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Santé - Page 17

  • Royaume-Uni : la justice décide de l’arrêt du maintien en vie d’Archie Battersbee

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Royaume-Uni : la justice décide de l’arrêt du maintien en vie d’un enfant de 12 ans

    13 juin 2022

    Au Royaume-Uni, un juge a décidé que le traitement d’un garçon atteint de lésions cérébrales et plongé dans le coma devait être interrompu. Archie Battersbee, âgé de 12 ans, avait été retrouvé inconscient à son domicile le 7 avril (cf. Royaume-Uni : Un enfant de 12 ans dans le coma au cœur d’une bataille judiciaire). Sa mère, « dévastée », a fait part de son intention de faire appel.

    Une mort « très probable » ?

    Selon les médecins, il est « très probable » que l’enfant soit « en état de mort cérébrale ». Dans une décision écrite, Mme la juge Arbuthnot a conclu qu’Archie était mort à midi le 31 mai, sur la base des scanners IRM effectués ce jour-là. Pour Hollie Dance, la mère d’Archie, « fonder ce jugement sur un test IRM et sur le fait qu’il est “probablement” mort n’est pas suffisant ». « C’est la première fois qu’une personne est déclarée “probablement” morte sur la base d’un IRM », affirme-t-elle.

    Les avocats représentant l’hôpital avaient demandé à la justice de décider des mesures à prendre « dans l’intérêt supérieur d’Archie ». Alistair Chesser médecin en chef du Barts Health NHS Trust s’est engagé à ce que les soins ne soient pas arrêtés, afin de laisser à la famille la possibilité de faire appel.

    Une décision au mépris de l’avis de la famille

    « Ecœurée » par cette décision, « après des semaines de bataille judiciaire » qu’elle aurait voulu passer au chevet de son petit garçon, Hollie Dance déplore avec son conjoint Paul Battersbee, que le tribunal et l’hôpital n’aient pas tenu compte des souhaits de la famille. « Son cœur bat toujours, il a serré ma main, et en tant que mère, je sais qu’il est toujours là », a-t-elle déclaré.

    Source : BBC (13/06/2022)

  • Démission du pape : des rumeurs infondées

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    De Maximiliano Ricchini sur Gaucho News :

    Le pape François et les rumeurs de démission, le démenti vient de l'ancien président argentin

    13 juin 2022

    Les rumeurs sur la démission du pape François continuent d'attirer l'attention de la presse, qui n'épargne pas le fond et les arguments parfois bizarres. A la base, toujours des thèses liées à son état de santé et, enfin, aussi la nomination de 21 nouveaux cardinaux fin mai, interprétée comme un réarrangement des courants au sein d'un nouveau conclave également présumé.

    Les dernières nouvelles concernant Jorge Mario Bergoglio font état de ses difficultés qui l'ont contraint à renoncer au voyage apostolique en Afrique, prévu au Congo et au Sud-Soudan début juillet, ainsi qu'aux rites liés au Corpum Domini, le 16 juin. Comme le précise une note du bureau de presse du Vatican, "en raison des limitations imposées au pape par sa gonalgie et des besoins liturgiques spécifiques de la célébration, la Sainte Messe et la Procession avec la bénédiction eucharistique ne seront pas célébrées le jour de la fête du Corpus Domini".

    Un ancien président, Eduardo Duhalde, qui a dirigé l'Argentine de janvier 2002 à mai 2003, a également évoqué la démission du pape François sur la radio nationale. La presse argentine fait état d'une visite de Duhalde au Vatican, à l'issue de laquelle l'ancien locataire de la Casa Rosada s'est empressé de démentir les nombreuses rumeurs sur la démission de Bergoglio.

    Selon Duhalde, le pape François a même souri aux rumeurs concernant sa démission, ajoutant qu'il reprendra la marche après des traitements spécifiques à son genou droit. "Je l'ai trouvé de très bonne humeur", a assuré Duhalde, qui a ajouté en termes précis : "Il m'a dit que si le problème était dans sa tête, il ne pourrait pas continuer, mais il est dans son genou et n'implique rien". Il s'agit de séances de kinésiologie " et il devra s'arrêter quelques jours et remarcher ", conclut l'ancien président.

