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Culture - Page 371

  • Les Belges dans l’air du temps

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    imagesCABEOR1Y.jpgChristian Laporte, spécialiste « religieux » du journal  La Libre Belgique, y fait aujourd’hui état du volet belge d’une étude qui vient d’être publiée sur les  « valeurs » auxquelles adhèrent les Européens.

    Tous les neuf ans depuis 1981, pareille étude recadre l’évolution des esprits et des comportements au sein de l’Union. Le chapitre belge  est assumé par des chercheurs de nos universités tant néerlandophones que francophones et il est financé par la Fondation Roi Baudouin.

    Selon Christian Laporte, l’étude montre que nordistes et sudistes  partagent toujours moultes valeurs communes. Toutes régions confondues, les Belges seraient particulièrement attachés à la famille (98 %), à leurs amis (92 %), au travail (90 %) et au temps libre (88 %). Par contre, les Belges ont moins d’intérêt pour la religion (40 %) et pour la politique (30 %) : leur méfiance est grande vis-à-vis des partis politiques (79 %), des banques (66 %), de l’Eglise (64 %) et de la presse (60 %). À cet égard, on ne manque pas, de nous préciser que l’enquête a été menée avant  l’interminable préformation gouvernementale consécutive aux élections de juin 2010 et avant la grande crise de la pédophilie qui éclabousse le clergé.

     La famille, relève le spécialiste-maison de La Libre, reste l’institution des institutions,  « mais l’on accepte toujours davantage les nouvelles formes de vie commune et les Belges mettent désormais davantage l’accent sur la fidélité et le respect mutuel que sur un cadre conjugal strict scellé ». Qu’en termes élégants ces choses sont dites, lorsqu’on sait qu’au Nord comme au Sud de notre beau pays plus de la moitié des mariages  se soldent,  par un divorce !

    L’amour déclaré de la grande majorité des Belges pour la famille doit aussi se mesurer à l’aune des grandes « mutations morales » auxquelles ils adhèrent .« L’opposition à l’euthanasie, peut-on lire, ne rassemble plus que 15 % de Belges;  ils sont 26 % à avoir quelques problèmes face à l’homosexualité et 31 % à ne pas trouver justifiée la législation de l’avortement. Ces données peuvent aussi être mises en parallèle avec la confiance perdue vis-à-vis de l’Eglise : en 1981, deux Belges sur trois avaient encore confiance en elle; aujourd’hui, l’on en est à un rapport de un sur trois. »

    Apprenez enfin que nos concitoyens « entendent voir leurs semblables faire montre d’une grande responsabilité sociale et sociétale. 84 % rejettent la fraude sociale et 75 % la conduite automobile en état d’infraction (sans permis, sans assurances, etc.) et 64 % stigmatisent encore ceux qui éludent l’impôt. Enfin, plus d’un Belge sur deux a une très piètre opinion des menteurs ». Foi de molon de Moncrabeau…

    Il eut été intéressant de comparer l’échelle de nos « valeurs » nationales avec celles des autres pays, puisqu’il s’agit d’une étude menée au viveau de l’Europe entière, mais cette dimension n’apparaît pas sous la plume de M. Laporte. Lire l’article ici : La vie privée compte plus que la politique ou la religion

    JPS

  • Ouvrir des écoles entièrement libres ?

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    Cela se fait très peu chez nous, en Belgique. Il faudrait prendre de la graine chez nos voisins qui sont souvent moins apathiques et moins embourgeoisés que nos concitoyens...

    Ainsi, Isabelle Paulot, enseignante, ouvre une école catholique hors-contrat à Lion-sur-Mer. Elle s'en explique dans Ouest-France

    Extrait :

    "Ce n'est pas une école catholique parce que les programmes sont les mêmes que dans le public. Mais c'est une école fidèle au magistère de l'église catholique. Je suis catholique pratiquante. La première année, je serai la seule enseignante. Je vais adopter des méthodes très rigoureuses et efficaces et revenir pour la lecture à la méthode syllabique. « La librairie des écoles » publie des manuels scolaires auxquels on peut accéder gratuitement sur Internet. En maths, je vais m'appuyer sur les méthodes de Singapour. Le but de cette école est d'appliquer la phrase « La vérité vous rendra libre » de l'évangile selon saint Jean. Il y aura des cours de catéchisme. Mais les enfants des autres religions sont évidemment les bienvenus. Quant au passage en classe supérieure, c'est moi qui en décide. Pour les programmes et le niveau des élèves, nous ne sommes pas contrôlés par l'Éducation nationale."

