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Sexualité - Page 86

  • Mariage gay en France : les catholiques en ordre dispersé, leurs chefs aussi…

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    Très franco-français: les « tradis », dimanche 18 novembre, les « anti-tradis » samedi 17. Ni le cardinal Vingt-Trois ni aucun évêque d'Ile-de-France ne seront dans la rue, ce samedi, pour manifester leur opposition au mariage gay. Et dimanche, n’y pensez pas. Extraits d’un billet de Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » du 16 novembre :

    « À Lourdes, il y a une semaine, lors de leur assemblée d'automne, un des évêques s'est levé dans l'Hémicycle pour appeler à la mobilisation de tous ses confrères contre le mariage homosexuel. Il sollicitait un «mot d'ordre» qui aurait pu être lancé par leur président, le cardinal André Vingt-Trois.

    Placide et prudent, ce dernier n'a pas aussitôt réagi mais a ruminé l'idée. Elle a abouti, en fin d'assemblée, non à un ordre mais à un mot, une formule (…). Voici sa phrase exacte: «Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester…» (…)

     À Lyon, le cardinal Philippe Barbarin défilera lui, «à titre personnel». Il sera notamment accompagné par Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon. En revanche, aucun rabbin ne défilera un jour de shabbat (…).Autre modalité, un «colloque international pour la vie» de très haute tenue, organisé par le diocèse de Bayonne les 30 novembre et 1er décembre, a été présenté cette semaine à Paris à la Conférence des évêques. Son organisateur, Mgr Marc Aillet, explique son état d'esprit: «Notre démarche est apaisée. Ce n'est pas sous le feu de l'intimidation que l'on obtiendra un vrai débat.» (…)

    Très pragmatique depuis le début, l'Église de France fixe d'ailleurs son vrai rendez-vous au mois de janvier, lors d'une seule et grande manifestation nationale. Et si le gouvernement persistait à «confisquer» le débat et à «imposer en force» sa réforme du mariage comme entendu dans les rangs épiscopaux, des évêques pourraient alors se présenter ouvertement dans la rue. Et ce, malgré l'exemple espagnol qui a démontré qu'une manifestation massive contre le mariage homosexuel n'avait pas réussi à faire plier le gouvernement. »

    Ici: Mariage gay: certains évêques seront dans la rue

    Ah bon, ce serait donc de la  stratégie ? On jugera sur pièces, dès ce week-end. En Belgique (2003), ce fut plus simple : ni tactique, ni stratégie, l’absence réelle.

  • Le désir homosexuel ne rencontre pas l'autre en vérité; le témoignage d'Audrey

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    Un  site voué à la théologie du corps propose ce témoignage :

    « le désir homo ne rencontre pas l'autre en vérité »

    Après une expérience homosexuelle longue de plusieurs années, Audrey est aujourd'hui mariée... avec un homme. A l'heure du débat sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe, elle a accepté de nous faire part de son témoignage, pour nous aider à comprendre une réalité mal connue.

    Peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ? Comment es-tu venue à avoir des relations homosexuelles ? Qu’est-ce qui t’a amenée à vouloir changer de vie ?

    Aussi loin que je peux remonter, j'ai toujours été attirée par les femmes. Je dis les femmes et non les filles: quand j'étais petite, je n'avais pas trop de copines, je détestais les "jeux de filles", je les trouvais souvent cucul, et je préférais de loin les jeux de et avec les garçons.

    Les mères de mes ami(e)s, ou les maîtresses de l'école, par contre, je les adorais. Pas toutes, évidemment, mais certaines, je rêvais d'elles la nuit. Sans que cela soit le moins du monde sexuel au départ d'ailleurs, c'était plus sur le mode "c'est exactement comme ça que je veux être quand je serai grande". Avec le recul, aujourd'hui, je trouve frappant de remarquer que déjà, un certain nombre de constantes étaient là : des femmes très belles, très tristes, en général divorcées ou malheureuses dans leur couple.

