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Santé - Page 21

  • Une personne décédée sur 25 est euthanasiée par des médecins aux Pays-Bas

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Pays-Bas : une personne décédée sur 25 est euthanasiée par des médecins

    9 Nov, 2021

    Les chiffres officiels recensent 6 361 cas d’euthanasies, aux Pays-Bas. Les euthanasies représentent donc 4,2% de tous les décès, soit une personne sur 25. Ce sont les chiffres officiels. Mais, « de nombreux décès par euthanasie ne sont pas signalés » (cf. Pays-Bas : forte hausse des euthanasies en 2020).

    Dans un article, publié dans le Dutch Journal of Medicine, le Docteur Bert Keizer, ardent défenseur de l’euthanasie, affirme que les Pays-Bas sont sur « une pente glissante ». Une conduite proche de « la limite de l’éthique », « permettant de mettre fin à la vie de patients sans défense ». Il affirme par ailleurs, que les conditions requises sont désormais « réduites » : « Nous avons commencé avec les malades en phase terminale, mais aussi avec les malades chroniques (…). Par la suite, les personnes atteintes de démence naissante, les patients psychiatriques, les personnes atteintes de démence avancée, et enfin les personnes âgées qui, bien que ne souffrant pas d’une maladie invalidante ou limitante, estiment que leur vie n’a plus de sens » (cf. Pays-Bas, Belgique, Suisse… L’incontrôlable « pente glissante » de l’euthanasie).

    En 2018, un médecin a été poursuivi pour avoir euthanasié « une femme âgée atteinte de démence ». L’enquête a révélé que « le médecin avait drogué le café de la patiente, puis que des membres de sa famille l’avaient retenue pendant qu’il lui administrait les médicaments mortels de l’euthanasie ». La femme envisageait d’être euthanasiée. Mais interrogée, dans sa maison de retraite, elle avait déclaré : « Pas maintenant, ce n’est pas si mal encore » (cf. Pays-Bas : La sédation autorisée pour les patients souffrant de démence ayant demandé l’euthanasie).

    Selon Scott Kim, éthicien aux National Institutes of Health aux États-Unis, « un cas comme celui-ci devrait servir d’avertissement pour d’autres pays. Les Néerlandais semblent reconnaître que certaines pratiques sont hors limites » (Cf. Pays-Bas : bientôt l’euthanasie pour les moins de 12 ans. Quid du consentement ?).

    Source :  Bioethics Observatory (05/11/2021)

  • La légalisation de l’avortement ne conduit pas à une baisse de la mortalité maternelle

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Le nombre d’avortements clandestins n’est pas lié à la dépénalisation

    4 Nov, 2021

    Contrairement aux arguments développés en faveur de la légalisation de l’avortement, celle-ci ne conduit pas à une baisse de la mortalité maternelle.

    Des statistiques pas si fiables

    En effet, bien souvent, les statistiques sont déformées. Par exemple, « la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique affirmait que les avortements à risque représentaient 13% des mortalités maternelles mondiales ». Or, l’étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) incluait notamment dans ces 13%, « les décès dus à une grossesse extra-utérine, à une fausse couche ». De même, le Collège royal des obstétriciens et gynécologues a récemment relayé une information selon laquelle « 12 000 femmes au Malawi meurent d’avortements à risque chaque année. Mais la dernière estimation du nombre total de décès maternels au Malawi chaque année est de 1 150, soit moins de 10% de ce chiffre ». Il semble que « 6 à 7% de ces décès sont dus à une fausse couche et à un avortement provoqué combinés ». Ce qui revient à surestimer le nombre de décès par 100 (Cf. Malawi : fake news sur le nombre de décès liés à des avortements clandestins ; Malawi : les législateurs ne reviendront pas sur l’accès à l’avortement).

    La légalisation de l’avortement réduit-elle la mortalité ?

    La légalisation de l’avortement peut conduire à une augmentation de la mortalité maternelle. Ce qui a été le cas au Rwanda, aux Pays-Bas et en Ethiopie. A contrario, au Chili et en Pologne, « la mortalité par avortement et la mortalité maternelle ont continué de baisser après la pénalisation de l’avortement ».

    En effet, plusieurs raisons confirment ce phénomène :

    • La légalisation de l’avortement augmente le nombre total d’IVG. Bien souvent, le nombre d’avortements illégaux restent constant même après la légalisation. Et dans de nombreux cas, ils augmentent.
    • De nombreuses femmes continuent à choisir l’avortement clandestin.
    • La plupart des décès peuvent être évités par des « soins post avortement ».
    • La plupart des avortements, légaux ou illégaux, sont « médicamenteux » et « autogérés». Hors la présence d’un personnel de santé.

    Source : Journal of Medical Ethics, Calum Miller (01/11/2021)

  • En novembre, prier pour les personnes qui souffrent de dépression ou de burn out

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    Du Père Régent S.J. sur zenit.org :

    En novembre, prier pour « les personnes qui souffrent de dépression ou de burn out », par le p. Régent SJ

    Pour une « compassion ajustée »

    Le pape François invite les catholiques à prier, pendant tout le mois de novembre 2021 « pour que les personnes qui souffrent de dépression ou de burn out trouvent un soutien et une lumière qui les ouvrent à la vie ».

