L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera.
Dans le futur du temps et de l’éternité.
Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.
Sur la route montante.
Traînée, pendue aux bras de ses deux grandes soeurs,
Qui la tiennent par la main,
La petite espérance.
S’avance.
Et au milieu entre ses deux grandes soeurs elle a l’air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.
Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.
Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.
Et qui les traîne,
Et qui fait marcher tout (...)Charles PEGUY, Porche du Mystère de la Deuxième vertu
Culture - Page 365
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La petite fille espérance
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Liberté ou servitude ?
La Libre met aujourd'hui en ligne une tribune consacrée au "consentement sexuel"; il s'agit d'une opinion de Luc VAN CAMPENHOUDT, Directeur de la Revue Nouvelle.
Bien sûr, l'auteur n'y fait pas l'apologie des valeurs que défendent les chrétiens, les catholiques en particulier, en matière de sexualité. Son approche part du constat selon lequel le "modèle normatif" d'autrefois (basé sur des références religieuses ou sur la loi naturelle) aurait disparu pour céder la place à un "second modèle normatif n’est plus basé sur des garants méta-humains, comme les lois divines ou celles de la Nature, mais sur le consentement entre "partenaires" égaux en droit comme en dignité, qui se choisissent librement et sont amants avant d’être parents." Ce glissement d'un modèle à l'autre (propre à l'Occident) devrait réjouir les partisans de la liberté individuelle, mais voilà, ce n'est pas si simple, et c'est là que cet article est intéressant parce qu'il met en évidence les limites et les dérives de ce "modèle libéré".
Ainsi dénonce-t-il les conséquences du contexte individualiste et consumériste qui pervertit le nouveau modèle :
"Dans la mode, les loisirs, les vacances, le spectacle, les médias, les soins et l’entretien du corps, partout où la dimension sexuelle est potentiellement présente, une certaine industrie a vite fait de construire et d’exploiter sans vergogne une vision réductrice et trompeuse mais rentable de la libération de la femme qui n’a plus grand-chose à voir avec le projet émancipateur du féminisme.
Il ajoute : "Souvent associée au dispositif de sexualité, la culture individualiste et hédoniste ambiante, n’est pas moins normative que la précédente; elle l’est seulement autrement. Elle impose des standards bien en phase avec ceux en vigueur dans d’autres domaines, comme les affaires, le sport ou la politique. En matière de sexualité aussi, il faut désormais être performant, c’est-à-dire sexuellement actif et capable d’y trouver un maximum de plaisir tout en prenant en compte celui de l’autre.
Ce "culte de la performance" a pour corollaire l’angoisse de ne pas être à la hauteur et incite à recourir à des formes de dopage (psychotropes, alcool, hallucinogènes, Red Bull, Viagra ) qui désinhibent et stimulent ce qui doit l’être, dans la tête et en dessous de la ceinture. L’injonction à être libre et autonome peut conduire à ne jamais s’engager vraiment, à considérer l’autre sinon comme un objet que l’on consomme, au moins comme un tiers avec lequel on passe un contrat, chacun se sentant quitte de toute obligation à partir du moment où il en a rempli sa part, et à n’être finalement dépendant que de ses intérêts et de ses pulsions. Liberté ou servitude ?"
Ces observations, nous les faisons nôtres même si nos conclusions ne vont évidemment pas dans le même sens. Là où l'auteur invite à repenser cette problématique dans l'optique du politiquement et culturellement correct actuel, avalisant les "conquêtes" de la libération sexuelle, nous plaidons pour l'approfondissement d'une vision authentiquement chrétienne de l'amour qui ne sacrifie pas les valeurs fondamentales (différence sexuelle, indissolubilité du mariage, accueil de la vie, défense de la famille "traditionnelle", etc) à l'air du temps.
