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Culture - Page 188

  • "Agneau de Dieu" à Gand, ou quand il vaut mieux insulter un chrétien qu'un musulman...

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    Lu ICI :

    « AGNEAU DE DIEU » À GAND : MIEUX VAUT INSULTER UN CHRÉTIEN QU’UN MUSULMAN…

    Il y a quelques années, il ne se passait pas un mois sans que dans quelque ville de province un ou plusieurs imbéciles désœuvrés ne viennent déposer de nuit une tête de porc sanguinolente sur le parvis d’une mosquée. Un acte résultant au mieux d’une nuit trop arrosée, au pire d’une islamophobie crasse, et qui à chaque fois appelait à raison une condamnation équivoque et unanime de la classe politique et médiatique.

    On comprend bien entendu que le respect de la religion soit une valeur essentielle de notre démocratie. On comprend mal par contre pourquoi ces insultes suscitent soudainement un concert de louanges lorsqu’elles visent la culture de notre pays, et en particulier la religion catholique.

    Ainsi la pièce « Agneau de Dieu », jouée depuis une semaine pour l’ouverture du NT theater de Gand, n’a ni plus ni moins que relégué les profanations à la tête de porc au rang de ridicule plaisanterie. Jugez-en : A partir de la figure de l’agneau mystique décapité (c’est-à-dire l’allégorie du sacrifice du Christ, pour les Chrétiens), le metteur en scène Milo Rau réalise une « actualisation » du célèbre tableau des frères Van Eyck en transposant chacun des personnages du tableau par des acteurs censés représenter leur équivalent au XXIème siècle.

    Le hic, c’est que les actualisations sont plus que douteuses. Ainsi, l’auteur a longtemps recherché pour remplacer les Croisés du tableau original (partis défendre les pèlerins de Palestine) par des combattants syriens repentis. Une entrée en matière rapidement éclipsée par la représentation d’Adam et Eve, joués par un couple de gantois nus comme des vers (comme la peinture originale), prenant visiblement très au sérieux leur mission de géniteurs de l’humanité puisqu’ils se mettent rapidement « au travail » sur scène, mimant leur performance sexuelle… sous les yeux d’une demi-douzaine de jeunes enfants. Quant au personnage incarnant ni plus ni moins que Dieu le Père, le voilà qui vient nous expliquer sa jeunesse, et comment son propre père décida de s’enrôler pendant la guerre… parmi les SS.

    Cerise sur la gâteau, la transposition de la vierge Marie, pour laquelle on a choisi… la mère d’un combattant djihadiste tué en Syrie. En effet, souligne le réalisateur, toutes deux ont perdu un fils mort pour sa foi. On ne peut reprocher à une mère de protéger et continuer à aimer son enfant quoi qu’il lui en coûte (après tout, c’est à ça que servent les mamans), mais il n’empêche… Les deux milliards de personnes dans le monde pour qui le Christ est Dieu apprécieront de voir le sacrifice de Jésus innocent amalgamé à la mort d’un sordide assassin parti en Syrie. Peut-être d’ailleurs y a-t-il tué entre autres… des Chrétiens d’orient. Il semblerait que dans ce monde, toutes les victimes ne sont pas égales !

    Ne s’arrêtant pas de si bon chemin, le NT theater se mit en tête d’organiser une procession de pénitents autour de la cathédrale de Gand, trimbalant comme une précieuse relique un tonneau contenant… des ovules et du sperme congelés, dont celui du metteur en scène. Un tentative pour une fois ratée de repousser un peu plus loin les frontières de la provocation, qui emporte surtout la palme du ridicule.

    Bien sûr, vous m’objecterez que la situation de cette pièce n’est pas comparable aux profanations à la tête de porc. Et vous avez raison, ce n’est pas du tout la même chose. Tout d’abord, les musulmans sont insultés en général par une bande de petits crétins avinés et inconscients, là où les Chrétiens le sont par une élite intellectuelle et artistique parfaitement consciente de ce qu’elle fait.

    Les têtes de porc sanguinolentes sont déposées en pleine nuit en un exemplaire unique et bien vite enlevé, tandis que la décapitation de l’agneau n’est quant à elle qu’affichée… au grand jour sur une centaine d’affiches (12 m²) aux quatre coins de la ville de Gand et dans toute la presse du pays. La tête de porc est une « menace pour notre démocratie », mais l’agneau mystique revisité est un « chef d’oeuvre artistique ».

