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Culture - Page 366

  • La clé du Mont Saint-Michel

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    de-plunkett-les-romans-du-mont-saint-miche-9782268071473.jpgPatrice de Plunkett

    Les Romans du Mont Saint-Michel

    Présentation de l'éditeur :

    "Pourquoi des millions de personnes, depuis plus de mille ans, sont-elles venues au Mont Saint-Michel? Que cherchent-elles ? Qu'est-ce qui les fascine ? L'étrangeté du lieu, la réputation fantastique de son maître, l'archange Michel... Autour du mystérieux sanctuaire se sont déchaînées toutes les passions humaines, mais aussi la poésie, les puissances du rêve inspirées par le ciel, la mer et les vents. 
    Ce livre-enquête se lit comme une véritable saga, qui donne la clé du Mont Saint-Michel."

    Voir également, sur le blog de Patrice de Plunkett :

    'Les Romans du Mont Saint-Michel' (Le Rocher), vus par la revue 'Kephas'; Dans le numéro de cet été, l'avis de Bruno le Pivain et un entretien avec lui.

     
  • Le catholicisme et le délitement de la Belgique

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    5971441-bruges--glise-catholique-m-di-vale--bruges-en-belgique.jpgUn des grands traits de l'histoire de la Belgique est incontestablement la vitalité du catholicisme dans ce pays. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir ce pays hérissé de clochers, constellé d'abbayes, où un folklore encore bien vivant est lié aux célébrations religieuses, où les musées regorgent d'oeuvres inspirées par la foi catholique (van Eyck, Rubens, Servaes et tous les autres), etc. L'historien libéral Henri Pirenne n'hésitait d'ailleurs pas à affirmer qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment national.

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  • Saint Apollinaire et la splendeur de la mosaïque

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    On fête aujourd'hui le grand évangélisateur de Ravenne : originaire d'Antioche, disciple de Pierre, premier évêque de Ravenne, martyr. Le culte rendu à ce saint nous a valu des oeuvres d'arts inégalables parmi lesquelles la superbe mosaïque de l'abside de Saint-Apollinaire-in-Classe que nous ne résistons pas à reproduire ici.

    Saint_Apollenaris.jpg

  • L'Union catholique internationale de la presse (UCIP) a cessé d'être catholique

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    Il y avait déjà été fait allusion sur Belgicatho. Il est intéressant de constater que la caution "catholique" peut être retirée à une institution qui n'est plus conforme à la ligne de l'Eglise. L'UCIP est-elle la seule dans ce cas? Que dire d'Universités, d'écoles, d'instituts qui portent encore le nom de "catholique" de façon tout à fait injustifiée?

    Communiqué des Conseils pontificaux pour les laïcs et pour les communications sociales

    « Le Conseil pontifical pour les laïcs et le Conseil pontifical pour les communications sociales, sur la base de leurs domaines de compétence respectifs, ont suivi de près ce processus qui a eu pour conséquence d’invalider les Assemblées générales qui se sont déroulées en 2007 au Canada, en 2008 à Rome et en 2010 au Burkina Faso ». (lire la suite)

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  • Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?

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    Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

    Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.

    Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…

    Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009  sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in  difesa dei cattolici" :
    (http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite)

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  • Nos églises : les fermer, les démolir ? Un "déni de mémoire"?

