Culture - Page 222
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Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon
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Sauver l'enfant sans prix
DANS LE SILLAGE DE LA MANIF POUR TOUS
Pour sauver l’enfant sans prix
par le père Daniel-Ange (source)
Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.
La « guerre mondiale contre le mariage et la famille » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents : quelle victime ? L’enfant déraciné [1].
Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion : quelle victime ? L’enfant gadgetisé !
L’embryon inséminé en gestation sans amour : quelle victime ? L’enfant frigorifié ! Le zygote produit pour la recherche ? Quelle victime ? L’enfant congelé ! Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel : quelle victime ? L’enfant chosifié !
Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale : quelle victime ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !
Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites — : quelle victime ? L’enfant torturé pour être éliminé !
Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle : l’enfant traumatisé ! La fillette à qui l’on assène : « T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie » : quelle victime ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis : l’enfant déshérité !
L’histoire nationale tronquée : quelle victime ? L’enfant trompé !
L’addiction du virtuel : quelle victime ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie : quelle victime ? L’enfant perverti. Sans parler du pire : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.
L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !
Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation : quelle victime ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater [4] !
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Quand le Père Daniel-Ange renvoie dos à dos l’islamisme et le libertarisme
Entre deux feux !
par le père Daniel-Ange (source)
Tout récemment une prof des écoles à Genève me confie son désarroi : la même semaine d’un côté elle doit de la part de ses autorités scolaires subir un lavage de cerveau sur le gender à enseigner obligatoirement dès le primaire. De l’autre côté, elle apprend qu’un de ses élèves vient de partir en Syrie, et que la plupart de ses élèves (majorité musulmane) l’approuvent et sont déjà radicalisés. Question : y aurait-il donc un rapport entre les deux événements ? Eh bien ! Oui ! Je me risque à l’affirmer !
Nous voilà de fait acculés à combattre sur deux lignes de front qui se font face. Deux totalitarismes, deux extrémismes, deux barbarismes, deux terrorismes et deux formes de persécution, se manifestant de manière très différente, mais toutes deux antichrétiennes, violemment d’un côté. Insidieusement, de l’autre, mais non moins redoutable.
D’un côté, l’islamisme intégriste massacrant massivement les "mécréants" jusqu’à perpétrer un génocide. De l’autre, le libertarisme éliminant systématiquement l’innocent, jusqu’au génocide chromosomique.
D’un côté un chaos national, de l’autre un gouffre immoral.
D’un côté on égorge prêtres et nouveau-nés. De l’autre on bâillonne ceux qui se risquent à défendre les enfants non nés.
D’un côté l’homme macho (fascinant nos petites ados) et la femme esclave.
De l’autre, l’homme féminisé et la femme masculinisée, l’altérité étant interdite sous prétexte d’égalité.
D’un côté des baptisés sommés d’adhérer à l’idéologie du Daech, sous peine de décapitation et de crucifixion. De l’autre, de souscrire à l’idéologie du gender, sous peine d’exclusion et de marginalisation.
D’un côté, la destruction des œuvres d’art. De l’autre la « déconstruction des stéréotypes familiaux et sexuels » c’est-à-dire du chef-d’œuvre par excellence [1].
D’un côté des kamikazes se précipitant vers la mort. De l’autre, l’euthanasie pour les enfants.
D’un côté le trafic odieux des armes et des munitions. De l’autre le commerce juteux du sperme et des ovocytes.
D’un côté des maisons centenaires ruinées. De l’autre une civilisation millénaire dynamitée.
D’un côté des fatwas mortifères. De l’autre, des lois suicidaires.
D’un côté, lynchage public pour soi-disant blasphème. De l’autre, dérision et caricature de ce qu’il y a de plus sacré au monde : la religion. Et quand plus rien n’est sacré, la vie ne l’est pas non plus.
D’un côté, des villages incendiés. De l’autre les visages de l’homme et de la femme indifférenciés.
D’un côté, des églises rasées faute de défenseurs. De l’autre des églises fermées faute d’adorateurs.
D’un côté des cités à feu et à sang. De l’autre toute une culture réduite à néant.
D’un côté la manipulation de la terreur. De l’autre la dépréciation de l’honneur.
