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Culture - Page 218

  • « La Croix » : en dix ans, la messe en latin a trouvé sa place

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    Alors que le correspondant à Rome du journal « La Croix » annonce (voir ici) que le pape François aurait l’intention d’abroger le « motu proprio » libéral de Benoît XVI pour parquer  tous les traditionalistes au sein de la Fraternité Saint-Pie X érigée en « prélature personnelle » à cet effet  (tout cela est-il bien sérieux ?), le même journal publie lui-même les lignes suivantes qui suffisent à montrer l’irréalisme de ce noir dessein prêté au pape régnant. De Marie Malzac et Malo Tresca sur le site de « La Croix » :   

    « Il y a dix ans, Benoît XVI tendait la main aux traditionalistes en libéralisant, par la publication de son motu proprio Summorum Pontificum, la forme extraordinaire du rite romainAutrefois houleuses, les relations entre l’Église de France et les fidèles attachés à la tradition semblent plus apaisées aujourd’hui. Dans les diocèses, les évêques restent cependant prudents quant à l’application de ce texte.

    Chaque jour ou presque, en fin d’après-midi, Laurence, une quadragénaire aux habits excentriques, enfourche son vélo et sillonne, pendant près d’une heure et demie, tout le Sud-Est parisien pour franchir, à 19 heures tapantes, la lourde porte de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le 9e arrondissement.

    Certes, cette résidente du Val-de-Marne pourrait « trouver des messes de semaine bien plus proches », concède-t-elle à voix basse. Mais elle peut participer là à la messe selon le rite tridentin : une célébration suivant la liturgie qui était en vigueur avant la réforme voulue par le concile Vatican II, qu’elle privilégie « dès qu’elle le peut et depuis qu’elle est petite ».

    Ce soir de début juillet, ils sont, comme Laurence, une vingtaine à se recueillir dans l’immense travée de l’édifice qui propose, depuis 1985, des messes de ce type.

    Car la « messe en latin », « dos au peuple », est toujours proposée dans l’Église et pas seulement par les intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), héritiers de Mgr Marcel Lefebvre (lire ci-dessus).

    forme « extraordinaire » du rite romain

    Longtemps problématique et strictement encadrée, cette pratique s’est libéralisée au lendemain de la publication, le 7 juillet 2007, par Benoît XVI, du motu proprio Summorum Pontificum (« La sollicitude des souverains pontifes »), qui a redonné droit de cité dans l’Église à la liturgie telle qu’elle était célébrée avant les années 1960. Cette dernière est devenue ainsi la forme « extraordinaire » du rite romain.

    Pourtant longuement discutée et mûrie, la décision du pape de tendre la main aux fidèles de sensibilité traditionnelle – dans le giron de Rome mais se disant troublés par certaines « dérives », souvent issues d’une mauvaise compréhension du renouveau liturgique – avait alors fait l’effet d’un coup de tonnerre. D’autant qu’elle s’inscrivait dans le cadre des discussions avec la FSSPX, vingt ans après le schisme de Mgr Marcel Lefebvre.

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  • Les traditionalistes, dix ans après le « motu proprio » de Benoît XVI

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    Lu sur le site de "Famille chrétienne"

    "Il y a tout juste dix ans, Benoît XVI publiait le Motu proprio Summorum Pontificum sur la forme extraordinaire du rite romain (messe de Saint Pie V). Premier bilan, avec S.E. Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, en charge de ces questions au Vatican.

    Quel bilan faites-vous de l’application du Motu proprio, dix ans après ?