    A l'adolescence, cette attirance pour les femmes a continué, en se transformant. Je me suis rendu compte que les images que j'avais en tête, qui n'étaient pas sexualisées pendant ma période de latence, me faisaient de l'effet. Je n'ai pas tout de suite pensé que j'étais homosexuelle. Pendant plusieurs années, je me suis dit que je devais être un homme dans un corps de femme. J'ai accepté, résignée, les transformations de mon corps sous l'effet de la puberté, tout en masquant mes formes et en adoptant un look résolument androgyne.

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  • Le chant du cygne

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    Le monde catholique français, évêques en tête, s’agite maintenant autour de la question du mariage homosexuel.  Il eût mieux valu y songer au moment où il a laissé filer le soutien à la mouvance de Nicolas Sarkozy, qui n’est certes pas un ange mais dont la culture sociétale n’est tout de même pas celle de la gauche laÏciste au pouvoir.  Alors? trop tard: cause toujours, tu m’intéresse…

    Analyse partagée par l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur son métablog :

    « Le parallèle avec la situation de 1984 est tentant : enjeu de société, vie des familles, danger de rupture. A l’époque le gouvernement voulait nationaliser l’école privée, aujourd’hui il prévoit de marier des couples de même sexe. En 1984, la droite catholique s’était mobilisée, le gouvernement avait reculé. Et voici qu’en 2012 certains envisagent de rebattre le pavé, et des évêques se bougent. Battre le pavé? Interventions épiscopales? Allons bon! La mobilisation, si elle a lieu, ne sera pas au niveau de celle de 1984, et voici pourquoi :

    • C’est une question de sociologie: le monde catholique a sérieusement fondu. Il y a trente ans les églises s’étaient déjà vidées, mais la plus grande part de la société avait encore un lien personnel avec le catholicisme. En gros, le public pouvait suivre un «Don Camillo» à la télé. C’est fini: la société n’a plus ces repères.
    • L’évolution du mariage civil, si déplorable soit-elle, ne touche pas directement la vie des familles. En 1984, des parents pouvaient légitimement s’inquiéter de savoir dans quel établissement iraient leurs enfants à la rentrée suivante – voilà une question concrète, de celles qui préoccupent et mobilisent les gens, bien plus que des principes généraux.
    • Les relais politique manquent, à la différence de 1984. Le parti de droite (UMP) sert plusieurs clientèles, les conservateurs ne sont plus que l’une d’entre elles. L’UMP ne voudra pas se ringardiser aux yeux de ses nouvelles tendances. Plus à droite se trouve le FN dont il n’y a rien à attendre sur le sujet, pour des raisons tellement évidentes qu'il n'y a pas lieu de les citer ici.

    Les évêques, maintenant. Ils se bougent, plus que jamais, et plus qu’ils ne l’ont fait contre l’avortement. Pourquoi? Peut-être ont-ils cru à la laïcité apaisée, à un modus vivendi entre l’Eglise et l’Etat Laïc. Dans cette optique, et sur le mariage par exemple, l’Etat Civil s’occupait des papiers, et les clercs du sacré: chacun jouait son rôle dans des domaines séparés, autour d’une même réalité. Même réalité… jusqu’à ce que l’Etat Laïc change le contenu du mot ‘mariage’. Quelle déception! A Vatican II l’Eglise s’est ouverte au monde – et voici qu’il lui tourne le dos."

    Ici : Le chant du cygne

  • Et à présent, place aux polyamoureux...

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    Sur le site "Benoît et moi", notre amie a traduit et mis en ligne un article de la Stampa relatif aux "polyamoureux"

    De nouvelles frontières de coexistence commencent à émerger aux États-Unis: les poly-amoureux «officiels»
    MARCO TOSATTI - 
    La Stampa

    Go West, my boy, and grow with the Country. Va vers l'ouest, mon garçon, et grandis avec le pays: c'était le mot d'ordre qui a poussé des centaines de milliers d'Américains à traverser les grandes plaines et les montagnes Rocheuses pour coloniser l'Ouest. Il m'est revenu à l'esprit lors de la lecture d'un article dans «Tempi» sur les toujours nouvelles frontières et sur l'émergence prudente des droits des «poly-amoureux». 

