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Culture - Page 370

  • Répondre à l'intolérable par l'intolérable ?

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    C'est l'incontournable revue de presse de genethique.org qui relaie les propos de Fabrice Hadjadj tenus dans la Croix à propos de l'euthanasie.

    Alors que le premier Congrès francophone d'accompagnement et de soins palliatifs commence aujourd'hui, mardi 28 juin 2011 à Lyon, La Croix interroge le philosophe Fabrice Hadjadj sur la question de l'euthanasie, dont certains réclament la légalisation en France au nom de la "dignité" de chacun (Cf. Synthèse de presse du 20/06/11).

    Il y a bien sûr un "droit de mourir dans la dignité", souligne Fabrice Hadjadj, mais il faut d'abord se demander : "qu'est-ce que la dignité ?" Utilisé "à toutes les sauces", le terme de "dignité" en vient à être vidé de son sens. Fabrice Hadjadj se dit "frappé par l'idée selon laquelle chacun serait seul juge de sa propre dignité. Comme si le sentiment de ma dignité ne dépendait nullement du regard des autres, comme si je pouvais être entièrement détaché de ceux qui m'entourent". La dignité est livrée à tous les caprices dès lors qu'elle est rendue totalement subjective : il est en effet "très facile de susciter chez quelqu'un le sentiment qu'il n'est plus "digne". [...] Imaginez une grand-mère souffrante ou un jeune homme paralysé, il est facile de les laisser penser qu’ils sont un poids et les pousser à demander qu’on les aide à mourir". Un danger d'autant plus grand dans une société gouvernée par l'efficience et le jeunisme. Légaliser l'euthanasie ne peut aboutir qu'à l'élimination des plus vulnérables et fragiles car en oubliant que la dignité humaine est inconditionnelle, il devient aisé d'extorquer des demandes de mort aux plus souffrants.

    Les partisans de l'euthanasie évoquent la liberté de chacun pour justifier une pratique légale de celle-ci. Or, "quelle est la réalité du libre arbitre quand on souffre et qu’on est exclu, quand on n’a plus sa place ?" La volonté de la personne qui demande à mourir étant submergée par la douleur, peut-on "considérer qu'une demande ainsi arrachée est le signe d'une liberté lucide ?" En outre, l'objet de la demande vise la douleur et non l'élimination de soi-même : "on ne demande pas à être supprimé soi-même, mais que la douleur soit supprimée, ou du moins rendue supportable". Du côté du médecin qui aurait à euthanasier quelqu'un, la liberté n'est pas respectée non plus. Il serait doublement aliéné : en tant qu'homme, et en tant que médecin, le but de la médecine étant de soigner et non de tuer.

    Si des personnes meurent encore dans des conditions déplorables en France, "on ne répond pas à l'intolérable par l'intolérable - en légalisant la mise à mort!", explique Fabrice Hadjadj. L'enjeu réel est ici de "supprimer les conditions de cet intolérable", ce qui passe par le développement de la recherche médicale pour combattre la douleur physique, la lutte contre l'acharnement thérapeutique, et surtout le soulagement de la douleur morale, car "c'est là la plus grande douleur : l'isolement, la désocialisation, la perte de sens..."

    Le temps passé auprès d'un plus faible, d'un souffrant, est considéré comme "contre-productif" dans notre société de l'efficience, pourtant, "il nous ramène à l'essentiel". Certaines sociétés traditionnelles plaçait justement le mourant au centre de la vie du village "parce qu’il était perçu comme un éclaireur, alors que nous, bien au contraire, nous parquons les mourants pour ne pas les voir".

    Nous avons pourtant toujours le choix, rappelle Fabrice Hadjadj, qui voit dans le développement des soins palliatifs et les initiatives de solidarité à l'égard des plus vulnérables, la capacité de l'homme d'expérimenter son être propre, comme être de communion. Dans les débats sur la mort, la société doit avoir l'ambition de faire surgir les questions fondamentales du sens de la vie et de la spécificité humaine.

