Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sexualité - Page 83

  • La « Vie » et « Radio-Vatican » : à qui la palme d’or ?

    IMPRIMER

    La palme d'or du Festival de Cannes est non seulement exaltée par La Vie mais aussi par la radio qui se dit "la voix du Pape et de l'Eglise". Réflexion de Riccardo Cascioli, pour la Bussola (27/5/2013). Traduction parue sur le site « Benoît et moi » :

    « Festival de Cannes, la palme va au film «La vie d'Adèle », qui le jour de sa projection a fait surtout parler de lui pour la scène longue et détaillée d'amour lesbien entre les deux protagonistes. Je n'ai pas vu le film, mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'il est bien fait et bien joué - certains disent que parfois même des films pornos le sont - mais entendre Radio Vatican exalter aussi le contenu du film laisse sans voix. Voici ce qu'a dit le correspondant de Cannes: «Adèle lit Marivaux et s'interroge sur l'amour. Elle ressent le besoin d'un sentiment fort qui habit son corps, mais pas encore l'attraction fatale, l'affinité qui la lie à un autre être humain. En attendant elle essaie - elle met à l'épreuve les autres, et elle-même - peut-être comprend-elle qu'elle peut trouver ce qu'elle cherche dans la sexualité féminine. Puis l'amour vient à travers un regard, un plaisir partagé, un vague désir de vivre l'autre personne en profondeur ».

    En somme, pour Radio Vatican - qui s'auto-définit «la voix du pape et de l'Eglise » - il n'y a absolument aucun problème, rien d'étrange dans le fait qu'une fille s'ouvre à l'amour avec une autre fille: hétérosexuel ou homosexuel, cela ne fait aucune différence, l'important c'est l'amour, l'important c'est d'essayer. Certainement un beau message pour les adolescents: si même la radio du pape se plie à l'idéologie homosexualiste, à quoi devons-nous encore nous attendre?

    Radio Vatican continue, en affirmant que le film est «joué par deux actrices (Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos), mis en scène avec une fluidité qui fait qu'on ne voit pas le temps passer (ndt: le film dure trois heures), plein de scènes inoubliables d'explosion des sentiments »

    Explosion de sentiments? Voici ce qu'explique le journal Repubblica: «Très longues scènes explicites entre les actrices Léa Seydoux et Adèle Excharchopoulous qui s'aiment avec une extrême variété, voracité, fantaisie de positions, quantité d'orgasmes. Moments qui sont "nécessaires pour raconter l'enchantement de leur relation", explique le réalisateur ».

    Ce n'est pas une question de moralisme, mais de jugement: un fruit empoisonné peut être joliment présenté, de la façon la plus attrayante possible, mais il reste un fruit empoisonné. Cela doit être dit clairement, mais désormais, le jugement semble être une denrée rare, même là où l'on s'attendrait à trouver le dernier point d'appui, la dernière résistance à la mentalité du monde. »

    L'article de radio Vatican ici: http://it.radiovaticana.va/ (mais Riccardo Cascioli se réfère à un texte plus détaillé

    Référence: Palmarès de Cannes: dérapage de Radio Vatican

  • Genre : la tragique histoire d'un petit garçon dont on a voulu faire une petite fille

    IMPRIMER

    Tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre (source)

    1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.

    Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.

    Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).

    Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.

    Lire la suite

  • Liège, 23 mai : Le gender, il ou elle ? par Olivier Bonnewijn

    IMPRIMER
         
    Le gender, il ou elle ?  23 mai 2013  
    "Le gender il ou elle ?" - les nouvelles conceptions de l'humain. Par le Chanoine Olivier Bonnewijn, professeur à la faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IET).
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
      Le 23/05/2013 à 20:15 
    Où ?: Presbytère St Jacques, Place St Jacques, Liège
    Personne de contact Jeunes de l'Emmanuel de Liège
    Téléphone de contact 04 94 69 36 82
    E-mail de contact jeunes.emmanuel.liege@gmail.com
    Site web (URL) http://www.emmanuel.info/pays/europe/belgique/belgique-jeunes/jeunes-liege/jeunes-de-l-emmanuel-liege

    source : liege.diocese.be

  • Prévention du SIDA : la Mutualité Chrétienne fait-elle bien son travail ?