D’un côté, bientôt des filles lynchées sur Trafalgar Square ou place de la Concorde – charia oblige. De l’autre bientôt, les matrices artificielles et les chimères humain-animal, high-tech oblige !
D’un côté, des mariages forcés d’enfants. De l’autre, le mariage dévalorisé sans enfant !
D’un côté, des masses d’orphelins aux parents zigouillés. De l’autre, par milliers des orphelins programmés tels, fabriqués industriellement, qui jamais ne connaîtront ni père ni mère !
D’un côté, les pétrodollars à gogo, de l’autre le baby business.
D’un côté des femmes, bébés dans les bras, massacrées. De l’autre des femmes interdites d’aimer le bébé inséminé, qu’elles portent pour pouvoir manger !
D’un côté des écoles de filles brûlées et les fillettes kidnappées. De l’autre des écoles où l’on suggère aux filles de se déclarer, et de se faire garçons (Kid’s transgender clinics).
D’un côté des enfants obligés de porter des armes. De l’autre, des enfants en larmes : ils ne savent plus qui ils sont !
D’un côté, la « 3e Guerre Mondiale par morceaux ». De l’autre la « guerre mondiale pour détruire le mariage et la famille. » Qui ose l’affirmer ? Pape François !
D’un côté, la persécution déclarée en cagoule noire. De l’autre, celle aseptisée en gants blancs. Qui ose l’affirmer ? François !
D’un côté la mort semée partout, de l’autre la même mort inoculée partout. La première rendant visible la seconde. Toutes les deux visent le monde à conquérir, l’une par la violence armée, l’autre par l’éducation falsifiée. L’une par ses connexions internationales (de la Guinée à l’Indonésie), l’autre par les réseaux de l’ONU. Dans les deux cas : colonialisme idéologique (François) à dimension mondiale. Qui ose l’affirmer ? François [2] !
Des deux côtés des cris et des larmes. D’un côté aujourd’hui, de l’autre demain.
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Le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo
Deux albums ex aequo au Prix de la BD chrétienne 2017 (source)
Pour son 30ème anniversaire, le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo : « Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » (Ed. Dargaud) et « Les larmes d’Esther » (Ed. Bayard). Le Prix sera remis pendant le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, le 26 janvier 2017, à l’église Saint-Martial d’Angoulême.
Le jury de la Bande Dessinée chrétienne d’Angoulême s’est réuni à la Conférence des évêques de France à Paris, le 1er décembre 2016, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé et doyen à Angoulême.
Parmi les 15 albums sélectionnés, le jury « a eu du mal à départager ces deux albums très éloignés l’un de l’autre, d’une qualité BD indéniable et qui porte un message similaire. Les deux histoires portent en effet des valeurs communes et mettent en avant le Jubilé de la Miséricorde vécu cette année. L’ensemble du jury a apprécié ces deux albums, car ils marquent l’évolution graphique et scénaristique de la BD Chrétienne. En trente ans de prix, les critères de sélections se sont affinés, tout comme le graphisme et l’esthétique ».
« Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » de Jean Dufaux, scénariste, et Martin Jamar, dessinateur coloriste
Le jury « a été séduit par un scénario bien construit et porteur d’un message d’Amour, de charité et d’humanité, qui, par une intrigue intéressante et un graphisme haut en couleur invite à la réflexion. A travers ces très belles planches, le lecteur se retrouve au XVIIe dans le Paris de ce siècle, avec sa misère et sa noblesse ».
Véritable plongée au coeur du Paris du XVIIe siècle, l’histoire nous entraine dans le quotidien de Vincent de Paul, un homme d’Église dévoué, en quête de vérité.
« Les larmes d’Esther » de Robin
« Un album apprécié par l’ensemble du jury pour son graphisme épuré et moderne. Une belle fiction, qui, à chaque page, nous fait découvrir des personnages contemporains du Christ et dont la rencontre bouleverse et transforme leurs vies ».
Esther, Tsour, Ephraïm… Trois personnages que la vie n’a pas épargnés. Mais sur le chemin de chacun d’eux se dresse la silhouette d’un homme qui leur donnera la force de se relever. Cet homme, c’est Jésus.