    Le décapiteur de porc sera sévèrement puni s’il est attrapé un jour ; les exhibitionnistes gantois sont quant à eux encensés, voire seront primés au vu et au su de tout le monde. L’islamophobe au moins a financé lui-même sa bêtise, tandis que le NT Theater a pour sa part été largement soutenu par les pouvoirs publics (c’est à dire 2.620.000 € de votre argent, du mien… et de celui des Chrétiens insultés) pour pondre ces inepties.

    Enfin, et sans excuser son acte, on peut sans grand risque affirmer que le porc islamophobe a couru, de la part de ses victimes, un risque  de représailles autrement plus important que l’agneau christianophobe, qui franchement ne court pas de grands dangers de la part des dociles disciples de Jésus. Cela en devient presque drôle, quand on apprend que Milo Rau a renoncé à son projet initial d’exécuter un agneau sur scène pour finalement le tondre, de peur d’aller trop loin. Il s’est donc contenté d’insulter le catho et de monter un porno pour enfant sur scène, tout en évitant sagement d’offusquer les militants de la cause animale. On frémit devant tant d’audace et de politiquement incorrect !

    Ce qui ne manque pas de piquant, c’est d’observer à quel point des observateurs d’ordinaire prompts à dénoncer toute profanation visant d’autres religions, s’extasient en choeur devant cette production.

    Ainsi, l’inénarrable Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du Soir, se félicite d’un agneau « tendre et saignant ». Guy Duplat de La Libre décrit un « formidable agneau mystique » et une scène d’exhibition ou Adam et Eve « tendrement enlacés, se caressent longuement sous les yeux du chœur des enfants assis juste devant eux. Scène étonnante mais d’une tendresse finalement très pudique. » Ou comment élever l’oxymore au niveau de discipline olympique. Le Standaard lui emboîte le pas en parlant d’un Classique instantané, et anticipe la critique en affirmant péremptoirement « Qui pense qu’il s’agit de porno, ne sait pas de quoi il parle ». Ne vous avisez donc pas de penser qu’à l’époque de #metoo, d’éducation des enfants à la responsabilité sexuelle et de scandales de pédophilies, il n’est pas indiqué de s’exhiber à poil sur scène en mimant un acte sexuel devant des jeunes enfants. Vous ne feriez que prouver que, visiblement, vous n’avez rien compris… tout cela est de l’art, bien entendu !

    Enfin… c’est surtout une nouvelle preuve que l’art contemporain de nos jours tient plus d’une escroquerie intellectuelle aux frais du contribuable que d’une réelle recherche du beau et du vrai. Il se complaît dans la haine de notre culture (dénaturer un des plus beaux tableaux du monde), de notre propre identité (au moins en partie chrétienne), autant que dans la complaisance coupable avec ce qui n’en mérite aucune, en l’occurence le djihadisme islamique.

    L’art façonne la société, on peut donc se demander quelle est la société que veulent les réalisateurs de « L’Agneau mystique » et de cette autodestruction culturelle. Détruire notre civilisation ? La livrer à une autre beaucoup moins tolérante ? Exposer à la face du monde sa propre vacuité ? Une chose est sûre : si nous voulons redonner à nos citoyens la fierté de leur culture européenne, et aux « nouveaux Belges » l’envie d’adhérer à cette culture, il serait grand temps d’arrêter de gaspiller l’argent public à de telles sottises pour le consacrer à ce qui en vaut vraiment la peine. Restaurer notre patrimoine, par exemple. Ou subventionner quelque chose de plus évolué et plus beau qu’un cube en bois ou un étron géant. Ca nous changerait !

    Pierre Lenoir

    PS : Si comme moi vous aimeriez marquer votre opposition à ces obscénités, un collectif de parents néerlandophones indignés propose de signer une pétition ici.

  • Sur la chute de Rome

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La chute de Rome a bien eu lieu

    Dans un livre paru il y a plus de trente ans, l’historien allemand Alexander Demandt avait recensé la totalité des théories permettant d’expliquer la chute de l’Empire romain. Il arrivait à un total assez surprenant de 210 hypothèses!

    Certaines relevaient d’explication sérieuses: le déclin de la ville de Rome, les problèmes économiques ou fiscaux, la corruption politique… autant d’idées qui restent encore au centre des recherches de nombreux historiens. D’autres relevaient davantage de la sociologie: la chute de l’empire s’expliquerait ainsi par l’émancipation des femmes, par le relâchement des mœurs ou encore par l’influence de religions comme le judaïsme ou le christianisme. Enfin, d’autres thèses plus farfelues étaient avancées comme les épidémies, l’abandon des terres ou encore le changement climatique… Avec ces explications multiples, l‘histoire de la chute de Rome nous apparaît ainsi sans fin. Faisant les choux gras des éditeurs, le sujet est d’autant plus prégnant qu’il règne aujourd’hui comme une atmosphère de fin d’époque ou de décadence relayées non seulement dans la presse, la production éditoriale mais aussi dans ces arènes plus passionnées que passionnantes que sont les réseaux sociaux.

