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Culture - Page 224

  • URGENT : votre inscription à l'Université de la Vie 2017

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    Consulter un blog, c'est bien; agir, c'est mieux; se former, c'est indispensable !

    Venez vous former - participez à l'Université de la Vie

    Bruxelles, Liège et  Mons !

    " Comment agir pour une politique au service de la vie ? "

    Serez-vous acteurs ou suiveurs ?

    Voulez-vous prendre le temps de vous former
    pour agir de façon ajustée ?

    Ces quatre soirées permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Avec les permanents d’Alliance VITA :

    François-Xavier Pérès, président  |  Tugdual Derville, délégué général  |  

    Caroline Roux, déléguée générale adjointe | Henri de Soos, secrétaire général | Blanche Streb, directrice des études.

    Nous aurons le plaisir d’accueillir des experts, des philosophes et des grands témoins qui agissent aussi concrètement, là où ils sont, pour une société plus juste, pour une biopolitique à visage humain :

    Tanguy Châtel, sociologue  |  Thibaud Collin, philosophe  |  Mathieu Detchessahar, professeur à l'Institut d'économie et de management de l'université de Nantes |  Guillaume Drago, professeur de droit public à l'Université Panthéon Assas  |  Gilles Hériard-Dubreuil, consultant en gestion des crises environnementales et en gouvernance de la transition écologique  |  Bernadette Lemoine, psychologue  |  Sophie Lutz, philosophe  |  Xavier Mirabel, cancérologue et conseiller médical d'Alliance VITA  |  Aude Mirkovic, juriste  |  Delphine Ollive, gynécologue-obstétricienne | Martin Steffens, philosophe.

    Dès la Rentrée, le lundi 9 Janvier à 20h15,

    Vivez une expérience unique  avec l'Université de la Vie !

    3 villes en Belgique et 90 villes en France:

    Bruxelles, Liège et  Mons !

    les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017.

    Ne tardez pas à réserver votre place ... 

    Pour BRUXELLES : CLIQUEZ ICI

    Pour LIEGE : CLIQUEZ ICI

    Pour MONS :  CLIQUEZ ICI

  • Que sait-on de Jésus de Nazareth ? Le grand décryptage de Jean-Christian Petitfils

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    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la fête de Noël, l'historien Jean-Christian Petitfils a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. L'auteur du Dictionnaire amoureux de Jésus dresse un portrait historique de celui dont les Chrétiens célèbrent chaque année la naissance. Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain, est notamment l'auteur de Jésus (éd. Fayard, 2011/éd. Livre du Poche, 2013) et du Dictionnaire amoureux de Jésus (éd. Plon, 2015).

    FIGAROVOX. - La fête de Noël célèbre la nativité de Jésus. L'existence historique de Jésus est-elle avérée?

    Jean-Christian PETITFILS. - L'existence au Ier siècle de notre ère d'un rabbi juif nommé Ieschoua (Jésus) - contraction de Yehoshoua' (Josué), «Dieu sauve» -, qui attirait les foules par son charisme et son enseignement, et sa crucifixion à Jérusalem par ordre de Ponce Pilate, préfet de Judée de 26 à 36, à la demande des grands prêtres Hanne et de son gendre Joseph dit Caïphe, ne posent aucun problème aux historiens.

    Son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme, indépendamment des sources chrétiennes (les Evangiles canoniques - dont celui d'un exceptionnel témoin oculaire, Jean -, les Actes des apôtres, les lettres de Paul, de Pierre et celles du même Jean…): Tacite, ancien gouverneur de la province d'Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l'empereur Hadrien un peu plus tard…

    Un texte capital est celui d'un écrivain juif romanisé, Flavius Josèphe, né en 37 de notre ère, quatre ans après l'exécution de Jésus, qui avait connu à Jérusalem les premières communautés judéo-chrétiennes: «A cette époque, écrit-il, vivait un sage qui s'appelait Jésus. Sa conduite était juste et on le connaissait pour être vertueux. Et un grand nombre parmi les juifs et les autres nations devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples continuèrent de l'être. Ils disaient qu'il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu'il était vivant: ainsi, il était peut-être le Messie au sujet duquel les prophètes ont raconté des merveilles.» 