    Dans le même ordre d'idées, les déclarations du porte-parole de Bergoglio, Guillermo Marcó, sur la démission présumée du pape François : "Il conserve une lucidité intacte, il est plein de projets, il a la sagesse de toujours et la joie de se savoir entre les mains de Dieu". En concluant que "à aucun moment il n'a évoqué la possibilité d'une démission".

  • RDC, Soudan : Santé, sécurité… Que sait-on du report du voyage du Pape en Afrique ?

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    I.Media publié le 10/06/22 - mis à jour le 10/06/22 via le site web « aleteia :

    thumbs_m_c_97533fd377c5a1bfaea237e4feeb65cc.jpgLe pape François a été contraint de reporter son voyage en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud prévu du 2 au 7 juillet 2022 officiellement en raison de son genou, a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège le 10 juin 2022. C’est la première fois que le pape François reporte un voyage à l’étranger pour raison de santé.

    Le pape François a décidé de reporter son voyage en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, officiellement en raison de ses douleurs au genou. D’après plusieurs sources, des questions liées à la sécurité du déplacement pourraient aussi avoir pesé dans le choix d’ajourner cette visite initialement prévue du 2 au 7 juillet 2022.

    À trois semaines seulement de son voyage en Afrique, le pape François a préféré y renoncer, le pontife de 85 ans ayant choisi d’accepter la demande de ses médecins de ne pas risquer de « compromettre les résultats des thérapies du genou encore en cours », a expliqué un communiqué du Saint-Siège diffusé le 10 juin. L’état du genou droit du Pape s’est dégradé ces dernières semaines, obligeant le chef de l’Église catholique à annuler certains déplacements et à utiliser un fauteuil roulant ou bien une canne. Début mai, il a confié au Corriere della Sera avoir un ligament déchiré et bénéficier d’infiltrations.

    Un voyage qui aurait pu se réaliser en fauteuil roulant

    Pourtant, malgré sa santé précaire et l’annonce du report du voyage au Liban imaginé à la mi-juin, le déplacement en RDC et au Soudan du Sud était jusqu’à présent maintenu. Le programme détaillé du voyage avait même été dévoilé le 28 mai, preuve que le pontife se sentait alors prêt à honorer ce rendez-vous africain. Au Vatican, on expliquait alors que le Pape aurait pu réaliser ce voyage en fauteuil roulant, certaines voix rappelant même que les derniers déplacements de Jean Paul II avaient démontré qu’un pape à la mobilité réduite pouvait se rendre à l’étranger.

    Selon une source vaticane, la décision de suspendre le voyage a été prise ces dernières heures. Sans doute a-t-on considéré que les progrès attendus par les médecins n’étaient pas au rendez-vous et que ce voyage fatiguant mettrait finalement en péril un réel rétablissement du pape.

    Une chose est certaine, aucune source officielle n’accorde du crédit aux rumeurs selon lesquelles le pape François serait atteint d’un cancer – depuis la lourde opération du pape au côlon, en juillet 2021, certains avancent cette hypothèse sans pour autant pouvoir l’étayer.

    Les risques d’un attentat visant le Pape à Goma

    Selon les informations d’IMedia, le facteur sécuritaire aurait aussi pu pousser le pape François à prendre cette décision exceptionnelle. Le pontife s’apprêtait en effet à fouler le sol de deux pays marqués par une forte instabilité. Le lundi 4 juillet, le pape prévoyait notamment de se rendre dans la ville de Goma, à l’est de la RDC, où la situation sécuritaire s’est fortement dégradée ces dernières semaines.

    Dans cette région, les forces gouvernementales affrontent notamment les rebelles du M23 qui tentent de s’imposer au moyen de massacres et d’exactions sur fond de lutte ethnique. De violentes attaques ont eu lieu ces derniers jours dans cette région du nord Kivu.