    Aujourd’hui, deux thèses s’affrontent principalement: celle qui se situe dans la lignée de l’historien Henri Irénée Marrou ou plus récemment de Peter Brown, estime qu’il existe une antiquité tardive et que la transition vers le monde médiéval occidental se fit sur le temps long. On la retrouve aussi dernièrement dans le livre de Bertrand Lançon, La Chute de Rome, une Histoire sans Fin (Perrin). L’autre thèse est celle développée récemment par le livre de Michel de JaeghereLes derniers jours (Belles Lettres/Perrin Tempus). L’auteur y explique que la chute de Rome est identifiée dans le temps, qu’elle provoqua la fin d’une civilisation, le passage d’un monde à un autre. Il est interrogé par Christophe Dickès.

    Christophe Dickès évoque les différences (quasiment symétriques) entre les invasions germaniques et les invasions arabes dans l'Empire romain. 

    L’invité: Michel de Jaeghere est journaliste, directeur du Figaro Histoire et du Figaro HS. Auteur de plusieurs ouvrages, son oeuvre d’historien se distingue notamment par son travail sur la Chute de Rome: Les derniers jours (Belles Lettres – Tempus). Il a aussi publié La compagnie des Ombres (Belles Lettres), une compilation de ses articles, études et éditoriaux consacrés à l’histoire.



    Attention, la vidéo ci-dessous est une reprise de l’enregistrement audio. l’image est donc fixe.

  • Traditionalistes à la mode de Bretagne

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    Vu sur le site web « salon beige » :

     

    Plus de six cents fidèles assistèrent, dimanche dernier 30 septembre à Sainte-Anne-d’Auray, à la messe de clôture du premier « Pèlerinage pour la Bretagne ». Messe solennelle, dans une nef comble, célébrée au maître-autel de la basilique. Orgue et bombarde soutenaient les cantiques bretons chantés par une foule fervente. Des pèlerins de toute la Bretagne historique avaient marché durant deux jours pour honorer sainte Anne, patronne de leur pays et de leurs familles.

    Organisé par l’association Feiz e Breizh (Foi en Bretagne), ce pèlerinage novateur, ouvert à tous, se veut avant tout missionnaire. Il repose sur l’esprit de tradition et de chrétienté, dans un esprit d’attachement à la langue bretonne et d’enracinement. D’ores et déjà, Feiz e Breizh donne rendez-vous l’année prochaine – pour la seconde édition de ce pèlerinage – à tous les Bretons de cœur !

    www.feiz.bzh

     Ref. Succès du premier pèlerinage pour la Bretagne

    JPSC

     

  • Du silence de l'âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa gloire...

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Cardinal Sarah : Le chant grégorien, 
    du silence de l'âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa gloire

    Rédigé par Son Eminence le Cardinal Robert Sarah le  dans Religion

    Cardinal Sarah : Le chant grégorien, <br>du silence de l'âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa gloire

    Les 22 et 23 septembre derniers, à l’occasion de l'Assemblée Générale de l'association Pro Liturgia (association fondée en 1988 qui milite pour l’application exactes des décisions du Concile Vatican II) dans l'Ain, Son Éminence le Cardinal Robert Sarah a adressé aux membres un message de reconnaissance et d'encouragement. À cette occasion le Cardinal a développé un élément essentiel du chant grégorien et qui peut sembler paradoxal : le silence sacré. Afin de faire profiter nos lecteurs de cette réflexion nous vous publions le texte complet ci-dessous :

    Chers amis de l’association Pro Liturgia,

    Je suis heureux de vous adresser ce message d’encouragement et de reconnaissance à l’occasion de votre Assemblée Générale. En vous assurant de ma prière aux intentions qui vous sont chères, je profite volontiers de cette opportunité pour exprimer ma profonde gratitude à votre président, M. Denis Crouan et, par son entremise, à chacun d’entre vous pour votre détermination, malgré les obstacles qui jalonnent votre engagement, à défendre et à promouvoir la liturgie en langue latine de la forme ordinaire du Rite romain. Cette défense ne doit pas être menée avec des armes de guerre, ou avec la haine et la colère dans le cœur, mais au contraire « revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l’espérance du salut » . Que Dieu bénisse vos efforts si méritants et qu’il les rende toujours plus fructueux !

