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Culture - Page 369

  • « Vultum tuum, Domine, requiram »

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    Ce verimagesCATMETOY.jpgset du psalmiste, du saint au pécheur, beaucoup d’hommes religieux l’ont répété dans leur cœur, des artistes nombreux aussi l’ont exprimé par leur art, comme l’immense peintre Rembrandt dont le musée du Louvre nous offre pour l’instant une exposition : « Rembrandt et la figure du Christ » (jusqu’au 18 juillet). Cette exposition, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, l’a commentée en répondant aux questions d’Anne-Cécile Beaudoin dans « Paris Match » (1er juillet)  ici Rembrandt et la figure du Christ au Louvre  

    Extraits :

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  • Décès de l’archiduc Otto de Habsbourg

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    Otto_Habsburg_001.jpgUne grande figure européenne vient de disparaître : Otto de Habsbourg, le fils aîné du dernier empereur d’Autriche-Hongrie, le Bx Charles 1er , et de l’impératrice Zita (née princesse de Bourbon-Parme), s’est éteint ce lundi 4 juillet à l’âge de 98 ans. Il résidait en Bavière, mais ses obsèques auront lieu le 16 juillet à Vienne où il sera inhumé dans la crypte des capucins, aux côtés de ses ancêtres et de sa mère, l’impératrice Zita (1892-1989), dont le procès en béatification s’est ouvert l’an dernier.

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  • France : Jean-François Mattei et la théorie du genre

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    "Luc Chatel vient d’imposer dans les programmes de première de Sciences de la vie et de la terre la « théorie du genre ». Le professeur Jean-François Mattei analyse le sens philosophique de ce lyssenkisme pédagogique. Il s’agit pour lui d’une négation pure et simple de la notion d’humanité, d’un retour à la barbarie dans une perspective post-soixante-huitarde."

    C'est à lire dans Polemia

  • 81e Grandes Conférences "catholiques"

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    L’agence « cathobel » vient de l’annoncer : « le programme de la saison 2011-2012 des prochaines Grandes Conférences Catholiques est quasiment bouclé. Marguerite Barankitsé lancera cette 81e édition. Six conférenciers ont déjà confirmé leur participation. Il reste encore un septième rendez-vous à organiser. Le programme définitif sera prêt pour la fin du mois d’août. Comme l’an passé, les conférences auront lieu au « Square Brussels » (Palais des Congrès) et commenceront à 20h30. Pour cette nouvelle saison, vous pourrez y entendre:

    Marguerite Barankitse, Fondatrice de la « Maison Shalom », en dialogue avec Edmond Blattchen, journaliste.  (le 24 octobre)

    Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et historien des religions. (le 15 novembre)

    Peter de Caluwe (Directeur général du Théâtre Royal de la Monnaie), Paul Dujardin (Directeur général du Palais des Beaux-Arts) et Michel Draguet (Directeur général des Musées Royaux de Belgique) en dialogue avec Jacques De Decker (Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et littérature française de Belgique). (le 28 novembre).

    Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain. (le 15 décembre)

    Alain Duhamel, journaliste, éditorialiste et chroniqueur politique français. (le 9 février)

    Edgar Morin, philosophe et sociologue. (date à déterminer) ».

    « Une tribune riche et variée » estime cathobel. Certes. Et catholique ? Sans doute, ici ou là,  ma non troppo et surtout pas affichée. Bref, dans la ligne du pluralisme ambiant, mais, ma chère, n'est-ce pas cela, être catholique aujourd'hui ?

  • Le "Père Dutourd"

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    9782234070882.jpgLectures de vacances... Pourquoi ne pas redécouvrir Jean Dutourd, disparu en janvier dernier, à travers le regard d'un auteur qui lui rend hommage : François Taillandier ?