    Le Traité Sanhédrin du Talmud de Babylone, réceptacle des anciennes traditions juives, évoque également son nom: «La veille de la Pâque, on pendit (à la croix) Yeshû ha-notsri (Jésus le Nazaréen) parce qu'il a pratiqué la sorcellerie, a séduit et égaré Israël.» Même le philosophe platonicien Celse (IIe siècle), violent polémiste qui haïssait le Christ, «un personnage qui termina par une mort infâme une vie misérable», ne contestait nullement son existence. Ce qu'il mettait en cause, c'étaient ses miracles et sa Résurrection. Le christianisme, religion de l'Incarnation, se fonde donc sur l'existence d'un homme véritable et non sur une créature mythique, accomplissant fictivement les prophéties de l'Ancien Testament, comme quelques penseurs marginaux l'ont prétendu à partir du XIXe siècle, comme aujourd'hui encore le prétend Michel Onfray.

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  • Les verts propos d'un nouvel académicien

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     Andreï Makine dénonce les crimes de l'OTAN.

    Le discours d’Andreï Makine fait sensation sous la coupole du Quai Conti (source)

    L’écrivain d’origine russe et de nationalité française Andreï Makine a créé la sensation lors de son discours de réception à l’Académie française, le 15 décembre 2016, en s’en prenant aux « stratèges criminels de l’OTAN » et aux « ignorants au pouvoir », qualifiés d’« arrogants incultes », et en dénonçant « le martyre de tant de peuples, musulmans ou non, sacrifiés sur l’autel du nouvel ordre mondial globalitaire ».

    Tout en prononçant l’éloge traditionnel de son prédécesseur au fauteuil numéro 5 à l’Académie française, la femme de lettres algérienne Assia Djebar, Andreï Makine a décrit, dans des termes émouvants, l’amour qu’il porte depuis son enfance à la langue et à la culture françaises, qu’il condense dans un concept universel de « francité ».

    Un réquisitoire contre l’Otan et ses « supplétifs européens »

    Pour autant, il n’a pas hésité à porter un regard sévère sur les errements de la politique française actuelle, fondue dans la politique délétère des États-Unis d’Amérique et de l’OTAN. Il a fustigé sans ambigüité les crimes, l’ignorance et la bêtise des dirigeants français actuels, sans les nommer. On devine qu’il vise tout particulièrement Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé pour leur action contre la Lybie, François Hollande, Manuel Valls et Laurent Fabius pour celle contre la Syrie.

    Rejetant le « choc des civilisations », Andreï Makine dénonce l’utilisation frauduleuse des mots et des religions par les pompiers-pyromanes occidentaux qui, avec un cynisme sans limite, s’allient à des fanatiques et à des bandits de grand chemin tout en prétendant les combattre, pour satisfaire leur soif délirante de domination mondiale

    Et Andreï Makine d’exposer aux Académiciens :

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  • La montée en puissance des "catholiques identitaires" vue par un sociologue

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    De Marie Lemonnier sur L'OBS (18 décembre) :

    Comment les catholiques identitaires montent en puissance

    Le réveil catholique s'est amorcé au début des années 1980. Des nostalgiques de la nation chrétienne ont peu à peu rallié les rangs des pratiquants conservateurs. Entretien avec le sociologue des religions Philippe Portier. 

    Philippe Portier est directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, où il occupe la chaire "Histoire et sociologie des laïcités" et dirige le groupe sociétés, religions, laïcités (GSRL). Il est également professeur de théorie politique à Sciences-Po. Il vient de publier "l’Etat et les religions en France. Une sociologie historique de la laïcité", aux Presses universitaires de Rennes.