    Je voudrais que nous réfléchissions ensemble sur l’un des éléments essentiels du chant grégorien, à savoir le silence sacré. Cela peut paraître paradoxal, mais nous allons voir que si le chant grégorien, que vous défendez et promouvez avec ardeur, est si important, c’est en raison de sa capacité irremplaçable de nous introduire dans le silence de la contemplation, de l’écoute et de l’adoration du Dieu vivant. Du silence de l’âme unie à Jésus au silence de Dieu dans sa gloire : tel est le titre de ce bref message qui vous apporte mon amitié et mon soutien. En effet, nous allons voir que le chant grégorien et sa parure visible et splendide, le manuscrit enluminé du livre liturgique, naît du silence et conduit au silence.

    Le chant grégorien comporte un double fondement indissociable : la Sainte Ecriture, qui constitue la trame de la prosodie, et la cantillation. Il est établi que, à l’ombre des cloîtres et dans la méditation silencieuse de la Parole de Dieu, les moines bénédictins ont élaboré, au fil des siècles, et pour les besoins de la prière de l’Office Divin chanté en commun, le phrasé cantillatoire pour chaque verset de la Bible qu’ils devaient proclamer, à commencer par les Psaumes. Il s’agissait de revêtir la Parole très sainte de Dieu, si délicate et subtile à l’ouïe et à la vue, cette double porte de l’âme, du parement très humble d’une mélodie à la fois dépouillée, élégante et raffinée de caractère modal qui respecte le rythme de la prosodie. L’ouïe, et aussi la vue, dis-je. En effet, le moine chante et il contemple ce qu’il psalmodie : des premiers manuscrits médiévaux aux incunables des premières années de la Renaissance, qui précédèrent l’apparition de l’imprimerie (la Bible de Gutenberg date de 1455), les psautiers, les antiphonaires, puis les lectionnaires et les évangéliaires se sont progressivement couverts d’ornements et d’enluminures. Les lettres ornées utilisées pour les titres des ouvrages et des divisions principales reçurent les formes les plus variées : ornements gothiques, armoiries, initiales en or… Elles représentaient des personnages de l’époque aussi divers que le laboureur, l’artisan, le ménestrel, la châtelaine filant la laine à l’aide du rouet, mais aussi des plantes, des fruits, des animaux : oiseaux multicolores s’élançant vers le ciel, poissons dans l’onde bienfaisante de la rivière… La salle où se tenaient les moines copistes portait le nom de « scriptorium ». Comme le chant grégorien, au cours de sa lente et patiente éclosion, le travail des copistes était le fruit de leur méditation silencieuse, car ils devaient travailler en silence et en lien intime avec Dieu ; c’est pourquoi, pour qu’ils ne fussent pas dérangés, seuls l’abbé, le prieur, le sous-prieur et le bibliothécaire avaient le droit d’entrer dans leur salle. C’était le bibliothécaire qui était chargé de leur indiquer ce qu’ils devaient transcrire, et de leur fournir tous les objets dont ils pouvaient avoir besoin.

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  • Emission de rentrée pour « l’Esprit des Lettres » sur KTO

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    Jean-Marie Guénois évoque le pape Paul VI, canonisé en octobre, avec Michel Cool (auteur de Paul VI prophète. Dix gestes qui ont marqué l´histoire, Éditions Salvator). Un pape méconnu, controversé, prophétique par ses paroles et ses gestes. L´abbé Guillaume de Tanoüarn, présente sa méditation stimulante sur la fraternité : "Face aux enjeux de notre temps, nous semblons à bout de souffle : nous ne savons plus définir ce qui nous est commun et permettrait de relever les défis qui se présentent à nous. Désemparés, nous oublions la fraternité, notion évangélique qui nous permet de vivre ensemble. Pour raviver cette fraternité qui se dérobe à nos yeux, la seule solution est de refonder une foi commune, non pas confessionnelle, mais un élan de vie partagé qui nous porte et nous rassemble. » (Le Prix de la fraternité, Éditions Tallandier). Avec Bernadette Chovelon, l´émission mensuelle du livre de spiritualité accueille un couple étroitement uni sous le regard de Dieu et donné aux autres : le roi Baudouin de Belgique et son épouse Fabiola. De leur romanesque rencontre jusqu'à ce que la mort les sépare, leur itinéraire est aussi historique que spirituel et inspirant. (Aux Éditions Artège, par l´auteur de L´aventure du mariage chrétien).

    JPSC

  • Des questions sur la vie après la mort ?

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    Des questions sur la vie après la mort ? un site pour y répondre

    A la Toussaint, 70% des Français (mais pas que...) se rendront au cimetière : sur un thème qui suscite interrogations, peurs et peine, lavieapreslamort.com apporte un éclairage approfondi. Plus d’une centaine de sujets de fond, mais aussi une dizaine de vidéos de prêtres, des interviews et des quizz, répondent aux questions les plus souvent posées.