    «"Je n'ai jamais été heureux, mais j'ai toujours été gai", avez-vous dit. Et je crois savoir que vous aviez beaucoup de courage à le dire. Vous en parliez souvent, de cette gaieté dont vous avez dit maintes fois qu'elle était en quelque sorte l'apanage et la récompense de l'artiste, quand il sent se faire sous sa main, presque sans lui, son tableau ou sa page.» (Quatrième de couverture)

    "Le Père Dutourd nous en apprend autant sur François Taillandier que sur Jean Dutourd. Ne pouvoir se comprendre qu’au travers d’un autre écrivain qui fut un maître et un ami est une belle preuve d’humilité. Se souvenir de Dutourd, pour Taillandier, c’est d’abord se rappeler sa jeunesse clermontoise au début des années 1970, dans une famille qui lisait beaucoup. C’est aussi se souvenir que Dutourd était « l’écrivain des parents », un réac patenté terriblement démodé dans une période prétendument libérée qui préparait la servitude libérale-libertaire d’aujourd’hui." (Causeur)

  • Liberté politique tire les leçons du HellFest

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    "Le HellFest, festival des musiques extrêmes, s’est tenu à Clisson en région nantaise, du 17 au 19 juin. Après la mobilisation initiée par le collectif « Provocs HellFest ça suffit », alertant sur le contenu ouvertement antichrétien d’une large partie de la programmation, interview-bilan avec son responsable, Louis Peramet, et le blogueur Les yeux ouverts."

    découvrir cette interview ICI

  • La barque de Pierre

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    Un ami nous écrit : "Voici un texte magnifique que je viens de trouver, au hasard d'une recherche sur la barque des apôtres, dans Saint Mathieu, 8, 23-27 L'auteur est Albert Larrieu (1872 - 1925)."

    La barque de Pierre

    À travers l'océan du monde
    Malgré les remous et les vents
    Une barque vogue sur l'onde
    Depuis bien près de deux mille ans
    Les saints tout rayonnants de gloire
    En sont les heureux passagers
    Ils jouissent de la victoire
    Pour eux il n'est plus de danger.

    Sur la barque un grand mât se dresse
    Et semble percer le brouillard
    C'est la croix que dans la détresse
    Le chrétien cherche du regard
    Là-haut les voiles se profilent
    Éblouissantes dans le soir
    Ce sont des pages d'évangile
    Montrant le chemin de devoir.

    En dépit des grands vents d'orage
    Qui tourbillonnent furieux
    En dépit des flots qui font rage
    Et des courants insidieux
    La barque au milieu des banquises
    Vogue toujours sans s'arrêter
    Car cette barque c'est l'Église
    Que Dieu mène à l'éternité.

  • Prier et méditer sur du beau...

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    fra-angelico-the-annunciation-detail.jpgLe christianisme est une religion de l'incarnation. Le visage de Dieu s'est rendu visible à travers les traits d'un homme : le Christ.

    Très vite, après le départ de Jésus, les chrétiens ont voulu rendre visibles les "mystères" de leur foi à travers des figures, des représentations. C'est ainsi que les parois des catacombes sont peuplées de "bons pasteurs", de poissons ("ichtus"), d'ancres, etc. Cet art se voulait symbolique dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire qu'il nous renvoie aux réalités spirituelles évoquées. La figure n'est pas une fin en soi, elle est support pour la prière et la méditation évoquant l'invisible. Cela explique notamment pourquoi le réalisme, la perspective, la conformité à la réalité qui nous environne, étaient étrangers aux préoccupations de ces artistes, comme ce sera encore le cas dans l'art byzantin ou dans l'art roman.

    Par la suite, les artistes chrétiens ont intégré les "conquêtes" de l'art "renaissant" friand de perfection anatomique, de perspective, de trompe-l'oeil, avec les chefs d'oeuvre que l'on connaît et qui peuplent nos musées. Le danger était cependant bien réel de faire de "l'art pour l'art" et de faire de la forme une préoccupation première avec le risque de faire passer la signification spirituelle ou théologique à l'arrière-plan (maniérisme).

