoira à nos nécessités ».

  • Tchéquie : les biens ecclésiastiques enfin restitués aux communautés religieuses ?

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    Selon l’agence Apic, en Tchéquie, plus de vingt ans après la chute du communisme, la restitution des biens d’église à leurs légitimes propriétaires serait enfin sur la voie d’un règlement. Si cette loi est définitivement adoptée, elle fournira une base solide pour le travail des Eglises et des communautés religieuses dans le pays, estime la Conférence épiscopale. Les évêques relèvent néanmoins que le projet de loi n’a pas été reçu positivement par la majorité des membres du sénat dont l’approbation est encore nécessaire :

      « La chambre des députés a voté vendredi la loi réglementant la restitution des biens des communautés religieuses confisqués par le pouvoir tchécoslovaque à l’époque communiste entre 1948 et 1989, soit quelque 2.500 bâtiments et 200.000 hectares de terrains. La loi a été approuvée à une courte majorité de 93 voix contre 89. Elle concerne les Eglises catholique, protestante et orthodoxe, ainsi que la communauté juive.

       La loi prévoit la restitution en nature de 56% des biens confisqués pour une valeur de 3,54 milliards de francs. Le reste devrait être liquidé sous forme de compensations financières sur 30 ans pour un montant de 2,7 milliards de francs adaptés à l’inflation.

       La loi doit encore être approuvée par le sénat où la majorité est aux mains des sociaux démocrates et des communistes qui jugent qu’elle dépasse la mesure. La chambre des députés peut cependant lever un éventuel veto du sénat. Il faut pour cela obtenir la majorité du nombre total des députés indépendamment du nombre des présents. La restitution des biens ecclésiastiques est en discussion en Tchéquie depuis la "Révolution de velours" de 1989. (apic/kna/mp) »

    Ici :Les évêques saluent un vote historique – kipa/apic