    Parmi les questions traitées, la question de l’au-delà, du deuil, des funérailles, mais aussi les expériences de mort imminente, avec par exemple une interview du Dr. Patrick Theillier, ancien permanent du bureau médical du sanctuaire de Lourdes, auteur d’un livre à succès sur le sujet.

    Un live chat’ (dialogue instantané) permet également aux internautes des discussions avec des e-missionnaires, afin d’évangéliser en direct.

    Enfin, s’ils le souhaitent, les internautes pourront, par le site, faire allumer un cierge pour un proche défunt à l’église de l’Ile-Bouchard en Touraine, où la Sainte Vierge a promis de donner « du bonheur dans les familles ».

    www.lavieapreslamort.com

     

  • Comment notre monde a cessé d'être chrétien; retour sur un livre décisif

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    Lu en éditorial sur le site "Canal Académie" (Les Académes et l'Institut de France sur Internet) :

    Chers amis, chers auditeurs,

    En juin dernier, le Prix d’histoire des religions de la Fondation “Les amis de Pierre-Antoine Bernheim”, décerné par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a été remis à Guillaume Cuchet pour son livre Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Anatomie d’un effondrement, publié au Seuil (1). 

    Comme il l’explique dans l’entretien qu’il nous a accordé, cet ouvrage propose une nouvelle interprétation des causes du très vif recul religieux survenu en France dans les années 1960. En effet, alors que ce phénomène est généralement expliqué par des causes essentiellement sociologiques se confondant peu ou prou avec l’irruption de ce que l’on appellera ensuite la postmodernité, Guillaume Cuchet estime, lui, que “les phénomènes religieux ont aussi des causes religieuses”. 

    Plus précisément, en s’appuyant sur de nombreuses données chiffrées, notamment issues des travaux du chanoine Boulard, auteur de la célèbre Carte religieuse de la France rurale, il estime que, loin de résulter seulement de mai 1968 ou de l’encyclique Humanae vitae par laquelle l’Église réaffirmait son opposition à la contraception, cet effondrement trouve son élément déclencheur dans l’effet profondément déstabilisant sur le clergé et les fidèles de la réforme de Vatican II. 

    Afin de poursuivre la réflexion sur cette profonde mutation, ses multiples causes et conséquences, nous vous proposons cette semaine, une programmation entièrement consacrée à la place de la religion et de la foi dans nos sociétés. Vous y reconnaîtrez notamment les voix d’Alain Besançon, Rémi Brague, Mgr Claude Dagens, André Damien, François Gros, Philippe Levillain et Jean-Luc Marion, ainsi que des évocations des cardinaux et académiciens Eugène Tisserant et Henri de Lubac

    Bonne écoute !

    Jean-Robert PITTE
    Président de Canal Académie
    (1) Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Anatomie d’un effondrement, par Guillaume Cuchet, Editions du Seuil, février 2018, 276 p., 21 euros

    Anatomie d’un effondrement religieux

    « Le recul du catholicisme en France depuis les années 1960 est un des faits les plus marquants et pourtant les moins expliqués de notre histoire contemporaine. S’il reste la première religion des Français, le changement est spectaculaire : au milieu des années 1960, 94 % de la génération en France étaient baptisés et 25% allaient à la messe tous les dimanches ; de nos jours, la pratique dominicale tourne autour de 2% et les baptisés avant l’âge de 7 ans ne sont plus que 30%. Comment a-t-on pu en arriver là ? Au seuil des années 1960 encore, le chanoine Boulard, qui était dans l’Église le grand spécialiste de ces questions, avait conclu à la stabilité globale des taux dans la longue durée. Or, au moment même où prévalaient ces conclusions rassurantes et où s’achevait cette vaste entreprise de modernisation de la religion que fut le concile Vatican II (1962-1965), il a commencé à voir remonter des diocèses, avec une insistance croissante, la rumeur inquiétante du plongeon des courbes.