    Dans la perception de l’opinion publique, le Motu proprio a été vu comme une concession aux traditionalistes, et comme une manière de se rapprocher de la Fraternité Saint-Pie X pour dépasser la rupture avec elle. On ne peut bien sûr pas nier qu’un tel motif soit au centre de l’attention de tous, parce qu’aucun catholique ne peut se réjouir d’une division dans l’Église. Cependant, il serait complètement réducteur et insuffisant d’en rester à ce type de motivations. Dans la lettre d’accompagnement du Motu proprio, Benoît XVI a réaffirmé que le Concile Vatican II n’a pas abrogé les anciens livres liturgiques, mais a voulu qu’en soit faite une révision, sans rompre ou annuler la tradition qui précédait. Le Motu proprio, par conséquent, n’aspire pas à une uniformité liturgique, mais à une réconciliation dans l’Église, en faisant cohabiter les deux formes, ordinaire et extraordinaire, du rite romain, l’une à côté de l’autre, en en respectant la spécificité. Cela a d’ailleurs été le cas dans l’histoire de la liturgie, dans laquelle il y a toujours eu une multiplicité de rites et même de variantes du rite romain de Saint Pie V. De ce point de vue, le bilan de cette première décennie est en grande partie positif puisque – même si cela s’est fait lentement et non sans difficultés au début – cette conscience s’est accrue au sein de nombreux diocèses. Dans le même temps, la défiance réciproque a diminué. En France et aux États-Unis, en particulier, où les célébrations dans la forme extraordinaire sont plus nombreuses, le résultat peut être considéré comme profitable et encourageant. Et ce également grâce à l’engagement apostolique des Instituts qui sont sous la juridiction de la Commission pontificale Ecclesia Dei. En France tout spécialement, dans de très nombreux diocèses, est proposée, au moins dans un lieu, la messe dans l’usus antiquior. Une surprise positive a également été l’intérêt manifesté pour la liturgie ancienne en Extrême Orient et en Europe orientale. L’accueil en Italie est assez bon, même s’il apparaît encore modeste dans le Sud.

    Le Motu proprio est-il correctement appliqué, et qu’est-ce qui pourrait être amélioré en cette matière ?

    Le bilan, prometteur dans l’ensemble, de ces dix années d’application du Motu proprio de Benoît XVI ne signifie pas que tous les problèmes aient été substantiellement résolus. Il existe des problèmes d’ordre pratique, comme l’insuffisance des prêtres disponibles ou idoines pour la célébration de la messe selon le Vetus Ordo. Cela empêche souvent l’Ordinaire de pouvoir exaucer toutes les demandes des groupes stables de fidèles. Dans certains diocèses, se manifeste aussi le manque de prêtres. Il y a aussi des problèmes liés à des préjugés idéologiques ou d’autres de caractère plus pastoral. Certains évêques regrettent que les « groupes stables de fidèles » faisant la demande d’une messe en forme extraordinaire ne soient pas toujours réellement insérés à l’intérieur de l’action pastorale de l’Église particulière. Il y a le risque d’un certain isolement. Cependant, un tel isolement n’est pas dû à l’usage de la forme extraordinaire, mais à d’autres facteurs que toute Église locale devra examiner spécifiquement. Il revient évidemment à l’Ordinaire de garantir et d’assurer l’harmonie et la participation active dans la réalité ecclésiale diocésaine, conformément à la loi universelle de l’Église. Le prêtre, missionné par l’évêque, qui célèbre l’usus antiquior, devrait avoir un rôle très important pour favoriser une telle harmonie et la participation des fidèles du « groupe stable » de la forme extraordinaire. Il y a ensuite le problème de la connaissance du latin dans la formation des séminaires, non seulement en raison d’une exigence liturgique, mais de manière plus générale, pour la formation structurelle de l’esprit et de l’éducation aux humanités qu’elle apporte, condition indispensable pour l’étude de la philosophie et de la théologie. Étant donné que nombre de séminaristes ne viennent pas de lycées littéraires ou scientifiques où l’étude du latin est obligatoire, je crois qu’il serait nécessaire d’assurer aujourd’hui une étude de la langue latine tout au long de la formation au séminaire, en ne se limitant pas à quelques heures hebdomadaires durant l’année de propédeutique (par exemple, on pourrait prévoir deux heures hebdomadaires tout au long du cycle de philosophie et de théologie). N’oublions pas que le latin est toujours la langue universelle de l’Église. Les prêtres doivent donc connaître cette langue et l’aimer.

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  • Selon des chercheurs de l'UCL, les athées auraient l'esprit moins ouvert que les croyants

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    D'Anne Dolhein sur le site "RéinformationTV" :

    Les athées ont l’esprit moins ouvert que les croyants, découvre l’Université catholique de Louvain

    Ils ont beau se croire plus ouverts, plus tolérants, plus capables de respecter les exigences de l’intellect, les athées sont en réalité plus bornés que les croyants. Cette mauvaise nouvelle pour les esprits forts nous parvient de l’université catholique de Louvain, où une étude réalisée par le Dr Filip Uzarevic a permis de constater que les sans religion et les sceptiques ont tendance à être moins tolérants à l’égard d’opinions qui diffèrent des leurs que la moyenne des personnes adhérant à une foi déterminée.