    L’élection de François Fillon à la primaire de la droite a révélé un électorat catholique très mobilisé. Comment l’expliquer, alors que les pratiques et appartenances religieuses n’ont cessé de chuter ces trente dernières années

    L’idée de la sécularisation, selon laquelle nos sociétés du progrès faisaient disparaître, de manière linéaire et homogène, l’hypothèse religieuse de nos horizons collectifs et même de nos expériences individuelles, a longtemps dominé. Je crois qu’il faut maintenant récuser ce paradigme pour lui substituer celui de la "polarisation", mieux à même de rendre compte de la complexité du réel.

    La société française est en effet travaillée par un double mouvement. D’un côté, un processus de détachement à l’égard des institutions et normativités religieuses : le pôle des sans-religions représentent 40 % de la population contre 4 % en 1950, avec en son sein 25 % d’athées convaincus. Et de l’autre, comme en réaction, un mouvement puissant de réaffirmation des identités religieuses, et particulièrement du monde catholique qui rassemble encore 50 % de la population – pratiquants réguliers, irréguliers et simple déclarés confondus. Cette polarité religieuse vote plus à droite que la moyenne, tandis que la non-religieuse est bien davantage favorable au libéralisme moral.

    Ces deux polarités opposées ne sont cependant pas absolument homogènes. Parmi les catholiques pratiquants réguliers par exemple, je distingue entre les « catholiques d’identité », qui restent très attachés au libéralisme économique, à la propriété, et qui entendent fonder la loi sur une morale objective ou « le Bien » – ceux-là montent en importance et se sont retrouvés en « affinités électives » avec François Fillon –, et puis les « catholiques d’ouverture », qui considèrent que c’est à partir de la délibération des consciences autonomes ou « le Juste » qu’il faut construire l’ordre politique. Ces derniers sont en perte très nette d’influence, d’autant plus que les nouveaux prêtres viennent massivement de la mouvance de « l’identité ».

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  • A l'église Saint-Etienne d'Ohain (Brabant Wallon) : des crèches partout

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    DES CRÈCHES PARTOUT ... (source)

    Jusque fin janvier à Ohain

    C’est dans l’église Saint-Etienne à Ohain que plus de 150 crèches ont trouvé refuge.
    L’église déborde de crèches venant de partout d’Europe, d’Asie, d’Afrique. Il y en a partout dans le fond de l’église, sur les bas-côtés, dans les confessionnaux, ... Des grandes, des petites, des très grandes et des toutes petites, ... En plâtre, en bois, en bambou, en métal, en paille, en tissu, en argile, en résine,... De style contemporain, renaissance, de la ville ou de la campagne, ...
    Toutes admirablement mises en valeur par une équipe de 5 personnes qui a travaillé dans la joie et la bonne humeur pendant toute une semaine du matin jusque tard le soir.
    Deux grands décors avec personnages animés complètent ce tableau.
    Des textes de méditation et de prière déposés devant certaines crèches permettent aux visiteurs d’entrer dans le mystère de Noël.

    A voir donc en famille !
    Grands-parents, enfants, petits-enfants, toutes générations confondues, chacun y trouvera sa part.

    L’exposition est visible jusque fin janvier tous les jours de 09h00 à 18h00.

  • Le latin, langue de l'Eglise latine

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    mag_101_dec_2016b-page-001.jpg

    Dans son numéro de décembre 2016 qui sort de presse ces jours-ci, le magazine  trimestriel Vérité et Espérance/Pâque nouvelle publié par l'association de fidèles "Sursum Corda" (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) fait paraître ces "Libres propos" que le professeur Paul-Augustin Deproost (U.C.L.) consacre à l'usage liturgique du  latin et du chant grégorien:

    "Une lapalissade qui n’en est plus une (*)

