Ce sujet portant sur l'eugénisme et le transhumanisme a été traité par Fabrice Hadjad invité par Jean-Philippe Taslé d’Héliand, Président de ODDO Banque privée; on en trouvera les videos en cliquant sur le lien suivant : http://www.e-philanthropos.org/
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La place de l'homme diminué dans une humanité augmentée
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Modifier le génome humain ? Une entreprise à haut risque...
Du "fil d'actu" d'Alliance Vita :
Techniques de modification du génome humain : une préoccupation majeure
La technique du Crispr-Cas9 permettant la modification du génome humain est au cœur des préoccupations d’une conférence internationale qui se déroule du 1er au 3 décembre à Washington, à l’initiative de l’Académie américaine des sciences et de médecine, et à laquelle participent la Royal Society britannique et l’Académie des sciences chinoises.
Dans une tribune publiée dans la revue Nature, la biologiste Jennifer Doudna, co-créatrice avec la Française Emmanuelle Charpentier de cette technique, annonce attendre de cette conférence la sécurité, la communication, la coopération internationale, la réglementation, la prudence, pour espérer dérouler les orientations claires de ce qui est éthiquement acceptable ou non.
Cette technique est un outil de génie génétique simple, peu coûteux, souple qui permet de corriger l’ADN défectueux de tous types de cellules, végétales, animales ou humaines. “C’est un peu comme un couteau suisse qui coupe l’ADN à un endroit précis et qui peut être utilisé pour introduire toute une série de changements dans le génome d’une cellule ou d’un organisme”, explique Emmanuelle Charpentier. Une de ses applications potentielles les plus importantes sera de permettre de nouvelles approches thérapeutiques pour certaines maladies génétiques humaines.
Mais les inquiétudes suscitées sont vives, surtout depuis l’annonce en avril 2015 d’une équipe chinoise qui avait modifié un gène défectueux dans plusieurs embryons humains. En effet, la technique CRISPR-Cas9 rend possible la modification de l’ADN humain dans les embryons, les ovules ou les spermatozoïdes, et cela de manière transmissible de génération en génération ; en somme, le « bébé à la carte », et « l’amélioration du génome humain ».
En octobre 2015, le Comité international de bioéthique de l’Unesco a appelé à un moratoire sur les techniques d’édition de l’ADN des cellules reproductrices humaines afin d’éviter une modification contraire à l’éthique des caractères héréditaires des individus, qui pourrait faire resurgir l’eugénisme.
Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « l’éthique n’exige pas d’interdire purement et simplement l’utilisation d’une technique prometteuse, mais nous demandons aux politiques et aux scientifiques d’édicter des lignes directrices sûres et efficaces, pour déterminer les limites à ne pas franchir. Ces techniques d’édition de l’ADN appliquées aux cellules reproductrices humaines ou à l’embryon humain donnent légitimement le vertige : nous risquons l’avènement du bébé à la carte. A l’heure où le climat et notre planète occupent tous nos dirigeants, il faut rappeler que le génome humain fait partie du «patrimoine de l’humanité » le plus précieux. Son intégrité doit absolument être préservée pour les générations futures. C’est donc un défi majeur pour les gouvernants qui, malheureusement, n’en ont pas encore pris conscience.»
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Le 3eme sexe
Pour la première fois, un Français né sous l’état civil masculin a été reconnu "de sexe neutre". Quelle est la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité ? "Libre" examen : une chronique de Drieu Godefridi (photo) dans « La Libre » de ce jour.

"De l’efflorescence des études de genre aux travaux de Bernard Saladin d’Anglure sur "le troisième sexe" chez les Inuits, en passant par les toilettes transgenres réclamées à Berlin, le prix Pulitzer pour l’essai "Middlesex" de J. Eugenides, ou le triomphe critique du film "XXY" sur un ado de 15 ans intersexué, l’époque est à la réflexion sur les cas limites du genre et de la sexualité.
Faisant suite à la parution de mon essai "La loi du genre" (Belles lettres), une revue canadienne de sciences sociales me demande un article sur le cas de l’intersexualité. De quoi s’agit-il ? Les personnes intersexuées présentent une ambiguïté sexuelle, provenant d’une anomalie dans les gonades (ovaires et testicules) ou dans les organes génitaux. On estime le nombre de cas, en France, à 200 par an, soit 1 pour 5 000 naissances ("Le Monde", 19/8/2013). L’idée est d’interroger la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité.