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    La situation n'est pas brillante : de nombreuses églises sont en mauvais état et les Conseils de Fabrique ne savent plus où donner de la tête. Des procédures introduites à plusieurs reprises pour demander aux diverses instances compétentes (communes, région) des subsides pour des restaurations urgentes traînent indéfiniment et les dégâts s'aggravent menaçant les édifices de ruine définitive. Face à cette situation, les autorités religieuses ne réagissent pas suffisamment et se contentent d'une gestion bureaucratique des dossiers. Surchargés, les prêtres responsables de plusieurs paroisses délaissent parfois l'une ou l'autre église de leur "unité pastorale" en raison de leur état. Par-delà la situation matérielle de ces bâtiments, c'est ce qu'ils représentent qui est menacé. Les paroissiens, moins nombreux que jadis, en sont-ils conscients? Il faudrait être plus généreux aujourd'hui qu'hier pour assurer la sauvegarde de nos clochers, c'est-à-dire être prêts à sacrifier une partie de notre patrimoine personnel pour y arriver. Or, il faut bien constater que souvent et quoi qu'on en dise, nous n'avons pas affaire à des chrétiens "héroïques" mais bien à des gens plus prompts à lever les bras au ciel qu'à ouvrir leur portefeuille.

    En 2007, dans Valeurs Actuelles, l'évêque de Toulon, Monseigneur Rey, nous mettait en garde contre ce "déni de mémoire"; bien sûr, il s'agit de la situation en France, mais cela s'applique tout aussi bien à la Belgique :

    “Préserver nos racines chrétiennes”

    Ces églises qu’on abat, entretien avec Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Des églises promises à la démolition, d’autres incendiées, des sépultures profanées… Mgr Rey nous met en garde contre le “déni de mémoire”.

    Derrière la morale laïque et républicaine française, il y a deux mille ans de chrétienté. Ce n’est pas militer pour une Église que de dire cela, c’est regarder l’histoire de France telle qu’elle est, et ce “long manteau d’églises” qui recouvre notre pays. Ces propos de Nicolas Sarkozy, parus dans le Figaro le 17 avril, seront-ils un jour démentis par les faits ? Un rapport du Sénat (« Les monuments historiques : une urgence pour aujourd’hui, un atout pour demain ») souligne en effet que de nombreuses églises sont promises à la démolition dans les prochaines années.

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  • Harry Potter, l'Amour en héritage ?

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    Harry Potter aura constitué un phénomène discuté dans les milieux catholiques; certains ont diabolisé cette oeuvre lui trouvant une odeur de souffre tandis que d'autres en soulignaient les valeurs positives. Voilà que cette "saga" arrive à son terme et que le dernier épisode porté à l'écran fait un tabac. La semaine dernière, l'Osservatore Romano en faisait l'éloge. La Bussola Quotidiana a publié (le 14/7) une critique intéressante du dernier "Harry Potter", sous la plume de Antonio Carriero sous le titre "Le dernier Harry Potter: la vraie magie est de se convertir" (http://www.labussolaquotidiana.it/); nous tâchons de la traduire correctement ici :

    "Harry Potter touche à sa fin. Toute autre aventure possible qui, dans l'avenir, pourrait provenir de l'esprit extraordinaire de son auteur, ne serait qu'un ajout. Bien sûr, les fans de l'oeuvre originale se le souhaiteraient, mais la véritable essence de Harry Potter aura marqué exclusivement ces sept volumes qui trônent dans notre bibliothèque. (lire la suite)

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  • Lectures de vacances (suite)

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    41nyuJOlj8L._SS500_.jpgNotre amie de "Benoît-et-moi" recommande la lecture d'"un petit livre profond, sous des dehors hilarants, qui, en se moquant avec esprit des sottises du polititiquement correct poussé jusqu'à l'absurde, dénonce un véritable processus de guerre culturelle, qui passe par le changement obligé des mentalités."

    Il s'agit du "Voyage en Enfer d'Omar Ben Alala" de Gérard de Senneville (Editions de Fallois, 15,20 €)

    (lire la suite sur son site : http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f2407ea202.html)

  • Le Grand-Duché de Luxembourg : pas un cadeau pour le nouvel archevêque...

