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Sexualité - Page 85

  • Catholique, le lit conjugal ?

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    C'est ce que donne à penser cette interview de l'historienne Michelle Perrot (sur le site du Monde) :

    Depuis quand dort-on à deux ?

    Le lit conjugal existe depuis longtemps. Lorsque Ulysse rentre de son périple, Pénélope vérifie son identité par l'étrange "épreuve du lit" : "Lequel a été le nôtre ?", dit-elle. L'idéal conjugal existe dans la Grèce antique, mais les habitudes de polygamie et l'astreinte au gynécée [appartement des femmes] font que le lit ne sert pas vraiment à dormir ensemble. Dans la Rome antique non plus, l'homme et la femme ne se retrouvent pas tous les soirs. C'est l'Eglise catholique qui va théoriser très tôt la question du lit conjugal.

    Nous dormirions donc à deux par tradition religieuse ?

    On peut le dire. Le lit conjugal est latin et catholique. Les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons. L'Eglise catholique fait du mariage un sacrement au XIIIe siècle. Le théologien Thomas d'Aquin déclare : "Le couple doit avoir son lit et sa chambre." L'Eglise mise sur la conjugalité pour maîtriser la société. François de Sales, au XVIIe, bénit le lit conjugal, "lieu d'un amour tout sain, tout sacré, tout divin", célébrant "la jouissance à plein drap" plutôt qu'"à la dérobée". Mais les femmes subissent l'appétit sexuel des maris. Le lit devient un lieu d'affrontement comme l'attestent les textes de confession. Les confesseurs exhortent leurs pénitentes à remplir leur "devoir conjugal", tandis que celles-ci demandent à leurs époux de "faire attention", c'est-à-dire de pratiquer le coït interrompu, considéré par l'Eglise comme "le péché d'Onan"Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé.

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  • Islam, de quoi parle-t-on ?

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    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009

     

  • Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) des droits de l’homme

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    NEW YORK, 19 octobre (C-FAM) La haute commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme Navanethem Pillay ne se laisse pas intimider par la controverse. Les Etats membres de l’Onu se sont plaints à plusieurs reprises de ses tentatives de faire de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre des catégories protégées par le droit international, mais Mme Pillay refuse de les retirer de sa liste de priorités.

    Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT)  des droits de l’homme. Ces efforts consistent à faire œuvre de militantisme à l’intérieur de l’Onu, à publier des rapports à l’allure de brochures de luxe à l’intention du public, telle la dernière en date « Nés libres et égaux : L’orientation sexuelle et l’identité de genre en droit international des droits de l’homme. »

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  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Briser le tabou de l'homosexualité

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    Le site "Itinerarium"  rend compte de l'essai que vient de publier Philippe Ariño :

    L’homosexualité, en vérité, de Philippe Ariño

    Avec une « joie grave », Philippe Ariño publie aujourd’hui un court mais très dense essai, L’homosexualité en vérité, briser enfin le tabou, synthèse urgente (mais non précipitée) de ses quatre précédents  livres, fruits de vingt ans de travail sur la culture homosexuelle : Homosexualité intimé : Le Couple homosexuel par-delà le bien et le mal ; Homosexualité sociale : le couple par-delà le bien et le mal et les deux tomes sur Dictionnaire des codes homosexuels. (...)

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    Et aussi : La-reponse-de-Philippe-Arino-a-Yves Floucat

    Voir également : l-homosexualite-en-verite

  • France : sondage du « Point » sur le projet de mariage homosexuel

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    C’est ici : «Mariage homo», «mariage pour tous»… Qu’en pensez-vous ?  

    ►Intérêt. Réclamer le mariage entre deux personnes du même sexe, c’est abdiquer devant l’idéal bourgeois et balayer d’un trait des années de revendication pour le droit d’exister dans la différence. (1447 votants)

    6.9%

    ►Indigne mascarade… Le mariage, support juridique de la famille, a par nature une spécificité hétérosexuelle. Le mariage pour tous est un non-sens : pour préserver l’égalité des droits entre les citoyens, un «pacs amélioré» était suffisant. (13354 votants)

    63.3%

    ►Enfin ! Homme, femme, quelle importance, pourvu qu’il y ait l’amour ? Tous les citoyens, dans une démocratie, sont égaux en droit : seul le mariage pourra protéger juridiquement l’union de deux personnes du même sexe alors… Qu’attend-on ? (3778 votants)

