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Sciences - Page 31

  • Quand Benoît XVI inspire la NASA

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    pia08014-AEB1-full-reduced1.jpgLu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    Le latin serait-il la langue de l'année ? Début 2013, le désormais pape émérite Benoît XVI lançait un compte Twitter en latin, depuis repris par son successeur François et fort d'un large succès. Puis en février, c'est dans cette langue que Benoît XVI a choisi d'annoncer sa renonciation, réservant ainsi le scoop de cette annonce aux seuls journalistes dotés d'une solide culture antique. Et voilà que la NASA décide de lui emboiter le pas en lançant à son tour une version latine (on devrait d'ailleurs plutôt parler de thème) de son projet HiRISE (pour High Resolution Imaging Science Experiment – soit Expérience d'images scientifiques en haute résolution).

    HiRISE photographie la planète Mars depuis la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter. Les clichés sont proposés sur internet depuis 2006 en dix langues, parmi lesquelles l'anglais, le russe ou même l'hébreux et l'islandais. Le projet s'est donc enrichi depuis hier d'un Tumblr en latin, ainsi qu'un compte Twitter, dont le tout premier message était sobrement : « Salve ! » (« Bonjour »).

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  • Avortement et cancer du sein : chronique d'une pandémie annoncée

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    Jeanne Smits propose sa traduction d’un article du Dr Joël Brind, professeur de biologie et d’endocrinologie au Baruch College de la City University de New York. Il est également co-fondateur et membre du Bureau du Breast Cancer Prevention Institute. Il a participé à des études sur le lien entre avortement et cancer du sein depuis 1992. Texte original et notes ici

    Certaines maladies épidémiques sont causées par des bactéries, les plus petits des êtres vivants. D’autres sont causées par des virus : des morceaux d’ADN ou d’ARN « voyous » : ils ne sont pas vivants, mais constituent néanmoins des séquences d’informations destructrices et infectieuses. Nous connaissons tous, bien sûr, aujourd’hui, les virus informatiques qui agissent de la même façon.

    Le cancer du sein, à l’inverse, fait partie de ces maladies « épidémiques » qu’on estime ne pas être infectieuses. Mais les séquences infectieuses d’informations destructrices sont bien des virus, et elles n’ont pas besoin d’ordinateurs pour servir de porteurs. La mauvaise information peut circuler moyennant n’importe quel type de langage.

    Supposez que l’on introduise la cigarette au sein d’une population qui n’aurait jamais fumé, accompagnée de cette instruction : « Fumer des cigarettes ne nuit pas à votre santé. » Cette phrase, qui véhicule une information fausse et destructrice, finirait bien avec le temps – tout comme un virus moléculaire – par provoquer une épidémie de cancers du poumon, non ?

    Voici un autre exemple : « L’avortement n’augmente pas le risque de cancer du sein. » Cette lignée-là du virus de l’« avortement sûr et sans danger » peut-être remontée au moins jusqu’en 1982, à Oxford en Angleterre, et désormais elle s’est répandue dans le monde entier.

    La très mauvaise nouvelle, c’est qu’elle s’apprête à prendre la vie de millions de femmes dans les nations les plus peuplées. Je vais vous expliquer pourquoi.

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  • One of us : en route vers le million de signatures... et la vôtre ?

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    one_of_us_logo.jpgLe 16 août : plus de 850.000 signatures sont comptabilisées pour l'Europe; lire ICI

    mais la Belgique est lanterne rouge dans cette campagne...

    Il s'agit de refuser l'utilisation et la destruction de l'embryon humain.

    • POURQUOI ARRÊTER DE FINANCER LA RECHERCHE SUR L’EMBRYON ?

    Il ne s’agit pas de freiner la recherche, mais de demander qu’elle soit conduite avec des procédés respectant la dignité humaine de l’embryon.

    • UNE RECHERCHE INTERDITE DANS CERTAINS PAYS

    Une partie des Etats membres de l’Union européenne refuse de financer les recherches qui conduisent à détruire des embryons humains. Pourtant, ceux-ci les subventionnent malgré eux indirectement, puisqu’une partie de leur contribution financière est affectée à d’autres pays où ces recherches sont légales. Cette incohérence rend encore plus illégitime l’utilisation du budget européen pour ces actions controversées.