    « La prière d’intercession s’adresse à Dieu pour ceux qui sont dans la nuit. Elle est une demande pour que les épreuves qu’ils traversent débouchent pour eux d’abord et aussi pour tous, sur un matin d’action de grâce. Alors les morceaux d’épreuves qui jalonnent nos vies prendront place avec évidence dans le grand puzzle humain que Dieu a initié au jour de création. Ils seront éclairés dans le mystère du Fils qui donne sa vie et de tous les saints qui marchent à sa suite. En ce temps où nous les fêtons, nous pouvons les invoquer », explique le p. Daniel Régent SJ, directeur du Réseau mondial de prière du pape en France, dans cet éditorial.

    Édito – novembre 2021 –

    Veillons pour ceux qui sont dans la nuit

    « Prions pour que les personnes qui souffrent de dépression ou de burn out trouvent un soutien et une lumière qui les ouvrent à la vie »

    Les proches, les amis, les priants, peuvent-ils aider ceux qui sont dans la nuit de la dépression ou dans le burn out ? La formulation de l’intention de prière du pape de ce mois laisse la question ouverte. Elle oriente vers une intercession adressée au ciel, à Dieu, pour que les personnes qui souffrent de ces maux trouvent sur leur chemin un soutien, une lumière. Cela laisse entendre que la proximité, la tendresse, la sollicitude, les stimulations, qui sont nécessaires, sont souvent démunies pour aider.

    L’intention ne distingue pas dépression et burn out ; elle les assimile, au moins dans des effets semblables : absence de force et de lumière. Certes, c’est à la médecine de définir l’une et l’autre, mais l’ignorance peut être source de maladresses. Prier doit s’accompagner d’une information minimale sans prétendre prendre la place du corps médical.

    Dépression et burn-out affectent les relations avec l’entourage amical, familial, professionnel. Celui-ci peut ressentir qu’il n’a pas de prise pour aider à une guérison alors même que l’organisme semble en bonne santé. De ce fait, chacun est renvoyé à lui-même, à des questions difficiles sur le sens de son histoire, de sa vie, de ses engagements, de son travail, sur l’origine de la force qui lui est donnée pour faire face aux épreuves, à celles qu’il a traversées.

    C’est avec cette résonance intime que la compassion devient ajustée. Il ne s’agit pas de se laisser entraîner dans une contagion maladive. Mais en tant qu’humain, nous sommes pétris de la même glaise, une glaise qui prend des formes si variées. L’histoire de chacun, la psychologie, la morphologie, la différence sexuelle, l’espace et le temps, les repères spirituels font de chacun un être unique. Ce que vit mon prochain n’est pas ce que je vis, et je n’ai pas à le vivre. Cela parle cependant au cœur de mon humanité. À ce titre, je ne peux m’en désintéresser sauf à me priver de cette richesse foisonnante et difficile à accueillir qu’est la vie des autres.

    La prière d’intercession s’adresse à Dieu pour ceux qui sont dans la nuit. Elle est une demande pour que les épreuves qu’ils traversent débouchent pour eux d’abord et aussi pour tous, sur un matin d’action de grâce. Alors les morceaux d’épreuves qui jalonnent nos vies prendront place avec évidence dans le grand puzzle humain que Dieu a initié au jour de création. Ils seront éclairés dans le mystère du Fils qui donne sa vie et de tous les saints qui marchent à sa suite. En ce temps où nous les fêtons, nous pouvons les invoquer.

    Daniel Régent sj,

    Directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

  • Les différences entre hommes et femmes apparaissent très tôt dans le développement embryonnaire

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Les différences hommes-femmes apparaissent très tôt dans le développement embryonnaire

    2 Nov, 2021

    Les disparités de santé entre les hommes et les femmes sont connues depuis longtemps, bien que les mécanismes qui les sous-tendent dans la santé et les maladies cardiaques soient restés inconnus. Les hommes et les femmes diffèrent dans la prévalence, les réponses au traitement et les taux de survie de toute une série de maladies. Pour les maladies cardiaques, les femmes s’en sortent presque uniformément beaucoup moins bien que les hommes.

    Publiées dans la revue Development Cell[1], des scientifiques de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill et de l’université de Princeton suggèrent que les différences d’expression des protéines hommes-femmes se produisent immédiatement après la transformation des cellules embryonnaires en cellules cardiaques appelées cardiomyocytes. Il s’agit du stade le plus précoce du développement cardiaque, bien avant que l’embryon ne soit exposé aux hormones sexuelles. Frank Conlon, professeur de génétique et de biologie à l’Université de Caroline du Nord, coauteur principal de l’étude explique que « l’expression des protéines diffère entre les cœurs mâles et femelles à la période embryonnaire, avant la détermination primaire du sexe et avant que l’embryon ne soit exposé aux hormones sexuelles ».

    La compréhension de la biologie de base du développement du cœur à ce stade très précoce fournit des informations cruciales aux biologistes des cellules souches, qui souhaitent utiliser les cellules progénitrices cardiaques pour la régénération du tissu cardiaque et d’autres thérapies de remplacement du cœur.