    Les menaces d’attentat visant directement le pape François et la menace terroriste caractérisée lors de rassemblements autour du Pape – comme par exemple lors de la messe – ont assurément pesé dans la balance.

    Selon un diplomate proche du dossier, trois éléments parvenus au Saint-Siège auraient pu conduire à ajourner le déplacement du pape François. « Indépendamment du sujet de la santé du Pape, la sécurité dégradée dans l’est de la RDC, les menaces d’attentat visant directement le pape François et la menace terroriste caractérisée lors de rassemblements autour du pape – comme par exemple lors de la messe – ont assurément pesé dans la balance », affirme cette source. Elle estime que le Pape, considérant que sa venue à Goma pouvait engendrer de graves dommages collatéraux, a pris la décision de reporter l’intégralité du voyage.

    Au Vatican, la question de la sécurité du voyage n’a jamais été invoquée pour expliquer un report. On rappelle d’ailleurs que le pape François, en 2015, s’était rendu en Centrafrique malgré les mises en garde de pays comme la France.

    En fonction de la tenue ou non du voyage du pape François au Canada prévu du 24 au 30 juillet, l’hypothèse de ce report pour des raisons de sécurité pourrait prendre du poids. Ce ne serait pas une première : Jean Paul II avait dû annuler au dernier moment une visite à Sarajevo en 1994 pour des raisons de sécurité. Six années plus tard, le pontife polonais avait aussi dû renoncer à se rendre en Irak, alors sous le régime de Saddam Hussein.

    Lire aussi :Ligament déchiré, infiltration du genou… Comment va le pape François ?

    Lire aussi :Le pape François va-t-il voyager comme avant la pandémie ?

    Ref. Santé, sécurité… Que sait-on du report du voyage du Pape en Afrique ?

  • Quand l’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

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    De Gènéthique magazine :

    L’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

    3 juin 2022

    Cet article de Christophe Foltzenlogel, juriste à l’ECLJ depuis 2012, a été initialement publié sur le site de l’ECLJ.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices consolidées sur l’avortement au mois de mars 2022. Loin de s’en tenir à sa mission d’assistance et de conseil de référence aux professionnels de la santé [1], l’institution se fait l’avocat politique d’une libéralisation complète de l’avortement qu’aucun pays dans le monde n’ose pratiquer : l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse.

    Long de 170 pages, ce rapport sur les bonnes pratiques en matière d’avortement est une mise à jour du précédent, publié 10 ans plus tôt [2]. Ce document est en principe destiné avant tout aux professionnels de la santé du monde entier pour leur faire bénéficier des meilleurs conseils et directives pratiques sur cette question précise. Par définition, il ne s’agit donc pas d’un document juridique ou législatif. Cependant, ces nouvelles lignes directrices font de nombreuses recommandations de nature légale et réglementaire, s’adressant en fait autant aux décideurs publics qu’aux professionnels de santé (p. 3).

    Que contient ce document ?

    Conformément à ce qui vient d’être dit, il ne s’agit pas d’une convention internationale garantissant des droits ou une résolution à l’attention des Etats pour qu’ils respectent des procédures, mais de recommandations médicales pour pratiquer l’avortement dans des conditions « sûres ». Ces lignes directrices contiennent donc les dosages précis recommandés pour un avortement médicamenteux en fonction de l’avancement de la grossesse, les techniques d’avortements médicaux en fonction de l’avancement de la grossesse, les réponses aux difficultés rencontrées en cas d’avortement tardif ou encore la gestion des avortements en milieu hospitalier ou à domicile.

    Cependant, loin de se cantonner aux conseils strictement médicaux, les rédacteurs de ce document reprennent des « obligations » faites aux Etats par d’autres organes de protection des droits de l’homme. Ils prétendent ainsi :

    • recommander aux États de dépénaliser complètement l’avortement et de ne prévoir aucune peine pour la femme ou le médecin pratiquant un avortement illégal (p. 24) ;
    • recommander d’abroger toute loi qui restreigne l’avortement pour un motif quelconque et que l’avortement soit accessible sur demande de la femme, de la fille ou de « toute autre personne enceinte ». L’OMS précise que si une loi restreint l’avortement aux cas de viols, la femme ne doit pas avoir à apporter une quelconque preuve d’avoir été violée (p. 26) ;
    • recommander aux Etats d’abroger les lois qui interdisent l’avortement en fonction de l’avancement de la grossesse (p. 28) ;
    • recommander aux Etats de supprimer toutes les « barrières» à l’avortement (p. 41 et suivantes).