    La recherche trouve son origine dans un constat. Avec son équipe, Uzarevic avait constaté que dans le débat public, « bien que les groupes conservateurs et religieux d’une part, et les groupes progressistes et laïcistes d’autre part faisaient montre d’une forte animosité à l’égard de leurs opposants sur l’échiquier idéologique, c’était généralement les premiers qui étaient désignés comme ayant l’esprit étroit ».

    L’Université catholique de Louvain s’intéresse à l’intelligence des athées

    L’équipe de psychologues s’est interrogée d’abord de manière informelle sur le fait de savoir si cela est toujours exact : en somme, la religion vous met-elle des œillères ? D’où l’enquête.

    L’étude a été menée sur un échantillon de 788 adultes provenant du Royaume-Uni, d’Espagne et de France, et comportant 302 athées, 143 agnostiques et pour le reste, des chrétiens, des musulmans, des bouddhistes, des juifs ou des personnes se réclamant d’autres religions.

    Sans surprise, ceux qui s’affichent chrétiens sont plus enclins à avoir un tour d’esprit dogmatique que les participants non religieux : ils étaient par exemple plus nombreux en proportion à être en désaccord avec l’idée selon laquelle « il y a tant de choses qui restent à découvrir que personne ne devrait être absolument certain de la véracité de ses croyances ». C’est l’attitude de celui qui se croit ou se sait dans la vérité.

    Plus surprenant était le constat à propos des athées : en moyenne, ils se sont montrés plus intolérants par rapport à leurs contradicteurs et, chose plus intéressante encore, ils ont eu plus de mal à envisager la pertinence d’arguments contredisant les leurs.

    Les croyants et les chrétiens ont l’esprit plus ouvert que les sceptiques

    « Les non religieux, en comparaison avec les personnes ayant une foi religieuse, semblaient être moins étroits d’esprit en ce qui concerne la certitude en leurs propres croyances. (…) Mais pour ce qui est de la mesure fine de la propension à accepter des points de vue divergents ou contraires à leurs propres perspectives, ce sont les personnes religieuses qui se sont montrées les plus ouvertes. »

    En fin de course, on est bien obligé d’accepter que l’étroitesse d’esprit n’est pas l’apanage des croyants religieux, les athées et les sceptiques étant tout à fait capables de les dépasser dans ce domaine.

    Les chercheurs ont souligné les limites de l’étude, à la fois par le nombre des cas étudiés et par l’origine occidentale de l’échantillon. D’autres recherches sont envisagées.

     
  • Summorum Pontificum : bilan du Motu Proprio (7/7/2007 – 7/7/2017)

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    De Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » (n° 294, juillet-août 2017)

    benedictxvi.jpg« Le 7 juillet 2007, Benoît XVI signait Summorum Pontificum, « lettre apostolique en forme de Motu proprio sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 ». Texte historique dont l’importance n’a sans doute pas été encore appréciée à sa juste valeur, tant il dénoue une situation inextricable qui va au-delà de la seule question des traditionalistes attachés à l’ancienne forme liturgique. Même si contribuer à régler cette question épineuse a bien été aussi l’une de ses fins.

    Souvenons-nous, le 30 juin 1988, Mgr Lefebvre consacrait quatre évêques contre la volonté clairement notifiée du pape Jean-Paul II, lequel publiait aussitôt le Motu proprio Ecclesia Dei (2 juillet 1988) pour donner un statut juridique à la messe dite « de saint Pie V », dont un indult de 1984 concédait un usage très parcimonieux, et pour permettre l’érection de structures d’accueil pour les prêtres et fidèles traditionalistes qui ne voulaient pas suivre le prélat d’Écône dans sa rupture avec Rome. C’est ainsi que fut créée la Fraternité Saint-Pierre avec d’anciens prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pie X ; d’autres instituts suivront plus tard, tandis que des communautés religieuses furent canoniquement érigées ( le Barroux,  Chémeré, etc.).