    Source : Cell Science (26/10/2021) – Photo : S. Hermann & F. Richter de Pixabay

    [1] Shi W, Sheng X, Dorr KM, et al. Cardiac proteomics reveals sex chromosome-dependent differences between males and females that arise prior to gonad formation. Dev Cell. 2021:S1534580721007668. doi: 10.1016/j.devcel.2021.09.022

  • COVID : le cardinal Eijk pourfend les adversaires de la vaccination et du pass sanitaire

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    De Corrispondenza Romana (Antonio Socci) :

    Le cardinal Eijk démolit l'idéologie des No-vax et No-pass

    26 octobre 2021

    L'intervention de Card. Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, samedi dernier, lors de la conférence Voice of the Family à Rome sur "La santé des malades et le salut des âmes", est un énorme coup porté à l'idéologie des catholiques novax et nopass.

    Non seulement parce que le rapport du cardinal illustre avec compétence - et non avec des slogans et des théorèmes délirants - la question des vaccins (Mgr Eijk a une formation médico-scientifique) et répond aux questions éthiques soulevées par l'utilisation de lignées cellulaires dérivées d'avortements (il est expert en bioéthique).

    Non seulement parce qu'il démontre ainsi la validité de la Note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui a déclaré la licéité morale de l'utilisation des vaccins anti-covidiens.

    Le cardinal va jusqu'à affirmer que la vaccination est probablement même "une obligation morale" pour le bien commun.

    Et l'aspect qui met le plus en échec le catho-no-vax est le suivant : Eijk est un prélat qui se réfère - culturellement - au Magistère de Jean-Paul II et de Benoît XVI, il fait donc partie de ceux que les médias, en simplifiant, définissent comme "conservateurs".

    Son travail méritoire de clarification sur les vaccins est extrêmement précieux pour toute l'Eglise, car la Note de la Congrégation de décembre dernier était trop synthétique et manquait d'explications, et les discours du Pape Bergoglio étaient trop simplistes, avec une exaltation presque théologique du vaccin et sans jamais aborder les questions éthiques qui y sont liées.

    Le rapport providentiel de M. Eijk clarifie enfin les doutes, même douloureux, de nombreux catholiques, et dissipe un épais brouillard de soupçons et de mensonges qui a été savamment alimenté ces derniers mois.

    Le Cardinal rétablit la confiance dans l'Eglise sur la question délicate des vaccins. Ceux qui avaient des doutes éthiques peuvent ainsi être convaincus. Mais le clivage avec ceux qui adhèrent à l'idéologie no-vax et no-pass sera-t-il rétabli ? Difficile.

    Les médias ne s'en sont pas rendu compte, mais la guerre contre les vaccins et le Pass Vert a produit une blessure très dramatique au sein du monde catholique.

    On ne se souvient pas d'un événement similaire dans un passé récent. Un phénomène comparable s'est produit en 1974. Lors de la campagne référendaire pour l'abrogation de la loi sur le divorce en Italie, un groupe d'intellectuels catholiques a fait un tollé en se prononçant contre l'abrogation de la loi, adoptant une position opposée à celle de l'Église et du monde catholique.

    Aujourd'hui, cependant, nous n'avons pas un glissement vers la gauche, mais vers la droite. Et ce ne sont pas des intellectuels, mais surtout des catholiques de base, militants, qui se disent orthodoxes, fidèles à la tradition et à l'Eglise, mais qui accusent l'Eglise d'avoir cédé sur la légalité du vaccin et du passeport vert.

    Et pourtant, paradoxalement, les intellectuels que ces catholiques culturellement conservateurs suivent et relancent sont de gauche : de Massimo Cacciari à Giorgio Agamben, de Diego Fusaro à Carlo Freccero.

    Et la mentalité que - sans s'en rendre compte - ils embrassent, à travers l'idéologie Novax, est exactement cette idéologie individualiste qui sous-tend la culture radicale et libertaire à laquelle ils s'opposent sur d'autres questions (comme l'euthanasie ou l'avortement).

    Un certain nombre d'intellectuels catholiques de l'aire ratzingerienne ou traditionaliste, comme les professeurs Pietro De Marco et Roberto de Mattei, ou le professeur Josef Seifert (membre historique de l'Académie pontificale pour la vie) ont expliqué à plusieurs reprises cette erreur aux catholiques No-vax.

    Mais le monde catholique-novax semble imperméable à tout raisonnement. Et ils considèrent également que la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur la licéité éthique des vaccins anti-covidiens est plus ou moins du papier brouillon. Selon eux, elle n'est pas fondée sur la théologie morale, mais sur les idées du pape Bergoglio, qu'ils considèrent (de manière absurde) comme le plus grand témoignage en faveur du vaccin.

    Cette frange du monde catholique a pour chef l'archevêque Viganò et c'est lui qui - dans ses rassemblements apocalyptiques où il s'improvise virologue, économiste, médecin, historien et politologue - a surfé sur cette identification entre le vaccin et le pontife argentin.

    Il est inutile d'objecter que la note de la Congrégation reflète une orientation qui précède le pontificat bergoglien ; il est également inutile de rappeler que Benoît XVI lui-même s'est fait vacciner et que même au sein du monde lefebvriste, la légitimité morale du vaccin contre la pandémie a été reconnue.

    Les catholiques-novax partagent avec tous les novax l'imperméabilité aux raisons qui réfutent leurs arguments, même lorsque le démenti d'une erreur ou d'une fake news apparaît clivant.