  • Idéologie du genre, faut-il s'attendre à pire ?

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    C'est ce que semble penser Jacques de Guillebon qui s'en explique dans une interview accordée à Nouvelles de France et que l'on découvrira ici.

    (J. de Guillebon est éditorialiste au mensuel catholique La Nef et au magazine Permanences, essayiste (Nous sommes les enfants de personne, Les Presses de la Renaissance, 2005), Jacques de Guillebon a bien voulu répondre aux questions des Nouvelles de France sur la théorie du gender, le « mariage » homosexuel ou le combat culturel.)

    Extrait : "L’idéologie du gender pourrait n’être rien d’autre qu’une réaction à ce que pouvait avoir d’enfermant et de réifiant les théories de Lévi-Strauss sur la différence de l’homme et de la femme. Mais l’homme étant – belle découverte – un animal social et politique, une grande partie de son éducation provient de sa culture. Certains en ont donc finement déduit que se débarrasser de cette culture censée nous écraser depuis dix mille ans nous rendrait libres. C’est toute l’hystérie moderne de l’humain qui se veut son propre Créateur et qui utilise pour cela la science et la technique. Alors, il nous faut nous battre contre des moulins à vent, même si c’est affligeant, et réaffirmer des évidences qu’on ne devrait pas avoir à réaffirmer en tant que telles."

  • Inoffensif, le Hellfest ?

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    Ce n'est pas ce que Valeurs Actuelles semble en penser. Sans vouloir rejeter a priori certaines formes de "culture jeune", on peut s'interroger sur la portée et la signification de celles qui arborent des symboles sataniques et profèrent des paroles offensantes pour la foi.

    "Le Hellfest rassemblera encore 70 000 fans de “musique extrême” cette année. Les groupes qui s’y produisent ne lésinent pas sur les symboles antichrétiens.

     

    Clisson : son château, ses églises, ses ponts sur la Loire et… son festival de musique extrême, le Hellfest, c’est-à-dire le “festival de l’enfer”. Comme chaque année depuis 2006, la paisible bourgade de la région nantaise (7 000 âmes) vivra pendant trois jours au rythme des vociférations et des guitares hurlantes : plus de 70 000 fans de hardcore, punk et black metal y sont attendus du 17 au 19 juin. La renommée grandissante de ce rendez-vous des “métalleux” attire de nombreux groupes. Certains connus : Ozzy Osbourne, Scorpions. Et d’autres aux noms pour le moins inquiétants : Suicide Silence, Belphegor, Morbid Angel ou Last Days of Humanity… D’où la défiance que cette manifestation suscite parmi les catholiques."

    Lire la suite ICI

  • Au sommaire de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1496 de l'Homme Nouveau daté du 18 juin 2011:

     

    Dossier

    Le Gender dans les manuels scolaires

    Analyse d'une subversion totalitaire qui distille l'idéologie du Gender jusque dans les manuels scolaires.

     
    Actualités

    États-Unis : Une oasis spirituelle

    Des carmes se sont lancés dans l'aventure audacieuse de la construction d'un monastère gothique au pied des Rocheuses.

    Asie : Yémen sous tension

    Pris en tenaille entre différents courants, le Yémen affronte une de ses crises les plus graves.

    Croatie : rempart de la chrétienté.
     
    Culture

    Entretien : le Traité de l'Amour de Dieu en français contemporain.

    Maximilien Kolbe : une nouvelle biographie.
     

    Figure spirituelle

    Le bienheureux Marie-Joseph Cassant, humble trappiste.

     
    Magistère

    Le trésor de la liturgie, lieu de la tradition vivante.

  • Information ou désinformation : le rôle des grandes agences de presse

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    L'information passe essentiellement par le canal des grandes agences de presse : Reuters, AP, AFP, Belga, etc. Ce sont elles qui "fournissent" les infos, souvent reproduites telles quelles par les quotidiens, les hebdomadaires et même les instituts de radio-diffusion. Le rôle qu'elles jouent est donc loin d'être bénin : elles informent (ou désinforment) en donnant un éclairage souvent partisan sur les évènements et peu de gens se rendent compte combien "les nouvelles" qu'ils reçoivent pour argent comptant sont, en fait, des produits élaborés qui sont tout sauf le reflet fidèle et objectif de ce qui se passe réellement.