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    Liberté Politique consacre une note au Luxembourg à l'occasion de la désignation du nouvel archevêque : "un nouvel archevêque sur fond d’assaut laïciste"

    Extrait :

    "...il y a donc au Luxembourg des liens forts entre la foi catholique, le pouvoir politique et les traditions populaires. Or depuis plusieurs années un processus de contestation est pourtant à l’œuvre, qui se donne pour objectif de déconfessionnaliser l’Etat. Un tel débat a ainsi été discuté à la Chambre des députés le 7 juin 2011, la Jeunesse Démocrate et Libérale (JDL) ayant à cette occasion exprimé le vœu de voir le Grand-Duché se laïciser, et « toutes les communautés cultuelles » devenir « autonomes par rapport à l’Etat et ainsi libres ».

    Concrètement, ce courant réclame la fin de la prise en charge des « traitements et pensions » des ministres du culte par l’Etat (article 106 de la Constitution), la suppression des cours de religion et de morale à l’école, ou encore l’abolition de l’entretien des lieux de culte. Certains députés ont aussi réclamé le mois dernier que désormais, le Te Deum auquel assiste la famille Grand-ducale chaque 23 juin soit retiré des célébrations officielles de la fête nationale. Et si l’idée n’a pas encore été concrétisée en 2011, rien ne dit qu’elle ne puisse pas faire son chemin.

    Si la pratique religieuse est en recul dans la population, comme dans la majorité de l’Europe, il est clair que la mutation du Luxembourg se joue particulièrement au niveau politique.

    Fonctionnant selon un modèle très comparable à celui de la Belgique, le pays compte traditionnellement trois forces principales, à savoir une droite chrétienne, un courant libéral (le PRV) d’inspiration philosophique proche des Lumières, et un courant socialiste. L’émergence des Verts, plus radicaux, a contribué depuis plusieurs années à accélérer le mouvement de laïcisation. Leur leader Jean Huss, cheville ouvrière de ce combat, avait déjà milité pour la dépénalisation de l’euthanasie, qui a été adoptée en 2009, sans que Jean-Claude Juncker, premier ministre chrétien social de centre-droit qui dirige le gouvernement luxembourgeois depuis 1995, n’y résiste.

    Avec un parti démocrate-chrétien luxembourgeois qui peine à promouvoir une doctrine sociétale forte et conforme à ses racines, on assiste à un mouvement une fois de plus comparable au schéma belge, avec une « coalition violette », réunissant les libéraux, les socialistes et les verts, qui en quelques années, a fait de la Belgique l’un des pays les plus progressistes d’Europe, autorisant l’euthanasie mais aussi le mariage homosexuel. C’est, selon toute vraisemblance, le scénario que l’on commence à voir émerger au Luxembourg, où l’Eglise catholique va immanquablement subir dans les mois et années qui viennent de nouveaux assauts idéologiques et médiatiques. Il faudra du courage à Mgr Jean-Claude Hollerich, tout comme à la famille Grand-Ducale, et un renouveau de volonté et de proposition politique à la droite chrétienne, pour chacun à leur place mais ensemble, maintenir vivante une tradition au service de l’homme et du bien commun."

    http://www.libertepolitique.com/

  • De notre mieux...

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    La presse raconte aujourd'hui comment un camp louveteau a dû être interrompu suite à des "jeux sexuels" pratiqués par des "petits loups" durant la sieste.

    Il ne s'agit pas de pousser des cris d'orfraie; ce n'est pas la première fois que ce type de jeux pas vraiment innocents se pratique. Ce qui m'inquiète davantage, c'est la banalisation de ce genre de comportements à l'école, dans les mouvements de jeunesse ou ailleurs. Ne pas dramatiser est une chose, banaliser en est une autre. Il suffit de lire les commentaires laissés par nombre d'intervenants dans les forums des quotidiens pour s'en rendre compte : la plupart, imbus des conceptions libertaires à la mode n'y voient que des faits sans importance qui ne méritent même pas que l'on y prête attention.