  • Bannir la différence sexuelle à l'école ?

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    Dans sa synthèse de presse du 28 juin, genethique.org nous apprend que :

    "Une école maternelle suédoise veut déconstruire les genres masculin et féminin. L’école maternelle "Egalia", financé par le contribuable, a ouvert il y un an. Regroupant 33 enfants âgés de 1 à 6 ans, elle illustre la manière dont la Suède entend instaurer une "égalité des sexes" dès le plus jeune âge. "La société attend que les filles soient féminines, gentilles et jolies, et que les garçons soient virils, forts et sociables, affirme une jeune institutrice de l’école, "Egalia" est une formidable opportunité pour leur permettre d’être ce qu’ils veulent vraiment".

    Tout dans l’école est pensé pour qu’aucune différenciation sexuelle ne soit faites par les enfants, de l’emplacement des jouets au choix des contes. Ainsi, au lieu d’entendre les histoires de "Cendrillon" ou "Blanche-neige", contenant trop de "stéréotypes hétérosexuels", ils peuvent écouter l’histoire de deux girafes de même sexe tentant d’adopter un œuf de crocodile. Leurs enseignants bannissent de leur langage toute référence masculine ou féminine, y compris dans l’emploi des pronoms "lui" ou "elle", qu'ils n'emploient jamais. Ils sont pour cela assistés de "pédagogues du genre" qui les aide à identifier dans leur langage et leur comportement des stéréotypes hétérosexuels.

    Jay Belsky, psychologue spécialisé de l’enfance à l’université de Californie, s’interroge sur une telle application du gender à l’école maternelle : "Les sortes de choses que les garçons aiment faire, courir, prendre un bâton pour jouer au chevalier, sera bientôt désapprouvé. La pire application de la neutralité des sexes conduit à émasculer la masculinité".

    Egalia est la seule école de ce type ouverte en Suède. Si la liste d’attente pour y entrer semble s’allonger, certains parents craignent qu’elle n’aille trop loin, considérant que cette "obsession" à effacer les "rôles" de genre rend leur enfants confus et ne leur permet pas d’être préparé à affronter le monde extérieur."

  • Cathophobie ordinaire...

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    unnamed.jpgUne grande église verviétoise, Sainte-Julienne, est en péril. Le toit laisse passer l'eau et les dégradations à l'intérieur de l'édifice sont importantes. Construite au début du XXe siècle, cette église a été reconnue comme monument d'intérêt majeur. Un dossier de classement concernant ses vitraux, ses peintures murales et son pavement est en cours de procédure mais les pouvoirs publics ont rejeté à plusieurs reprises le dossier de restauration introduit par la fabrique d'église.

    Un journal local - "La Meuse Verviers" - s'est fait l'écho hier de cette situation et a suscité des réactions qui sont trés éclairantes sur l'état d'esprit d'une partie de la population à l'égard des lieux de culte catholiques. D'ailleurs, les murs de l'église sont constamment tagués et des jets de pierre tentent de briser les vitraux. Les parages sont encombrés d'immondices...

    Lire les "réactions" :

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  • Pour quelles raisons ne devrait-on pas craindre l'islam ?

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    9782750901813.jpgA l’approche du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, beaucoup de questions se posent encore sur l’islam.

    "Les raisons ne pas craindre l’Islam" est le titre d’un livre de Samir Khalil Samir, un spécialiste égyptien de l’Orient chrétien et musulman.

    Samir Khalil Samir est né en 1938 au Caire. Il est copte et jésuite. Il vit à Beyrouth où il enseigne à l’université Saint-Joseph. Il est également professeur à l’Institut pontifical oriental de Rome, après l’avoir été à l’université du Caire, à la Sophia University de Tokyo, à la Georgetown University de Washington, en Angleterre, en Autriche, à Hong Kong, aux Pays-Bas ou en Palestine. Fondateur du Cedrac (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), il est président de l’International Association for Christian Arabic Studies. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de plus de mille articles sur l’islam et l’Orient chrétien.