    Pour toutes ces recommandations, les rédacteurs prétendent qu’il n’y a rien de nouveau dans celles-ci et qu’elles étaient déjà contenues dans les lignes directrices sur l’avortement de 2012. Cela n’est pas exact. Ainsi, l’idée de ne pas imposer de limite de temps à l’accès à l’avortement était bien présente dans les précédentes lignes directrices, mais uniquement dans le paragraphe 4.2.1.7 dans lequel l’OMS affirme que de telles limites « peuvent avoir des conséquences néfastes pour les femmes qui dépassent ces délais [3] ». Il y a pourtant une différence substantielle entre pointer un effet néfaste potentiel de ces limites de temps pour avoir accès à l’avortement et recommander d’abroger ces limites. Il en va sensiblement de même pour les autres recommandations : là où des règles légales relatives à l’avortement faisaient uniquement l’objet de « considérations » dans le chapitre 4 du document de 2012, le nouveau document de 2022 les place en tête de ses recommandations pour qu’elles soient abrogées ou libéralisées.

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  • Cathobel a invité Léopold Vanbellingen (IEB) à s'exprimer sur l'euthanasie

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    Du site de cathobel :

    Pleins Feux sur … l’euthanasie, avec Léopold Vanbellingen

    Léopold Vanbellingen

    C’est le 28 mai 2002 que la loi dépénalisant l’euthanasie a été votée en Belgique. Vingt ans plus tard, comment a-t-elle évolué? Comment se traduit-elle dans la pratique? Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, est l’invité de Vincent Delcorps. Il analyse les raisons et le contexte qui accompagnaient le vote de la loi sur l’euthanasie. Et en tire un petit bilan.

    Dans cette émission il sera également question de la neutralité entre Eglise et société.

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    C'est à lire également sur Dimanche (numéro 21 du 29 mai 2022), pp. 2 et 3. 
  • Les gynécologues inquiets face à l'allongement du delai d'IVG

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Allongement du délai d’IVG : l’inquiétude des gynécologues

    24 mai 2022

    Alors que le délai pour avorter est passé de 12 à 14 semaines de grossesse en France[1], le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a fait à nouveau part de ses inquiétudes lors du congrès Pari(s) Santé Femme. Des « difficultés techniques et/ou organisationnelles » et des « risques médicaux ».

    « La technique chirurgicale des IVG entre 12 et 14 semaines de grossesse est différente », explique le Dr Geoffroy Robin, secrétaire général du CNGOF. « Ce qui suscite pour certains beaucoup de crainte et d’angoisse et pourrait même en amener à démissionner. » Quant aux avortements médicamenteux, à ces termes plus tardifs ils sont synonymes de « mini-accouchement » pour la femme.

    Si l’avortement est chirurgical, « il faut dilater beaucoup plus le col », pointe le Dr Cyril Huissoud, avec de potentielles conséquences pour les futures grossesses. Les potentielles faiblesses ou béances cervicales occasionnées par l’avortement pourraient conduire ultérieurement « à des fausses couches tardives ou à des menaces d’accouchement prématuré ».

    « Toutes les études le montrent, affirme le Pr Joëlle Belaisch Allart, présidente du CNGOF, [les risques] vont en augmentant avec le terme de la grossesse. »

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    [1] La loi a été publiée au Journal officiel le 3 mars 2022 (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot)

    Source : Le Généraliste, Bénédicte Gatin (23/05/2022)

  • Liège, 28 mai : Grande soirée de prière pour les malades

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    Communiqué

    Grande soirée de prière pour les malades à Liège

    Liège, le 23 mai 2022.