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Stavelot : messe des artistes le 31 juillet

♫ Dimanche 31 juillet 2011 à 10h30
Festival Musical de Stavelot
Messe des artistes - Église Saint-Sébastien
Messe brève n°6 K140 (Mozart)
(libre accès)
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"Pourquoi les catholiques ont raison"
Ci-contre, la présentation sur Amazon.ca
Il y a peu, Michael COREN, publiait un livre intitulé : "Why Catholics are right". Il fallait oser! Nous traduisons la traduction du commentaire qu'il fait à ce propos sur "Catholic Register"
"Mon nouveau livre vient d'être publié. Il est intitulé "pourquoi les catholiques ont raison"; c'est un livre de vulgarisation dans lequel un journaliste explique et défend l'Eglise. Parmi les chapitres, il y en a qui sont consacrés aux catholiques face au scandale des abus sexuels, aux catholiques dans l'Histoire, aux catholiques et la théologie, aux catholiques et la Vie. En d'autres termes, j'ai répondu aux attaques habituelles banales, mais qui entraînent souvent l'adhésion et que l'on entend à de multiples reprises sur l'Eglise. Il est publié par une maison d'édition importante et non religieuse - la McClelland & Stewart, Random House, aux États-Unis -; ainsi je pense réellement que cela pourrait faire une différence.
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La chose la plus impudique
"Aujourd’hui rien n’est considéré comme plus impudique que de parler de sa foi. Etalez vos frasques sexuelles au grand jour, exhibez vos turpitudes et vous obtiendrez l’approbation ou, au moins, un sourire bienveillant. Mais aventurez-vous à dire Je crois en Dieu et vous jetterez un froid en plein milieu du repas. Vous dresserez contre vous la masse des nouveaux bien-pensants. Et parmi eux les plus ouverts, atterrés par votre manque de savoir-vivre et navrés pour la maîtresse de maison, vous susurreront à mi-voix et sur un ton à la fois excédé et blessé « Mais ça relève de votre vie privée, ça… »
Alexandre Poussin sur "Le temps d'y penser" : Alexandre et Sonia Poussin : « Au fond pourquoi faudrait-il être rapide ? »
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Harry Potter : Liberté Politique nous invite à un approfondissement de la réflexion
Sous le titre: "Harry Potter et l’au-delà de la fiction : les dangers spirituels de la magie", Antoine Besson commence la publication d'une série de cinq articles consacrée à la saga qui a connu le succès que l'on sait. Nous avions reproduit ici une analyse parue dans la Bussola Quotidiana que nous avions traduite; certains l'on trouvée trop optimiste. Antoine Besson nous aidera sans doute à y voir plus clair.
"A l’occasion de la sortie du film qui clôt la saga du jeune sorcier, libertepolitique.com propose à ses lecteurs une réflexion sur l’imaginaire et les valeurs véhiculées par ce phénomène culturel au cœur du quotidien de nombreux adolescents et jeunes adultes. Cette réflexion qui fera l’objet de plusieurs articles d’été s’inscrit fondamentalement dans le domaine politique (au sens philosophique) : elle se propose d’apporter un éclairage objectif sur les valeurs et l’imagination qui façonnent aujourd’hui, à travers la fiction, le sens moral et politique des adultes de demain, et pourquoi pas les futurs décideurs..."
Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/
On pourra verser au dossier la note (très critique à l'égard du phénomène "Harry Potter") de Jeanne Smits, sur son blog : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/07/harry-potter-une-seduisante-porte.html
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Vladimir Dimitrijevic

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Les affabulations anti-chrétiennes sur les sorcières
Au chapitre des mythes échafaudés pour étoffer la "légende noire" anti-chrétienne, il y a la sorcellerie. Je trouve sur la Bussola Quotidiana ces précisions intéressantes :
La célèbre anthropologue Margaret Murray (1863-1963) a lancé l'idée que, derrière la «chasse aux sorcières" (depuis la Renaissance jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), il y aurait eu en réalité «un mouvement généralisé et caché de religiosité médiévale, basé sur des cultes pré-chrétiens de la fertilité, dont les pratiques auraient été similaires à celles attribués aux "sorcières" (...). Le travail de Murray a connu son heure de gloire, et elle a même écrit beaucoup à ce sujet et notamment la section consacrée à la sorcellerie dans l'Encyclopedia Britannica. Cependant, les spécialistes les plus respectés sont maintenant d'accord avec Norman Cohn pour reconnaître que Murray a été, au mieux, "superficielle et qu'elle ne maîtrisait pas vrailent la méthode historique." ((I demoni dentro. Le origini del sabba e la grande caccia alle streghe. 1994. ndlr).