    Découvrir la suite de la présentation de ce livre par Stéphane SEMINCKX en cliquant ICI

  • France : un site et une pétition pour l'école

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    Suite à l'intégration de la théorie du "gender" dans les programmes scolaires, des enseignants ont lancé un site intitulé "l'Ecole déboussolée - contre l'introduction de la théorie du genre à l'école de la république". Ils ont également proposé une pétition qui a déjà récolté plus de 20000 signatures. Ce site vaut la peine d'être soutenu et encouragé, c'est ici  : http://ecole-deboussolee.org/

  • L'islam peut-il sortir d'une vision totalitaire de l'Etat ?

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    Le "printemps arabe" ne fait plus la une depuis longtemps. Les envolées triomphalistes qui ont salué les révolutions en Afrique du Nord se sont muées en appréciations beaucoup plus nuancées, voire sceptiques. L'exode des Tunisiens, la guerre en Libye, les exactions contre les Coptes en Egypte, tout cela ne permet pas de se bercer de trop d'illusions.

    Fondamentalement, on peut s'interroger sur la nature même de l'islam et sur sa capacité à distinguer le "spirituel" du "temporel", de ne pas confondre ce qui relève de Dieu (ou d'Allah) avec ce qui relève du pouvoir politique.

    Ce qui se passe au Bangladesh, un autre état musulman, confirme nos appréhensions. "Malgré ses promesses de restaurer la laïcité, le gouvernement maintient officiellement l’islam comme religion d’Etat", titre le Bulletin de l'EDA. Et d'expliquer : "Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh. A l’issue d’une réunion particulièrement houleuse où le Premier ministre Sheikh Hasina Wajed et une grande partie des membres de son cabinet semblent avoir eu des échanges très vifs, le gouvernement a déclaré officiellement que, contrairement à ce qui avait été annoncé ces derniers mois, le Bangladesh ne restaurerait pas la laïcité dans sa Constitution." (lire la suite ICI).

    Le cas de la Turquie kémaliste est un cas isolé et pas vraiment satisfaisant sur le plan des libertés démocratiques. Le "modèle" d'un Etat peuplé de musulmans mais adoptant un système politique indépendant des préceptes religieux n'a été maintenu que grâce à la vigilance de l'armée. Mais aujourd'hui, après la neutralisation de l'appareil militaire, force est de constater que la Turquie elle-même a tendance à revenir à une situation beaucoup plus ambigue quant à la séparation de la religion et de l'Etat, ce qui ne simplifie pas la question de son intégration dans la Communauté Européenne par ailleurs...

     

  • "La beauté sauvera le monde"

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    Nous sommes nombreux à nous agiter, sur ce qu'on appelle "la toile" pour y faire passer des messages susceptibles de contribuer au triomphe du bien sur le mal, de la beauté sur la laideur, du vrai sur le mensonge, etc. Et nous pensons que cela dépend de nous alors que ce que nous faisons est bien peu de choses et qu'en réalité la victoire est déjà remportée et que nous n'avons qu'à l'actualiser à travers nos actes et nos paroles. Il y a des perles qui ne doivent jamais quitter ni notre coeur, ni notre mémoire, comme cette parole de Celui qui justifie tous nos efforts : "Courage, j'ai vaincu le monde!". (Merci, Stéphanie!)

    Sur le blog "d'un idiot attentif", nous redécouvrons un texte fondamental de Soljénitsyne commentant les mots fameux de Dostoievski sur la beauté; il est extrait du "Cri" (http://classiques.uqac.ca/contemporains/soljenitsyne_alexandre/le_cri_prix_nobel/soljenitsyne_e_cri_prix_nobel.pdf); nous livrons cet extrait à votre lecture mais allez relire le texte dans son intégralité :

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  • Des ordinations peu banales

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    295_1.jpgL’éditeur François-Xavier de Guibert a été ordonné prêtre en ce dimanche de la Solennité de la Fête-Dieu

    Ce dimanche 26 juin 2011, en compagnie d’Etienne Hache, le remarquable éditeur François-Xavier de Guibert a été ordonné prêtre par l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath, dans sa cathédrale Saint-Bénigne.