    IMPRIMER

    Un  ami nous écrit :

    Il semble que la Mutualité Chrétienne ne remplisse pas correctement son rôle d'information et de prévention des maladies sexuellement transmissibles. Elle ne relaie en effet que les messages de la plateforme prévention Sida. Voici un exemple de cette prévention à sens unique, relayée dans le journal "En Marche" : « Les ONG tapent sur le clou de l’unique moyen de prévention – le préservatif – et sur l’impérieuse nécessité de se faire diagnostiquer ».

    La Mutualité Chrétienne ne pourrait-elle au moins nuancer ce message, en précisant à ses adhérents et lecteurs (surtout les jeunes) que l'unique moyen de prévention, vraiment sûr et fiable, consiste en l'abstinence avant mariage et la fidélité pendant le mariage ? Si même la Mutualité Chrétienne ne fait pas passer ce message-là de prévention, qui le fera en Belgique ?

    Or, ce message est aussi celui de la méthode de prévention globale ABC prônée par Onusida. 'A' comme "Abstinence", 'B' comme "Being faithful" et 'C' comme "Condom". Le 'C' étant nécessaire si le 'A' et le 'B' sont impossibles (comme dans le cas de la prostitution). Mais passer directement et uniquement au 'C' est une quasi censure, propre à la Belgique, de cette prévention globale contre les maladies sexuellement transmissibles.

    Quelques exemples de cette prévention tronquée :

    http://www.enmarche.be/Actualite/Echos_actualite/2013/Echos1496.htm#t2

    http://www.mc.be/actualite/articles/prevention_sida.jsp

    http://www.enmarche.be/sante/Prevention/archives/Sida_progresse.htm

    Faut-il encore s'étonner alors que les maladies sexuellement transmissibles explosent en Belgique, et pas seulement le Sida ?

  • Bienvenue au royaume de la prostitution

    IMPRIMER

    Une carte blanche (accès payant) parue dans le Soir dénonce le laxisme de notre pays à l'égard des proxénètes :

    La Belgique, bientôt le nouveau paradis pour les proxénètes ?

    Des propositions de loi autorisant l'exploitation de salons de prostitution et autres projets d'eros-centers le laissent penser.

    Propositions de loi autorisant l’exploitation de salons de prostitution, projets d’eros-centers à Liège, puis Seraing, et maintenant Schaerbeek et Saint-Josse… La Belgique voudrait-elle, à l’instar des Pays-Bas, se transformer en paradis des proxénètes ?

    On peut sincèrement se poser la question quand on voit un Dodo la Saumure se plaindre avec succès, lors de son procès, d’être victime de discrimination quand il est accusé de proxénétisme alors qu’il opère dans un pays qui tolère les maisons closes. Pour de nombreux Français et autres Européens, la Belgique est en effet bien connue pour ses bordels et sa Villa Tinto à Anvers, sur le modèle du quartier rouge d’Amsterdam. ...

  • Un auditoire bondé pour l'aumônier du Bois de Boulogne

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Sophia :

    C’est devant un auditoire bondé, rassemblant beaucoup de jeunes, que le Père Jean-Philippe a livré son témoignage percutant.

    Partageant très paisiblement quelles ont été les blessures qui lui avaient été infligées, tandis qu’il était enfant, par ses parents et certains professeurs en institution, il affirme que « cela lui permet aujourd’hui de rejoindre ceux qui, en prison ou dans la rue, souffrent en leur corps ».