    Le 6 Novembre, en plus du futur président des Etats-Unis, dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington se tiendra un référendum sur la confirmation ou le refus de célébrer des mariages homosexuels. Et à Minneapolis, la capitale du Minnesota, la revue «City pages» a publié un article sur les droits des «poly-amoureux», c'est-à-dire les couples qui ont décidé de se transformer en triplets

    «Tempi» écrit: «Un point intéressant des articles de cette semaine était l'idée que les gens poly-amoureux (ainsi que l'on commence à définir la polygamie) ayant des enfants étaient réticents à parler aux médias par crainte de contrôles possibles et de répercussions juridiques. Il est apparu que cela n'est pas du tout vrai». 

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  • Obsession des sociétés post-modernes ?

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    L’érotisation de la société post-moderne a quelque chose d’obsessionnel comme le relève ici le blog du "salon beige" à propos de la politique libertaire du  gouvernement socialiste de la France:   

    « On va finir par le croire à en juger par les seules actions menées par les socialistes depuis mai : Entre l'enfermement pour faire passer en force le mariage des homosexuels, l'entêtement pour poursuivre la licence des moeurs par le remboursement de la pilule et de l'avortement et encore l'obsession renouvelée de mettre à nu "l'orientation sexuelle" de certains auteurs et personnages historiques ou enfin enseigner sa vision de la sexualité dès l'école primaire, ce Gouvernement ne s'en sort jamais de ses considérations qui s'arrêtent au niveau la ceinture.

    La dernière en date vient de tomber : le ministre de l'éducation dite nationale confie à Michel Teychenné, co-créateur en 1984 de l’organisation « Homosexualité et Socialisme » et partcipant à la Gay-Pride de 2009 à Bucarest, une mission sur l'homophobie à l'école. Juge et parti! Sans s'étendre sur cette mission dont on jugera une fois de plus l'opportunité dans la conjoncture de la France d'aujourd'hui.

    "Vincent Peillon a souhaité débuter ce mois-ci la réflexion sur la lutte contre l’homophobie à l’école. Le ministre de l'Éducation nationale a demandé à Michel Teychenné, élu au conseil municipal de Pamiers et chargé, avec Gilles Bon-Maury, des questions LGBT pendant la campagne électorale de François Hollande, de lui remettre un rapport à ce sujet.

    Cette requête du ministre intervient alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, présentera bientôt au Premier ministre son rapport sur la lutte contre l’homophobie et la transphobie en général. Pas de collision entre ces deux rapports, assure Michel Teychenné à Yagg, puisque dans la lettre de mission qui lui a été adressée par Vincent Peillon (cliquer sur l'image pour l'agrandir), le ministre indique qu'il entend s'inscrire dans «le cadre des actions du gouvernement pour la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre».

    Il s'agirait donc pour l'élu de Pamiers de prolonger le travail accompli par Najat Vallaud-Belkacem et de l'appliquer spécifiquement à l'école. Le sujet de l'homophobie et de la transphobie à l'école englobe un grand nombre de problématiques et soulève diverses questions".

    Et si nos politiciens élevaient un peu le débat en France? »

    Ici: Une nouvelle mission ordonnée par le Gouvernement : tous des obsédés sexuels?

     Ailleurs c’est pareil et même parfois avec quelques longueurs d’avance, si l’on peut dire 

  • "Le baiser de Marseille", une imposture bobo bisexuelle

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    Deux nouvelles héroïnes improvisées de la cause gay sont à l'honneur dans de nombreux organes dits d'information (par exemple : ici). Philippe Arino analyse ce nouvel épisode médiatisé et sa portée manipulatrice (sur le site de l'Alliance Vita) :