    François-Xavier de Guibert est né en 1946 à Dijon. Après des études de droit, il est entré dans le monde de l'édition et est devenu le directeur général des Editons Desclée de Brouwer en 1974. C'est en 1983 qu'il fonde sa propre société d'édition. Marié avec Catherine le 26 juin 1971, ils ont eu 5 enfants et 12 petits-enfants. François-Xavier a eu la tristesse de perdre son épouse Catherine en 2001. A la suite de cet événement douloureux, il choisit de mettre sa vie au service du Christ et de l'Eglise et propose de devenir prêtre pour le diocèse de Dijon. Après des études au Centre Sèvre à Paris, un long  discernement et accompagnement, il est venu participer à la vie de la paroisse Notre Dame de Dijon où il a  été ordonné diacre en novembre 2010.

    Etienne Hache est né en 1981 à Lyon, il a grandi à Aix-en-Provence mais il n'a jamais oublié ses racines familiales du côté de Beaune et de Selongey. Après quelques années d'études universitaires, c'est au séminaire de Paray Le Monial en 2001 qu'il commence sa formationvers le ministère de prêtre. Après ces trois premières années au séminaire, il vivra une année de stage à la paroisse de Saulieu et partira ensuite partager la vie d'une communautéde l'Arche de Jean Vanier pendant deux ans. Cela reste pour lui un événement marquant. En participant à la vie communautaire avec des personnes atteintes d'un handicap, il a pu mieux comprendre combien ces personnes sont accueillantes, attachantes et Etienne n'hésite pas à dire qu'à leur contact il a appris à mieux se connaître lui-même. C'est au séminaire Saint Irénée de  Lyon qu'il a ensuite poursuivi sa formation, accueilli dans les paroisses de Genlis et St Just. Il a été ordonné diacre le 13 juin 2010 à la collégiale de Rouvres en Plaine.

    De telles ordinations sacerdotales, riches d’une grande qualité de vie, constituent pour nous tous autant de raisons d’espérer.

  • Vacances : ne voyagez pas idiot !

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    Les vacances sont au rendez-vous et avec elles les découvertes culturelles et historiques. Rien de plus intéressant que de visiter les hauts lieux de l'histoire : abbayes, châteaux, cathédrales, musées et autres témoignages du passé. C'est aussi l'occasion de faire découvrir tout cela à vos enfants.

    Malheureusement, si des initiatives louables telles que CASA s'efforcent d'initier les visiteurs à l'art et à la culture chrétienne de façon constructive, il faut bien reconnaître qu'en beaucoup d'endroits on n'échappe pas aux discours convenus de guides soucieux de plaire et de s'inscrire dans le courant dominant du "politiquement, culturellement et historiquement correct". Vous aurez donc droit aux propos habituels sur les abus de l'Eglise, sur la cupidité des moines, l'ambition des papes, les horreurs des croisades et de l'Inquisition, les sombres complots des évêques et des cardinaux, les calculs politiques des rois sous couvert de ferveur religieuse, bref à tous les clichés caricaturaux auxquels on n'échappe guère en subissant les commentaires de nombreux guides patentés ou non.

    Bien sûr, les ombres ne manquent pas sur un passé écrit par des hommes qui malgré les idéaux dont ils se revendiquaient ont commis des actes parfois odieux que l'on ne saurait nier. Mais cela ne justifie pas un parti-pris systématique qui finit par donner une idée générale négative à l'égard de notre héritage chrétien.

    Les guides touristiques imprimés ne sont pas toujours, eux non plus, d'une objectivité ou d'une honnêteté à toute épreuve. Je me souviens avoir visité Prague, le Guide Vert à la main, et y avoir décelé un parti-pris favorable aux disciples de Jean Huss et systématiquement critique à l'égard des ordres catholiques de la Contre-Réforme. Pourtant, que serait Prague sans le style baroque qui fait sa beauté et sa grandeur et qui est un fruit évident de l'esprit de la Contre-Réforme...