    Enquête&Débat publie, à ce propos, un excellent article au sujet d'une de ces agences de presse (et pas la moindre) que l'on trouvera ICI

  • A Bruxelles, un monument censuré...

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    Le passé belge, particulièrement son passé colonial, doit être revu et corrigé à la lumière de la modernité et du multiculturalisme. C'est ce qui s'est fait dans la pierre d'un monument bruxellois, semble-t-il.

    C'est à découvrir sur le site du Causeur dans un billet intitulé "Monument sans maures - La Belgique esclave de son passé?" rédigé par Bernard Swysen, scénariste et dessinateur:

    "Qu’il est agréable de déambuler nonchalamment dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles ; de passer, insignifiante fourmi, sous les imposantes arcades surmontées par un immense quadrige représentant le Brabant – qui n’était pas encore divisé en Brabant-Flamand et Brabant-Wallon ; de flâner parmi les arbres et les monuments à la gloire d’un pays qui fut en son temps l’une des premières puissances économiques mondiales ; de parcourir les riches Musées Royaux d’Art et d’Histoire, le Musée de l’Armée ou même l’Autoworld (le Musée de l’automobile) qui y sont implantés… (Faites-moi penser à réclamer mon obole à l’Office du tourisme !). Et qu’il est doux et rassurant de s’allonger au soleil sur ses fraîches pelouses à regarder glisser de jolis cumulus..."

    découvrir la suite ICI

  • Le bel optimisme de Jean Sevillia

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    "La situation est très difficile mais le combat doit être mené. On peut même s’attendre à des victoires de temps en temps. Je ne nie pas que le Système est très fort avec sa puissance médiatique, sa domination de l’opinion et le politiquement correct. Mais il y a aussi toutes ces personnes qui travaillent, qui montent des entreprises, qui fondent une famille, qui vivent contre et malgré cette chape de plomb qu’on leur impose. Oui, le Système tient, mais jusqu’à quand ? Il y a une nature humaine qui n’est aujourd’hui pas respectée : même Le Nouvel Obs se pose des questions sur le drame des enfants de divorcés. Arrive un moment où on ne peut pas masquer le réel ni mentir. Qu’ils se posent des questions sur les conséquences du modèle qu’ils ont mis en place montre qu’on assiste à un retour du réel. Un Système qui bouleverse toutes les normes n’est pas viable dans la durée. Mais vous verrez, nous finirons par revenir à des normes anthropologiques normales, à savoir qu’un homme est un homme, une femme une femme et que pour la perpétuation de l’espèce, il faut l’union d’un homme et d’une femme. On ne reviendra jamais durablement sur des données si fondamentales même si elles ont pu prendre des formes un peu différentes selon les époques et les sociétés."

    Voilà ce que déclare Jean Sevillia, écrivain, historien et journaliste, dans une interview accordée à Nouvelles de France : c'est ICI

  • L'éducation sexuelle, panacée universelle ?

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    C-Fam.jpgAustin Ruse, président du C-Fam nous adresse ce commentaire :

    "Dans le passé, l’ONU ne terminait pas les négociation avant le dernier point virgule ait été accepté. Si un certain nombre suffisant d’Etats s’opposait à une mesure, comme par exemple le droit à l’avortement, elle était retirée du document. De nos jours, c’est le président de la session qui prend la décision sur le contenu des documents en cours de négociation. En faisant cela, prend plus de distance avec le processus démocratique. Un exemple récent, une réunion sur le SIDA, illustre cela.

    Un nouveau rapport de l’ONU affirme que le combat contre le Sida commence par l’éducation complète à la sexualité. L’éducation sexuelle peut-être très mauvaise, mais l’éducation à la sexualité est pire, et rien ne prouve qu’elle puisse mettre fin aux infections. En passant, ils veulent l’étendre aux jeunes dès dix ans." . / ...

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  • 60e anniversaire d’ordination sacerdotale : hommage à Benoît XVI et 60 heures d’adoration eucharistique

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    P1010267.JPGL’agence Zenit communique : «  Pour le 60ème anniversaire d’ordination sacerdotale du pape Benoît XVI les artistes lui rendront hommage à travers une exposition qui sera présentée vendredi 17 juin au Vatican par le cardinal Ravasi et par Mgr Pasquale Iacobone, responsable du département « Art et Foi » du Conseil pontifical.

    L’exposition s’intitule : « La splendeur de la vérité, la beauté de la charité ». Elle sera organisée dans l’atrium de la salle Paul VI du Vatican, et elle sera inaugurée par le pape Benoît XVI le 4 juillet.