    • L’ANIMAL MIEUX PROTEGE QUE L’ETRE HUMAIN

    L’Union Européenne a adopté des règles très contraignantes pour encadrer les recherches sur l’animal et les embryons animaux (Directive 2010/63/UE du 22 septembre 2010). Ces règles ont été transposées en France le 1er février 2013. Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile et coûteux de travailler avec des animaux, y compris sous forme fœtale, qu’avec des embryons humains.

    • PAS DE BREVET POSSIBLE

    La Cour de Justice de l’Union européenne a récemment interdit d’établir des brevets à partir de recherches impliquant la destruction d’embryons humains (arrêt Brüstle/Greenpeace du 18 octobre 2011). Pourquoi donc continuer à encourager de telles recherches, puisque leurs débouchés industriels sont impossibles ?

    • D’AUTRES METHODES PLUS ETHIQUES EXISTENT

    Des recherches alternatives sont possibles, grâce aux cellules souches issues de sang de cordon ou du placenta, et grâce aux cellules adultes reprogrammées (cellules iPS découvertes en 2007 par le Professeur japonais Yamanaka). Elles donnent des résultats plus prometteurs et rendent inutiles les recherches sur l’embryon humain.

    COMMENT SIGNER L’INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE

    La procédure de signature a été élaborée par l’Union Européenne. Elle est commune à tous les Etats-membres.Vos données individuelles sont traitées de façon confidentielle et sécurisée. Vous pouvez consulter le détail de ces normes en suivant ce lien : déclaration de confidentialité.

    Pour signer, il vous sera demandé un numéro d’identification personnel : celui de votre carte d’identité, ou de votre permis de conduire, ou de votre passeport, ou d’autres documents (voir choix en ligne).

    Vous pouvez signer en ligne OU via un formulaire papier :

    signature-en-lignesignature-papier

     

  • Le buzz du jour : les religieux sont moins intelligents que les athées

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    Ca nous vient tout droit du blog Big Browser du Monde et c'est déjà très largement répercuté sur le web :

    CQFD – Les religieux sont moins intelligents que les athées, affirme une étude

    Les personnes religieuses seraient en moyenne moins "intelligentes" que les non-croyants, selon une synthèse d'études sur le sujet réalisée par des chercheurs de l'université de Rochester, dans l'Etat de New York, rapporte The Independant.

    L'équipe dirigée par le Pr Miron Zuckerman a entrepris de se plonger dans les conclusions de soixante-trois études menées depuis 1921 aux Etats-Unis. Il ressort de ce travail de synthèse que cinquante-trois d'entre elles arrivent au même résultat : une "relation négative" entre religiosité et intelligence. The Independant relaye cependant certaines critiques adressées à cette étude, comme le fait que la définition retenue de l'intelligence soit purement analytique et positiviste et en néglige certains aspects comme la créativité et l'intelligence émotionnelle.

    CAPACITÉ À RAISONNER

    L'étude ne dit pas explicitement que la foi rend idiot, mais elle laisse entendre que les personnes les plus brillantes sont plus enclines à se détourner de la religion, et ce des premières années jusqu'aux âges les plus avancés. (On objectera à cette conclusion que nombre de grands scientifiques, fascinés par la beauté et la complexité du monde, finissent par "croire" en quelque chose, sans pour autant embrasser un dogme religieux). Ni le sexe ni l'éducation n'ont modifié la relation entre religiosité et intelligence, selon les chercheurs.

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  • L'affaire Galilée : une supercherie du "stupide XIXe siècle" ?

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    51ZgQ9a7r-L._.jpg“L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle !”

    Bernard Plouvier

    Médecin, membre de l’Académie des sciences de New-York, auteur d’une dizaine d’essais historiques.

    Un entretien réalisé par Philippe Randa paru ICI :

    • Vous avez publié un livre sur l’affaire Galilée. S’agit-il vraiment de l’archétype du conflit entre “science” et “obscurantisme religieux” ?

    Le géocentrisme était partout enseigné lorsque Johannes Kepler a prouvé l’héliocentrisme évoqué par Aristarque de Samos au IIIe siècle avant J.-C. Contrairement à ce que prétendent certains historiens, Copernic ne démontrait rien dans son livre, truffé d’erreurs et d’arguments grotesques, auquel Kepler – génie modeste, lui –, rendit alors un hommage excessif.