    Charis, le nouveau service unique pour le renouveau charismatique catholique voulu par le pape François, propose une grande soirée de prière pour les malades avec la participation de Damian Stayne.

    Elle aura lieu ce samedi 28 mai dès 19h00 au Country Hall de Liège, allée du Bol d’Air, 19 à 4031 Liège-Angleur.

    L’entrée et le parking sont gratuits.

    « Chaque fois que nous sortons pour prêcher ou nous former, Dieu joint son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté. » (Hé, 2:4). Des centaines de personnes dans le monde entier ont témoigné de guérisons physiques et autres lors de soirées de prière pour les malades.

    Cette soirée a lieu au coeur de "l'Ecole des Charismes" qui va rassembler environ 800 personnes pour un séminaire de formation au cours du week-end de l'Ascension. Le séminaire, soutenu par le livre « Renouvelle tes Merveilles », propose d’abord sur ce sujet un magnifique enseignement fondé sur les Écritures, la tradition de l’Église, l’expérience des Pères et des saints. Puis elle donne des conseils clairs et pratiques, accompagnés de nombreux témoignages, pour exercer les charismes. Cette formation est animée par Damian Stayne et la Communauté Cor Lumen Christi. Elle sera renforcée par le belge Jean-Luc Moens, exmodérateur de Charis International.

    Cor et Lumen Christi est une communauté catholique, charismatique et contemplative au cœur eucharistique qui allie une vie de prière profonde avec un apostolat actif. Damian Stayne, et sa communauté ont un puissant ministère de prière de guérison, principalement physique et immédiate, de prophétie, de paroles de connaissance et de délivrance.

    Charis est le service voulu par le pape François pour la communion du Renouveau Charismatique Catholique. En Belgique, Charis sert toutes les réalités du courant de grâce charismatique du pays, parmi lesquelles le Renouveau et les groupes de prière, les communautés du Verbe de Vie, de l’Emmanuel, des Béatitudes, du Chemin Neuf, le couvent franciscain saint Antoine, Marie-Kefas, Fondacio, Cara Nova, etc.

    Les conditions sanitaires sont favorables et le Comité de Concertation du Gouvernement vient de décider de désactiver le baromètre corona à partir du 23 mai, ce qui signifie : pas de CST ou Covid Pass, pas de limitations de capacité en intérieur, même si le masque est conseillé pour les personnes vulnérables sur le plan médical. La salle est assez spacieuse avec une bonne aération.

    Contact : schoolofcharisms.belgium@gmail.com

  • L’euthanasie, vingt ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’euthanasie, 20 ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

    20/05/2022

    L. Vanbellingen

    Le 28 mai 2002, la Belgique devenait le deuxième pays à dépénaliser l'euthanasie, à savoir le fait de « mettre intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci », en raison de son état de santé.

    Après vingt ans d'application de la loi belge sur l'euthanasie, et au vu des débats actuels toujours aussi importants sur le sujet, ce dossier dresse un bilan de la pratique de l'euthanasie en Belgique, et trace quelques perspectives quant à ses évolutions récentes et à venir.

  • Les coûts médicaux ne devraient jamais être le prétexte d'une euthanasie déguisée

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    Une carte blanche de Frédéric Close, magistrat émérite, publiée sur le site de La Libre :

    Nous devons exiger que jamais les coûts médicaux ne soient le prétexte d’une euthanasie déguisée

    Voici quelques points qu'il convient d'avoir à l'esprit pour l'avenir des maisons de repos et pour que chacun puisse vivre et vieillir dans la dignité.

    16-05-2022

    Vieillir est ennuyeux, mais c'est la seule façon de vivre longtemps." On prête à Charles-Augustin Sainte-Beuve cette lapalissade. Elle nous vient souvent à l'esprit quand l'âge progresse. La qualité de l'existence n'est certes pas fonction de sa seule durée, mais celle-ci est sans aucun doute l'un des premiers critères retenus. Nous n'avons qu'une vie et nous y tenons comme à un bien précieux, au même titre d'ailleurs qu'à la santé, qui en est le corollaire. Vivre longtemps, oui, mais, si possible, avec toute sa tête et en bon état !