    Le titre de cet article ressemble à une lapalissade. Pourtant, on peut lui opposer une autre évidence : le latin a déserté l’immense majorité des assemblées liturgiques de l’Église latine, qui, en l’occurrence, porte bien mal son nom ; et il n’est pratiquement plus enseigné dans les séminaires, là où sont formés ceux dont la vocation première est précisément l’œuvre de la liturgie. Par ailleurs, sans qu’il soit utile d’entrer ici dans le débat qui distingue les formes ordinaire et extraordinaire du rite romain, on se rappellera cette disposition forte et bien connue de la constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie : « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. » C’était la première fois dans l’histoire de la liturgie que l’Église identifiait ainsi, au plus haut niveau, le « chant propre » qui doit accompagner la célébration de ses mystères et, accessoirement, la langue dans laquelle ils doivent être célébrés s’ils sont chantés. On sait ce qu’il en est advenu. Dans la plupart des cas, la recommandation conciliaire a tout simplement été ignorée au profit d’innovations musicales et liturgiques risquées sinon erratiques et parfois carrément hérétiques ; mais tout aussi préoccupante est l’attitude qui a consisté à vampiriser le « chant propre » de l’Église pour donner quelque lustre à une célébration par ailleurs fadement vernaculaire où le célébrant et le chœur ne parlent pas la même langue pour s’adresser à Dieu. Car il s’agit bien de cela. Le chant grégorien a été composé sur des textes latins pour être chanté dans des liturgies latines. Toute autre utilisation du « chant propre » de l’Église, aussi louable soit-elle, induit une mutilation de ce chant, car il est étroitement et ontologiquement lié à la proclamation de la parole de Dieu et à la célébration du mystère eucharistique, l’une et l’autre exprimées en latin au moins depuis le IVe siècle. Le chant grégorien est né en même temps que l’usage du latin dans la liturgie de l’Église d’occident ; on ne rompt pas impunément ce lien.

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  • Entrer dans La Compagnie des ombres et dialoguer avec les morts

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    22510100462370L.jpgSur le site de l'Homme Nouveau, Philippe Maxence s'entretient avec Michel De Jaeghere au sujet de son livre "La Compagnie des Ombres" *:

    Reprendre le colloque avec les morts

    Pour Michel De Jaeghere, à travers la lecture des grands textes, le dialogue avec ceux qui nous ont précédés est rendu possible pour nous permettre de déboucher sur la vie bonne. Propos recueillis par Philippe Maxence

    L’Histoire a-t-elle vraiment une utilité ?

    Michel De Jaeghere : La grande vertu de l’Histoire a toujours été de nous permettre de dialoguer avec les morts, en nous mettant à l’écoute de ce qu’ils ont à nous dire pour nous faire profiter de l’expérience tirée de la pratique de notre condition. Notre époque a développé comme jamais la communication avec les vivants. Cela l’a conduit à un certain éloignement à l’égard de l’Histoire : au sentiment qu’il s’agissait d’un divertissement sans portée, sans application. Les avancées technologiques étourdissantes dont nous sommes les témoins (nous savons aussi bien aller dans l’espace que cloner le vivant) se conjuguent, dans nos sociétés occidentales, avec l’avènement d’un confort matériel tel que l’on n’en a jamais connu auparavant, l’accumulation des biens de consommation toujours plus sophistiqués, toujours plus performants pour nourrir un sentiment d’autosatisfaction qui fait douter de l’utilité de l’Histoire. Nos contemporains ne croient plus guère en effet que les hommes ou les sociétés du passé puissent être pour eux des exemples, puisqu’ils considèrent leur propre époque comme le théâtre d’un progrès non seulement insurpassable, mais infini.

    L’Histoire serait une victime de la modernité triomphante. Mais la science historique n’a-t-elle pas aussi une part de responsabilité ?

    Depuis la fin du XIXe siècle, l’Histoire est effectivement devenue scientifique en se détachant des seules sources littéraires qui constituaient l’essentiel du matériau avec lequel travaillaient jusqu’alors les historiens, pour désormais les croiser avec toutes sortes d’autres sources, les éprouver au feu de la technique moderne. Ils font ainsi intervenir nombre de sciences auxiliaires : l’archéologie, l’épigraphie, la numismatique, la biologie, la linguistique, l’anthropologie, la biologie, la médecine, les neurosciences, l’étude du climat, bien d’autres…