    Benoît XVI souhaitait faire plus. D’abord, rendre à ce qu’il a nommé la « forme extraordinaire » du rite romain l’honneur et les droits qui lui étaient dus. Ensuite, aider les fidèles désireux de suivre cette forme liturgique, en l’installant dans les paroisses, tout en donnant un signe fort à la Fraternité Saint-Pie X, puisqu’il répondait ainsi à l’une de ses revendications majeures. Enfin, par-delà le problème traditionaliste, l’aspect visionnaire du pape était de contribuer à la réconciliation interne dans l’Église secouée par la crise post-conciliaire : face à l’esprit de la table rase qui a fait tant de dégâts, dans la liturgie tout particulièrement où la réforme de 1969 a été trop souvent appliquée avec une brutalité et une volonté de rupture détestables, Benoît XVI a voulu opérer dans l’Église une réconciliation avec son propre passé, et notamment son passé liturgique, selon la fameuse « herméneutique de la réforme dans la continuité » qui est l’un des points saillants de son pontificat. Pour aller dans ce sens, les évêques devraient promouvoir la célébration classique de la forme ordinaire, en revenant à l’orientation et au kyriale en latin, chanté en grégorien, ainsi que le suggère le cardinal Sarah.

    Cet aspect est assurément le plus important du Motu proprio et il n’a pas encore porté tous ces fruits, ce qui est somme toute normal à l’échelle du temps de l’Église.

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  • Liturgie : «Une légitime diversité», entretien avec Mgr Rey

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    Dans le n° 294 du mensuel « La Nef » (juillet-août 2017) on peut lire aussi cette interview de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon par Christophe Geffroy :

    Mgr Dominique Rey a généreusement appliqué dans son diocèse le Motu proprio de Benoît XVI. Il évoque pour nous cette expérience et ses fruits positifs :

    La Nef – Comment avez-vous reçu en 2007 le Motu proprio Summorum Pontificum ?

    Mgr Dominique Rey – J’ai reçu Summorum Pontificum filialement. Cet acte juridique visait à mettre un terme aux souffrances de ceux qui, dans l’Église, désiraient prier avec les anciens rites liturgiques et qui en avaient été privés jusque-là. Il s’agissait aussi de faire un acte de réconciliation pour apaiser les divisions du passé. Comme évêque, il était clair pour moi que le Motu proprio établissait de nouvelles dispositions juridiques pour le rite ancien, valables pour toute l’Église de rite latin, et par conséquent pour mon propre diocèse.

    Quel bilan tirez-vous, dix ans après, de son application ?

    Dans le diocèse de Fréjus-Toulon et dans beaucoup d’endroits il a été appliqué largement et sans susciter de controverse. Les fruits sont réels. La liturgie ancienne nourrit des communautés ou des paroisses en croissance numérique, et attire des jeunes. Cela participe d’une légitime diversité parmi toutes les communautés chrétiennes en communion avec leur évêque. Bien sûr, Summorum Pontificum n’a peut-être pas été parfaitement appliqué partout en France. Ma propre expérience m’a montré que la confiance et la générosité ne vont pas sans reconnaissance, et ont créé une fraternité et une communion plus profondes dans le diocèse. Je m’efforce d’accompagner personnellement les groupes qui vivent de la forme extraordinaire. Ces communautés rencontrent des défis. Mais ma conviction est claire : elles font partie de la solution dans l’Église d’aujourd’hui, pas du problème.

    Vous-même, qu’avez-vous fait concrètement dans votre diocèse ?

    J’ai établi une paroisse personnelle à Toulon pour la forme extraordinaire et l’ai confiée à une communauté nouvelle. Les membres de cette communauté, et certains séminaristes diocésains, reçoivent les ordres mineurs et majeurs – y compris l’ordination – conformément à l’usus antiquior. Lorsqu’on me le demande, je célèbre les sacrements dans le rite ancien parce que les fidèles qui y sont attachés ne sont pas des « catholiques de seconde zone ». Ils méritent la même attention pastorale que n’importe quel fidèle. Plus récemment, j’ai accordé les facultés aux prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X pour célébrer les mariages, conformément au souhait du pape François. Dans toutes ces décisions, je me suis efforcé de travailler à l’unité et à la communion du diocèse, dans la légitime diversité spirituelle et liturgique autorisée par l’Église.

    On a parfois parlé de « laboratoire » pour votre diocèse : en quoi le serait-il et pensez-vous qu’il puisse être un exemple ?

    Lorsque j’imagine l’avenir du diocèse de Fréjus-Toulon, je vois tout le travail qui reste à accomplir, mais je pense que les choix qui y ont été faits sont porteurs. La clef est bien entendu un accueil large de communautés nouvelles et de vocations sacerdotales. Cela implique de respecter, avec le discernement nécessaire, le charisme et la vocation propres à chacun. Toutes les formes de spiritualité et de culte authentiquement catholiques sont nécessaires à la nouvelle évangélisation, et cela vaut aussi pour la forme extraordinaire du rite romain. L’unité du diocèse et la fraternité au sein du presbyterium se vivent dans la mission qui nous rappelle que notre plus grand trésor, c’est le Christ.