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Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes
Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes
Dans l’émission Pour ou Contre de RTL télévision ce lundi 12 décembre 2016, Marguerite Rey – le Hodey – pour le collectif interparoissial –
était face à Tommy Scholtes, responsable Presse et Communication des Evêques de Belgique.
Enfin grâce à RTL un échange s’ouvre entre les évêques et les fidèles à propos de ce projet non concerté de fermeture de plus en plus d’églises.
Marguerite Rey a parlé entre autres des statistiques effectives de personnes fréquentant les églises. Elles ne sont pas prises en considération par l’évêché.
Deux symposiums organisés par des laïcs ont abordé le sujet de l’avenir des églises. Ces symposiums ont leur blogs ici : http://www.avenirdeseglisesdebruxelles.be
« Toutes les églises qui devaient être désacralisées sont des églises rayonnantes aujourd’hui ». L’exemple de Sainte Catherine est éloquent à ce sujet, poursuit Marguerite Rey.
La question du coût de l’entretien des églises est un faux débat. La vraie question est de savoir quel est le patrimoine des communes de Bruxelles ? Les églises sont des monuments clefs de l’héritage culturel, il est donc important pour la ville de maintenir ses édifices. Par ailleurs ce budget représente moins de 0,3% du budget de la ville. Les églises sont des bâtiments extrêmement important pour le tourisme de notre pays.
L’abbé Olivier Frölich, vicaire général de Tournai, est intervenu par téléphone. Il a abordé le cas d’une chapelle qui a d’abord été transformée en musée. Mais elle a ensuite été revendue à un tiers qui lui a donné un usage pour un projet qui ne plaît pas à l’Eglise. Pour Marguerite Rey ceci est une belle illustration du problème des réaffectations, mêmes respectueuses d’une église. Il est impossible d’assurer la destination ultérieure qui sera faite du bâtiment. Elle s’oppose donc à toute désacralisation.
Pour visionner le débat : http://www.rtl.be/info/video/608016.aspx
Il y a beaucoup de commentaires à faire sur cet échange très court. Nous y reviendrons.
Si vous voulez être maintenus au courant sur ce sujet, écrivez à soseglise@gmail.com
Vous pouvez suivre la page Facebook ici : https://www.facebook.com/soseglisebelgique/
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Mgr Léonard veut relancer le débat sur l'avortement mais pas seulement
De Christian Laporte sur le site de laLibre.be :
Mgr Léonard veut relancer le débat sur l'avortement
Dans un livre, l’ancien primat de Belgique voudrait que le débat sur l’avortement soit relancé.
Selon les rares échos qui remontent du côté de Gap, l’ancien archevêque André-Joseph Léonard s’intègre bien dans sa nouvelle fonction de chapelain au sanctuaire de Notre-Dame du Laus. Comme ses collègues simples prêtres, il y assure ses permanences et participe à la vie spirituelle. Avant de gagner le sud de la France, il s’était livré au philosophe libéral Drieu Godefridi pour un tour de table sur les grandes questions de l’heure. Joli signe d’ouverture : l’ouvrage est paru aux éditions du CEP pilotées par le député MR Richard Miller, laïque et libre-exaministe de son propre aveu.
Débat philosophique de haut vol
Cela donne des pages philosophiques de très haut vol qui raviront les "accros" du genre mais l’auteur ne pouvait pas esquiver les questions qui fâchent sur le plan moral et éthique et qui divisent les catholiques comme les libéraux. Sur ce terrain, André-Joseph Léonard reste intransigeant.
Prises de position sans concessions
Sur l’euthanasie : elle "touche donc toute une profession qui doit relativiser son serment d’Hippocrate". Evoquant celle demandée par Christian de Duve, il constate que "ce qu’on présente comme une décision purement personnelle au nom de la liberté de l’individu est en fait une décision qui a une influence profonde et determinante sur l’ensemble de la société". Et de déplorer qu’en Belgique, on ne se mobilise pas assez "pour dire non à des prétendues avancées qui sont des retours en arrière et une rétrogradation par rapport à la solidarité qui doit lier les membres d’une société".