    Cette évolution a permis des progrès décisifs dans la reconstitution de plus en plus fine des évènements et dans leur contextualisation, mais elle s’est traduite aussi par une spécialisation à outrance. En devenant une science, l’Histoire a exigé des historiens qu’ils soient des spécialistes qui étudient le passé au microscope. Ils ont donc délaissé l’art de la synthèse, hésitant à s’aventurer en dehors des domaines dont ils sont devenus, au terme de longues années de travail, les experts. Parallèlement, s’est manifesté un certain scepticisme à l’égard de l’idée que l’on puisse trouver dans l’Histoire matière à enseignement pour les hommes de notre temps. En cernant le passé de manière plus précise, plus fine, on a acquis en effet une conscience aiguë de tout ce qui nous en sépare, on est devenu méfiant à l’égard de toute généralisation, et, plus encore, de toute analogie, de toute comparaison. À terme, c’est l’idée même de nature humaine qui a été mise en cause par l’idée qu’il y avait de telles différences entre les mentalités, les modes de vie, les références des hommes du passé et les nôtres qu’il était vain de penser pouvoir tirer des leçons de leur expérience. Or, telle était, depuis l’Antiquité, la raison d’être de l’Histoire : d’être pour les vivants une maîtresse de vie, magistra vitæ, disait Cicéron.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

    * Michel De Jaeghere, La Compagnie des ombres, Les Belles Lettres, 400 p., 14,90 €.

  • Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon

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  • Sauver l'enfant sans prix

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    DANS LE SILLAGE DE LA MANIF POUR TOUS

    Pour sauver l’enfant sans prix

    par le père Daniel-Ange (source)

    Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.

    La «  guerre mondiale contre le mariage et la famille  » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier  ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé !

    Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé  !

    La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents  : quelle victime  ? L’enfant déraciné [1].

    Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion  : quelle victime  ? L’enfant gadgetisé  !

    L’embryon inséminé en gestation sans amour  : quelle victime  ? L’enfant frigorifié  ! Le zygote produit pour la recherche  ? Quelle victime  ? L’enfant congelé  ! Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel  : quelle victime  ? L’enfant chosifié  !

    Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale  : quelle victime  ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !

    Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites —  : quelle victime  ? L’enfant torturé pour être éliminé  !

    Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle  : l’enfant traumatisé  ! La fillette à qui l’on assène  : «  T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie  »  : quelle victime  ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis  : l’enfant déshérité  !

    L’histoire nationale tronquée  : quelle victime  ? L’enfant trompé  !

    L’addiction du virtuel  : quelle victime  ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie  : quelle victime  ? L’enfant perverti. Sans parler du pire  : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer  ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.

    L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !

    Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation  : quelle victime  ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater  [4]  !

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  • Quand le Père Daniel-Ange renvoie dos à dos l’islamisme et le libertarisme

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    Entre deux feux  !

    par le père Daniel-Ange (source)

    Tout récemment une prof des écoles à Genève me confie son désarroi  : la même semaine d’un côté elle doit de la part de ses autorités scolaires subir un lavage de cerveau sur le gender à enseigner obligatoirement dès le primaire. De l’autre côté, elle apprend qu’un de ses élèves vient de partir en Syrie, et que la plupart de ses élèves (majorité musulmane) l’approuvent et sont déjà radicalisés. Question  : y aurait-il donc un rapport entre les deux événements  ? Eh bien  ! Oui  ! Je me risque à l’affirmer  !

    Nous voilà de fait acculés à combattre sur deux lignes de front qui se font face. Deux totalitarismes, deux extrémismes, deux barbarismes, deux terrorismes et deux formes de persécution, se manifestant de manière très différente, mais toutes deux antichrétiennes, violemment d’un côté. Insidieusement, de l’autre, mais non moins redoutable.

    D’un côté, l’islamisme intégriste massacrant massivement les "mécréants" jusqu’à perpétrer un génocide. De l’autre, le libertarisme éliminant systématiquement l’innocent, jusqu’au génocide chromosomique.

    D’un côté un chaos national, de l’autre un gouffre immoral.

    D’un côté on égorge prêtres et nouveau-nés. De l’autre on bâillonne ceux qui se risquent à défendre les enfants non nés.

    D’un côté l’homme macho (fascinant nos petites ados) et la femme esclave.