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  • "Religio depopulata" : quand les églises se muent en logements...

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    De J-M D sur le site du Vif.be :

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Le 4 août 2014, la célébration du centenaire du début de la guerre 1914-1918, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, a montré urbi et orbi l'état de décrépitude avancé de l'église du Sacré-Coeur de Liège, cet édifice religieux jouxtant le mémorial interallié, et mieux connu sous le nom de "basilique de Cointe".

    Incapable de faire face aux frais inhérents à sa rénovation, l'asbl propriétaire avait d'ailleurs fini par la mettre en vente. Si quelques projets ont été rentrés, dont un, l'an dernier, muant l'édifice en logements, aucun n'a abouti. Mais voici à présent que l'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, porte sur les fonts baptismaux une fondation privée dénommée " Fondation Basilique de la Paix ".

    Même si l'acte constitutif publié au Moniteur belge ne le mentionne pas texto, l'évêque de Liège s'était déjà épanché sur sa volonté de muer ces lieux en un centre de formation et d'information sur la paix, le dialogue entre les nations et les religions, sur le thème de la réconciliation et du souvenir de la guerre, et sur sa volonté de trouver des fonds, notamment via le mécénat.

    J.-M. D.

    Il nous revient cependant qu'une partie seulement de l'édifice serait consacrée à un espace oecuménique pour la paix (le choeur ?) tandis que la crypte resterait affectée au culte catholique; quant au reste de l'édifice, il serait transformé en logements. Une telle solution a prévalu pour l'église de Boitsfort comme on pourra le lire ICI. De même, les carmes  de Chèvremont chercheraient un acquéreur pour leur couvent et la basilique en vue d'un projet immobilier... Vous avez dit "religio depopulata" ?

  • Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"

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    Grande enquête media et spiritualité

    Région de Liège - Eté 2017

    Madame, Monsieur,

    Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.

    Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg. 

    Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
    Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:

    Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6

    Un tout grand merci et bon été !

  • Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre

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    Vu sur le site "InfoChrétienne.com" :

    « Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre »

    Journaliste, écrivain, auteur-compositeur-interprète, Jean-Pax Méfret est un chanteur engagé, notamment sur des questions politiques, telles que l’Algérie française ou le communisme. Son dernier album, Noun, est dédié aux chrétiens d’Orient.

    Pour Jean-Pax Méfret, le sujet du martyre des chrétiens d’Orient est encore trop peu abordé. Interrogé par Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio pour Figaro Vox, il raconte de quelle manière, la mélodie s’est imposée à lui alors qu’il était en route pour l’un de ses concerts. Il se souvient avoir rédigé les derniers vers de la chanson Noun quelques minutes seulement avant d’entrer sur scène.

    « Ils meurent victimes de leur Foi

    Ils tombent à l’ombre de la Croix

    Dans un silence qui fait douter du cœur des hommes. »

  • Un moment catholique se profile-t-il à l'horizon ? Un entretien avec l'académicien Jean-Luc Marion

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    De RCF :

    Apologie pour un moment catholique - L'académicien Jean-Luc Marion

    Présentée par Laurent Verpoorten 

    Apologie pour un moment catholique - L'académicien Jean-Luc Marion

    © jean-Luc Marion Lacroix.com

    Les chrétiens disposent de tout ce dont nos sociétés manquent pour surmonter les crises qu'elles traversent. Cela signifie-t-il qu'un moment catholique se profile à l'horizon ?

    La réponse ce mardi 04 et mercredi 05 à 12H30. Au cours d'un entretien exceptionnel, le philosophe et académicien Jean-Luc Marion, auteur de Brève apologie pour un moment catholique (Grasset), s'explique au micro de Laurent Verpoorten dans Dieu dans l'Histoire.