    Il faut quand même faire remarquer que, souvent, les enfants plus jeunes impliqués dans ces jeux ne sont pas consentants mais doivent céder à la pression ou aux menaces des plus grands. C'est une forme de violence. Absoudre trop facilement les petits "caïds", c'est leur laisser croire que tout ça n'est pas bien grave et que rien ne les empêche de continuer avec toutes les conséquences que l'on connaît dans la société actuelle. Le scoutisme ne peut devenir une école de la violence et du non-respect d'autrui.

    Par ailleurs, on peut se demander comment il pourrait en aller autrement dans une société qui considère que l'on peut diffuser n'importe quoi à n'importe quelle heure, que tout est enfants admis, et qui fait du sexe un absolu. Et d'ailleurs, comment éduquer à la pureté quand on ne la vit pas soi-même ?

    On est bien loin de la loi scoute et de cet article en particulier : "Le scout est pur dans ses paroles, ses pensées et ses actes."

    Voir : http://salve-regina.nuxit.net/Scoutisme/Loi_et_Principes.html

  • La beauté sauvera le monde... suite

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    "A LA RECHERCHE DE L’HUMANISME CHRETIEN

    Par Robert Royal, rédacteur-en-chef de The Catholic Thing

    mardi 12 juillet 2011

    Des croyants intelligents se retrouvent souvent près de désespérer de la glissade de notre civilisation dans l’immaturité et la stérilité, une adolescence sénile. De grandes vérités sont là que les gens meurent d’entendre ; des bienfaits transcendants s’offrent librement à nous. Même en faisant la part des chemins labyrinthiques que la grâce emprunte dans un monde déchu, il est difficile de pénétrer les raisons pour lesquelles nos contemporains prospères se contentent d’aussi peu..."

    lire la suite sur le site de France Catholique qui a mis en ligne la traduction de ce texte : cliquer sur le lien suivant : France Catholique

  • Une ère de reniement sans précédent

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    Les affaires de pédophilie dont on reparle à propos de l'Irlande posent la question de la fidélité des prêtres et des religieux aux engagements qu'ils avaient pris, solennellement, devant Dieu, devant leurs supérieurs, et devant l'Eglise toute entière. Depuis le dernier concile, le nombre de défections et de retours à l'état laïc de gens qui avaient consacré leur vie au Christ et à l'Eglise est proprement hallucinant.

    Et que dire des liens du mariage où les consentements échangés, en prenant Dieu et les communautés à témoin, ne pèsent vraiment plus très lourd, quelles que soient les conséquences pour le (la) partenaire que l'on abandonne et pour les enfants condamnés à faire le deuil d'une relation dans laquelle s'enracine pourtant leur existence.

    On pourrait y ajouter les serments prêtés par les enseignants lors de leur engagement, par les officiers lors de leurs promotions, par les médecins qui ont prononcé le serment d'Hippocrate, par les prêtres qui ont prêté le serment anti-moderniste, par les fonctionnaires et les élus lors de leur accession à des postes à responsabilité, etc. "Verba volant", voilà comment se sont évaporées aussi les formules prononcées avec émotion lors des professions de foi ou à l'occasion des promesses scoutes.

    Paroles, paroles, paroles ? Pourtant, une parole d'engagement n'est pas un simple énoncé, comme le fait de constater qu'il fait beau ou que l'euro est en mauvaise posture; c'est proférer des mots qui ont une dimension "performative", qui équivalent à une véritable action résultant de notre détermination, engageant notre être tout entier, corps, coeur et esprit. Renier ces paroles, c'est se renier soi-même, c'est compromettre la confiance que l'on pourra nous faire désormais, c'est détériorer l'estime que les autres et que nous-mêmes pouvons avoir à notre propre égard.

    Si l'on considère que la fidélité à la parole donnée constitue le ciment d'une société, il n'y a guère lieu de s'étonner du degré de délabrement de la nôtre.

    Heureusement que Dieu, Lui, reste fidèle, et d'une miséricorde infinie...