    17.9%

    ►Et si c’était finalement un dangereux caprice ? Quand cette loi sera votée, les revendications, légitimes, des homosexuels finiront aux oubliettes. Il y avait d’autres urgences : consolider le pacs, lutter contre l’homophobie, renforcer la prévention contre le VIH… (2503 votants)

    11.9%

     (21082 votants)

  • Des argumentaires à télécharger

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    PAROLES DE CATHOLIQUES PROPOSE DES ARGUMENTAIRES A TELECHARGER

    Au fur et à mesure de leur publication, on y trouvera des argumentaires proposés par l'équipe de "Paroles de Catholiques", à télécharger en format pdf, afin de pouvoir les imprimer chez soi. (voir les consignes d'impression)

  • Mariage homosexuel en France : Mgr Aillet veut un débat public

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     Communiqué de l’évêque de Bayonne :

     

     

     

     

     « Les récentes déclarations du Cardinal Barbarin, qui ont défrayé la chronique, ont permis d’ouvrir un débat dont nous étions privés à propos du projet de loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe et l’adoption par les couples homosexuels.

    Nous récusons, bien entendu, toute forme d’injuste discrimination vis-à-vis des personnes homosexuelles qui ont le droit d’être reconnues dans leur dignité personnelle, mais nous n’acceptons pas non plus qu’un lobby qui ne représente qu’une partie des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires, puisse imposer sans discussion son point de vue auprès des medias et de l’actuelle majorité parlementaire. Nous demandons, au contraire, qu’un vrai « débat citoyen », somme toute comparable aux « Etats généraux de la Bioéthique » de 2009, soit organisé dans les meilleurs délais.

    A défaut d’un tel débat public, faudra-t-il descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère ?

    C’est Lionel Jospin qui, en 2004, rappelait que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme » et qu’un enfant « n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel mais une personne née de l’union d’un homme et d’une femme ». Nul n’est en droit de sacrifier le droit des enfants aux désirs et aux intérêts particuliers des adultes.

    + Marc Aillet, le 21 septembre 2012 " 

     

    Ici : exigeons un débat public !

  • Union sacrée

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » du 19 septembre :

    « Les catholiques sont en première ligne, mais les autres religions, opposées au projet, montent au front.

    Très discrètement, ils se sont rencontrés la semaine dernière à Paris. Ensemble, ils ont évoqué le projet de loi sur le mariage homosexuel et, d'un commun accord, ont décidé d'aller séparément à la bataille. Non que les six responsables de culte en France - juif, catholique, orthodoxe, protestant, musulman, bouddhiste - s'opposent sur ce thème. Les religions sont plutôt contre le mariage homosexuel, à l'exception d'une frange libérale du protestantisme. Et s'inquiètent tout autant de l'ouverture à l'adoption d'enfants par ces couples. Mais chaque membre de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) a jugé plus sage de s'exprimer séparément, même si une prise de position plus solennelle commune n'est pas exclue à l'avenir.

    Des six grandes religions en France, les catholiques sont les plus exposés. Le coup de semonce a été décoché en plein été par une «prière pour la France» rédigée par le cardinal André Vingt-Trois. Depuis, le président de la Conférence des évêques a été reçu à deux reprises - à la demande de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. À la sortie du dernier rendez-vous, mardi soir, l'archevêque de Paris a dit notamment avoir attiré l'attention de la garde des Sceaux sur «l'illusion» consistant à «affirmer que l'on puisse ouvrir le mariage sans le transformer. L'ouverture du mariage à des personnes homosexuelles va entraîner une transformation assez large des définitions de l'état civil et du Code civil. Ce sera donc un nouveau type de mariage». Second point: «J'ai insisté sur la question de l'adoption: comment la France respecterait sa ratification de la convention universelle des droits de l'enfant. Elle prévoit pour l'enfant l'accès à ses origines.»

    Le cardinal a dit avoir été «écouté avec beaucoup d'attention» mais sans «aucune idée de l'effet qui suivra». Sur Europe 1, mercredi matin, il a qualifié d'«erreur profonde» ce projet. «J'espère que l'on pourra empêcher la loi» a-t-il lancé. Il appelle les catholiques «à faire exister le débat que le gouvernement ne veut pas organiser».