    En 1609, Kepler a décrit les orbites elliptiques des planètes autour du Soleil, expliquant les aberrations apparentes de leur course par les variations de la vitesse de leur trajectoire en fonction de leur éloignement ou de leur rapprochement du Soleil. Il anticipait ainsi le principe de gravitation universelle, énoncé par Isaac Newton en 1687. Jusque-là, héliocentrisme et rotation de la Terre sur elle-même furent combattus, aussi bien par nombre d’universitaires et de théologiens protestants, que par les moins évolués des catholiques. Dans les écoles juives et les universités musulmanes, on a continué d’enseigner le géocentrisme jusqu’au XVIIIe siècle. Paradoxalement, ce sont les jésuites des observatoires astronomiques de Rome et de Bavière qui, les premiers, ont admis les thèses de Kepler et les ont enseignées, alors que Galilée professait encore le géocentrisme à Padoue, puis à Pise.

    • Alors, pourquoi le procès de Galilée en 1633 ?

    Parce que Galilée, parjure et fraudeur, a compromis la papauté au pire moment de la guerre de Trente Ans. Contrairement aux règles de l’Inquisition, Galilée fut fort bien traité. De sa propre initiative, il renia son œuvre à trois reprises, avant l’abjuration solennelle, sur ordre, du 22 juin 1633 (où les règles de procédure furent adoucies à la demande du pape Urbain VIII). Ni enchaîné, ni emprisonné, ni affamé et encore moins molesté, Galilée fut ensuite fêté par l’archevêque de Sienne, conserva ses pensions octroyées par le duc de Toscane et Urbain VIII, et résida dans sa villa d’Arcetri (en Toscane), où il mourut en 1642, d’insuffisance cardiaque, après avoir fait accomplir sa pénitence par ses deux bâtardes, nonnes toutes deux : réciter les sept psaumes de la pénitence, une fois par semaine trois ans durant ! Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Galilée » n’est donc qu’une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée, sans grand succès alors, contre l’Église catholique. Et ce n’est qu’au XIXe siècle que cette polémique anticatholique remporta un énorme succès, jamais démenti depuis.

    • Pourquoi un athée revendiqué comme vous peut-il consacrer une biographie admirative à Jésus de Nazareth, prendre la défense de l’Église catholique dans cette affaire et celle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale ?

    Le sens de l’équité ne dépend pas de l’adhésion à un dogme, politique ou religieux. Seule importe la quête de la probable vérité.

    L’affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ? 208 pages.

  • Sur Gènéthique.org : biomédecine, PMA, avortement, transsexualisme, cellules souches

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  • Evolution et Christianisme

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    9782343008219r.jpgEVOLUTION ET CHRISTIANISME

    Michel Mazoyer
    Coordonné par Michel Mazoyer et Paul Mirault
    Cahiers Disputatio - L'Harmattan


    Les catholiques ont longtemps cru la théorie de l'évolution incompatible avec l'affirmation biblique de la création du monde. Beaucoup d'évolutionnistes ne l'ont été qu'en partageant le même préjugé et trop pressés d'en finir avec les vieilles lunes de la religion catholique. Dans tous les cas, les raisons des uns et des autres n'en étaient pas et répondaient à des impératifs idéologiques symboliques d'une peur non combattue. L'intelligence est faite pour chercher la vérité. Cet ouvrage tente l'expérience.

    Commander la version numérique (Pdf texte) : Commander la version numérique au format Pdf (-25%) 29,63 € | 5 838 Ko 
    EAN Ebook format Pdf : 9782296540200

  • Trisomie 21 et iPS : quand science et éthique se rencontrent

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 23 juillet 2013

    Trisomie 21 et iPS : quand la sience et l'éthique se rencontrent

    La découverte sur la trisomie 21 de l'équipe du professeur Jeanne Lawrence (Massachusetts) qui tend à neutraliser in vitro le troisième chromosome 21 (synthèse de presse Gènéthique du 18 juillet 2013), représente "un nouvel espoir dans la recherche sur la trisomie 21" s'est félicitée la Fondation Jérôme Lejeune le 19 juillet 2013 dans un communiqué de presse. Premier financeur en France de la recherche sur les maladies génétiques de l'intelligence, la Fondation Lejeune s'est réjouie d'une telle recherche, bien qu'à un stade très fondamental, qui vient conforter plusieurs espoirs. D'une part, que le chromosome 21 peut être neutralisé, d'autre part que la recherche sur la trisomie 21 avance, enfin, que la science et l'éthique peuvent marcher ensemble.