  • Monseigneur Vincenzo Paglia, un prélat controversé

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    Lu sur le site "Benoît-et-moi" :

    Sandro Magister consacre son billet du 9 juin à Mgr Paglia, ou plus exactement à la restructuration et à la conduite de l'Académie pontificale pour la vie et de l'Institut JP II pour les études sur le mariage et la famille, dont François lui a confié la direction.

    resurrection-pglia_lbs.jpgOn lira l'article (au titre très éloquent: "Avant même renaître, elle chancelle déjà") ICI.
    «La pensée de Paglia sur les questions liées à la vie est plutôt vacillante», 

    dit Sandro Magister, citant à ce propos un article d'Edward Pentin, que je traduis ci-dessous. C'est du moins l'opinion de plusieurs ex-membres, aujourd'hui évincés, de l'Académie que le vaticaniste américain a rencontrés, et qui témoignent leur inquiètude. Il a également interpelé le prélat lui-même, qui se défend (avec beaucoup de mauvaise foi et une faible capacité de convaincre) des critiques avancées contre lui. Il y est même question de la fresque géante ornant un mur de la cathédrale de Terni, son ex-diocèse. A l'accusation d'avoir commandé une peinture "homoérotique" où lui-même est représenté nu, il répond avec un aplomb incroyable «que l'humanité est montrée nue pour exprimer sa pauvreté radicale et qu'il est inclus dans la peinture parce qu'il a besoin de la rédemption autant que quiconque»!!! 

    D'EX-MEMBRES DE L'ACADÉMIE PONTIFICALE POUR LA VIE PRÉOCCUPÉS PAR SON COURS ACTUEL

    Un certain nombre de questions ont été soulevées à propos des actions de l'archevêque Vincenzo Paglia, que le pape François a nommé président de l'académie en août dernier.

    Edward Pentin, 
    www.ncregister.com (6 juin 2017)
    Traduction de "Benoît-et-moi" :

    * * *

    Dans les neuf mois écoulés depuis que le pape François l'a nommé président de l'Académie pontificale pour la vie, l'archevêque Vincenzo Paglia a apporté des changements importants mais controversés à l'institution.
    En novembre, le prélat italien a mis en place de nouveaux statuts qui non seulement ont mis un terme sommaire au mandat de 172 membres de l'académie (dont certains susceptibles de renouvellement), mais a également supprimé l'obligation pour les nouveaux membres de signer une déclaration promettant de défendre la vie en conformité avec le magistère de l'Église.

    L'académie pontificale, fondée par le pape saint Jean-Paul II et le professeur Jérôme Lejeune en 1994, est consacrée à la promotion de l'éthique constante de la vie de l'Église et mène des recherches sur la bioéthique et la théologie morale catholique. Au fil des années, elle a promu et développé l'enseignement de l'Église dans divers domaines de l'éthique médicale, y compris la procréation, la fécondation in vitro, la thérapie génique, l'euthanasie et l'avortement.

    Dans une interview du 19 mai à NCR, l'archevêque Paglia a vigoureusement défendu ses actions, exhortant ses détracteurs à lire ce qu'il a dit et écrit en défense de la vie, du mariage et de la famille, en particulier ses récentes conférences données aux États-Unis.

    Il a également souligné que sa nomination a eu lieu «dans le cadre de la réorganisation générale de la Curie romaine par le Saint Père» et qu'il a dû faire des ajustements logistiques à l'académie pour coopérer étroitement avec les organismes Curiaux, en particulier le nouveau Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la vie.

    Mais ses actes à la tête de l'Académie pontificale pour la vie, et avant sa nomination de l'année dernière, ont suscité de vives inquiétudes parmi plusieurs de ses anciens membres.

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  • Beren et Luthien, un inédit de Tolkien publié un siècle après avoir été écrit

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    De Sylvain Dorient sur aleteia.org :

    Un inédit de Tolkien publié un siècle après son écriture

    C’est une tombe discrète, mais toujours fleurie, du cimetière de Wolvercote, dans la banlieue d’Oxford. Sur la pierre sont gravés les « Beren » et « Luthien », accolés au nom des époux qui furent marié 55 ans : Edith Mary Tolkien Luthien 1889 – 1971 ; John Ronald Reuel Tolkien Beren 1892 – 1973. Les deux personnages, Luthien et Reuel ont été imaginé par Tolkien en 1917, alors qu’il revenait des tranchées de la Somme, une expérience qui l’a durablement traumatisé, et qui ressort dans ses œuvres.