    Guillaume Cuchet a repris l’ensemble du dossier : il propose l’une des premières analyses de sociologie historique approfondie de cette grande rupture religieuse, identifie le rôle déclencheur de Vatican II dans ces évolutions et les situe dans le temps long de la déchristianisation et dans le contexte des évolutions démographiques, sociales et culturelles des décennies d’après-guerre. »

    Présentation par l’éditeur de Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Anatomie d’un effondrement, par Guillaume Cuchet, Editions du Seuil, février 2018, 276 p., 21 euros

  • Retour sur la célébration traditionnelle de la Fête-Dieu à Liège le 3 juin 2018

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    IMG_6986.jpgComme nous l’avions déjà relayé en son temps (cliquez ici :) plus de 300 Liégeois étaient réunis le dimanche 3 juin 2018 avec l’évêque de Liège en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy pour célébrer la Fête-Dieu selon le rite traditionnel. Un petit reportage vidéo, réalisé en guise de souvenir par l’organiste et chef de chœur Patrick Wilwerth, s'ajoute aujourd'hui à l'information: il évoque ci-dessous les aspects artistiques de cette belle manifestation :  

    JPSC

  • Voltaire : cet être méprisant, ami des despotes étrangers, flagorneur, anglomane, raciste, hypocrite et pingre, que l'on porte aux nues

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Voltaire : méprisant, ami des despotes étrangers, flagorneur, anglomane, raciste, hypocrite et pingre mais adulé aujourd'hui

    Extraits du Destin français d'Eric Zemmour, on comprend que les gardiens du temple enragent dans les médias...

    La flatterie des grandeurs 

    Voltaire (F.-M. Arouet)
    Il tempête. Il éructe. Il tonne. Il menace. Il vocifère. Il agonit les faibles d’injures, mais courbe l’échine devant les puissants. Il reçoit avec faste dans sa demeure de Ferney les riches et les gens titrés, il en chasse les pauvres et les manants. Il se plaint, gémit, se lamente, souffre mille morts, sempiternel moribond hypocondriaque, Volpone de comédie toujours entre la vie et la mort, pour mieux apitoyer et circonvenir.   

    On se croit avec Louis de Funès, mais on est avec Voltaire. On croit entendre de Funès : « Les pauvres sont faits pour être très pauvres et les riches très riches » ; mais c’est Voltaire qui dit : « Il faut absolument qu’il y ait des pauvres. Plus il y aura d’hommes qui n’auront que leurs bras pour toute fortune, plus les terres seront en valeur. »

    On se croit avec de Funès frappant ses domestiques : « Vous êtes trop grand, baissez-vous, un valet ne doit pas être si grand ! », mais c’est Voltaire qui dit : « Il faut un châtiment qui fasse impression sur ces têtes de buffles… Laissons le peuple recevoir le bât des bâtiers qui le bâtent, mais ne soyons pas bâtés. » 

    Voltaire ou de Funès ? « Il eut toujours l’air d’être en colère contre ces gens, criant à tue-tête avec une telle force, qu’involontairement j’en ai plusieurs fois tressailli. La salle à manger était très sonore et sa voix de tonnerre y retentissait de la manière la plus effrayante1. » 

    Voltaire ou de Funès ? « J’ai honte de l’abrutissement et de la soumission basse et servile où j’ai vécu trois ans auprès d’un philosophe, le plus dur et le plus fier des hommes2. » Voltaire ou de Funès ? « En général le respect pour les grands avilit le fait qu’on admire ce qui est bien loin d’être admirable. On loue des actions et des discours qu’on mépriserait dans un particulier3. »   

    Voltaire est un de Funès lettré, un de Funès en majesté ; un de Funès en robe de chambre et perruque coiffée d’un bonnet de patriarche. De Funès pouvait tout jouer, industriel ou commerçant, flic ou mafieux, restaurateur ou grand d’Espagne ; Voltaire pouvait tout écrire, poésie, tragédie, roman, conte, essai politique, récit historique ou épopée. Le personnage incarné par Louis de Funès, avec un génie comique incomparable, traduisait l’avènement, dans la France pompidolienne du milieu du XXe siècle, d’une nouvelle bourgeoisie, avide et brutale, amorale et cynique, pressée de faire fortune et de parvenir. Voltaire incarne, avec un génie littéraire incomparable, l’avènement, dans la France de Louis XV du milieu du XVIIIe siècle, d’une nouvelle bourgeoisie, avide et brutale, amorale et cynique, pressée de faire fortune et de parvenir. La même soif de reconnaissance. Le même arrivisme. Le même mépris de classe. Le même darwinisme libéral. La même cruauté sociale. Le même règne de l’argent.

    Un confident de Voltaire évoque ses « 150 000 livres de rentes dont une grande partie gagnée sur les vaisseaux ». La traite des Noirs « n’est pas sans doute un vrai bien », reconnaît Voltaire dans une formule alambiquée, avant d’écrire à son homme d’affaires : « J’attends avec toute l’impatience d’un mangeur de compote votre énorme cargaison bordelaise. » En octobre 1760, Voltaire sable le champagne avec quelques amis pour fêter la défaite au Québec des Français dans une guerre « pour quelques arpents de neige ». L’humiliation patriotique et le déclassement géostratégique lui paraissent de peu d’importance eu égard à l’enjeu commercial : sauvegarder en échange les possessions françaises aux Antilles et leurs exploitations sucrières, très abondantes et très rémunératrices, même si elles utilisent une main-d’œuvre d’esclaves alimentée par la traite des Noirs.