    Toute réflexion concernant les maisons de repos et de soins procède de ce postulat. En effet, nous souhaitons ne nous résoudre à une telle restriction de liberté qu’en cas d’absolue nécessité, en dernière extrémité, et pour y "poursuivre notre vie" plutôt qu’à seule fin de "survivre".

    Observons d’emblée que ce type d’institution est relativement récent (du moins dans son acception actuelle) et qu’il se multiplie avec les progrès de la médecine et de la société qui ne cessent de retarder la fin de vie. Autrefois, nombreux étaient les anciens et vieillards qui étaient assurés de mourir chez eux avec l’aide de leurs proches, ou tout au moins au sein de la famille qui au besoin les hébergeait.

    Faute de solidarité familiale suffisante, l’étape ultime de notre parcours se déroule désormais, non plus dans un entourage intergénérationnel, mais dans un home où ne se côtoient qu’aidants et soignants, d’une part, personnes assistées et vieillissantes, de l’autre. Ainsi, quel que soit le confort de la maison de repos, il lui manque inévitablement une dimension importante : le lien social avec le monde du travail, la vie active et surtout l’enthousiasme de la jeunesse comme le rire des enfants.

    La crainte de coûts trop élevés

    Le poids des ans est affligeant, non seulement parce qu’il use le corps et l’esprit, mais aussi parce qu’il entraîne de ce fait des soins démoralisants et onéreux. En fonction de son portefeuille, chacun se dit qu’un jour viendra peut-être où il ne pourra s’offrir les traitements indispensables pour le soulager de la souffrance et du handicap. D’aucuns craignent même qu’une société toujours plus matérialiste les contraigne bientôt à se priver de médicaments ou d’interventions médicales trop coûteux.

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  • Un jugement de la Cour européenne contribue à protéger la vie des personnes vulnérables

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    De Nicolas Bauer sur le site de l'ECLJ (European Centre for Law & Justice) :

    Pour la CEDH, il n’existe aucun droit au suicide assisté

    14 mai 2022

    Le rejet de la requête d’un empoisonneur danois, Svend Lings, a été l’occasion pour la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de clarifier pour la première fois le fait qu’il n’existe aucun droit au suicide assisté. Cette jurisprudence était inattendue, car les décisions antérieures tendaient à la création progressive d’un tel droit. L’arrêt Svend Lings c. Danemark de la CEDH est donc une excellente nouvelle.

    Svend Lings est un ancien médecin danois reconverti dans l’aide au suicide. Fondateur de « Médecins en faveur de l’euthanasie », il a publié un guide en ligne intitulé « Les médicaments appropriés pour un suicide ». Pire encore, il a été condamné en 2019 pour deux suicides assistés et une tentative de suicide assisté, en procurant ou en recommandant des médicaments, ainsi qu’en conseillant de placer un sac plastique sur la tête, afin d’être « 100% certain » de l’effet mortel d’une surdose médicamenteuse. En avril 2022, alors qu’il a déjà plus de 80 ans, M. Lings a assumé dans la presse danoise « aider » en moyenne une personne par jour à se suicider, en lui prodiguant de tels conseils[1].

    Rien ne semble l’arrêter : ni sa radiation du tableau de l’ordre des médecins, ni sa condamnation judiciaire. Il faut dire que M. Lings n’a été condamné, en tout et pour tout, qu’à deux mois de prison avec sursis. Le 12 avril 2022, la Cour européenne a rejeté sa requête n° 15136/20 contre le Danemark. L’ancien médecin avait invoqué son droit à la liberté d’expression : pour lui, indiquer précisément à une personne le meilleur moyen de se suicider devrait être protégé par les droits de l’homme. En réaction à l’arrêt de la CEDH, il a déclaré : « Je continue mon bon travail […]. Les gens qui viennent me voir sont dans une situation désespérée […]. Je me sens moralement obligé de les aider[2] ».