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  • BXL, 13 octobre, "Les défis du couple aujourd'hui" par le Père Denis Sonet

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    Denis Sonet, invité par l’équipe de “la Traversée” (www.latraversee.be), viendra parler des défis du couple, le samedi 13 octobre à 20h (veille des élections), au Fanal à Uccle. Cette conférence s’adresse à tous: parents ou jeunes adultes.

    Prêtre et conseiller conjugal, Denis Sonet a toujours été passionné par les questions que se posent les couples, les familles et les jeunes, à propos de la vie affective et sexuelle. En 1962, il fonde le CLER, (Centre de Liaison des Équipes de recherche - Amour et Famille), une association française reconnue d'utilité publique. Il propose des parcours de formation sur le couple, le mariage et sa préparation, les tensions et violences conjugales et familiales, l'écoute et l'éducation des enfants et des adolescents, l'éducation sexuelle, etc, etc,... Incroyablement jeune de coeur et d'esprit, il a suivi depuis longtemps les évolutions sociologiques qui ont traversé notre monde occidental. 

  • La pertinence de la doctrine catholique sur la sexualité

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    Hier encore, nous faisions écho ici à des propos outranciers tenus récemment à Wavreumont, à l'occasion d'une conférence du Professeur Van Meerbeeck. Y étaient dénoncées, entre autres, les positions de l'Eglise en matière de sexualité. Que souhaitent ces "esprits ouverts"? Que l'Eglise encourage les relations sexuelles hors mariage? les unions homosexuelles? la masturabtion? le recours à l'arsenal contraceptif? ... On ne sait trop mais il est tellement facile de se présenter, sous les applaudissements de Monsieur et Madame Toutlemonde, comme de bons apôtres dégoulinants de tolérance et de générosité. Parcourant les différents (et nombreux) commentaires qui ont entouré la mort du cardinal Martini, nous sommes "tombés" sur le blog de Jean Mercier (La Vie) et y avons découvert une note fort opportune intitulée "La liberté, entre vérité et miséricorde". Nous vous invitons à la lire attentivement. Son approche du cardinal Martini est juste et nuancée, bienveillante mais critique. Mais surtout, il fait justice de ces critiques faciles adressées à l'Eglise à propos de ses positions sur la sexualité :

    "Revenons sur le domaine où l’on attend tellement de l’Eglise qu’elle évolue et "soit de son temps", paraît-il : la sexualité. Mais les temps changent, et rapidement. A la faveur du débat sur le mariage homosexuel en France, un certain nombre de voix catholiques - et il s’agit de laïcs - se sont élevées pour défendre l’idée, au contraire, que l’Eglise avait raison en matière sexuelle. Je pense par exemple, à l’excellente tribune de Patrick Kechichian dans Le Monde. ...

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  • Sexualité : il vaut mieux ne pas être trop pressé

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    Nous lisons ici : Les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps

     
    Selon des chercheurs de l'Université Cornell, les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps que les autres.

    L'enquête a été réalisée auprès de 600 couples, mariés ou non, interrogés sur le degré de leur engagement sentimental, sur leur mode de communication conjugale, sur leur degré de satisfaction amoureuse et sexuelle. Près d'un tiers des hommes et des femmes réunis dans l'échantillon s'était engagé dans des relations sexuelles dans le mois qui avaient suivi la rencontre, tandis qu'a contrario 28 % avaient attendu plus de six mois.

    Les conclusions de cette étude, intulée Le rythme de l'activité sexuelle et la qualité de la relation à long terme et publiée dans le Journal of marriage and family, indiquent que les femmes qui s'engagent plus tardivement dans les relations intimes sont plus épanouies - en particulier sexuellement - que celles qui s'y lancent dès la rencontre. Une corrélation comparable est constatée chez les hommes, mais à un degré moindre.

    Selon les experts de Cornell, il faut donc prendre son temps : « Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs, indiquent les auteurs. Une sexualité de qualité est parfois confondue avec l'amour, et certains couples éludent alors les aspects problématiques de leurs relations qui deviendront beaucoup plus génants à long terme ».

    C'est aussi le point de vue du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine qu'on (re)découvrira avec intérêt ici : jeunes-anciennes-de-saintjoseph