Ma thèse est nuancée. La récupération de l’intersexualité par une partie du mouvement LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender) pour dénoncer la binarité sexuelle me semble à la fois adroite, et totalement infondée. L’argument consiste à dire : voyez, tous ces individus qui ne naissent ni hommes ni femmes ! C’est la preuve que votre modèle sexuel binaire est tout culturel, idéologique, et pas du tout "naturel".
La récupération est adroite, car elle ancre dans la réalité naturelle, le rejet de la binarité sexuelle. Elle n’en est pas moins infondée. Rien de ce qui est naturel ne possède la pureté des mathématiques. Je veux dire : il n’y a pas une seule distinction biologique, qui ne doive s’accommoder d’anomalies statistiques, à la marge. Or, c’est bien d’une telle anomalie que nous parlons dans le cas de l’intersexualité : 200 naissances par an en France, 1 cas sur 5 000, il n’y a là rien que de très "normal". Si elle devait accéder à la pureté mathématique pour être reçue en science, aucune distinction biologique ne recevrait jamais le label scientifique. Si 1 personne sur 5 000 naît avec un sexe indéterminé, 4 999 personnes sur 5 000 naissent soit homme, soit femme. Ces deux catégories, honnies par des auteurs tels que Judith Butler et Anne Fausto-Sterling comme des impostures "culturelles", "hétéronormées", n’en sont pas moins la vérité scientifique du sexe.
La question juridique est plus intéressante. Elle est de savoir s’il faut imposer une détermination sexuelle H/F à la personne intersexuée à la naissance (lorsqu’il n’y a pas de réassignation médicale, voir point suivant), ou s’il est de droit "libéral" de créer une troisième catégorie : sexe indéterminé. C’est le chemin emprunté par l’Allemagne, sur une recommandation de son Conseil constitutionnel. Libre à la personne intéressée, à n’importe quel moment de son existence, d’opter ensuite pour le sexe masculin ou féminin. Cette option me paraît naître de réalités concrètes qui, pour être ultraminoritaires, ne doivent pas être niées, et répondre à d’authentiques préoccupations du respect de l’individu, de son autonomie. Car, par définition, si le sexe reste indéterminé à la naissance, il y a de l’arbitraire à classer en homme ou femme; pourquoi ne pas s’en remettre à la décision future de la personne intéressée ?
Plus délicate encore, la question biologique proprement dite, de la réassignation sexuelle. Faut-il intervenir d’emblée, par le moyen de la chirurgie et/ou de l’administration d’hormones, sur les personnes qui naissent intersexuées ? Cette question paraît si délicate qu’il est malaisé d’y répondre de façon générale et abstraite. Si le sexe d’un nouveau-né, dans ses différentes composantes, est majoritairement porté vers le masculin ou le féminin, pourquoi ne pas donner à la nature le petit coup de pouce qui, sans doute, évitera au sujet des problèmes d’identité ? (je suis conscient que cette phrase repose sur des présuppositions, je les assume). Mais quid de tous les autres cas, c’est-à-dire l’intersexualité au sens le plus fort du terme ? Une intervention chirurgicale lourde sur ce qui est une anomalie, à n’en pas douter, mais qui n’est pas une maladie, se justifie-t-elle ? Je n’en suis pas convaincu, et à cette dernière question je vous laisse répondre vous-même !"
Ref. Le 3eme sexe
Essayiste, Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d'un DEA en droit fiscal (ULB), Drieu Godefridi sera l’invité de l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, le mercredi 13 janvier prochain à 18h00 (salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché), dans le cadre d’un lunch débat sur un tout autre sujet, l'écologie intégrale, pour répondre à cette question : un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations du pape François face à la crise écologique ? Rendez-vous à la salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché.
Renseignements et réservations: tel. O4.344.10.89
ou email uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be
JPSC
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Bruxelles (Minimes), 13 octobre : Evolutionnisme et Tradition par Dominique Tassot


Dominique TASSOT est l'auteur d'un livre intitulé :
L'évolution : une difficulté pour la science, un danger pour la foi
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Des chercheurs espagnols ont découvert de quelle manière les fœtus entendent et répondent réellement aux stimuli musicaux
Des chercheurs espagnols ont découvert de quelle manière les fœtus entendent et répondent réellement aux stimuli musicaux
L'étude est publiée cette semaine dans le journal britannique Ultrasound
- L'étude démontre qu'un foetus de 16 semaines est déjà capable d'entendre et de répondre correctement à la musique tant que celle-ci est émise à partir du vagin de sa mère.