    Les bouleversements provoqués par la mentalité des "Lumières" et par la Révolution ont éloigné les artistes des mystères chrétiens; le profane, la célébration de l'Antiquité, l'historicisme, l'exotisme, le paysagisme... ont pris le pas sur l'art religieux. Au XIXe siècle, les chrétiens ont eu tendance à se replier sur un art pieux et dévot qui a produit des choses souvent discutables : des "remakes" néo-byzantins, néo-romans, néo-gothiques d'un goût plus que douteux, relevant de l'imitation et du pastiche plus que de la création artistique inspirée. Les chromos se sont imposés dans les foyers, les images pieuses, mièvres jusqu'à l'écoeurement, sont venues truffer nos missels, et l'on a assisté à un dévoiement du goût qui persiste hélas aujourd'hui dans certains milieux chrétiens dévots.

    Bien sûr, l'important est la foi et l'attachement qui est manifesté à l'égard du Christ, de la Vierge Marie, des saints, mais est-il nécessaire pour cela de sacrifier au mauvais goût, au risque de faire fuir ceux qui ont une réelle sensibilité artistique et qui ne peuvent concevoir qu'un message puisse être vrai et s'exprimer en même temps de façon si peu esthétique?

    Sans vouloir confondre l'expression de la foi avec l'esthétisme, on peut cependant souhaiter que les artistes chrétiens, à l'instar d'un Georges Rouault par exemple, rompent avec cette imagerie fade et doucereuse et osent s'exprimer à travers des formes d'expression nouvelles tout en restant cohérentes avec le contenu de leur foi. C'est aussi vrai des chants et de la musique liturgique où il n'est vraiment pas indispensable de rester "scotchés" à des recueils de cantiques désuets.

    A travers ces quelques considérations qui ne sont qu'une esquisse de réflexion sur l'art, nous ne voulons blesser ni froisser personne. Nous savons que le mauvais goût de l'imagerie pieuse de son époque n'a pas empêché Thérèse de Lisieux d'être une très grande sainte, mais cela n'empêche que la splendeur du Vrai aurait beaucoup à gagner en éclatant dans la beauté appelée, selon Dostoïevski, à sauver le monde...

    On trouvera une réflexion plus étoffée sur le sujet ICI même si l'on peut ne pas toujours être d'accord avec les propos tenus par son auteur...

    Voir également la note figurant sur le blog "Un idiot attentif" consacrée à la phrase fameuse de Dostoïesvski "la beauté sauvera le monde".

  • La nécessaire réforme de l’école catholique

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    Dans son dernier n° (1497) daté du samedi 2 juillet), le bimensuel L'Homme nouveau publie, sous la signature de l’abbé Henri Dobrolowski, un dossier sur la revitalisation souhaitable de l’enseignement catholique en France. Même si la configuration de cet enseignement est différente, les mesures à débattre sont en définitive les mêmes en Belgique et tournent aussi autour du caractère propre de l’école catholique. Extraits :

    1. Une école évangélisatrice

    110111_card_sarah.jpg« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)

    2. Pour cela, l’école catholique doit redécouvrir son caractère propre

    Comment les élèves, les parents, les enseignants pourraient-ils le respecter si l’établissement lui-même ne s’en préoccupe pas ? (…)

    3.      Le nécessaire engagement de l’évêque

    Puisqu’il est responsable de l’enseignement catholique dans son diocèse, l’évêque doit être particulièrement vigilant au sujet de la nomination du chef de l’établissement et des responsables de la pastorale, qui doivent être des catholiques pratiquants et ayant une doctrine sûre (…)

    4.  Des professeurs vraiment catholiques

    (….) avec une attention, particulière aux discours tenus, à la qualité desmanuels employés, au témoignage donné par les différents partenaires éducatifs.