    Ils vivent dans une bulle autoréférentielle (comme ils disent, "ils la chantent et la jouent"), alimentée le plus souvent par les réseaux sociaux, s'opposant à toute autorité, de celle de l'Église à celle de l'État, de celle de la science à celle des médias.

    Le rapport de M. Eijk est également une légitimation du laissez-passer Greeen, car s'il affirme que la liberté de ceux qui ne veulent pas se faire vacciner doit être respectée (avec toutefois l'obligation pour le personnel de santé), il précise que "les personnes qui refusent de se faire vacciner doivent toutefois s'efforcer de maintenir une certaine distance avec les autres personnes, se désinfecter fréquemment les mains et se soumettre à des tests Covid-19 fréquents. Un test Covid-19 négatif, ne datant pas de plus de 48 heures, devrait leur permettre d'accéder aux restaurants, aux théâtres et aux événements".

    En substance, dit-il, "les gouvernements ont le droit et même l'obligation de limiter la liberté des citoyens dans une certaine mesure si cela est nécessaire pour empêcher des agents infectieux, tels que le virus Covid-19, de se propager dans la population", même si "la culture individualiste proteste souvent contre les mesures gouvernementales prises à cette fin".

  • Le pape et Biden ne tiennent pas le même langage sur l'avortement

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    Lors de la rencontre entre le pape et le président américain, quel sera le poids de la pierre d'achoppement que constitue l'avortement promu par l'administration Biden ? Un "détail" que les points de convergence (sur le climat, la lutte contre la pauvreté et la mobilisation autour du COVID) éclipseront ? 

    De Catholic News Agency (Matt Hadro) :

    Maison Blanche : Le pape François "a parlé différemment" de Biden sur l'avortement

    27 octobre 2021

    Avant la rencontre du président Joe Biden avec le pape François le 29 octobre, une porte-parole de la Maison Blanche a reconnu mercredi que "le pape a parlé différemment" de Biden sur l'avortement.

    M. Biden, un catholique, "est quelqu'un qui défend et croit que le droit d'une femme de choisir est important", a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, lors d'un point de presse le 27 octobre.

    "Le pape a parlé différemment", a-t-elle ajouté, en réponse à une question du correspondant de EWTN News Nightly White House, Owen Jensen.

    Le pape François rencontrera le président Biden et la première dame Jill Biden vendredi au Vatican.

    Mercredi, Mme Psaki a déclaré que les points d'accord entre les deux hommes constitueront la "pièce maîtresse" de la réunion de vendredi, notamment les questions de "pauvreté, de lutte contre la crise climatique, de fin de la pandémie de COVID-19".

    "Ce sont toutes des questions extrêmement importantes qui seront au cœur de leur discussion lors de leur rencontre", a-t-elle ajouté.

    Le pape François a déjà qualifié l'avortement de "meurtre", comparé l'avortement à "l'embauche d'un tueur à gages", déclaré que les victimes à naître de l'avortement portent le visage de Jésus et décrié les efforts visant à promouvoir l'avortement comme un "service essentiel" pendant la pandémie.

    M. Biden et son administration ont pris un certain nombre de mesures pour financer l'avortement purement et simplement ou pour assouplir la réglementation relative au financement des groupes pro-avortement.

    Il a fait pression pour que l'avortement soit financé par les contribuables dans le cadre de Medicare en excluant l'amendement Hyde de sa demande de budget de l'exercice 2022 au Congrès. Dans un décret du 28 janvier, M. Biden a abrogé la politique de Mexico, qui permettait aux États-Unis de financer des groupes pro-avortement internationaux. Son administration a modifié la réglementation pour permettre le financement de prestataires d'avortement dans le cadre du programme de planification familiale Title X.

    Lorsque la loi pro-vie du Texas sur le "battement de cœur" est entrée en vigueur le 1er septembre, M. Biden a promis une réponse "pangouvernementale" pour maintenir l'avortement légal au Texas. Le ministère de la Justice a intenté un procès devant un tribunal fédéral au sujet de cette loi, et le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé une augmentation du financement du planning familial pour les groupes touchés par la loi texane.

    En outre, M. Biden a fait des déclarations en faveur de l'avortement légal aux États-Unis et dans le monde.

    Plus tard au cours du briefing de mercredi, Mme Psaki s'est étendue sur la "foi" du président lorsqu'elle a été interrogée sur la réunion au Vatican.

    Je pense que la foi du président, comme vous le savez, est très personnelle pour lui. Sa foi a été une source de force à travers les diverses tragédies qu'il a vécues dans sa vie", a-t-elle déclaré, notant qu'"il va à l'église tous les week-ends".

    "Nous nous attendons à ce que cette rencontre soit chaleureuse", a-t-elle ajouté. 

  • La foi est le secret qui nous libère du non-sens

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    De la Nuova Bussola Quotidiana :

    Plongés dans la peur, la foi nous libère de l'esclavage

    24-10-2021

    "La culture occidentale vit dans la peur parce qu'elle a déraciné la foi. Le Covid nous a fait découvrir que "le roi est nu" et l'homme, après avoir abandonné Dieu, s'est retrouvé sans repères et regarde l'avenir avec crainte. Dans cette fragilité, l'homme sent que son cœur a besoin d'aller plus loin car le don de la vie biologique ne suffit pas à satisfaire le désir de plénitude. La foi est le secret qui nous libère du non-sens, nous permettant de découvrir le sens ultime de notre existence et de celle du monde, nous ouvrant à un avenir d'éternité.