    Notre humaniste détourne le regard. Business is business. Le travail est le souverain bien. Surtout le travail des pauvres. « Forcez les gens au travail, vous les rendrez honnêtes gens. » Il vante les déportations en Sibérie comme les forçats dans les colonies anglaises condamnés « à un travail continuel ». Il pense comme Quesnay, le chef de file des économistes physiocrates, « qu’il est important que le petit peuple soit pressé par le besoin de gagner » ; et n’a aucune compassion pour les « deux cent mille fainéants qui gueusent d’un bout du pays à l’autre, et qui soutiennent leur détestable vie aux dépens des riches ».…

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  • "Nous voulons une Hongrie chrétienne et une Europe chrétienne"

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    D'Edward Pentin sur le site du National Catholic Register (notre traduction) :

    Le Ministre hongrois des Affaires Etrangères : Nous voulons une Hongrie chrétienne, une Europe chrétienne

    Dans un entretien avec le registre, Péter Szijjártó explique pourquoi, à son avis, la politique d’immigration de son gouvernement, opposée à l’UE, est nécessaire pour préserver l’héritage chrétien de la Hongrie et de l’Europe.

    Ces dernières années, la Hongrie a été presque seule en Europe à lutter pour conserver son héritage chrétien et à préserver son identité chrétienne face à l’Union européenne qui a tenté de faire le contraire.

    C’est ce que beaucoup considèrent comme une politique d’immigration «rigide», tandis que le gouvernement du pays insiste sur une politique judicieuse d’immigration contrôlée (elle s’oppose à l’immigration illégale et irrégulière et favorise un contrôle strict de ses frontières extérieures).

    Cette semaine, cette politique (avec d’autres) a conduit à un affrontement avec le Parlement européen, qui envisage de prendre des mesures disciplinaires sans précédent contre ce pays pour avoir prétendument violé les valeurs fondamentales de l’UE. Si elles étaient approuvées, ces mesures punitives pourraient inclure la suspension du droit de vote de la Hongrie, bien que cela soit considéré comme peu probable. (La Pologne et l'Italie ont déjà annoncé qu'elles y opposeraient leur veto. ndB)

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a qualifié cette initiative de «petite revanche» des politiciens favorables à une politique d'ouverture des frontières en Europe.

    Les évêques de la région semblent soutenir la position de la Hongrie sur la migration: les Conférences épiscopales d’Europe centrale et orientale ont publié un communiqué le 7 septembre dans lequel elles affirment "qu’il n'est pas facile de surmonter les différences mentales et culturelles qui existent entre l'Est et l'Ouest". Ils ont ajouté que, même si les pays ne doivent pas être« indifférents » à l'égard de ceux qui sont « en danger de mort ou de famine », tout doit être fait pour aider leurs pays d’origine à résoudre les problèmes qui provoquent les migrations.

    Le 24 août, Szijjártó s’est entretenu avec le Register de sa politique en matière de préservation de l’héritage et de l’identité chrétienne de la nation et a expliqué que la Hongrie est le seul pays au monde à avoir un service dédié aux chrétiens persécutés. Les évêques hongrois soutiennent l’engagement du gouvernement et, le 5 septembre, ils ont lancé un appel pour aider les chrétiens souffrant de persécution en Afrique et en Asie.

    La Hongrie a beaucoup fait pour aider les chrétiens persécutés: quels sont les plans du gouvernement pour l’avenir à cet égard?

    La Hongrie se sent responsable, en tant que représentant un pays chrétien, d’aider les communautés chrétiennes dans le besoin. C’est pourquoi nous avons créé un secrétariat d’État distinct, doté d’un bureau voué à la surveillance de la situation des communautés chrétiennes persécutées. Nous avons toujours donné directement des ressources financières à ces communautés et nous continuerons à le faire. Tout récemment, nous avons décidé d’accorder un million d’euros à l’Église maronite au Liban pour qu’elle puisse mener des actions de soutien aux familles et nous avons également financé la rénovation de plus de 40 églises chrétiennes au Liban. À l’avenir, nous ferons davantage pour aider ces familles chrétiennes à retourner chez elles, [celles] qui ont dû fuir à cause de Daesh ou d’autres organisations terroristes qui ont pris possession de leurs maisons et de leurs territoires.