- Le foetus peut à peine entendre les sons provenant d'une source externe et de sa mère. Il les perçoit d'une manière déformée, murmurée.
- Dans le cas d'une musique émise à partir du vagin, 87 % des foetus remuent la bouche ou la langue, et presque la moitié d'entre eux tirent la langue autant que cela leur est possible. Ils effectuent des mouvements de vocalise avant d'acquérir le langage.
- Le dispositif développé pour l'étude permet d'écarter la surdité du foetus. Il facilite également les échographies et réduit le stress des parents pendant la grossesse.
Après seulement 16 semaines d'existence, les foetus entendent et répondent à la musique tant que celle-ci est émise à partir du vagin de leur mère. Les foetus répondent à ce stimulus en ouvrant la bouche et en tirant la langue aussi loin que possible, en faisant des mouvements de vocalise - avant l'acquisition du langage.
Ceci est la principale conclusion de l'étude [http://ult.sagepub.com/content/early/2015/09/29/1742271X15609367.full ] effectuée par l'équipe de l'Institut Marquès [http://www.institutmarques.com ], qui bénéficie de la collaboration d'Alberto Prats, professeur d'anatomie et d'embryologie humaine à la Faculté de médecine de l'université de Barcelone.
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La découverte d'un exemplaire du Coran datant de Mahomet : une fausse annonce ?
« CORAN DE BIRMINGHAM » DATANT DE MAHOMET : FAUSSE ANNONCE ?
« Coran de Birmingham » :
ce que cache le scoop médiatique
Olaf – 08/08/2015En cet été 2015, toute la presse a résonné des déclarations tonitruantes qui ont accompagné les résultats de la datation au carbone 14 de deux folios coraniques anciens conservés à l’université de Birmingham. Comme on l’a déjà vu dans le passé, les grands médias se sont alors emballés dans une succession de déclarations stupéfiantes :
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On aurait retrouvé un coran ancien entier ;
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Les folios retrouvés seraient une nouveauté pour les chercheurs ;
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Ces pages compteraient parmi les plus anciennes dont nous disposerions aujourd’hui ;
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Elles « authentifieraient » le coran actuel comme provenant directement de la transcription de la prédication de Mahomet ; ils prouveraient la légitimité de l’islam et l’authenticité du discours qu’il proclame sur ses origines historiques.
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« Laudato si « : réponses pertinentes à quelques questions impertinentes
Un entretien de Giuseppe Rusconi avec Mgr Toso sur le site www.rossoporpora.org traduit et reproduit par « Benoit et moi.fr » :« - Monseigneur Toso, vous êtes aujourd'hui évêque de Faenza-Modigliana, mais de 2003 à 2009 vous avez été recteur de l'Université Pontificale Salésienne et, de 2009 jusqu'à il y a quelques mois, secrétaire du Conseil Pontifical "Justice et Paix", le dicastère précisément qui a travaillé à l'élaboration de la première ébauche du document magistral. Vous êtes donc bien placé pour parler d'une encyclique qui est définie "écologique" par diverses parties….
« Oui, la définition doit toutefois être entendue dans le sens qu'elle situe la crise environnementale au centre de la question sociale, une crise complexe, qui ne se limite pas aux problèmes de l'environnement séparés d'autres problèmes importants concernant plus spécifiquement l'écologie humaine. Cette encyclique met essentiellement en évidence que la question sociale est caractérisée par la sauvegarde de l'environnement et souligne toutefois que la sauvegarde de l'humanité est urgente elle aussi. En d'autres termes, nous sommes en face d'une question écologique globale qui postule comme solution une écologie intégrale…
- Expliquez-nous comment se traduit concrètement cet "intégrale"…
« Comme je viens de le dire, la crise écologique que nous vivons aujourd'hui ne concerne pas uniquement les aspects strictement environnementaux, qui ont trait à la garde de la Création et des espèces, aux changements climatiques, aux ressources et aux énergies renouvelables, mais aussi les aspects culturels, anthropologiques, éthiques, religieux liés au développement de l'existence humaine. À cette crise il faut répondre par la promotion d'une écologie intégrale, qui ne s'étend et ne se concrétise pas uniquement sur le plan de la protection du milieu naturel, des espèces animales et végétales, de la lutte contre le réchauffement du climat, du refus de l'utilisation sans discrimination ni limite des ressources naturelles, mais aussi sur le plan de la conversion écologique, du changement des styles de vie, de la protection des milieux urbains, des rapports sociaux, de l'éducation.
- Si pour certains l'encyclique semble avoir dans certains de ses passages un souffle essentiellement "péroniste" (un air que François a respiré dans son jeune âge), elle apparait souvent, selon l'avis d'autres, comme un manifeste du parti écologiste universel (bien qu'avec des différences considérables en matière de droit à la vie, par exemple), adressée toutefois plus ad extra que ad intra…
« En effet, l'encyclique, telle qu'elle nous est présentée aujourd'hui, a un aspect différent de celui de la première ébauche, qui prévoyait une longue introduction de caractère théologique, liturgie et sacramentel, spirituel… Si l'orientation initiale était restée, l'encyclique se serait adressée plus immédiatement au monde catholique. Le Pape François a préféré au contraire changer cette orientation, déplaçant au centre et à la fin la partie "théologique", ainsi que celle relative à la spiritualité et à l'éducation. De cette manière il a "restructuré" le matériel mis à sa disposition, l'exposant selon une méthode d'analyse et de discernement, impliquant la considération de la situation, sa propre évaluation et la préfiguration d'indications pratiques de lancement de la solution des problèmes. Il a ainsi voulu impliquer le plus grand nombre de lecteurs, même les non-croyants, dans un raisonnement largement partageable par tout le monde.Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Idées, Livres - Publications, Sciences, Société 0 commentaire -
Les enjeux scientifiques du transhumanisme
Un article de Dominique Lambert, docteur en sciences physiques et en philosophie; professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie Royale de Belgique.
Les enjeux scientifiques du transhumanisme
Transhumanisme : le mot apparaît de plus en plus souvent, mais recouvre des réalités variables, complexes et mouvantes. Qu’en est-il ? S’agit-il de science-fiction ? Cherchons à y voir clair.
Le transhumanisme est un mouvement philosophique et culturel, visant à accroître et dépasser les capacités actuelles, intellectuelles et physiques de l’être humain (considéré comme un stade transitoire d’un processus évolutif). Dans ce but, identifié à un « progrès » de l’épanouissement et du « bien-être » individuel, les défenseurs du transhumanisme se réfèrent à des technologies déjà existantes ou mettent leurs espoirs dans des programmes de recherche scientifiques portés par les universités ou, aux USA, par des agences fédérales comme la NASA (recherche spatiale) ou la DARPA (recherche militaire).
Lire sur didoc.be cet article (paru dans le numéro de mai 2015 de la revue Pastoralia qui consacre un dossier à ce sujet).
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Une belle video consacrée au Saint Suaire de Turin
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Fête-Dieu : quand le futur pape François constatait un miracle eucharistique en 1996
Du "Bloc-Notes de Mgr René Laurentin" :
Le 18 août 1996, à 19 h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l’église qui se trouve dans le centre commercial de sa ville. Après la communion, une femme vint lui dire qu’une hostie dont on s’était débarrassé se trouvait au fond de l’église, elle était souillée. Le prêtre l’a mise dans un petit récipient d’eau et déposa le tout dans le tabernacle.
Le lundi 26 août 1996, 8 jours après, ouvrant le tabernacle, il vit que l’hostie était devenue une substance sanglante et elle avait augmenté de taille.
Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui était alors l’évêque auxiliaire à Buenos Aires.
Celui-ci fit photographier l’Hostie.
Pendant plusieurs années, l’Hostie transformée demeura dans le tabernacle mais dans le plus total secret.
Mgr Bergoglio décida de la faire analyser à New York par le professeur Frédéric ZUGIBA, cardiologue et pathologiste médico-légal réputé. Il détermina que la substance analysée était du véritable sang humain contenant de l’ADN.
Pour ne pas influencer le résultat des examens, le Dr CASTANON n’avait pas indiqué l’origine du prélèvement. Ce fragment avait été prélevé par le Dr CASTANON de Buenos Aires. Le Dr ZUGIBA déclara : « la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. Ce muscle fonctionne comme une pompe qui envoie le sang dans tous le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. Ils ont besoin d’un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
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Le pape plaide vigoureusement en faveur du droit à la Vie
Le Pape appelle à protéger la vie à tout prix
(RV) - La plaie de l’avortement est un attentat contre la vie. Le progrès d’une civilisation est déterminé par sa capacité à protéger la vie surtout quand elle est fragilisée, beaucoup plus que par ses acquis technologiques. C’est un vibrant plaidoyer en faveur du droit primordial à la vie que le Pape François a prononcé ce samedi 30 mai 2015 devant les membres de l’Association Science et Vie qui fête son dixième anniversaire. Si elle veut être juste, a-t-il dit, la société doit reconnaître le droit essentiel à la vie dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle.
Elle doit aussi s’assurer que la valeur inestimable de la vie humaine soit soutenue par des liens féconds et par des relations familiales et sociales constructives. Le Saint-Père a énoncé les nombreux attentats perpétrés contre la vie : l’avortement et l’euthanasie, mais aussi la mort des migrants en Méditerranée, les accidents de travail provoqués par le non-respect des normes de sécurité, la malnutrition, le terrorisme, la guerre, la violence.
La science et la connaissance doivent être au service de la vie
Evoquant, par ailleurs, le rapport entre science et vie, le Pape François a affirmé que la science et la connaissance devaient être au service de la vie, sinon, a-t-il dit, elles deviennent stériles. C’est la vie dans sa profondeur impénétrable qui est à l’origine de la recherche scientifique et qui l’accompagne. Le miracle de la vie finit toujours par ébranler l’orgueil scientifique, en remettant au premier plan l’émerveillement et la beauté. Pour le Souverain Pontife, la protection et la promotion de la vie constituent une tâche fondamentale, surtout dans notre société caractérisée par la logique négative du déchet.
Cette tâche difficile exige une attitude d’ouverture, d’attention et de proximité avec les personnes dans leur situation concrète. Le Pape François a salué l’engagement de l’Association Science et Vie qui se propose de sortir pour rencontrer et de rencontrer pour soutenir. Il l’a encouragée à entretenir un dialogue fécond avec la science et avec les non-croyants qui restent ouverts au mystère de la vie humaine. Il est urgent de relancer la culture de la vie capable d’instaurer un réseau de confiance et de réciprocité et offrir des horizons de paix, de miséricorde et de communion.
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Faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire ? Le réparer, le modifier, l'augmenter ?
"VERS UNE HUMANITÉ AUGMENTÉE ?", LE DÉBAT TRANSHUMANISTE RELANCÉ AVEC JEAN-MARIE LE MÉNÉ ET FABRICE HADJADJ
Dans le cadre des manifestations qui ont jalonné les 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, son président et Fabrice Hadjaj, philosophe et écrivain, débattaient, le 22 mai, à Neuilly, autour de la question : « Quelle place pour l’homme 'diminué' dans une humanité 'augmentée' ? » Pistes de réflexion.« Quand on parle de transhumanisme, on nous promet monts et merveilles, on nous présente des gadgets qui donnent le frisson, mais le plus dangereux, ce sont ses racines anthropologiques sous-jacentes », prévenait Jean-Marie Le Méné d'entrée de jeu. De quoi s'agit-il ? Grâce à la génétique, à l'informatique, à la technique, aujourd'hui, « on peut faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire. On le répare, on le modifie, on l'augmente » précisait-il, comme si la liberté de l'homme pouvait s'étendre à l'infini, et transformer son corps, sans dangers ni obstacles, au fur et à mesure des progrès de la technologie, au risque de dénaturer l'homme.
Une question au cœur des préoccupations de la Fondation Jérôme Lejeune, soucieuse de maintenir le cap dans la tempête médiatique qui régulièrement, porte des « affaires » sur le devant de la scène, pour mieux faire valoir « l'homme augmenté ». Et Jean-Marie Le Méné de rappeler l'affaire Perruche, en l'an 2000, afférente au « préjudice d'être né » porteur d'un handicap : « Ce fut un Hiroshima génétique, on était déjà dans le transhumanisme ». Tout récemment, « c'était l'interdiction de mettre en ligne un clip montrant des enfants trisomiques, heureux de vivre, et actuellement c'est le cas de Vincent Lambert, « en état de conscience minimale », qui a déjà subi deux euthanasies et que personne ne peut visiter sans montrer sa carte d'identité ». A chaque fois, c'est le même scénario : « Ceux qui veulent rester humains sont mis au banc des accusés. Ils doivent fournir des preuves pour se justifier et défendre la vie ».
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