    Nous publions ci-dessous la lectio magistralis prononcée par l'évêque émérite de Carpi, Monseigneur Francesco Cavina, lors de la Journée de la Nuova Bussola Quotidiana qui s'est tenue hier à Palazzolo sull'Oglio dans la Communauté Shalom.

    ...Vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour retomber dans la peur...

    La peur et la confiance sont les moyens par lesquels nous nous rapportons à la réalité. La peur nous amène à voir dans la réalité, et donc aussi en Dieu, une menace, quelque chose ou quelqu'un qui peut nous nuire ou diminuer notre humanité, par exemple, un ennemi, une maladie, des événements défavorables. La confiance, en revanche, voit dans la réalité un cadeau qui est bon pour notre vie et, par conséquent, qui nous fait grandir.

    La culture occidentale, dans laquelle nous sommes immergés, vit dans la peur car elle a éradiqué la foi du cœur humain. Pour y parvenir, il a suivi la voie de l'athéisme pratique, proposant une conception de l'homme et une vision de la vie dépourvue de toute référence à la transcendance. L'homme - tel est le message véhiculé de manière obsessionnelle au cours des dernières décennies - est devenu adulte parce que la médecine, la science, la technologie et l'économie peuvent tout expliquer et répondre aux besoins de l'homme. Dieu n'est donc plus d'aucune utilité et, s'il a jamais existé, sa présence n'est pas pertinente dans la vie des gens et de la société dans son ensemble. C'est ainsi que l'homme a été convaincu - malgré des démentis constants - qu'il pouvait construire son paradis sur terre.

    Le COVID A RÉVÉLÉ UNE FRAGILITÉ

    Cette vision de l'homme comme seul auteur de son propre destin a été mise en crise par un événement imprévu qui a bouleversé l'humanité entière et, avouons-le, l'Église elle-même : covid. Ce virus invisible nous a fait découvrir que "le roi est nu". C'est-à-dire que l'homme, après avoir abandonné Dieu, s'est retrouvé encore plus seul car la confiance dans la science - bien que les médias nous aient abreuvés ad nauseam de : "Je crois en la science" - est entrée dans une crise majeure en raison de la diversité des positions des soi-disant experts. Chaque scientifique a sa théorie sur la façon de sortir de la pandémie ; chaque médecin son remède... Qui croire ? A qui faire confiance ? Qui écouter quand chacun crie sa propre vérité et se moque de ceux qui pensent différemment ? C'est ainsi que l'humanité s'est retrouvée sans repères et qu'elle regarde son avenir avec crainte. Et si nous nous arrêtons un instant pour réfléchir honnêtement, seul un aveugle ne peut reconnaître que nous vivons dans une culture largement dominée par la mort. Cette culture de mort se manifeste, par exemple, par la consommation effrénée de drogues, le mensonge, l'injustice, le mépris des autres et de la solidarité ; elle s'exprime par une sexualité réduite à la pure recherche du plaisir et qui a réduit l'homme à un objet.

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  • "Hors du vaccin, point de salut !" : 5000 médecins et chercheurs du monde entier revendiquent la liberté de soigner

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    19 octobre 2021

    L’appel de 5000 médecins et chercheurs du monde entier pour retrouver la liberté de soigner

    Les politiques sanitaires imposées par de nombreux États, dont la France, sont vigoureusement contestées dans un appel signé par plus de 5000 médecins et chercheurs. Membres de l’« Alliance Internationale des Médecins et des Scientifiques Médicaux », ils s’opposent à la stratégie de traitement « taille unique » (hors du vaccin, point de salut !) imposée par des gouvernements. À l'occasion du Sommet Mondial du Covid (Global Covid Summit) qui s'est tenu du 12 au 14 septembre à Rome, ces contestataires ont lancé un appel aux gouvernements : « Il est de notre plus grande responsabilité et de notre plus grand devoir de maintenir et de restaurer la dignité, l’intégrité, l’art et la science de la médecine. » Au premier rang de leurs réclamations : retrouver le droit de soigner et de prescrire dans un rapport direct au patient, sans interférences, censures ou autres de la part des décideurs et organismes publics tels que nos « ARS » (agences régionales de santé)…

    Parmi les signataires, des noms prestigieux : l’américain Robert Malone, un des pionniers de la technologie ARN messager employée dans certains vaccins anti-Covid-19, qui met à présent en garde sur leurs risques ; Peter McCullough, cardiologue américain qui, lui aussi, avertit des dangers potentiels de vaccins sur lesquels on manque encore de recul ; ou encore le belge Geert Vanden Bossche, spécialiste mondialement reconnu de la recherche sur les vaccins, qui estime que la vaccination de masse pourrait constituer un danger collectif, et qu’il faut garder non vaccinée la large part de la population qui n’est pas « à risque ». Ces scientifiques – et nombre de leurs confrères lanceurs d’alerte – ont tous un point en commun : ils sont systématiquement présentés défavorablement et critiqués par des médias français (en tête : Le Monde et Libération), ce qui ne leur donne pas forcément raison, mais pas forcément tort non plus…