    Tout cela pour vous suggérer de bonnes lectures de vacances : les ouvrages de Jacques Heers et de Régine Pernoud sur le Moyen Age, les oeuvres de Jean Sévillia comme son "Historiquement correct - pour en finir avec le passé unique", on peut aussi faire référence à d'autres livres comme ceux de Jean Dumont sur "L'Eglise au risque de l'Histoire", sur la Révolution, sur Isabelle de Castille, etc.

    N'hésitez pas à nous poser vos questions, à nous partager vos expériences sur les sites visités, à nous demander des références d'ouvrages ou d'articles. C'est avec plaisir que nous nous efforcerons de vous aider à ne pas "voyager idiot".

  • Le Cantique des Cantiques s'expose à Orval

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    Sabine Corman

     expose

    LE CANTIQUE DES CANTIQUES

    au Musée de l’abbaye à Orval

     du dimanche 26 juin au dimanche 2 octobre,

    de 9h30 à 18h30.

     cantique.jpg

     

    Heureux celui qui comprend les cantiques et les chante,

    mais plus heureux encore celui qui chante le Cantique des Cantiques

     (Origène, 3ème siècle)

    Visite du site et exposition : 5,50€  www.orval.be

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  • L'échelle de nos valeurs humaines

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    Ayant demandé au système Google de m'alerter chaque fois qu'il serait question de Benoît XVI dans l'actualité, j'ai été stupéfait de trouver un nombre important de messages d'alerte dans ma boîte électronique relatifs au pape. Mais de quoi s'agissait-il? De sa visite à Saint-Marin, de son enseignement sur la prière des psaumes, d'une audience importante accordée à un chef d'Etat? Eh bien, non; l'information la plus fréquente concernait un véhicule hybride fabriqué par Mercedes pour la prochaine visite du pape en Allemagne. Voilà donc l'intéressant et l'important!

    Cela m'a fait penser à ce fameux discours (1) de Soljénitsyne (mais qui se souvient encore de lui?) prononcé à Harvard, le 8 juin 1978, et qui n'a pas pris une ride. L'écrivain y dénonçait le déclin du courage et l'on sait combien les évènements ultérieurs lui ont donné raison, et il terminait cette intervention en s'interrogeant sur l'échelle de nos valeurs humaines :

    "Il est impératif, disait-il, que nous revoyions à la hausse l'échelle de nos valeurs humaines. Sa pauvreté actuelle est effarante. Il n'est pas possible que l'aune qui sert à mesurer de l'efficacité d'un président se limite à la question de combien d'argent l'on peut gagner, ou de la pertinence de la construction d'un gazoduc. Ce n'est que par un mouvement volontaire de modération de nos passions, sereine et acceptée par nous, que l'humanité peut s'élever au-dessus du courant de matérialisme qui emprisonne le monde." 

    Alors, que dire d'une presse qui se préoccupe prioritairement du véhicule qu'empruntera le pape en septembre prochain?

    (1) Discours de Harvard : à relire et à méditer ICI


  • Fête-Dieu à Liège : la procession est de sortie au centre-ville, le samedi 25 juin 2011

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    100_8714.JPGLe mois de juin n’est pas seulement voué au culte du Sacré-Cœur de Jésus, c’est aussi celui de la Fête-Dieu, qui nous invite à proclamer notre foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques consacrées lors de chaque messe : sous ces humbles apparences du pain et du vin, Jésus a voulu demeurer vivant aujourd’hui encore dans et pour ce monde,  tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Pour en témoigner devant tous,  chaque année depuis plus de sept siècles l’Eglise célèbre une messe festive suivie d’une marche publique au cours de laquelle le pain eucharistique, communément appelé « hostie », est montré respectueusement mais visiblement, au peuple dans un support appelé « ostensoir » (du mot latin ostendere : montrer) : c’est la procession de la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement.

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