    La recherche de l'équipe du Massachusetts vient démontrer que le troisième chromosome 21 peut être neutralisé, en l'inactivant, pour l'instant de 20%. Cette neutralisation "avait déjà fait l'objet d'une publication dans Cell Stem Cell en décembre 2012 par l'équipe de David W.Russel" qui avait réussi, elle aussi, à neutraliser le troisième chromosome 21 en induisant son expulsion.

    Grâce à ces découvertes, la Fondation Lejeune constate que "la recherche sur la trisomie 21 avance, car quand on cherche on trouve". En effet, en six mois de temps deux équipes américaines ont révélé ce qui n'était pas envisageable il y a encore à peine deux ans : l'inactivation ou l'expulsion in vitro du troisième chromosome 21. La Fondation regrette donc que les responsables français ne perçoivent pas ces avancées, la laissant ainsi porter quasiment seule les recherches sur la trisomie 21. Elle se réjouit d'ailleurs que les travaux de l'équipe de Jeanne Lawrence s'appuient en premier lieu sur l'étude du professeur Mégarbané de l'Institut Jérôme Lejeune.

    Enfin, La Fondation Jérôme Lejeune, qui a participé à faire connaître les cellules iPS du prix nobel Yamanaka en 2006, et qui a insisté sur leur potentiel alternatif aux cellules embryonnaires humaines lors du récent débat sur l'autorisation de la recherche sur l'embryon, se félicite que les cellules iPS, utilisées par ces deux dernières équipes, oeuvrent pour la trisomie 21. Elle constate "une fois de plus que l'éthique et la science marchent ensemble".

    (lequotidiendumédecin.fr (Dr Irène Drogou) 22/07/2013 - newspress.fr 23/07/2013 - bionews.org (Lucy Freem) 22/07/2013)

  • Japon : premier essai clinique mondial en recourant aux IPS

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 22 juillet 2013, une nouvelle avancée en recourant aux cellules souches adultes :

    iPS: lancement du premier essai clinique mondial sur l'homme

     Ce vendredi 19 juillet, les autorités japonaises ont donné leur autorisation pour le lancement des premiers essais cliniques mondiaux de médecine régénérative, sur l'homme, pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), et en utilisant les cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette autorisation a été donnée au Pr Masayo Takahashi, en collaboration avec l'Institut de recherche et d'innovation biomédicale japonais et le Kobe Medical City Hospital General Center (hiPSCs), et portera sur une cohorte de 6 patients atteints de DMLA. Ces derniers seront suivis sur une période allant de 1 à 3 ans. 

    Concrètement, les chercheurs prélèveront "des cellules cutanées sur le bras des patients malades, [...] les reprogrammer[ont] en cellules souches iPS, [et] [...] les [feront] évoluer en cellules de la rétine pour les réimplanter ensuite dans l'oeil du patient. Le tout devrait prendre environ 8 mois". Les cellules iPS seront donc créées "à partir de cellules adultes ramenées à l'état quasi embryonnaire en leur faisant de nouveau exprimer 4 gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes)". 

    L'objectif de ces essais sur l'homme est de "montrer l’innocuité et l’efficacité de la technique pour traiter une des formes humides et tardives de la DMLA, la forme néovasculaire". Cette forme de DMLA est la plus commune et représente près de 90% des cas. Elle est la première cause de cécité chez les plus de 55 ans.

    Au Japon, la recherche sur les cellules iPS est devenue une priorité. L'Etat a en effet "décidé de leur allouer des financements importants considérant qu'il s'agit d'un domaine extrêmement prometteur dans lequel les Nippons devraient prendre une longueur d'avance".