    Le pape Benoît XVI a été ordonné prêtre dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber, le même jour que son frère aîné, Georg, le 29 juin 1951, en la fête des saints Pierre et Paul.

    Rappelons qu’à l’occasion de cet anniversaire, la Congrégation pour le clergé invite tous les catholiques du monde à soixante heures d’adoration eucharistique aux intentions du pape pour l'Église et pour le monde, pour les prêtres, pour le clergé et les vocations sacerdotales (du 29 juin 2011 au 1er juillet 2011) »

    Décréter  une adoration aux intentions de Benoît XVI depuis les bureaux d’une congrégation romaine est une chose, la réaliser sur le terrain, une autre. Avis à tous ceux qui, dans les sanctuaires, paroissiaux ou autres, ont gardé la tradition d’adorer régulièrement le Seigneur dans l’Eucharistie.

  • Une Alliance pour protéger le dimanche chômé

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    logo.gifLe lundi 20 juin 2011, sera lancée officiellement l’Alliance européenne en faveur du dimanche, l’European Sunday Alliance, à Bruxelles par les bons soins de la C.O.M.E.C.E..

    L’Association pour la Fondation de Service politique a décidé d’être membre de cette Alliance ; elle tire les conclusions qui s'imposent après la bataille perdue en France faisant comprendre la nécessité aujourd’hui d’une alliance forte et élargie. Hélène Bodenez s'en explique sur "Liberté Politique" :

    extrait :

    "Le dimanche est noyau d’un ordre social historique, possède une perfection que n’ont pas les autres jours comme le démontrent certaines études médicales, est créateur de lien social. Banaliser alors ce jour « spécial » alors qu’on se plaint de toutes parts que le lien social se délite relève de l’absurde. Le dimanche protège l’homme d’un tout économique asservissant, permet à la personne humaine une pause « d’élévation » spirituelle un jour sur sept. Le dimanche reste pour beaucoup en outre le jour du don, de la gratuité, le jour de la famille. Certes on ne manque pas de définir le dimanche comme un temps paradoxal qui peut être vécu comme ennui, vide ou difficulté de vivre, problématique des personnes à la vie familiale de plus en plus éclatée mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de retrouver le sens du temps, d’un temps précieux qui permet de se reprendre."

  • Au boulot !

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    Hier, nous reproduisions les propos de Benoît XVI prononcés à la cathédrale de Rome le lundi de la Pentecôte. Il insistait sur la nécessité de proposer avec dynamisme et conviction le message évangélique aux hommes d'aujourd'hui qui ont perdu le contact avec la foi.

    Cette urgence est sensible dans notre pays où la foi s'est effondrée de façon spectaculaire, avec 50% à peine de la population qui se réclame du catholicisme. Un Belge sur 10, âgé de plus de 18 ans va encore à l'église toutes les semaines, deux lors des fêtes religieuses. Un Belge sur quatre naît et grandit dans un milieu totalement étranger au catholicisme et les athées représentent 25% de la population; 60% (contre 80% il y a trente ans) de la population croit encore en l'existence de Dieu, qui pour un tiers de celle-ci représente un esprit supérieur ou une "force vitale".

    Il n'y aurait plus qu'un tiers de la population pour croire à une vie après la mort. Quant à l'Eglise, elle n'obtient la confiance que d'un Belge sur trois.

    Ces chiffres sont parus dans "7 sur 7" et proviennent de l'hebdomadaire chrétien d'opinion "Tertio" publié à Anvers.

    On se consolera en lisant dans cet hebdomadaire que les Belges accordent plus d'importance à la religion qu'à la politique, mais quand on sait le crédit dont le monde politique bénéficie dans notre pays, ce n'est pas vraiment rassurant.

    Plus que n'importe où ailleurs, les paroles du pape résonnent chez nous de façon singulière : "La foi ne se conserve pas pour soi dans le monde. Elle ne se transmet pas automatiquement dans le coeur de l'homme mais elle doit toujours être annoncée... L'Eglise, chacun d'entre nous, doit porter dans le monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui dans lequel la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme et pour l'humanité entière se sont faits chair. Cette annonce doit de nouveau retentir dans les régions d'antique tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean Paul II a parlé de la nécessité d'une Nouvelle Evangélisation s'adressant à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient pas, ne connaissent plus la beauté du Christianisme et parfois même le considèrent comme un obstacle pour parvenir au bonheur »."

    Alors... au boulot!