    Dans son style bien clair, il interpelle chacun : « Comment vous catholiques pouvez-vous prétendre montrer de la tendresse à ceux qui crèvent d’en recevoir si vous n’adorez pas chaque jour ? » ou encore « Etre catho, ce n’est pas croire en des valeurs, c’est dire que Jésus est vivant et nous aime d’un amour infini quel que soit notre parcours ! Nous avons-là un trésor immense à partager. »

    Cette soirée organisée par les jeunes de l’Institut Sophia fut marquante : ce frère de St Jean qui console les personnes homosexuelles et transexuelles, mais aussi tous les jeunes qui vivent en prison n’a laissé personne indifférent.

    Rappelons qu’il est l’auteur du livre « Que celui qui n’a jamais péché » aux éditions de l’Œuvre. (Paris)

    Un enregistrement du témoignage sera disponible prochainement sur le site de l’Institut Sophia www.institutsophia.org

    P.S. Les jeunes qui souhaitent commencer l'année de formation Sophia en septembre prochain peuvent encore participer à une journée porte ouverte et venir suivre les cours. Logement possible au Kot Sophia. Tél: +32(0)477 042 367

  • Restaurer la liturgie n’intéresserait pas le nouveau pape

    IMPRIMER

    Lu sur le site de « Pro Liturgia » ce mardi 7 mai 2013 :

    « Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence. Il semble que l’actuel Souverain Pontife ne soit pas sensible outre mesure à l’ « ars celebrandi » que les évêques du monde entier avaient demandé de respecter au point que Benoît XVI y avait consacré plusieurs lignes dans son Exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis ».

    Pour autant, il y a peu de risque de voir le Pape François introduire dans la liturgie les fantaisies qu’on trouve dans les paroisses de France et qui sont, de la part de nos évêques au premier chef, les marques d’une claire opposition au Concile.

    Que fera le Pape ? « Wait and see », disent certains. N’étant pas lui-même un grand « liturge », on peut espérer qu’il se laissera guider par les experts qui sont au Vatican et confirmera la mission de ceux qui sont à la Congrégation pour le Culte divin.

    Si tel ne devait pas être le cas - ce qu’à Dieu ne plaise - les conséquences seraient catastrophiques pour l’Eglise qui est en France : tout une partie du clergé proprement iconoclaste qui sévit depuis des années dans nos paroisses se sentirait conforté et continuerait, comme il l’a fait jusqu’ici, à priver les fidèles de la liturgie de l’Eglise.

    Quant aux « traditionalistes » attachés à la forme extraordinaire du rite romain, ils pourraient alors avoir d’excellentes raisons de refuser définitivement l’usage du missel de « Paul VI ».

    Mais c’est du côté des jeunes prêtres qu’il y aurait le plus de problèmes : avec Benoît XVI, ils se sentaient soutenus, appuyés. Ils « osaient » mettre en œuvre la liturgie actuelle selon une « herméneutique de continuité », en la célébrant en latin et grégorien selon les demandes. Mais que feront ces jeunes prêtres s’ils constatent que leurs initiatives pour redresser la situation de la liturgie - initiatives déjà contrecarrées par certains fidèles et certains évêques - ne sont pas ouvertement soutenues par les déclarations et le bon exemple du Souverain Pontife ?

    N’est-il pas urgent de réfléchir à ces questions dans une France qui voit la vie liturgique - et avec elle la vie de foi - s’effondrer dans des diocèses entiers ?

    Réflexion d’une religieuse bénédictine qui a eu l’occasion de discuter avec plusieurs cardinaux : « Avec le Pape François, il n’y aura rien concernant la liturgie : il laissera les choses en l’état (…) »

     

    Ici: Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence

     

    sml304418a1b50f287191.jpgC’est bien cela qui est inquiétant, et pas seulement pour l’Eglise de France. Que va devenir le patient effort entrepris par Benoît XVI ? Lex orandi, lex credendi…

     

     

     

    Photo : Les deux papes, Benoît XVI et François, en prière dans la chapelle du couvent « Mater Ecclesiae », la nouvelle résidence du pape émérite. La disposition de l’autel laisse clairement voir que le Pape émérite Benoît XVI y célébrera la Messe « versus orientem ».