    Imposture bobo bisexuelle

    Non non, vous ne vous trompez pas : on nage en pleine gaminerie. Sauf que maintenant, c’est sincère et agressif, ça se veut drôle, décomplexé, révolutionnaire, et que les gamins sont joués par des « adultes ».Depuis hier (23 octobre 2012), une photo circule à fond de train sur les réseaux sociaux. Celle du « Baiser lesbien lors du Happening marseillais anti-mariage-pour-tous » organisé par l’Alliance VITA. Alors qu’elle est pourtant tout autant scénarisée et fabriquée que le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau (désolé pour ceux qui croyaient encore au romantisme, à l’authenticité et à la spontanéité du fameux cliché…), elle sert d’étendard soi-disant victorieux, touchant, sans parole, instantané, qui vaudrait tous les discours face à la « Bête homophobe » anti-égalité-des-droits et anti-mariage. Elle imposerait le silence et le respect par sa provocation « mignonne », son impact médiatique « simple » et néanmoins percutant, sa fraicheur juvénile. Belle illustration inconsciente de l’idolâtrie médiatique qui a capturé depuis bien longtemps le cœur et le cerveau lobotomisé des militants pro-mariage et de leurs suiveurs sociaux bisexuels/gay friendly…
     
  • Catholique, le lit conjugal ?

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    C'est ce que donne à penser cette interview de l'historienne Michelle Perrot (sur le site du Monde) :

    Depuis quand dort-on à deux ?

    Le lit conjugal existe depuis longtemps. Lorsque Ulysse rentre de son périple, Pénélope vérifie son identité par l'étrange "épreuve du lit" : "Lequel a été le nôtre ?", dit-elle. L'idéal conjugal existe dans la Grèce antique, mais les habitudes de polygamie et l'astreinte au gynécée [appartement des femmes] font que le lit ne sert pas vraiment à dormir ensemble. Dans la Rome antique non plus, l'homme et la femme ne se retrouvent pas tous les soirs. C'est l'Eglise catholique qui va théoriser très tôt la question du lit conjugal.

    Nous dormirions donc à deux par tradition religieuse ?

    On peut le dire. Le lit conjugal est latin et catholique. Les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons. L'Eglise catholique fait du mariage un sacrement au XIIIe siècle. Le théologien Thomas d'Aquin déclare : "Le couple doit avoir son lit et sa chambre." L'Eglise mise sur la conjugalité pour maîtriser la société. François de Sales, au XVIIe, bénit le lit conjugal, "lieu d'un amour tout sain, tout sacré, tout divin", célébrant "la jouissance à plein drap" plutôt qu'"à la dérobée". Mais les femmes subissent l'appétit sexuel des maris. Le lit devient un lieu d'affrontement comme l'attestent les textes de confession. Les confesseurs exhortent leurs pénitentes à remplir leur "devoir conjugal", tandis que celles-ci demandent à leurs époux de "faire attention", c'est-à-dire de pratiquer le coït interrompu, considéré par l'Eglise comme "le péché d'Onan"Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé.

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  • Islam, de quoi parle-t-on ?

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    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009

     

  • Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) des droits de l’homme

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    NEW YORK, 19 octobre (C-FAM) La haute commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme Navanethem Pillay ne se laisse pas intimider par la controverse. Les Etats membres de l’Onu se sont plaints à plusieurs reprises de ses tentatives de faire de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre des catégories protégées par le droit international, mais Mme Pillay refuse de les retirer de sa liste de priorités.

    Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT)  des droits de l’homme. Ces efforts consistent à faire œuvre de militantisme à l’intérieur de l’Onu, à publier des rapports à l’allure de brochures de luxe à l’intention du public, telle la dernière en date « Nés libres et égaux : L’orientation sexuelle et l’identité de genre en droit international des droits de l’homme. »

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  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Briser le tabou de l'homosexualité

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    Le site "Itinerarium"  rend compte de l'essai que vient de publier Philippe Ariño :

    L’homosexualité, en vérité, de Philippe Ariño

    Avec une « joie grave », Philippe Ariño publie aujourd’hui un court mais très dense essai, L’homosexualité en vérité, briser enfin le tabou, synthèse urgente (mais non précipitée) de ses quatre précédents  livres, fruits de vingt ans de travail sur la culture homosexuelle : Homosexualité intimé : Le Couple homosexuel par-delà le bien et le mal ; Homosexualité sociale : le couple par-delà le bien et le mal et les deux tomes sur Dictionnaire des codes homosexuels. (...)

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    Et aussi : La-reponse-de-Philippe-Arino-a-Yves Floucat

    Voir également : l-homosexualite-en-verite