    Il est au moins un point sur lequel il semble difficile de récuser « l’appel de Rome » lancé par ces médecins et chercheurs médicaux : c’est leur rappel de la règle n°1 du médecin, « primum, non nocere », inspirée du serment d’Hippocrate (« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice », traduction Littré). C’est au nom du serment d'Hippocrate qu’ils demandent aux gouvernements de laisser les médecins prescrire librement des traitements sans s’immiscer dans le lien de confiance qu’ils entretiennent avec leurs patients. Or, déplorent-ils dans leur appel (en lien, ci-dessous), « notre capacité à prendre soin de nos patients fait l’objet d’une attaque sans précédent. » Celle-ci consiste à interdire à des médecins de fournir à leurs patients les traitements qui leur semblent les plus appropriés, et à les priver de liberté d’expression, au point qu’ils sont « de plus en plus découragés de s’engager dans un discours professionnel ouvert et d’échanger des idées sur les maladies nouvelles et émergentes. » Les chercheurs eux-mêmes peinent « à mener et à publier des recherches objectives et empiriques sans craindre de représailles sur leur carrière, leur réputation et leurs moyens de subsistance. »

    Perpétrée au nom de la lutte contre la pandémie, concluent les signataires, « l’intrusion politique dans la pratique de la médecine et la relation médecin/patient doit cesser. Les médecins, et tous les prestataires de soins de santé, doivent être libres de pratiquer l’art et la science de la médecine sans crainte de représailles, de censure, de calomnie ou de mesures disciplinaires, y compris la perte éventuelle de l’autorisation d’exercer… » L’appel se termine par une invitation aux médecins, scientifiques, prestataires de soins de santé du monde entier, dont beaucoup sont exposés en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, à se joindre « à cette noble cause ».

    Pour aller plus loin :

    Déclaration des médecins, Sommet Mondial du Covid

    >>> Lire l'appel traduit par Le Courrier des stratèges

  • Un témoin raconte le miracle dû à l'intercession de Jean-Paul Ier

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Moi, un témoin, je vous raconte le miracle de Jean-Paul Ier".

    18-10-2021

    22 juillet 2011 : Candela Giarda, alors âgée de 11 ans, était intubée en soins intensifs, ne pesant que 19 kilos, souffrant depuis des mois d'une encéphalopathie épileptique aiguë, entre-temps aggravée par un état septique dû à une broncho-pneumonie. "Les médecins ont prévenu la mère que Candela ne passerait pas la nuit, prédisant la mort imminente de sa fille. La Nuova Bussola a interviewé le père José Dabusti, le prêtre qui, le soir du 22 juillet, à Buenos Aires, a invité la mère de Candela, au chevet de sa fille, désormais étudiante universitaire, à demander l'intercession du pape Albino Luciani. Au grand étonnement des médecins, elle a apporté une amélioration soudaine et durable qui a conduit l'Église à reconnaître le miracle.

    Candela Giarda_padre José Dabusti_Giovanni Paolo I

    Candela Giarda_Père José Dabusti_Jean Paul Ier

    La nouvelle de la reconnaissance du premier miracle attribué à l'intercession du vénérable Jean-Paul Ier (17 octobre 1912 - 28 septembre 1978), le pape décédé 33 jours seulement après son élection au trône de Pierre et dont on a célébré hier l'anniversaire de la naissance, a déjà fait le tour du monde. L'événement, qui remonte à 2011, concerne une jeune fille argentine, Candela Giarda, alors âgée de 11 ans et aujourd'hui étudiante universitaire, qui fait du sport, fréquente la paroisse et appartient à un groupe de scouts. Une vie normale, comme on dit dans ces cas-là.

    Le décret sur son miracle, promulgué par la Congrégation pour les causes des saints après autorisation du pape François, est daté du 13 octobre. C'était le dernier jour, comme on le sait, du cycle des apparitions de Notre-Dame de Fatima, auquel Albino Luciani était très attaché. En juillet 1977, un peu plus d'un an avant de devenir pape, celui qui était alors patriarche de Venise avait rencontré, au carmel de Coimbra, sœur Lucia dos Santos qui, au cours d'une conversation intense, lui avait dit, entre autres, quelle était la seule façon de sortir des problèmes de l'Église, à savoir la nécessité d'avoir - comme Luciani lui-même l'a rapporté - "des religieuses, des prêtres et des chrétiens à la tête ferme". Radical comme les saints : ou tudo ou nada, tout ou rien, si tu veux être de Dieu sérieusement".

    Et un saint, reconnu par l'Église, pourrait un jour être Jean-Paul Ier lui-même. En attendant, le décret du 13 octobre signifie qu'il sera bientôt proclamé bienheureux ; il ne reste plus qu'à décider de la date de la cérémonie. Mais dans quelles circonstances le miracle a-t-il eu lieu ? Le père José Dabusti, le curé basé à Buenos Aires qui a invité Roxana, la mère de Candela, au plus fort d'une maladie qui s'était manifestée quatre mois auparavant (le 20 mars 2011 les premiers symptômes douloureux, le 26 mai le transfert dans la capitale argentine), à demander l'intercession de Jean-Paul Ier au moment le plus critique de la vie de sa fille, a déclaré par téléphone à la Nuova Bussola.