    De l’autre, l’homme féminisé et la femme masculinisée, l’altérité étant interdite sous prétexte d’égalité.

    D’un côté des baptisés sommés d’adhérer à l’idéologie du Daech, sous peine de décapitation et de crucifixion. De l’autre, de souscrire à l’idéologie du gender, sous peine d’exclusion et de marginalisation.

    D’un côté, la destruction des œuvres d’art. De l’autre la «  déconstruction des stéréotypes familiaux et sexuels  » c’est-à-dire du chef-d’œuvre par excellence [1].

    D’un côté des kamikazes se précipitant vers la mort. De l’autre, l’euthanasie pour les enfants.

    D’un côté le trafic odieux des armes et des munitions. De l’autre le commerce juteux du sperme et des ovocytes.

    D’un côté des maisons centenaires ruinées. De l’autre une civilisation millénaire dynamitée.

    D’un côté des fatwas mortifères. De l’autre, des lois suicidaires.

    D’un côté, lynchage public pour soi-disant blasphème. De l’autre, dérision et caricature de ce qu’il y a de plus sacré au monde  : la religion. Et quand plus rien n’est sacré, la vie ne l’est pas non plus.

    D’un côté, des villages incendiés. De l’autre les visages de l’homme et de la femme indifférenciés.

    D’un côté, des églises rasées faute de défenseurs. De l’autre des églises fermées faute d’adorateurs.

    D’un côté des cités à feu et à sang. De l’autre toute une culture réduite à néant.

    D’un côté la manipulation de la terreur. De l’autre la dépréciation de l’honneur.

    D’un côté, bientôt des filles lynchées sur Trafalgar Square ou place de la Concorde – charia oblige. De l’autre bientôt, les matrices artificielles et les chimères humain-animal, high-tech oblige  !

    D’un côté, des mariages forcés d’enfants. De l’autre, le mariage dévalorisé sans enfant  !

    D’un côté, des masses d’orphelins aux parents zigouillés. De l’autre, par milliers des orphelins programmés tels, fabriqués industriellement, qui jamais ne connaîtront ni père ni mère  !

    D’un côté, les pétrodollars à gogo, de l’autre le baby business.

    D’un côté des femmes, bébés dans les bras, massacrées. De l’autre des femmes interdites d’aimer le bébé inséminé, qu’elles portent pour pouvoir manger  !

    D’un côté des écoles de filles brûlées et les fillettes kidnappées. De l’autre des écoles où l’on suggère aux filles de se déclarer, et de se faire garçons (Kid’s transgender clinics).

    D’un côté des enfants obligés de porter des armes. De l’autre, des enfants en larmes  : ils ne savent plus qui ils sont  !

    D’un côté, la «  3e Guerre Mondiale par morceaux  ». De l’autre la «  guerre mondiale pour détruire le mariage et la famille.  » Qui ose l’affirmer  ? Pape François  !

    D’un côté, la persécution déclarée en cagoule noire. De l’autre, celle aseptisée en gants blancs. Qui ose l’affirmer  ? François  !

    D’un côté la mort semée partout, de l’autre la même mort inoculée partout. La première rendant visible la seconde. Toutes les deux visent le monde à conquérir, l’une par la violence armée, l’autre par l’éducation falsifiée. L’une par ses connexions internationales (de la Guinée à l’Indonésie), l’autre par les réseaux de l’ONU. Dans les deux cas  : colonialisme idéologique (François) à dimension mondiale. Qui ose l’affirmer  ? François [2] !

    Des deux côtés des cris et des larmes. D’un côté aujourd’hui, de l’autre demain.

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  • Le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo

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    Deux albums ex aequo au Prix de la BD chrétienne 2017 (source)

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    Pour son 30ème anniversaire, le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo : « Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » (Ed. Dargaud) et « Les larmes d’Esther » (Ed. Bayard). Le Prix sera remis pendant le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, le 26 janvier 2017, à l’église Saint-Martial d’Angoulême.