    (Sante.lefigaro.fr (Pauline Fréour) 19/07/2013 - santelog.com 21/07/2013 - leparisien.fr 19/07/2013 - Lacroix.fr 19/07/2013)

  • Embryons : Mgr d'Ornellas dénonce l'âge de l'"Homo technicus"

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    Sur son blog, J. Smits retranscrit une interview de Mgr d'Ornellas (Radio Vatican) :

    Recherche sur l'embryon : Mgr d'Ornellas dénonce l'ère de l'Homo technicus

    Répondant aux questions de Radio Vatican, Mgr Pierre d'Ornellas, évêque de Rennes chargé des questions de bioéthique par la Conférence des évêques de France, a commenté l'adoption de la proposition de loi autorisant par principe la recherche sur l'embryon humain. En voici une assez complète retranscription. (...)

    • Il s’agit d’un vote de partis, ce n’est pas un vote qui manifeste une grande conscience individuelle des législateurs. C’est un vote qui a lieu après une absence de débat caractérisée. Du coup, ce vote est plutôt indicatif d’un climat de parti contre parti, plutôt qu’indicatif d’une réflexion à hauteur des enjeux. (…)

    • L’enjeu est considérable, il est celui de l’embryon humain, de celui qui partage notre humanité. Tous ceux qui ont voté ont commencé à exister dans la condition embryonnaire ; je ne sais pas s’ils avaient conscience de cela. Ce vote est très surprenant, très déstabilisant, et je crains qu’il crée plus de trouble dans les consciences de nos concitoyens qu’il ne résout de problèmes.

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  • D'où vient l'univers?

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    Un de nos correspondants et amis, Jean-Pierre Snyers (dont le blog est accessible ICI), rouvre un débat vieux comme le monde. Saint Thomas d’Aquin lui-même envisage l’hypothèse que ce dernier soit co-éternel à Dieu. En ce sens que le créé procède sans cesse de l’incréé, comme le flux éternel d'une source éternelle. Rien ne prouve, par ailleurs, que le « big bang » soit un commencement absolu de la création. Et, s’agissant de la question du rapport entre l’éternité et le temps, la question est aussi de savoir s’il n’y a pas un temps de l’éternité. Sans quoi, comment expliquer la doctrine du purgatoire, du jugement particulier et du jugement dernier (lui-même suivi de cieux nouveaux et d'une terre nouvelle)?  L'échange est lancé... JP Schyns (JPS).

    D'où vient l'univers? De quoi tient-il sa réalité? A-t-il une raison d'être?... Chacun le sait, toute existence provient d'une autre existence. Rien ne surgit de rien. Cela dit, en remontant le plus loin possible dans le passé, une question se pose: qu'en est-il de la première existence; de celle qui a permis la naissance des suivantes? Serait-elle issue du néant, d'un vide absolu? Impensable. Comment une présence pourrait-elle naître d'une absence? Le non-être est stérile.

    Poursuivons. Si l'inexistant s'avère incapable d'engendrer l'existant, il s'ensuit inévitablement que l'existence première est incréée. Sans commencement, source de tout ce qui a de la réalité, elle est la réalité sans laquelle rien n'aurait émergé.  Mais quel nom lui donner? Comment parvenir à se la représenter?

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  • Homoparentalité et dynamitage de l'ordre biologique

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    “Homoparentalité” : la piste des cellules souches

    Article rédigé par Pierre-Olivier Arduin, le 31 mai 2013 pour Liberté Politique

    Les personnes homosexuelles n’ont aucun pouvoir de procréation entre elles, leur « relation » étant par définition stérile. Comment les lobbies homosexuels veulent-ils satisfaire le « droit à l’enfant » qu’ils revendiquent pour leurs membres ? Comment souhaitent-ils faire abstraction de la complémentarité des sexes et mettre en oeuvre ce « droit à l’enfant » en le déconnectant de la sexualité ?

    LA REPONSE à ces questions tient essentiellement dans le recours aux techniques de procréation artificielle qui ont multiplié à l’infini les possibilités d’engendrer. Le droit à la fabrication artificielle d’enfants est la condition indispensable pour rendre effectif ce droit à l’enfant.

    Le terme d’une construction

    Avec l’assistance médicale à la procréation, l’enfant n’est plus fondamentalement un don à accueillir mais le terme d’un projet de construction volontariste.  Pourquoi se priver de ces moyens pour satisfaire à présent le projet parental des « couples » de même sexe ? Les biologistes et les médecins ont simplement besoin de briques appelées gamètes (ou cellules sexuelles) pour fabriquer l’enfant programmé.

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