    Père José Dabusti, voudriez-vous expliquer d'où vient votre dévotion pour le pape Luciani et ce qui vous frappe le plus chez lui ?
    Deux choses, en particulier. Quand Albino Luciani a été élu au trône pontifical, en 1978, j'avais 13 ans ; j'ai été frappé par sa joie et l'expression de son visage et, en outre, par son humilité. Dès mon adolescence, j'ai développé une affection intime pour Jean-Paul Ier, et je le priais intérieurement. Et lorsque je me rendais à Rome, ou que je connaissais des gens qui s'y rendaient, je leur disais toujours de prier sur la tombe du pape Luciani.

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  • Le pape rappelle aux pharmaciens qu’il n’est pas licite de se rendre complice d’un avortement

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    "Le pape François a rappelé devant des pharmaciens hospitaliers reçus en audience le 14 octobre 2021 qu’ils devaient « toujours » être au « service de la vie ». Déplorant que le principe de l’objection de conscience soit aujourd’hui remis en question, il a rappelé que l’avortement était un « homicide » et qu’il « n’est pas licite de s’en rendre complice ». Le pape François recevait en audience privée des participants d’un congrès organisé par la Société italienne de pharmacie hospitalière." (IMedia)

    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Le Pape dit son opposition à la suppression de l'objection de conscience

    Le Pape François a reçu jeudi matin 14 octobre les participants à un congrès promu par la Société italienne de pharmacie hospitalière. Il leur a indiqué trois pistes sur lesquelles poursuivre leurs efforts en faveur du système national de santé publique dans le contexte actuel.

    La pandémie de Covid-19 «a changé et changera la façon dont nous planifions, organisons et gérons la santé et les soins de santé», a d’emblée reconnu le Saint-Père. D’où une triple invitation adressée à ces professionnels de la santé italiens.

    Y mettre du cœur

    D’abord le fait d’exercer son métier avec «la prière» et «l’amour», sinon la «routine devient aride». Le Pape a vivement encouragé ses hôtes à poursuivre leur «service caché» comme l’aubergiste de la parabole du bon Samaritain, avec «patience, constance et précision»... ce qui porte à la sainteté «de la porte d'à côté».

    François est ensuite revenu sur la spécificité du pharmacien hospitalier, qui est «toujours en contact immédiat avec le patient». Il s’agit donc de «prendre en compte les effets globaux» et la personne, et pas seulement «la somme des médicaments individuels».

    L’objection de conscience, un point non négociable

    La troisième voie indiquée par le Pape concerne la dimension éthique de la profession, sous deux aspects: personnel et social.

    Au niveau de l’éthique individuelle, le pharmacien «utilise des substances médicinales qui peuvent se transformer en poisons», a rappelé le Souverain Pontife, ce qui appelle à une «vigilance constante». Et d’insister: «vous êtes toujours au service de la vie humaine». Cela peut parfois impliquer «l'objection de conscience, qui n'est pas une déloyauté, mais au contraire une fidélité à votre profession, si elle est valablement motivée», a assuré le Pape.

    Puis cet avertissement: «Aujourd'hui, c'est un peu la mode de penser cela : mais ne serait-ce pas une bonne voie de supprimer l'objection de conscience? Mais regardez, c'est l'intimité éthique de chaque professionnel de la santé et cela ne devrait jamais être négocié, c'est la responsabilité ultime des professionnels de la santé».

    «C'est aussi une dénonciation des injustices faites à la vie innocente et sans défense.  C'est un sujet très délicat, qui requiert à la fois une grande compétence et une grande rectitude», a-t-il ajouté, avant de dénoncer à nouveau l’avortement, un «meurtre». Mais l’opposition à l’avortement n’empêche pas la proximité: «être proche des situations, surtout des femmes, pour ne pas en venir à penser à la solution de l'avortement, car en réalité ce n'est pas la solution», a redit François.

    Faire des choix durables

    La justice sociale exige quant à elle de mettre en œuvre des stratégies de santé «économiquement et éthiquement durables».  Le pharmacien hospitalier doit prendre part à la réflexion, car il «n'est pas un simple exécutant». Le Pape a mis en garde contre la «culture du rejet» - notamment vis-à-vis des personnes âgées - tout comme les «critères de gestion et les critères financiers» ne doivent pas être «les seuls éléments à prendre en considération». François a également plaidé pour une meilleure gestion des ressources, afin d’éviter le gaspillage.

    «... Que vous puissiez aller de l'avant dans votre métier, qui est si humain, si digne, si grand et si souvent si silencieux que personne ne le remarque», a conclu le Pape en bénissant ces pharmaciens italiens. 

  • Alarmant : le suicide constitue aujourd’hui la deuxième cause de mortalité chez les jeunes en Europe

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    Dans une opinion publiée sur le site de La Libre, Geert Cappelaere se fait l'écho d'un rapport publié par l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde

    "Le suicide constitue aujourd’hui la deuxième cause de mortalité chez les jeunes en Europe. Les garçons âgés de 10 à 19 ans se suicident deux fois plus que les filles. Seuls les accidents de la route sont plus meurtriers dans cette tranche d’âge.