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  • L'euthanasie en Belgique : un modèle, vraiment ?

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    De Gènéthique magazine :

    Euthanasie : la Belgique, un « modèle » ?

    10 mai 2022

    L’euthanasie est autorisée depuis 20 ans en Belgique. Un pays montré en « exemple » par les promoteurs de l’euthanasie en France. Récemment, Emmanuel Macron s’est d’ailleurs déclaré « favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge » (cf. Présidentielles : Emmanuel Macron favorable à l’euthanasie). Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, répond aux questions de Gènéthique sur ce « modèle belge ».

    Gènéthique : Alors que cela fait 20 ans que l’euthanasie est autorisée en Belgique, que nous apprend le dernier rapport publié par la Commission d’évaluation de la loi belge ? Le nombre d’euthanasies pratiquées se stabilise-t-il ?

    Léopold Vanbellingen : La Commission fédérale d’évaluation et de contrôle publie les chiffres bruts des euthanasies déclarées tous les ans.  C’est seulement tous les deux ans que la Commission publie un rapport circonstancié. Il devrait être publié dans les semaines qui viennent. A ce stade on ne dispose que des chiffres bruts.

    2020  une légère baisse du nombre d’euthanasies déclarées a été enregistrée. Une « première » que les experts savaient être exceptionnelle, puisque due aux mesures sanitaires prises à l’occasion de la pandémie de Covid-19. Et en effet la progression a repris en 2021, avec, à nouveau, un nombre record d’euthanasies depuis l’adoption de la loi. Les chiffres ont été multipliés par 10 en 15 ans et continuent à progresser. En 2003, on recensait 235 euthanasies déclarées. Déjà en 2008, on en dénombrait 2359. En 2021, 2699 euthanasies ont été déclarées.

    Il s’agit bien ici d’euthanasies qui ont été déclarées par les médecins à la Commission fédérale de contrôle. Mais, d’après diverses études, on estime à 25 à 35% le nombre d’euthanasies pratiquées en Belgique qui n’ont pas été déclarées, et qui sont a fortiori illégales.

    G : La dépénalisation de l’euthanasie conduirait, pour ses promoteurs, à mettre fin aux euthanasies illégales. Les données dont vous venez de parler nous apprennent donc que ce n’est pas le cas ?

    LV : Non, ce n’est absolument pas le cas. Le chiffre que je viens de vous donner est bien sûr un peu compliqué à analyser. Les données sont issues d’entretiens avec les médecins qui pratiquent des euthanasies, des données non officielles par définition. Ces euthanasies sont réalisées parfois avec le consentement du patient, mais en dehors des conditions fixées par la loi. Ou pratiquées sans même le consentement du patient.

    Ce qu’on observe en Belgique, et plus largement dans les pays qui ont fait le choix de dépénaliser l’euthanasie, c’est qu’on n’est pas dans une espèce d’« encadrement » de ce qui se faisait avant de manière clandestine. On est vraiment dans une logique de banalisation, y compris des euthanasies non déclarées, dont le nombre continue à être important en dépit de la dépénalisation.

    G : L’euthanasie a été autorisée il y a 20 ans, en mettant en avant un « encadrement » strict, des « garde-fous » qui éviteraient toute dérive. Que sont devenus ces garde-fous 20 ans plus tard ?

    LV : En dépénalisant l’euthanasie, le signal qui est envoyé est un signal de normalisation de la pratique. Dans les faits cela mène certains médecins à pratiquer des euthanasies en interprétant de manière extrêmement extensive les conditions fixées par la loi. Ce qui est très intéressant à noter en Belgique est que le deuxième critère médical mentionné dans les déclarations d’euthanasie est, après les cancers, les polypathologies. Ce critère prend de l’importance d’année en année. Il représente désormais une euthanasie sur cinq. Sous ce critère, la Commission regroupe des combinaisons d’affections qui, à elles seules, ne sont pas nécessairement graves et incurables comme le prévoit la loi. C’est leur combinaison qui est invoquée pour justifier l’euthanasie. Très concrètement, ces pathologies peuvent être une baisse de la vue, de l’audition, combinée à de l’incontinence ou une difficulté à se déplacer en raison de polyarthrite. On est donc davantage face à des personnes âgées dépendantes que face à des malades en phase terminale. D’un point de vue sociétal, on assiste ainsi au développement d’une sorte de « droit à l’euthanasie » enrobé de conditions médicales qui n’en sont pas vraiment.