En effet, la malhonnêteté de l'auteur a été clairement dénoncée lorsque pour induire en erreur ses lecteurs, elle omet les parties des confessions qui n'accréditent pas ses thèses; ses oeuvres sont actuellement considérées sans valeur. Il est utile de rappeler que Murray a interprété la mort de Jeanne d'Arc comme un véritable sacrifice rituel destiné à demander une bonne récolte; elle a finalement prétendu qu'à partir de Guillaume le Conquérant et durant les quatre siècles qui ont suivi, chaque roi d'Angleterre avait officié secrètement comme prêtre de ce culte des «sorcières». Voir Rodney Stark, "For the Glory of God". L'auteur demande aussi: «Si une telle chose avait réellement existé, comment cela serait-il resté inaperçu pendant plus d'un millier d'années?" (Ibid.)source : http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-caccia-alle-streghe-2549.htm
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La culture à la dérive...
En cette période de festivals d'été, Valeurs Actuelles consacre un dossier thématique à la "culture".Cela mérite le détour : cliquer sur les liens suivants :
- Les charlatans de la culture par Valentin GOUX,
et aussi :
- "On liquide le passé au nom du futur", entretien avec Jean Clair
- Syndrome de Stockholm, par Guillaume Roquette
- "Un art qui ne vise qu'à choquer", entretien avec Luc Ferry
- Le triomphe du canul'art, par Laurent Dandrieu
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Edifier l'Europe sur des bases solides
A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 :
"Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.
Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).
C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."Lien permanent Catégories : Actualité, Au rythme de l'année liturgique, Culture, Europe, Foi 0 commentaire -
10 mythes anti-chrétiens réfutés
Le quatrième numéro hors-série de L'Homme Nouveau offfre une réfutation magistrale des mythes de l'histoire antichrétienne, avec des contributions de spécialistes : - La vérité sur les croisades, par Sylvain Gouguenheim
- Histoire d'une âme, par André Gabbar
- Non, le chevalier n'était pas une grosse brute, par Martin Aurell
- Le spectre de l'Inquisition, par Eric Picard
- Les Borgia : l'Histoire réelle, par l'abbé C.-P. Chanut
- Le scandale des indulgences, par André Gabbar
- Le "malentendu" de l'affaire Galilée, par Eric Picard
- Les Guerres de religion vues par les philosophes, par William Cavanaugh
- Les missionnaires : colonialistes ou évangélisateurs ? par Yves Chiron
- L'Eglise catholique allemande face au nazisme, par l'abbé Eric Iborra
- Le processus de désinformation. Entretien avec Jean Sévillia
Nous vous rappelons que nous avons publié sur Belgicatho une mise au point concernant les cathares et une autre à propos des aborigènes d'Australie.
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Les touristes : moderne fléau ?
Chaque été, les touristes s'abattent sur les lieux de villégiature et sur les sites mentionnés dans les guides touristiques. Le site Polemia en dresse un tableau peu flatteur qui fait sourire mais il est vrai que, de nos jours, on n'a plus à attendre les invasions des barbares de l'extérieur; les barbares, on les "fabrique" chez nous : incultes, sans gêne, manquant souvent de respect à l'égard des gens comme à l'égard des choses, bref un véritable fléau.
"C’est en général à l’été qu’ils arrivent. En avion, en train, en bateau, en auto ou encore à pied, chargés comme des baudets. Mais le printemps est aussi propice à leurs déplacements. Ils se répandent partout dans le monde comme des sauterelles. Il y en a des millions chaque année qui franchissent les frontières. On reconnaît facilement ces personnes déplacées à leurs tenues exotiques et bariolées et à leur idiome et leur comportement bizarres. Car partout où ils arrivent, les touristes se font remarquer..."
lire la suite ici : Les touristes, symboles du mondialisme