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  • La philosophie devenue folle : les bons sentiments conduisent aux pires aberrations

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    Du Figaro via le site "pour une école libre au Québec" :

    La philosophie devenue folle : les bons sentiments conduisent aux pires aberrations

    Le genre, l’animal, l’euthanasie. Une plongée au cœur nucléaire du politiquement correct, par Jean-François Braunstein. Une déconstruction savante et joyeuse qui étrille nos bien-pensants.

    Ils assènent. Ils invectivent. Ils menacent. Ils sont les rois des plateaux télé et les maîtres des cursus universitaires. Armés de leurs bons sentiments, ils clouent au pilori les rares qui osent les contredire avec les mots qui tuent : « réactionnaire », « essentialiste ». Ils n’ont que le « droit » à la bouche : droit des femmes, droit des homosexuels, droit des animaux, droit à la mort dans la dignité. Ils font tinter avec emphase leurs grelots universitaires ramenés d’Amérique : gender studies, animal studies, bioéthique. On les écoute. On les subit. On leur obéit. Mais personne ne les lit.

    C’est ce travail méthodique de lecture qu’a mené Jean-François Braunstein. Notre auteur est professeur de philosophie à la Sorbonne. On imagine qu’il doit se sentir bien seul parfois. Mais ce sentiment de solitude est sans doute ce qui lui a donné le courage de plonger dans cet océan de littérature obscure, charabia prétentieux pseudo-scientifique, jargon de précieuses ridicules, délire de prophète millénariste. Le peu qu’il a ramené à la surface pour son ouvrage nous épuise très vite. C’est sans doute là son principal défaut. Mais le travail de déconstruction de ce politiquement correct en folie était à ce prix.

    Le point commun de tous ces « théoriciens » est justement qu’ils se confinent dans la théorie. Le réel n’existe pas pour eux, seuls les mots comptent. Les mots dont ils se gargarisent sans jamais les confronter à la réalité des hommes, des femmes, ou des animaux. Ils sont des idéologues, au pire sens du terme. Mais quand ils touchent au réel, ils font des ravages. Jean-François Braunstein revient sur la terrible histoire de David Reimer — drame que Michel Onfray avait déjà exhumé il y a quelques années sous les insultes des bien-pensants : cet enfant, privé accidentellement de son pénis, qu’on pousse, à coups d’hormones et d’opérations chirurgicales, avec la complicité des parents, à devenir une fille. Adolescent, David, devenu Joan, voudra redevenir David. Et finira par se suicider.

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  • Theodoor Van Loon : un peintre catholique de la Contre-Réforme aux cimaises de BOZAR

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    9789462302389.jpgDu site "catho-bruxelles.be" :

    THÉODOOR VAN LOON, PEINTRE CATHOLIQUE BAROQUE | EXPO ET CONCERTS | BOZAR

     

     

     

     

     

    Du 10 octobre au 13 janvier prochain, BOZAR proposera une nouvelle exposition sur Theodoor van Loon (XVI-XVIIe siècle), peintre trop peu connu, souvent comparé à Rubens. Cet artiste venu des Pays-Bas méridionaux, a été très actif en Belgique, où il notamment peint des fresques pour la basilique Notre-Dame de Scherpenheuvel-Montaigu.

    Adepte du peintre italien Michelangelo Merisi da Caravaggio dit « Le Caravage », il voyagera plusieurs fois au cours de sa vie entre Bruxelles et Rome. Il y adoptera un style de peinture baroque en y représentant des scènes religieuses dans un ton classique.

    Afin que le public puisse apprécier au mieux l’art de Van Loon, plusieurs peintures ont fait l’objet d’une restauration approfondie. Grâce à l’intermédiaire de la Fondation Roi Baudouin, le Fonds Baillet Latour a généreusement financé le traitement de cinq toiles de Van Loon, traitement confié à l’Institut royal du patrimoine artistique (IRPA). Ces tableaux comptent parmi les œuvres majeures du patrimoine artistique bruxellois : quatre toiles proviennent de l’église Saint-Jean-Baptiste-au-Béguinage (endommagée par un incendie en 2000) tandis que la cinquième appartient au couvent des Carmélites de Bruxelles. Quatre conservateurs-restaurateurs ont travaillé pendant environ deux ans à leur restauration.

    En lien avec l’exposition, sont également prévus une série de concerts classiques : à l’église St-Jean-Baptiste au Béguinage de Bruxelles le 16 octobre, et à Notre-Dame de Scherpenheuvel les 16 et 17 novembre prochains.

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    Date / Heure
    Date(s) - 10 octobre 2018 - 13 janvier 2019
    Toute la journée

    Lieu
    Palais des Beaux-Arts (BOZAR)
    Rue Ravenstein, 23
    1000 Bruxelles