    L’amour d’un homme et d’une elfe

    L’histoire d’amour de John Ronald Reuel et d’Edith Mary n’a pas besoin d’être romancée. Lorsqu’ils se rencontrent en 1905, tous deux sont orphelins, lui catholique, elle anglicane, et ils se lient d’amitié. Ils veulent se marier dès 1909, alors que lui n’a que 17 ans et elle 20, mais le tuteur de Tolkien, le père Francis Morgan, craint pour l’avenir du garçon et s’y oppose. Ils sont séparés, mais quand il atteint 21 ans, la majorité, rien ne peut s’opposer à ce qu’il revoit Edith, qu’il n’a pas oubliée. Ils se marient en mars 1916, et dès le mois de juin, Tolkien est envoyé au front, parmi les fusiliers du Lancashire. Il revient lors d’une permission, profondément marqué par la violence des combats de la Somme. Son épouse l’emmène dans la nature, et il s’ensuit une scène qui inspira Tolkien, et qu’il raconte dans une lettre : « Le cerfeuil croissait en fleurs au point de transformer ce sous-bois en mer blanche ». Dans ce cadre idyllique, Edith Tolkien se met subitement à danser pour son mari. C’est ainsi que Beren rencontre Luthien dans le conte : dansant au son de la harpe, sous les arbres d’une forêt elfique. Edith, comme Luthien, a « la peau blanche, les cheveux noirs de jais, les yeux brillants… ».

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  • Fête-Dieu 2017 à Liège : une célébration exceptionnelle à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), le samedi 17 juin à 18h00

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    L’ église du Saint-Sacrement à Liège

    Copie de église du st sacrement.JPG

    Succédant à l’ancienne église Sainte-Anne (XVIe s.) des Augustins qui la firent ériger au XVIIIe siècle, l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy présente cette particularité d’être aujourd’hui la seule à être consacrée sous ce vocable à Liège.

    Elle le doit aux Religieuses du même nom qui firent restaurer et re-consacrer en 1866 l’édifice  désaffecté depuis la dispersion (1796) des chanoines augustins, lors la Révolution française. Pendant 127 ans, les religieuses se vouèrent dans cette église à l’adoration perpétuelle de l’Eucharistie. Leur communauté disparut en 1993, faute de vocations mais en 2003 une association de fidèles intitulée « Sursum Corda » prit le relai en rachetant le sanctuaire -alors menacé de sécularisation- afin d’y perpétuer l’œuvre des religieuses disparues. « Sursum Corda », qui projette une réhabilitation intégrale du bâtiment ne vit que de dons.

    Une fête emblématique à Liège

    IMG_6586.JPG

    Entre autres activités, chaque année depuis 2003, l’église du Saint-Sacrement contribue à solenniser la Fête-Dieu  en ses murs.

    Quatre jours durant (15-18 juin 2017) l’Eglise de Liège commémore cette année le septième centenaire de la constitution (1317) par laquelle le pape Jean XXII inscrivit définitivement cette fête d’origine liégeoise dans le droit  général de l’Eglise.

    C’est dans ce contexte que, le samedi 17 juin à 18h00,  Mgr Jean-Pierre Delville célébrera à l’église du Saint-Sacrement  une messe solennelle selon la forme extraordinaire du rite romain.

    Une célébration de qualité   

    Deux groupes de chanteurs exceptionnels prêteront  leur concours à cette célébration : venue expressément de la capitale espagnole, la Schola Antiqua de Madrid dirigée par Juan Carlos Asensio fera entendre le riche répertoire médiéval de la péninsule ibérique consacré à la fête du « Corpus Christi ».

    Tous les membres de cette schola ont été formés à la manécanterie du célèbre monastère bénédictin de la Vallée de Los caïdos, situé sur la route de Madrid vers l’Escurial.  

    Les Belges ne seront pas en reste avec la participation du Quatuor Genesis constitué par un ensemble de jeunes talents inscrits cette année à l’académie du chœur de l’opéra de la Monnaie. Ils interpréteront la messa a quattro voci de Monteverdi ainsi que des motets d’Oliver Messiaen et Ola Gjeilo. Les couleurs de Liège dans cette prestation seront représentées par Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et titulaire des orgues de l’église du Saint-Sacrement.

    Plain-chant par la schola antiqua de Madrid:

    La Messa a quattro voci de Claudio Monteverdi:

    A la fin de la cérémonie, le public pourra se partager entre la visite d’une exposition présentant des pièces du patrimoine muséal liégeois sur le thème de la Fête-Dieu et la réception (en libre accès) offerte en présence de l’évêque de Liège.   

    Plus de renseignements : tel 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    site web :  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC