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Sciences - Page 30

  • Le XXIe siècle, siècle de l'eugénisme triomphant

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    L’eugénisme fait débat.

    Publié le 01/10/2014 dans Bioéthique

    « Nous sommes entrés dans le siècle de l’eugénisme ». C’est le titre d’une interview de Laurent Alexandre, chirurgien urologue, à la tête d’une société de séquençage de l’ADN.

    Il décrit notre société sélective, sans la dénoncer : prenant le constat de l’élimination des trisomiques, à cause des tests prénataux, il semble se réjouir de la fin des amniocentèses (« un tournant historique »), tout en annonçant qu’après les trisomiques et les handicapés mentaux, nous allons vers l’élimination des myopathies graves.

    Laurent Alexandre prédit l’arrivée d’une troisième vague d’eugénisme : « Le tri embryonnaire, en revanche, est une étape décisive, qui va notamment permettre de choisir le « meilleur embryon ». On se dirige donc vers un « eugénisme de convenance ». Enfin, la quatrième et dernière étape, c’est la modification de l’embryon lui-même, la possibilité de le modeler à la carte. Pour cela, il faudra passer par la thérapie génique.

    Laurent Alexandre, adepte du transhumanisme, donne l’impression de légitimer l’eugénisme (par l’acceptation déjà ancienne de l’élimination prénatale des enfants trisomiques), de cautionner l’« eugénisme décomplexé » et d’acter « l’eugénisme intellectuel » : « Si on élimine définitivement la trisomie 21 qu'est-ce qui nous empêcher d'éliminer ensuite les embryons ayant un QI de 70, 80 ou même 100 ? »

    Cette dérive étant inéluctable pour lui, il critique les positions de Jacques Testart, des écologistes comme José Bové et des catholiques qui la dénoncent. Il s’étonne de la schizophrénie de l’Etat. Etat qui encourage l’eugénisme, par le dépistage des trisomiques, tout en le condamnant légalement.

    Cette problématique n’est pas nouvelle. C’est ce que ne cesse de dénoncer la Fondation qui se mobilise depuis 20 ans contre l’élimination de masse des trisomiques (96% des trisomiques détectés avant la naissance sont éliminés).

    Afin de pouvoir comprendre ces enjeux, nous vous proposons de lire l’entretien débat entre Jacques Testart (critique de science et pionnier de la fécondation in vitro en France) et Jean-Marie Le Méné (Président de la Fondation Jérôme Lejeune) « L’humanisme peut-il faire reculer l’eugénisme ? ».

    Cet entretien réalisé en 2011, par la Revue des deux Mondes, garde toute son actualité.

     Lire l'entretien croisé entre Jacques Testart & Jean-Marie Le Méné ici

    Lire également : Jacques Testart et l'eugénisme : tout le monde finira par choisir le même bébé

  • Chrétiens d’Irak : vœux pieux et inertie de la « communauté » internationale

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    Sous le titre  « Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés » le site web aleteia rapporte :

    « Fidèles à eux-même, les jihadistes prennent possession des lieux de cultes chrétiens de la ville. En profanant et en détruisant.

    "C'est une des plus grandes tragédies pour les chrétiens d'Irak depuis 2003", estime Faraj Benoit Camurat, président de l'association Fraternité Irak. En effet, alors que la communauté chrétienne d'Irak est estimée à environ 400 000 personnes, un quart à un tiers d'entre elle se retrouve prise dans la tourmente d'un nouvel exode, encore pire que celui connu à Mossoul il y a quelques semaines de cela, du fait du recul des troupes kurdes. L'Etat Islamique a pour sa part diffusé jeudi à Mossoul un communiqué victorieux pour saluer  "unenouvelle libération dans la province de Ninive, qui servira de leçon aux Kurdes profanes".

    C'est le patriarche chaldéen Louis Sako qui le confie : après la fuite des chrétiens et des minorités de la ville durant la nuit du 6 au 7 août,  les combattants de l'Etat Islamique n'ont pas tardé à prendre possession de Qaraqosh, désormais ville ouverte. Selon Mgr Sako, ils ont immédiatement entrepris d'ôter les croix d'églises, et de brûler documents et manuscrits chrétiens. Plus de 1500 manuscrits antiques seraient partis en fumée. Autant de pertes irrémédiables pour la mémoire des descendants directs de l'Eglise du Christ.

    Au désastre culturel s'ajoute un désastre humanitaire, avec plus de 100 000 chrétiens d'Irak, dont de nombreux réfugiés de Mossoul, de nouveau jetés sur les routes. Sans oublier, plus au nord, à Sinjar, les membres de la minorité Yezidi isolés dans les montagnes après la prise de la ville par les islamistes. "Les villes de Qaraqosh, Tal Kayf, Bartella et Karamlesh ont été vidées de leurs habitants et sont maintenant sous le contrôle des insurgés", a déclaré à l'AFP Mgr Joseph Thomas, archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleimaniyeh. A Tal Kayf, tant les chrétiens que les membres de la minorité chiite Chabak onrt dû fuir dans la soirée, avant que l'Etat Islamique ne prenne le contrôle de la ville.

    Mais à qui profite cette défaite des Peshmergas et cet exode des chrétiens ? Comment ne pas se poser la question d'un double jeu de la part du pouvoir central irakien ? En effet, au-delà de l'erreur stratégique des forces kurdes, qui se sont attaquées à l'EI sur plusieurs fronts à la fois, l'absence de soutien aérien des forces gouvernementales irakiennes affaiblit les indépendantistes kurdes. Le pouvoir irakien, ou ce qu'il en reste, peut aussi laisser aux combattants islamistes le soin de mettre un terme aux rêves d'autonomie des kurdes tout en se débarrassant des minorités, tels des dommages collatéraux inévitables. Quitte à devoir, demain, s'en remettre à l'aide de la Ligue Arabe pour réduire les troupes de l'Etat Islamique. Fasse que la communauté internationale se réveille avant que le pire ne soit arrivé. Mais, en fait, il est déjà arrivé."

     

    INTER_201431_irak_karakosh.jpg

     

    Ref. Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés 

    Du pape au secrétaire général de l’Onu et des « puissances » qui se réclament de cette communauté mythique, que fait-on exactement?

    JPSC 

  • Le transhumanisme n'est plus de la science-fiction

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    De la synthèse de presse de Gènéthique.org (16 juillet) :

    [INTERVIEW] Daniela Cerqui : le transhumanisme n’est plus de la science-fiction

    Daniela Cerqui définit le transhumanisme comme "une idéologie portée par différents courants des sociétés occidentales affirmant qu’il est du devoir de l’homme d’utiliser toutes les avancées possibles des sciences et des technologies pour augmenter ses performances". Son but est de perfectionner l’homme pour qu’il reste "jeune et en bonne santé", "quitte à parvenir à un point de rupture évolutif au-delà duquel nous ne pourrons plus parler d’humain mais de post-humain". L’hybridation homme-machine "a déjà commencé",comme le montrent les Google Glass.L’anthropologue suisse Daniela Cerqui, de l’Université de Lausanne, donne une interview au site Rue89 dans laquelle elle montre comment le transhumanisme devient une réalité dans notre société. "Quand nous serons tous des cyborgs, il sera trop tard". Un appel à la réflexion. 

    Pour Daniela Cerqui, il y a nécessité d’entamer une réflexion pour tenter de maîtriser cet "engrenage". En effet, plusieurs facteurs laissent penser que la marche vers l’homme augmenté ne s’arrêtera pas d’elle-même.

    • D’abord, parce que la logique améliorative (l’homme perfectionné) est la continuité de la logique thérapeutique (l’homme réparé). 
    • Ensuite parce que certains transhumanistes ont des positions influentes, ce qui leur permet de diffuser leurs idées. A titre d’exemple, Ray Kurzweil qui a fondé la Singularity University, établissement privé financé par Google et la Nasa, est également membre du conseil d’administration du MIT (Massaschusetts Institute of technology, l’un des plus célèbres centres de recherches du monde) et membre de l’Army Science Advisory Board, chargé de conseiller l’armée américaine dans les domaines scientifiques et techniques. 
    • Enfin, parce que nous sommes "prêts à devenir un être bionique". Elle donne comme exemple le pacemaker, ce dispositif permettant d’allonger la vie de certains cardiaques.
    Elle s’inquiète des conséquences pour la société, remarquant que notre tolérance face à la vieillesse et au handicap s’affaiblit de plus en plus : "le cas de la trisomie 21 est également assez éloquent. À l’heure du diagnostic prénatal, la possibilité de laisser venir au monde un enfant trisomique est de moins en moins acceptée par la société. Résultat : la naissance d’un enfant atteint est considérée comme un échec". Si à titre individuel, "on ne peut que se réjouir des avancées techno-scientifiques", le transhumanisme n’est pas souhaitable collectivement.
    Lire l’interview dans son intégralité. 
  • Un manuel sur l'euthanasie publié par la Fondation Lejeune

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    Un manuel sur l’euthanasie

    EuthanasieManuel.JPGDans le cadre d’une collection de manuels destinés aux jeunes, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier, en partenariat avec Gènéthique, un nouvel ouvrage, sur le thème de l’euthanasie. Cette initiative est née du besoin d’avoir des points de repères pour comprendre cet enjeu complexe et douloureux. Par une approche scientifique et médicale, comme celle des précédents manuels, il prend le contre-pied des irruptions de cas particuliers médiatiques, qui encombrent la discussion sur le fond. Plutôt que l’émotivité, il amorce une réflexion raisonnée et pragmatique.

    Cette réflexion est primordiale au moment où le Gouvernement annonce son intention de soumettre un projet de loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’année. Ce document comprend donc des précisions sémantiques, des repères historiques (notion d’acharnement thérapeutique, émergence du mouvement des soins palliatifs), des points de repères cliniques (distinctions entre sédation contrôlée et sédation terminale, alimentation artificielle…) ainsi que la présentation de terminologies juridiques utiles pour comprendre. Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgCe manuel est structuré autour de cinq parties :

    1. Définitions. Elle apporte des précisions bienvenues sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent, expliquant les distinctions à faire entre des termes aux réalités apparemment proches (ex. distinction entre « euthanasie par omission » et « refus de l’acharnement thérapeutique »).

    2. Ethique. Définie comme la recherche du vrai bien des malades, l’éthique fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.

    3. Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin, notamment lorsqu’il fait face à des demandes d’euthanasie.

    4. Droit. Quelle pourrait être la légitimité de légiférer sur la mort ? Cette partie revient sur l’actualité, comparant les cas de Vincent Humbert et Vincent Lambert. Elle décrypte aussi la loi Léonetti qui fait l’objet d’une controverse récente.

    5. Solutions. Les soins palliatifs sont le choix de l’accompagnement "quand il n’y a plus rien à faire". Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs et de donner des conseils concrets comme la possibilité pour les familles de demander des soins palliatifs à domicile pour leur proche en fin de vie. 

    Téléchargez le Manuel en PDF

    Informations pratiques :

    ▸ Pour commander le Manuel Euthanasie : 
    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • Arras, 17-29 juin : une exposition consacrée au Professeur Jérôme Lejeune

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    FJL_AfficheArras.jpg"Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie"

    EXPOSITION : A ARRAS DU 17 AU 29 JUIN 2014

    L’exposition propose de revivre, 20 ans après sa disparition, l’aventure de Jérôme Lejeune, chercheur exceptionnel, médecin de renommée internationale, avocat de la vie et de la dignité humaines, qui a ouvert la voie de la génétique moderne.

    Cette exposition grand public intéresse plus particulièrement les lycéens, étudiants et professionnels du monde scientifique, de la santé et de la recherche. Elle s’adresse aussi à l’ensemble des citoyens interpellés par les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui et de demain : sélection prénatale, eugénisme, transhumanisme…

    ARRAS, VILLE PIONNIERE

    Investie de longue date dans l’intégration des personnes trisomiques, la ville d’Arras accorde une attention particulière à la question du handicap. A l’occasion des 20 ans de la mort de Jérôme Lejeune, Arras est la première étape de la tournée française de l’exposition « Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie », qui se poursuivra dans plusieurs villes jusqu’en mai 2015 à Paris (Toutes les dates et lieux seront mis à jour sur le site:www.fondationlejeune.org)

    UN CONTEXTE PARTICULIER : LES 20 ANS

    D’avril 2014 à avril 2015, la Fondation Jérôme Lejeune célèbre  20 ans de défi scientifique et éthique. De nombreux évènements sont organisés pour commémorer à la fois la mort du professeur Jérôme Lejeune (3 avril 1994) et la création de la Fondation (avril 1995) : expositions, conférences, débats, publications…

    Détails pratiques :

    Pour vous rendre à l’exposition :  Hôtel de Ville, Place des Héros, 62000 Arras

    Horaires d’ouverture : Du lundi au samedi de 10h à 18h30; le dimanche de 10h à 13h / 14h30 à 18h30

    Entrée libre

    Pour organiser les visites en groupe : evenements@fondationlejeune.org / Dossier de presse sur demande.

  • Deux foetus sauvés in utero grâce à une intervention chirurgicale

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Une intervention chirurgicale in utero sauve deux foetus

    La médecine foetale consiste à "intervenir in utero, directement sur le foetus, pour résoudre des complications durant la grossesse". Atteints du syndrome transfuseur-transfusé, deux foetus ont pu être sauvés à la suite d'une telle intervention, alors que leur pronostic vital était compromis. 

    Le syndrome transfuseur-transfusé se rencontre dans 15% des grossesses gémellaires et vise les situations dans lesquelles le "placenta n'est pas partagé de façon équitable par les deux foetus". Il "s'explique par un déséquilibre dans les vaisseaux sanguins du placenta. La présence d'une vascularisation partagée au sein du placenta unique pour deux jumeaux fait que l'un des jumeaux (transfuseur) donne tout à l'autre (transfusé). Sans traitement, la mort des bébés est pratiquement inévitable". 

    Ainsi, en octobre dernier, une équipe du service de médecine materno-foetale du CHU Vaudois à Lausanne, en Suisse, a pu sauver deux foetus, à trois mois et demi, en procédant à une intervention chirurgicale in utero. Concrètement, l'équipe médicale "a eu recours à une technique de foetoscopie qui permet au chirurgien de voir les futurs bébés en faisant une petite incision dans l'utérus, pour y glisser une caméra miniature couplé à une fibre laser". En procédant dans le même temps à une échographie, "la foetoscopie permet le traitement de pathologies dont le pronostic est très sombre". Par le laser, les médecins ont pu "éliminer les vaisseaux sanguins à la source du problème et rétablir ainsi une juste distribution". 

    Aujourd'hui sortis de l'hôpital, les deux bébés se portent bien. 

     Sciences et Avenir (Hugo Jalinière) 09/04/2014
  • Le vingtième anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune

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    Il y a vingt ans, le Professeur Jérôme Lejeune, un "homme libre"!

    Entretien avec la postulatrice de la cause, Aude Dugast sur Zenit.org (Anita Bourdin)

    A l'occasion de l'anniversaire de la "naissance au Ciel" du professeur Jérôme Lejeune, le 3 avril 1994, la postulatrice de sa cause de béatification et canonisation, Aude Dugast, fait pour les lecteurs de Zenit sur l'état actuel de la cause et sur les initiatives qui voient le jour à l'occasion de cet anniversaire. "Une des choses qui m’a le plus frappé chez Lejeune, immédiatement, c’est qu’il était un homme libre", déclare un témoin.

    Zenit - Ce jeudi 3 avril 2014, marquera le 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune. Pouvez-vous, à cette occasion nous dire où en est sa Cause de canonisation ?

    Aude Dugast - Depuis la clôture de l’enquête diocésaine en avril 2012, le procès progresse dans sa phase romaine. Nous avons eu une bonne nouvelle fin février, avec la signature par la Congrégation des Causes des Saints du décret de validité juridique de l’enquête diocésaine. C’est la reconnaissance de la validité du procès diocésain, c'est-à-dire que toutes les étapes d’instruction du dossier ont été faites avec rigueur, dans le respect de la procédure, et que toutes les informations utiles à l’étude du dossier à Rome ont bien été réunies et analysées une première fois par les différentes commissions d’experts, composées d’historiens, de scientifiques et de théologiens. Nous voici donc prêts à franchir les prochaines étapes. Il s’agit notamment de la rédaction de la Positio, synthèse et analyse des 15 000 pages de cette enquête diocésaine, dans laquelle chacune des vertus du Serviteur de Dieu Jérôme Lejeune, est étudiée pour être présentée ensuite au discernement des censeurs de la Congrégation.

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  • La Vierge illuminée de Sart-lez-Spa : pour les chimistes de l’Ulg, c’est la faute au sulfure de zinc

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    Selon « La Libre Belgique » :

    Le comité d'experts qui a analysé la statue de la Vierge de Sart a présenté mardi, à la commune de Jalhay, en l'absence des propriétaires de la statuette, les résultats de ses expertises. Le phénomène de luminescence est dû à un enduit qui recouvre la face avant de la Vierge en plâtre.

    Le mystère de la statue de la Vierge de Sart a été élucidé ce mardi. Les experts de l'Université de Liège qui se sont penchés sur la luminescence de la statue ont trouvé une explication scientifique au phénomène. La thèse du miracle est donc complètement écartée.

    "Les différentes analyses réalisées sur la statue ont permis d'établir qu'elle est recouverte d'une peinture contenant du sulfure de zinc. Un enduit qui est responsable du phénomène de luminescence observé", a expliqué Rudi Cloots, doyen de la faculté des sciences et professeur de chimie des matériaux inorganiques.

    Le prêtre de la commune de Jalhay a pour sa part expliqué être un peu déçu par les résultats des expertises qui, selon lui, ne répondent pas à toutes les questions soulevées.

    Michel Fransolet, le bourgmestre de Jalhay, a pour sa part indiqué que la statue de la Vierge serait exposée, dès le mois de mai prochain dans le beffroi de l'église de Sart.

     Réf. : Rien de surnaturel.

    Un tel communiqué laisse le lecteur un peu sur sa faim. Reste, par exemple, à savoir si et pourquoi il a existé une longue période de temps entre l’apposition de cette peinture au sulfure de zinc et l’apparition du phénomène des illuminations et ce qui explique  l'intermittence de celles-ci. Ou encore si on a vérifié que les mêmes causes reproduites dans les mêmes conditions sur une autre statue produisent les mêmes effets. Mais peut-être un rapport détaillé répond-il à ce genre de questions légitimes ? Il serait en tout cas intéressant de rendre publiques les analyses scientifiques dont, par hypothèse, les conclusions ne doivent pas être acceptées comme des actes de foi (rationaliste). JPSC

    Le communiqué de l'évêque de Liège :

    Communiqué de presse de l'évêque de Liège, 25 mars 2014

    L’analyse scientifique faite à l’ULg sur la statuette de la Vierge de Banneux conservée à Jalhay a donné ses résultats. Elle révèle un phénomène de phosphorescence due à un vernis ancien. Comme je l’écrivais le 11 mars dernier, la démarche entreprise par l’Église dans un cas pareil est d’abord basée sur l’analyse des faits et sur la sincérité des témoignages. Je suis donc heureux que l’origine du phénomène ait été élucidée et qu’aucune trace de malversation n’ait été décelée. L’expertise a détecté un taux important de sulfure de zinc dans l’enduit qui recouvre cette statue de plâtre, un enduit fréquemment utilisé dans les années 1950.

    Cela ne dévalue en rien la valeur des prières qui ont été dites devant cette statue, ni des guérisons qui ont été constatées par certains.La grâce de Dieu passe d’abord par la conscience et le regard du croyant, avant de passer par des phénomènes merveilleux.

    Je remercie les personnes qui ont donné de leur temps et de leur disponibilité, dans le respect et l’ouverture de cœur, pour l’accompagnement des personnes, l’accueil des visiteurs, la prière communautaire, le règlement de l’ordre public et l’expertise sur les matières composant la statue.

    + Jean-Pierre Delville
    Évêque de Liège

  • Google, fer de lance de la révolution transhumaniste

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    "Tuer la mort et rendre l'homme immortel", tel serait le projet de google.

    Le 26 février, les stratégies de Google a été le thème abordé par Laurent Alexandre, président de DNAVision, dans Good Morning Business, avec Stéphane Soumier, sur BFM Business.

  • Le Suaire est vraiment du 1er siècle

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    saint_suaire_ombre.gifLu sur la Nuova Bussola Quotidiana (trad. par nos soins) :

    « Le Saint Suaire est véritablement du 1er siècle » par Lorenzo Bertocchi

    Le Saint Suaire n'en finit jamis de surprendre. Le Prof. Giulio Fanti, expert de niveau mondial pour les études sur le Suaire, vient de publier un texte au titre résolument provocateur intitulé: "le Saint Suaire : premier siècle après Jésus Christ !" (Ed. Segno). L'Université de Padoue, grâce à un projet académique, a procédé à des expériences de datation du Suaire basées sur l'analyse mécanique et opto-chimique et les résultats sont étonnants.

    Prof. Fanti, en 1988, la datation au radiocarbone concluait avec fracas que le Suaire était du Moyen Age. En revanche, que disent vos expériences ?

    Les résultats de nos analyses ont établi que  l'on peut dater raisonnablement le Suaire du Ier siècle de notre ère, une date qui correspond à l'époque où Jésus de Nazareth a vécu en Palestine. Le travail que nous avons fait a produit des datations compatibles entre elles en fournissant une date de 33 avant J.C., avec une incertitude de ± 250 ans. Je tiens à vous rappeler que s'agissant d'analyses scientifiques nous ne prétendons pas avoir le dernier mot, mais nous sommes arrivés toutefois à ces conclusions en utilisant trois méthodes indépendantes qui donnent des résultats cohérents entre eux. Nous attendons avec impatience les réactions du monde scientifique qui, pour l'instant, semblent positives.

    Donc, en 1988, quelque chose a fonctionné de travers ?

    Dans une publication récente parue dans une revue importante de statistique, on montre comment les résultats de 1988 étaient entâchés d'une erreur systématique due à un possible effet environnemental qui fait que la date trouvée est dépourvue de signification scientifique. Entre autres, il y a diverses études qui indiquent que le Suaire ne saurait être considéré comme médiéval, mais devait déjà être connu dans l'Antiquité. Il s'agit d'études numismatiques détaillées sur les visages du Christ représentés dans les monnaies anciennes. Il est devenu évident que les premières pièces connues frappées à l'image du Christ par l'empereur Justinien II, à partir de 692 après J.C. (donc six siècles avant la datation au radiocarbone) a dû prendre le Saint-Suaire comme modèle de référence.

    En dehors de datation, l'image de l'homme du Suaire reste mystérieuse.

    La science a démontré que l'image corporelle du Saint Suaire n'est toujours pas reproductible aujourd'hui dans toutes ses caractéristiques microscopiques et macroscopiques. Si l'on parvient à réaliser quelque chose d'acceptable d'un point de vue macroscopique, on ne parvient pas à répondre à de nombreuses caractéristiques au niveau microscopique et vice versa. Aujourd'hui, on peut raisonnablement supposer que l'image de l'homme du Suaire s'est formée à la suite d'une formidable explosion d'énergie venant de l'intérieur du corps enveloppé.

    Cette « explosion » pourrait faire penser à la Résurrection du Christ racontée dans les Évangiles ?

    Si d'un point de vue scientifique il est assez complexe d'établir quelles causes peuvent provoquer l'effet de l'image sur le linceul (quelqu'un a récemment évoqué un tremblement de terre), le phénomène de la Résurrection pourrait résoudre le dilemme. Nous prenons en considération, entre autres, que les traces de sang humain sur le tissu de lin n'ont pas la moindre trace de bavures dont la présence serait par contre évidente si le cadavre enveloppé avait été retiré physiquement. Tout porte à croire que l'homme du suaire a dû sortir du tissu de lin après être devenu mécaniquement transparent.

    Mais l'homme du Suaire est-il vraiment Jésus de Nazareth ?

    Les études scientifiques sur la relique jusqu'à ce jour ne parviennent pas à apporter des réponses concluantes sur l'identité de l'homme qui y était enveloppé. La science humaine doit admettre ses limites, mais la science supporte la foi et vice versa. Dans cette optique, à travers les Évangiles qui confirment tout ce qui peut être observé sur le linceul, mais qui en outre ajoutent des informations sur ce qui s'est passé durant ce dimanche de Pâques, il n'est pas difficile de reconnaître en cet homme Jésus-Christ, le Ressuscité d'entre les morts.

  • Transhumanisme : le meilleur des mondes est-il pour demain ?

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    Hier, on pouvait lire sur lalibre.be :

    "En 2012, le géant californien Google a engagé comme ingénieur en chef Ray Kurzweil, cerveau en matière d’intelligence artificielle. Connu comme promoteur du transhumanisme, il est le pape de la "singularité". Sa thèse : "dès 2045 l’intelligence artificielle dépassera celle de l’humain". Son rêve : faire reculer la mort, et notamment, améliorer le cerveau humain grâce aux implants et aux ordinateurs, et même le rendre immortel en "versant" (uploader) l’intelligence humaine, le contenu d’un cerveau, dans un ordinateur."

    Au même moment, sur "Paris Notre-Dame", sous le titre : "Transhumanisme : vers le meilleur des mondes ?" paraissait une interview de Jean-Guilhem Xerri, biologiste médical des hôpitaux, conférencier, blogueur et auteur d’articles et d’ouvrages dont "Le soin dans tous ses états" (Éd. DDB).

    P. N.-D. – Le bulletin du Secrétariat général de la Conférence des évêques de France (CEF) de septembre dernier portait sur Le transhumanisme, ou quand la science–fiction devient réalité [1]. Vous en êtes l’auteur. Comment définissez-vous ce terme ?

    Jean-Guilhem Xerri – Le transhumanisme est une philosophie qui vise à transformer la nature humaine en s’appuyant sur la technologie. Le début du mouvement transhumaniste remonte aux années 1980 et regroupe des philosophes, scientifiques, mathématiciens et informaticiens, représentés par l’Association internationale de transhumanisme (WTA). L’idée de départ, c’est le constat que la nature humaine est ratée puisque nous tombons malades, vieillissons et mourons. Qu’il faut donc transformer cette humanité. Cette philosophie s’appuie sur quatre techniques qui, après avoir explosé au vingtième siècle, sont devenues suffisamment matures pour converger et devenir très puissantes : les nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et les sciences cognitives. Le transhumanisme passe par trois étapes : l’« homme réparé » d’abord, qui bénéficie de greffes, prothèses ou exosquelettes [2], l’« homme augmenté » ensuite, dont les performances physiques et mentales sont décuplées, puis l’« homme transformé » : un homme-robot qui vivra plus longtemps, voire ne mourra pas, si l’on en croit les prophéties des transhumanistes.

     P. N.-D. – Qu’est-ce que le transhumanisme reflète de notre société ?

    J.-G. X. – C’est le symptôme d’un certain pessimisme, d’une désespérance actuelle sur le sens de la nature humaine. Si le progrès médical qui fait partie de cette philosophie est une bonne chose, le transhumanisme est une spiritualité matérialiste qui ne reconnaît pas l’existence de l’âme au sens chrétien du terme. Leurs penseurs ambitionnent de repousser nos limites biologiques. Ils parlent d’« immortalité numérique » : l’on pourrait transférer les données d’un cerveau dans une machine (on en sera bientôt capable) et pourquoi pas, les transférer à une autre personne. Certes, depuis la Genèse, l’humanité est appelée à une transformation : devenir à la ressemblance de Dieu. Mais cette transformation doit s’effectuer par la grâce, non par la technologie. En fait, le transhumanisme révèle une crise de l’intériorité. Tout cela nous incite à nous interroger sur notre identité profonde.

     P. N.-D. - Que pouvons-nous faire face à ces dérives ?

    J.-G. X. – Il faut que les intellectuels chrétiens s’emparent dès aujourd’hui du sujet, qu’ils se documentent, qu’ils discernent les enjeux éthiques qui s’y cachent, qu’ils découvrent ses acteurs. Il faut savoir que les transhumanistes font partie des personnes les plus influentes de la planète. Ils sont au cœur de la Silicon Valley, chez Google, Yahoo, à la Nasa, au Pentagone. Ils ont donc des moyens financiers, de l’influence et un pouvoir considérables. Les chrétiens arrivent parfois trop tard en ce qui concerne les questions de bioéthique. Il faut cette fois-ci prendre les devants. Nous avons vingt-cinq ans environ devant nous. • Propos recueillis par Agnès de Gélis

    [1] Pour vous procurer ce livret, téléchargez le bon de commande à partir de www.eglise.catholique.fr. 5 €. Tél. : 01 72 36 68 52. 

    [2] Structure mécanique extérieure au corps qui améliore ses capacités physiques.

    Cet article est extrait de Paris Notre-Dame du 30 janvier 2014.

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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