Il faut savoir se réjouir de ce qui se fait de bien, de beau et de vrai et ne pas bouder son plaisir lorsque des créateurs produisent des œuvres d'art qui illustrent le propos de Dostoïevski lorsqu'il affirmait que la beauté sauverait le monde. Nous sommes volontiers ronchons et prompts à maudire les ténèbres au point de ne plus savoir discerner le rayon de lumière qui devrait susciter notre enthousiasme. Et, à propos des frères Dardenne, pourquoi nous priverions-nous de la savourer le plaisir d'être Belges? Mais laissons la parle à Pascal Wintzler, administrateur apostolique de Poitiers, au sujet de ces deux films que nous avons déjà évoqués :
"On s’accorde à reconnaître que le cru cannois 2011 fut d’excellente qualité. Et ce avant tout en raison de la présence dans la sélection d’œuvres des meilleurs cinéastes du moment : Terrence Malick, Lars von Trier, Pedro Almodovar, les frères Dardenne, Aki Kaurismaki, Nanni Moretti, d’autres encore. Peut-être faut-il cependant regretter que nous n’ayons pas découvert cette année celui ou celle qui sera un grand de demain.