    Le jury de la Bande Dessinée chrétienne d’Angoulême s’est réuni à la Conférence des évêques de France à Paris, le 1er décembre 2016, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé et doyen à Angoulême.

    Parmi les 15 albums sélectionnés, le jury « a eu du mal à départager ces deux albums très éloignés l’un de l’autre, d’une qualité BD indéniable et qui porte un message similaire. Les deux histoires portent en effet des valeurs communes et mettent en avant le Jubilé de la Miséricorde vécu cette année. L’ensemble du jury a apprécié ces deux albums, car ils marquent l’évolution graphique et scénaristique de la BD Chrétienne. En trente ans de prix, les critères de sélections se sont affinés, tout comme le graphisme et l’esthétique ».

    « Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » de Jean Dufaux, scénariste, et Martin Jamar, dessinateur coloriste

    Le jury « a été séduit par un scénario bien construit et porteur d’un message d’Amour, de charité et d’humanité, qui, par une intrigue intéressante et un graphisme haut en couleur invite à la réflexion. A travers ces très belles planches, le lecteur se retrouve au XVIIe dans le Paris de ce siècle, avec sa misère et sa noblesse ».

    Véritable plongée au coeur du Paris du XVIIe siècle, l’histoire nous entraine dans le quotidien de Vincent de Paul, un homme d’Église dévoué, en quête de vérité.

    couv_larmes_esther« Les larmes d’Esther » de Robin

    « Un album apprécié par l’ensemble du jury pour son graphisme épuré et moderne. Une belle fiction, qui, à chaque page, nous fait découvrir des personnages contemporains du Christ et dont la rencontre bouleverse et transforme leurs vies ».

    Esther, Tsour, Ephraïm… Trois personnages que la vie n’a pas épargnés. Mais sur le chemin de chacun d’eux se dresse la silhouette d’un homme qui leur donnera la force de se relever. Cet homme, c’est Jésus.

  • Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes

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    Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes

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    Dans l’émission Pour ou Contre de RTL télévision ce lundi 12 décembre 2016, Marguerite Rey – le Hodey – pour le collectif interparoissial –

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    était face à Tommy Scholtes, responsable Presse et Communication des Evêques de Belgique.

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    Enfin grâce à RTL un échange s’ouvre entre les évêques et les fidèles à propos de ce projet non concerté de fermeture de plus en plus d’églises.

    Marguerite Rey a parlé entre autres des statistiques effectives de personnes fréquentant les églises. Elles ne sont pas prises en considération par l’évêché.

    Deux symposiums organisés par des laïcs  ont abordé le sujet de l’avenir des églises. Ces symposiums ont leur blogs ici : http://www.avenirdeseglisesdebruxelles.be 

    « Toutes les églises qui devaient être désacralisées sont des églises rayonnantes aujourd’hui ».  L’exemple de Sainte Catherine est éloquent à ce sujet, poursuit Marguerite Rey.

    La question du coût de l’entretien des églises est un faux débat.  La vraie question est de savoir quel est le patrimoine des communes de Bruxelles ?  Les églises sont des monuments clefs de l’héritage culturel, il est donc important pour la ville de maintenir ses édifices. Par ailleurs ce budget représente moins de 0,3% du budget de la ville.  Les églises sont des bâtiments extrêmement important pour le tourisme de notre pays.

    L’abbé Olivier Frölich, vicaire général de Tournai, est intervenu par téléphone.  Il a abordé le cas d’une chapelle qui a d’abord été transformée en musée.  Mais elle a ensuite été revendue à un tiers qui lui a donné un usage pour un projet qui ne plaît pas à l’Eglise.  Pour Marguerite Rey ceci est une belle illustration du problème des réaffectations, mêmes respectueuses d’une église.  Il est impossible d’assurer la destination ultérieure qui sera faite du bâtiment.  Elle s’oppose donc à toute désacralisation.

    Pour visionner le débat : http://www.rtl.be/info/video/608016.aspx

    Il y a beaucoup de commentaires à faire sur cet échange très court.  Nous y reviendrons.

    Si vous voulez être maintenus au courant sur ce sujet, écrivez à soseglise@gmail.com

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