    Par ailleurs, une logique subjective se développe. Ce que le patient dit de sa maladie, de sa souffrance va faire loi et être opposable au médecin. Cela est d’autant plus vrai qu’en même temps que la loi du 29 mai 2002 sur l’euthanasie, deux autres lois ont été votées. Une loi qui consacre un droit aux soins palliatifs, et une loi relative aux droits des patients, qui sont l’une et l’autre une bonne chose en soi. Sur la base de cette dernière loi, un patient peut légitimement refuser un traitement ou un soin, y compris un soin prescrit par le médecin pour soulager ses souffrances. Ce refus n’aura pas de conséquence sur la possibilité pour le patient d’avoir accès à l’euthanasie. Ce qui conduit à une forme de droit subjectif à l’euthanasie.

    Enfin, la dépénalisation de l’euthanasie a été promue dès 2002 comme une loi de liberté. Pour ses promoteurs, les patients ne sont pas obligés d’y recourir, ni les soignants d’y participer. Mais après 20 ans de pratique, on peut constater l’impact réel de la loi. Les personnes fragilisées perçoivent leur dignité comme étant réduite, du fait de leur maladie. Dans l’hypothèse où on élargirait la loi aux personnes démentes incapables d’exprimer leur volonté, le risque est très grand de les voir réduites à leur souffrance. Quant aux soignants, même si leur liberté continue à exister en théorie, le Parlement belge a interdit en 2020 les maisons de retraite et les hôpitaux qui refusent l’euthanasie. En pratique, un soignant ne peut donc plus travailler dans un établissement ne pratiquant pas d’euthanasies. Et ils sont régulièrement soumis à des pressions implicites et à une culpabilisation parfois importante.

    G : Quel est le rôle de la Commission de contrôle quant au respect de ce cadre ? S’y tient-elle ?

    LV : De l’aveu même de la Commission, elle n’a pas les moyens d’effectuer un contrôle sérieux. Elle se base uniquement sur les déclarations faites par les médecins, et donc sur ce que les médecins veulent bien dire de l’euthanasie qu’ils ont pratiquée. A fortiori, la Commission n’a pas les moyens de contrôler les euthanasies qui ne sont pas déclarées. Ni les moyens, ni la volonté d’ailleurs. Les membres de la Commission pratiquent eux-mêmes des euthanasies. Ils sont donc nécessairement juges de leurs propres pratiques. En outre, la Commission compte des membres qui militent activement pour une extension continue des critères d’accès à l’euthanasie.

    Au-delà de ces considérations, les chiffres montrent qu’en 20 ans de pratique, une seule affaire a été transmise à la justice. Une euthanasie qui avait fait l’objet d’une émission de la télévision australienne. Cette émission avait montré que cette euthanasie était manifestement illégale. On n’a donc pas affaire à une Commission qui contrôle mais à une instance qui avalise.

  • 1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence

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    1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence.
     
    Cet après-midi, 24 avril à 14h, la Marche pour la vie a à nouveau eu lieu physiquement au Mont des Arts à Bruxelles, après deux ans qu’on a dû la remplacer par un evenement en ligne (raison covid). Avec cette édition, qui marquait le triste 20e anniversaire de la loi sur l'euthanasie, les participants se sont opposés aux propositions avancées par les partisans de l'euthanasie pour permettre l'euthanasie également en cas de démence.
     
    La pente glissante n'a pas de fin. Nous montrons en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi. 
     
    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.
     
    Avec l'INITIATIVE EUROPÉENNE ONE OF US, nous demandons également l'abandon immédiat de tout projet d'enregistrement de l'avortement en tant que droit fondamental de l'Union européenne.

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