  • Idéologie du genre : et on en remet une couche

    IMPRIMER

    C'est ICI :

    On ne naît pas fille ou garçon, on le devient

    L’identité sexuée se construit tout au long de l’enfance. Et ce, au départ de déterminants à la fois biologiqueset environnementaux. Mais il reste encore impossible à ce jour de savoir quelle est la part d’inné ou d’acquis.

    Dans une pièce, ils sont tous rassemblés. Un bébé inconnu et vêtu de manière neutre leur est présenté soit comme garçon, soit comme fille.  (?!) Très vite, les participants à l’expérience décrivent différemment le nourrisson, et interprètent diversement ses comportements selon le genre annoncé. ...

    On peut lire la suite mais c'est sans surprise et tout est permis dès lors qu'on fait abstraction des données de la nature. Il s'agit d'enfoncer le clou qui consiste à occulter les données de nature pour privilégier celles d'une culture censée conditionner l'enfant à une identité sexuelle qui lui serait dictée par son environnement. Ah si nous avions un Molière pour fustiger ces inepties ainsi que le jargon psycho-pédagogique dont elles se parent...

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/18/une-enquete-norvegienne-met-a-mal-la-theorie-du-gender-genre.html

  • Mariage gay : la pointe visible de l'iceberg ?

    IMPRIMER

    Il semble bien que le mariage pour tous ne soit que la partie émergée d'un projet très vaste qui tend à imposer une subversion sexuelle et morale dans la ligne de ce qu'il est convenu d'appeler l'idéologie du genre.

    Des personnes qui ont assisté à une "journée d'études" organisée par l'IRIS (CNRS) à l'EHESS le 8 avril dernier en témoignent sur le blog de P. de Plunkett. Elles dénotent une convergence des études mettant en évidence les points suivants :

    - Le genre de l'être humain n'est pas déterminé biologiquement, mais est le fruit d'une construction culturelle et idéologique dont le sexe biologique n'est qu'un élément. 

    - Les sociétés occidentales sont "hétérocentrées" et la cause désignée en sont la culture judéo-chrétienne et ses philosophes précurseurs grecs comme Aristote; les mythes fondateurs comme celui d’Oedipe sont remis en question, vingt siècles de droit sont frontalement remis en cause.

    - L'objectif principal est de "dé-construire" tous les éléments constitutifs ou symboliques de notre société (ils n'utilisent pas le terme "détruire", qui supposerait une légitimité naturelle ou immanente de l'organisation sociale classique). C'est pourquoi on retrouve une sémantique de la destruction, de l'éradication, de l'épuration, auto-justifiée par une diabolisation primaire de tout ce qui pense autrement.

    La note publiée sur le blog de P. de Plunkett est à lire dans son intégralité : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/04/25/la-montee-d-un-nouveau-totalitarisme-pieces-a-conviction.html#more

  • Quand la Libre fait le trottoir...

    IMPRIMER

    ...cela donne ceci : http://www.lalibre.be/promo/dossiersexe/

    On peut sans doute ranger cette pauvre tentative de racolage journalistique dans les catégories "Belgique, société, sexualité, medias" et aussi, pourquoi pas, "culture", à condition que l'on s'en tienne à la première syllabe du mot. Et dire que ce journal fut (et demeure pour quelques innocents) l'organe de presse des conservateurs bien-pensants attachés au trône et à l'autel, ce qui lui valut d'ailleurs le sobriquet de "Léopoldine". Aujourd'hui, Léopoldine fait le trottoir. Autres temps, autres moeurs...

  • Inquiets et perplexes...

    IMPRIMER

    Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

    On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

    On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

    Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

    Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

    IMPRIMER

    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

    Lire la suite