    Bien qu’il soit difficile de comprendre ce qui se passe dans l’esprit d’un enfant qui prend la décision tragique de mettre fin à sa vie, les statistiques du rapport mettent en évidence un fait indiscutable : notre impuissance actuelle à venir à bout des problèmes de santé mentale des jeunes, avec les conséquences terribles que nous connaissons.

    Chaque jour, trois adolescents perdent la vie en Europe. Cette statistique préoccupante provient d’un rapport historique de l’Unicef, intitulé “La situation des enfants dans le monde 2021". Alors que les conséquences sociales et économiques de la Covid-19 se font encore sentir dans le monde entier, les données du rapport révèlent toute l’ampleur des défis qui se posent à nous au niveau de la santé mentale des adolescents en Europe.

    Le rapport révèle ainsi qu’en Europe, près de 20 % des garçons âgés entre 15 et 19 ans souffrent de troubles mentaux, contre plus de 16 % chez les filles du même âge. Neuf millions d’adolescents européens (âgés de 10 à 19 ans) vivent avec des troubles mentaux. Dans plus de la moitié des cas, il s’agit d’anxiété et de dépression. (...)

  • Avortements forcés : la CEDH reconnaitra-t-elle une violation du droit à la vie ?

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    Du site de l'European Centre for Law & Justice (ECLJ) :

    Avortement forcé : la CEDH reconnaitra-t-elle une violation du droit à la vie ?

    11 octobre 2021

    Une affaire dramatique a été communiquée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il s’agit de femmes handicapées devenues stériles par suite d’avortements forcés en Moldavie. L’ECLJ a été autorisé par la Cour à remettre des observations écrites venant au soutien de ces femmes.

    Six ans après avoir été saisie par trois femmes avortées de force, la CEDH a enfin communiqué une terrible requête au Gouvernement moldave pour qu’il se justifie devant la Cour. La demande de la Cour est clairement formulée : l’avortement forcé subi par ces trois requérantes et la stérilisation qui en a découlée ont-ils porté atteinte à la vie privée et constitué des traitements inhumains et dégradants ?

    Ce qu’ont subi ces femmes est particulièrement terrible. D’abord, les trois femmes requérantes étaient placées en institution psychiatrique pour cause de retard mental, sans que ce handicap ne soit suffisamment grave pour les priver de leur capacité juridique. Deux d’entre elles furent violées par le médecin en chef de l’institut psychiatrique dans lequel elles étaient placées. La troisième tomba également enceinte et toutes, violées ou non, souhaitèrent garder leur enfant à naître.

    Mais le scandale ne s’arrête pas là. Une commission médicale de l’institution se réunit pour décider à leur place des suites de leurs grossesses. Une commission dans laquelle le médecin violeur de deux de ces femmes siégea et qui décida de les avorter de force, malgré leur refus explicite. Les médecins passèrent outre les refus de ces femmes, aucun tiers ne fut consulté et ils avortèrent de force ces femmes.

    Ce n’est pas tout. Après l’avortement forcé, un stérilet fut placé dans le corps d’une des femmes afin de prévenir toute grossesse future, là encore contre sa volonté. Il s’avéra que cette contraception forcée fut inutile : à la suite des procédures médicales d’avortement forcé, les trois femmes devinrent stériles.

    La violation des droits de ces femmes est si manifeste qu’on voit mal comment la Cour pourrait conclure qu’aucun de leurs droits n’a été enfreint. Cependant, toute la question est de savoir quels droits exactement ont été violés. Pour y répondre, plusieurs commentaires peuvent être faits.

    Le premier est que, oui, même si l’avortement est réalisé dans un espace médicalisé par des professionnels, c’est une opération médicale qui comporte des risques ; et parmi ces risques, il y a celui de la stérilité. C’est une réalité occultée par les promoteurs de l’avortement, mais la stérilité découlant de complications lors d’un avortement peut survenir, certes rarement, mais cette affaire est une preuve de son occurrence ponctuelle.

    Le deuxième fait saillant de cette affaire est que des femmes violées ont malgré cela souhaité garder leur enfant à naître et accoucher de celui-ci, bien qu’il fût le fruit d’un viol. Là aussi, les promoteurs de l’avortement affirment sans conteste que l’avortement en cas de viol est un droit évident et que toute femme violée voudrait toujours ipso facto y recourir. Ces requérantes montrent qu’ajouter du mal au mal n’est pas le souhait de toutes. Bien que conçus dans un acte terrible et pénalement réprimé, les deux femmes violées voulaient porter à terme ces deux enfants à naître.

    Quand bien même on supposerait qu’il existe un « droit à l’avortement » en droit international, ce qui n’est pas le cas, un avortement contre la volonté de la femme enceinte, ainsi qu’une contraception forcée et une stérilisation forcée sont évidemment des atteintes à l’intégrité corporelle et des traitements dégradants.

    Comme le montre l’ECLJ dans ses observations écrites soumises à la Cour, il y a un véritable consensus en droit international, à la fois dans les traités et à travers les interprétations d’experts, pour considérer que les opérations médicales préjudiciables à une personne sans son consentement constituent des traitements inhumains et dégradants. Il est presque certain que, dans sa décision, la Cour s’alignera sur ces textes et opinions et affirmera que l’avortement et la stérilisation forcés constituent une violation de l’article 3 de la Convention interdisant la torture et les traitements inhumains ou dégradants.

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