    5. Un nécessaire investissement de prêtres diocésains

    Il paraît aussi important que l’évêque ait le souci de former des clercs diocésains capables d’élaborer et de soutenir des projets éducatifs : d’autant plus que peu de congrégations -dont le charisme est l’éducation- ont encore assez de vocations pour exercer ce ministère (…)

    6. La création dans chaque diocèse d’établissements pilotes

    De l’école catholique sous contrat (ndlr : ce qui est pratiquement le cas de ce qu’on appelle l’enseignement « libre » qui  scolarise la majorité de la population scolaire belge) qui a totalement oublié son caractère propre, à l’école hors contrat sans lien avec l’évêque, en passant par les « tièdes », difficile de trouver aujourd’hui en enseignement qui soit conforme à ce que l’Eglise entend, à savoir « une école où est donnée une éducation imprégnée d’esprit chrétien » (code de droit canonique, article 802). Une des solutions de sortie de crise est assurément de se lancer dans un projet audacieux qui consisterait à créer des établissements pilotes qui tiendraient compte des remarques précédentes (…) »

    Litanie de voeux pieux ? Dans les milieux ecclésiaux ordinaires, aujourd’hui, ce qui évoque une « spécificité chrétienne » n’a plus la cote. La foi, vécue et transmise, se dilue dans le pluralisme ambiant. Dans nos pays, c’est toute la vie ecclésiale qui a besoin d’une « sanatio in radice ». Sans s’exclure soi-même du lot.

    JPS

  • A Maastricht : le Heiligdomsvaart du 30 juin au 10 juillet

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    Ad lucem_fmt.jpegcliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Du 30 juin au 10 juillet 2011
    Direction lumière – ad lucem

    Du 30 juin au 10 juillet 2011 inclus la ville de Maastricht sera entièrement sous le signe du ‘Heiligdomsvaart’. Pendant ces 11 jours, qui ont pour thème ‘direction lumière’ de nombreuses activités seront organisées telles que des marches solennelles accompagnées de chants et de prières, des présentations de reliques mais aussi des activités culturelles comme des expositions, de la musique, des films et bien plus encore.

    Une fête historique
    Le ‘Heiligdomsvaart’ est à l'origine une fête de reliques célébrée pendant des siècles autour de la tombe de Saint Servais, le premier évêque de Maastricht qui mourut vers 384. De nombreux pèlerins visitent toujours la basilique de Saint Servais située au Vrijthof et bâtie sur la tombe de ce dernier.

    Evénements religieux
    Le programme religieux qui durera 11 jours commencera le 30 juin 2011 par une cérémonie solennelle près de la Source de Saint Servais dans le quartier de Biesland et sera suivie d'une eucharistie pontificale dans la basilique de Saint Servais au Vrijthof. Dans cette église on peut se recueillir chaque jour pendant une messe, des prières en groupe ou une célébration sur le thème ‘direction lumière’.

    Processions
    Des milliers de visiteurs se complairont des grandes Processions les dimanches 3 et 10 juillet. La présentation des reliques constitue la partie essentielle des Processions. Un spectacle exceptionnel qui a pour but de faire vivre au public une expérience inoubliable.

    Evénements culturels
    En plus des expositions dans les musées de Maastricht, où l'on peut admirer entre autres des objets d'art particuliers religieux on pourra également y découvrir des films, de la musique et du théâtre le tout constituant le programme culturel du ‘Heiligdomsvaart’ de Maastricht 2011.

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

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    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Désacralisation à Namur : l’église Saint-Jacques, nouveau lieu commercial

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    art_152148.jpgC’est annoncé sur le site du diocèse : « Bien connue des Namurois, puisqu’elle se trouve en plein cœur du centre ville, l’église Saint-Jacques vient d’être vendue à des promoteurs immobiliers. Ainsi, ce lieu de passage obligé vers Saint-Jacques de Compostelle est sur le point d’être transformé en… boutique.

    « L’église Saint Jacques, ancien relais sur le chemin du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, a été construite en 1757 par les Frères de la Miséricorde. Ceux-ci, établis à Namur, se consacrèrent aux plus démunis de l’époque et plus particulièrement en veillant sur les derniers moments des condamnés à mort. Il est à souligner que cet endroit s’est très vite choisi une vocation d’accueil vers les plus défavorisés et ce, de tout temps. Que ce soient les pèlerins, qui au Moyen Age y trouvaient refuge pour la nuit, soldats blessés ou malades à partir du XIV°s., victimes d’épidémies, condamnés à mort, pauvres passants ou enfants trouvés. Tous ont trouvé à cet endroit, le réconfort et les soins qui leur étaient refusés ailleurs. »

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