Mgr Léonard plaide aussi pour une relance du débat sur l’avortement "car sinon il va être uniquement un fait que l’on a enregistré, qui fait partie des mœurs et qu’on ne remet plus jamais en question". Et de rappeler que si on le voyait dans certaines marches pour la vie "c’était pour participer à un réveil ou à un maintien en éveil des consciences". L’archevêque dit aussi sa crainte face à la banalisation de la contraception : "La mentalité contraceptive généralisée encourage une mentalité abortive".
Quant au mariage homo, il rejette absolument l’idée qu’il puisse être équivalent au mariage traditionnel. Par contre, il admet que l’Etat puisse envisager un statut de partenariat "pour des raisons fiscales, patrimoniales ou économiques". Et là, il le verrait même pour "un monsieur et sa dame de compagnie, voire un curé et sa gouvernante si on veut donner un statut qui protège économiquement un partenariat quelconque"…
Enfin, sur sa non-désignation comme cardinal, Mgr Léonard ne se dit pas vraiment blessé mais laisse pointer un brin d’amertume. Avant de se reprendre en disant que peu d’archevêques ont présenté un bilan comme le sien ! Mais il a été "surpris et déçu"avant de "rebondir"…Christian Laporte
"Mgr Léonard interrogé par Drieu Godefridi. Un évêque dans le siècle", Editions du CEP, 195 pp, environ 14 €
Si l'on veut se faire une idée de ce que ressent le lecteur lambda de la Libre, on peut lire les commentaires figurant sous cette présentation du livre, sur le site de la Libre. C'est ICI et c'est édifiant !
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Le 14 décembre, on saura si Dieu est multiculturel
Conferentie kardinaal De Kesel: Is God multicultureel?
Conferentie in het Nederlands met simultaanvertaling in het Frans en het Engels.
Op woensdag 14 december om 18.30 uur op de Brusselse Campus van de KU Leuven, Stormstraat 2 in 1000 Brussel (vlakbij het Centraal Station).
Bescheiden receptie na afloop.
Toegang: gratis.
Bereikbaarheid met het openbare vervoer: de campus ligt vlakbij het Centraal Station, Metrolijn 1 & 5 (halte: Centraal Station/Gare Central), Lijnbussen nr. 29, 38, 63, 66 en 71, halte 'Storm/Assaut'.
Parkeerterreinen (betalend) in de buurt
- Parking 'City' open tot 23 uur
- Parking 'Grote Markt' open 24 op 24 uur, ingang tegenover Centraal Station
- Parking 'Muntplein' open 24 op 24 uur
- Parking 'Schildknaap' open 24 op 24 uur
- Parking 'Brouckereplein' open tot 01 uur
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Sébastien et Teddy ont inventé « Godblessyoo », une application qui permet de bénir ses proches via les réseaux sociaux
Mont-Saint-Aignan / Deux cathos branchés lancent l'application Godblessyoo, près de Rouen : une première en France
Deux entrepreneurs, près de Rouen (Seine-Maritime), lancent Godblessyoo. Cette application permet de bénir ses amis grâce à une photo sanctifiée. L'Eglise est ravie.
Sébastien et Teddy ont inventé « Godblessyoo », une application qui permet de bénir ses proches via les réseaux sociaux. Une première en France. (©Godblessyoo)
« Je ne me retrouve pas dans l’image has been du chrétien en calèche avec un chapeau de paille. Le chrétien d’aujourd’hui est hipster et connecté. » Sébastien Poncelet se définit lui-même comme un « catho tatoué », buvant de « la bière » et jouant de « la gratte avec les potes ». Ce père de famille, croyant, s’est associé avec Teddy Leclerc pour lancer, lundi 12 décembre 2016, l’application Godblessyoo, une première en France. Leur entreprise est basée à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen (Seine-Maritime).
Une rencontre avec le pape
Le concept : bénir des proches, animaux ou autres via cette application. Le sujet est très sérieux : après tout, « des prêtres bénissent bien des animaux ou des voitures » fait remarquer Sébastien. Les deux acolytes travaillent sur ce projet depuis deux ans. Leur réflexion de départ : « Que se passerait-il si on bénissait des serveurs où transiteraient des photos ? ».
L’Église les soutient pleinement. Le curé de la paroisse de Dieppe (Seine-Maritime) a été séduit par cette application. « Sébastien et Teddy ne sont pas dans les clous de ce qu’est l’Église. Ils ouvrent un imaginaire chrétien. Ils nous entraînent dans des périphéries existentielles », confie Geoffroy Delatousche à Normandie-actu. C’est lui qui aura la charge de bénir les serveurs des jeunes entrepreneurs. C’est aussi lui qui appuie auprès des instances du Vatican pour qu’une rencontre entre ces deux développeurs et le pape François devienne réalité. « J’ai habité Rome pendant plusieurs années et je connais beaucoup de monde », poursuit le père Delatousche.
Évangélisation grâce aux réseaux sociaux
Concrètement, le « godblessR » (comprenez l’utilisateur de Goodblessyoo) pourra prendre une photo depuis cette application. En surimpression apparaîtra une croix, un cœur ou un ichtus (symbole en forme de poisson). Ce montage pourra être diffusé ensuite sur Twitter ou Facebook. « Ce n’est pas une application destinée uniquement aux cathos, mais bien à tout ceux qui veulent faire du bien », insiste auprès de Normandie-actu le chef d’entreprise, qui dit s’inscrire dans une démarche « d’évangélisation à travers les réseaux sociaux ».
Et si l’Église est si attentive à ce nouveau « jouet », c’est bien qu’elle pense exactement la même chose. Le 3 décembre 2016, le pape François s’était exprimé pour inviter les missionnaires à « sortir et porter le message d’amour de Dieu [...] en tout lieu ».
Nous sommes tous invités à sortir comme missionnaires et porter le message de l’amour de Dieu à toute personne et en tout lieu.
Son prédécesseur, Benoît XVI, ne disait pas autre chose en mai 2013, lors de la 47ejournée mondiale des communications sociales, qui avait pour thème : « Réseaux sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l’évangélisation. »
26 millions d’utilisateurs
Sébastien et Teddy pensent pouvoir conquérir le monde et tablent sur 26 millions d’utilisateurs d’ici 2020. Ils espèrent réaliser des bénéfices grâce à la vente de produits dérivés comme la bible virtuelle ou encore les cierges virtuels géolocalisés en réalité augmentée, « le Pokémon GO du cierge », résume Sébastien.
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Sainte-Catherine : une église au milieu du village
Lu sur le site du Journal Le Soir (Pierre Vassart):
Sainte-Catherine au milieu du village
Il y a le quartier, chaleureux, où l’on se divertit. Il y a aussi le quartier où vivent de nombreux habitants, comme dans un village, à l’ombre d’une église qui a échappé au pire.
Les femmes ne dansent plus en crinoline sur les pavés de la place Sainte-Catherine, mais c’est tout comme. Depuis quelques semaines, les restaurants du quartier, bien malmenés par la série noire qui a figé Bruxelles au cours de l’année écoulée, refont le plein. Et les Plaisirs d’hiver, qui drainent les foules, n’ont fait qu’amplifier le mouvement.
Il faut aller voir les splendides jeux de lumière qui apportent à la façade de l’église Sainte-Catherine une vie mystérieuse. Il faut entrer dans l’un des multiples restaurants qui, du Marché aux Poissons à la rue de Flandre, proposent des mets de qualité, des produits de la mer ultra-frais – « On a la chance d’avoir les importateurs à proximité », commente le président de l’association des commerçants du coin Marc Withofs –, mais aussi « une cuisine multinationale », comme le souligne le commerçant. Ou profiter encore de l’ambiance des chalets variés qui s’étalent aux pieds de l’édifice religieux, le seul du Pentagone construit au cours du XIXe siècle, et par l’architecte Joseph Poelaert encore bien ! On ne pourra qu’arriver à ce constat : la place Sainte-Catherine et ses abords sont l’un des cœurs de la capitale, qui affiche en cette fin d’année une vitalité réjouissante.
Les commerçants, d’ailleurs, ne s’y trompent pas. Est-ce les chiffres de fréquentation piétonne du quartier fournis par Atrium, l’agence régionale du commerce, qui les y incitent ? Ils sont nombreux à vouloir s’implanter dans le quartier. C’est qu’une moyenne de piétons de 8.229 par jour (à hauteur du 10 rue Sainte-Catherine), ou même de 3.674 par jour (à hauteur du 38 rue de Flandre) ont de quoi attirer. C’est ainsi, pour ne parler que des derniers à s’y être installés, qu’un glacier réputé s’est établi cet été sur la place, de même que, non loin de là, une nouvelle succursale d’une chaîne de magasins de nuit bien connue, qu’un boucher très réputé de la côte belge ou encore qu’un établissement qui propose des sushis, voire un autre qui surfe sur la vague du hamburger haut de gamme.
Mais le visiteur de passage ne le soupçonnera sans doute pas : « le quartier est un petit village en plein cœur de Bruxelles, résume Marc Withofs. Tout le monde se connaît, se dit “bonjour”, et l’ambiance est chaleureuse. » Car il y a les commerçants, mais également de nombreux habitants dans ce quartier. « Il y a ceux qui y vivent depuis des années – le plus célèbre d’entre eux étant le chanteur Arno, qu’on peut y croiser en terrasse les belles après-midi d’été –, et puis il y a de nombreux nouveaux arrivants, qui se font assez vite aux petits désagréments, comme les odeurs des restaurants », poursuit le commerçant. Il n’y a en outre qu’à observer les enseignes des cafés : les néerlandophones ont fait du quartier leur point de chute, et on s’y salue en néerlandais comme en français ou en anglais.
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Liège: à l'église du Saint-Sacrement, un récital classique et un peu d'exotisme pour le temps de Noël
A l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège
Le samedi 17 décembre 2016 à 17h00
« Du vent, du soleil et du Ciel… »
Dans l’esprit de Noël, un récital classique et un peu d’exotisme que
BOGDAN NESTERENKO
nous amène avec les traditions du monde slave et de son Ukraine natale :
à découvrir le 17 décembre à 17h00 au Saint-Sacrement
concert (église)
P.A.F. : 8 euros
suivi du verre de l'amitié gratuit (salle du piano)
Gratuit enfant -12 ans
Tous renseignements : tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be
JPSC
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La "quête du sens" plutôt que la recherche de la vérité ?
De Thibaut Collin, en éditorial, sur le site de l'Homme Nouveau :
Doit-on donner du sens à notre vie ou chercher la vérité?
C’est devenu un des réflexes de notre époque : il faut donner ou trouver du sens à tout ce que nous faisons ou entrevoyons. Un sens à la vie, à la politique, comme aux choix pédagogiques ou aux loisirs. Mais derrière cette évidence se profile en arrière-plan le relativisme qui évacue la vérité au profit de préférences individualistes, ancrant davantage encore le règne de la modernité.
La postmodernité est un terme utilisé pour désigner notre temps et le distinguer de la modernité. Comme le préfixe post l’indique, elle la suit et en dépend ; elle est ce moment de crise de la modernité, crise engendrée par sa radicalisation et son déploiement. Or l’une des caractéristiques les plus saillantes de notre époque est l’altération du goût de la vérité. La prétention à tenir un discours vrai apparaît comme profondément choquante à beaucoup de nos contemporains. Dans un tel contexte, la question de la vérité a tendance à être remplacée par la question du sens. La « quête de sens », voilà le nouveau paradigme qui, au contraire de la recherche de la vérité, reste consensuel. En effet, cette quête se déploie dans un contexte individualiste et pluraliste. Chacun a à donner un sens à sa vie, à son travail, à tel ou tel évènement, etc. Et cette quête est facilitée par un « marché du sens » sur lequel divers « entrepreneurs du sens » aux frontières du religieux, de la psychologie, du développement personnel, etc. offrent des « matériaux de sens ».
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Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg
A l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00:
Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques, consacré en 2017 à « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain »
Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».
Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.
Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité compatible avec la multiculturalité.
Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,
La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).
Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants
Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)
soit par téléphone : 04 344 10 89
soit par email : info@ethiquesociale.org
Plus de renseignements et s’inscrire en ligne ici : http://www.ethiquesociale.org/
JPSC
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