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Sexualité - Page 82

  • Mariage gay : la pointe visible de l'iceberg ?

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    Il semble bien que le mariage pour tous ne soit que la partie émergée d'un projet très vaste qui tend à imposer une subversion sexuelle et morale dans la ligne de ce qu'il est convenu d'appeler l'idéologie du genre.

    Des personnes qui ont assisté à une "journée d'études" organisée par l'IRIS (CNRS) à l'EHESS le 8 avril dernier en témoignent sur le blog de P. de Plunkett. Elles dénotent une convergence des études mettant en évidence les points suivants :

    - Le genre de l'être humain n'est pas déterminé biologiquement, mais est le fruit d'une construction culturelle et idéologique dont le sexe biologique n'est qu'un élément. 

    - Les sociétés occidentales sont "hétérocentrées" et la cause désignée en sont la culture judéo-chrétienne et ses philosophes précurseurs grecs comme Aristote; les mythes fondateurs comme celui d’Oedipe sont remis en question, vingt siècles de droit sont frontalement remis en cause.

    - L'objectif principal est de "dé-construire" tous les éléments constitutifs ou symboliques de notre société (ils n'utilisent pas le terme "détruire", qui supposerait une légitimité naturelle ou immanente de l'organisation sociale classique). C'est pourquoi on retrouve une sémantique de la destruction, de l'éradication, de l'épuration, auto-justifiée par une diabolisation primaire de tout ce qui pense autrement.

    La note publiée sur le blog de P. de Plunkett est à lire dans son intégralité : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/04/25/la-montee-d-un-nouveau-totalitarisme-pieces-a-conviction.html#more

  • Quand la Libre fait le trottoir...

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    ...cela donne ceci : http://www.lalibre.be/promo/dossiersexe/

    On peut sans doute ranger cette pauvre tentative de racolage journalistique dans les catégories "Belgique, société, sexualité, medias" et aussi, pourquoi pas, "culture", à condition que l'on s'en tienne à la première syllabe du mot. Et dire que ce journal fut (et demeure pour quelques innocents) l'organe de presse des conservateurs bien-pensants attachés au trône et à l'autel, ce qui lui valut d'ailleurs le sobriquet de "Léopoldine". Aujourd'hui, Léopoldine fait le trottoir. Autres temps, autres moeurs...

  • Inquiets et perplexes...

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    Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

    On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

    On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

    Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

    Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

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    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

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  • Mariage pour tous: pourquoi François Hollande a tout à craindre du vote de la loi Taubira

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     Du site “Liberté Politique”:

    “ On ne comprend pas l’obstination de François Hollande et de la plupart des socialistes à faire passer en force le « mariage » homosexuel si on ne voit pas dans quelle vision de l’histoire, totalement simpliste, elle s’inscrit.

    Dans la culture (il faudrait plutôt dire inculture !) socialiste d’aujourd’hui, l’histoire de France n’est depuis 1789 qu’une longue marche en avant vers la lumière et le progrès que rien n’est venu interrompre et sur laquelle aucun doute n’est permis.

     Dans cette perspective linéaire, le « mariage pour tous » est la suite logique de l'égalité des droits prônée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, comme la légalisation de l’homosexualité, émancipant la loi et la morale des « tabous religieux » prolonge la laïcité de Jules Ferry.

     Un hégélianisme de supermarché

    Inspirés par un hégélianisme de supermarché pour lequel la vérité morale et politique est à chercher dans l’air du temps, les socialistes diront que l’évolution de mœurs est en soi normative, que les normes n’ont aucun caractère fixe, qu’elles évoluent avec les époques et qu’il est donc normal que ce qui paraissait impensable pour la gauche du XIXe siècle apparaisse comme un progrès dans les générations ultérieures, plus éclairées cela va de soi.

    Les mœurs précèdent d’ailleurs généralement la loi et le rôle du législateur sera de « mettre la loi en conformité avec les mœurs ». De cette évolution à sens unique vers le progrès et le bonheur de l’humanité, la gauche se flatte de représenter l’avant-garde parce que, fille des Lumières, elle croit n’être prisonnière d’aucun dogme. Et face à cette évolution, il y a, comme il y a toujours eu, selon elle, des forces de résistance, voire de réaction qui n’ont que le défaut d’avoir un temps de retard. Parmi ces forces, la droite, les religions en général, mais particulièrement l’Église catholique.

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  • Benoît XVI : le sacré et le saint

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    De Stefa_D2X0140cover.jpgno Fontana (La nuova Bussola), ce commentaire traduit sur le site web de notre consoeur « Benoît et moi » :

    « La douloureuse décision de Benoît XVI de quitter le pontificat a immédiatement été interprétée de différentes façons. Parmi celles-ci également la version dé-sacralisante: la papauté allait devenir une charge comme tous les autres, laïcisée, dans le temps, et dans un but fonctionnel. Le pape «un des nôtres». La Nuova Bussola a tout de suite mis en garde contre ces interprétations qui sont toutefois assez fréquentes, même dans l'Église, et surtout à la base, à travers les hebdomadaires diocésains.

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  • Sida, préservatif, pilule; des informations révélatrices...

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    Un ami (très vigilant et que nous remercions) réagit à des informations parues dans la presse :

    A propos de l'auto-test de dépistage du sida :

    "Questions d'éthique, mais où l'on apprend en outre l'estimation du nombre très élevé de personnes séropositives et qui l'ignorent, et qui sont donc transmetteurs potentiels du virus : 30.000 personnes en France. Pourquoi ces données si importantes ne sont-elles pas révélées plus largement au public ? La politique de l'autruche ne résout jamais rien, ni en matière politique, ni en matière médicale."

    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/25/20116-questions-autour-lautotest-depistage-sida

    A propos du financement par Bill Gates de la recherche pour un "préservatif de demain" :

    "Je croyais qu'on avait touché le fond dans la catastrophique révolution sexuelle, mais il y en a qui creusent encore. En tout cas, cela démontre au moins l'aberration du seul préservatif comme prévention contre le sida, et les autres mst. Les politiciens belges vont-ils émettre une protestation diplomatique officielle contre Bill Gates, pour avoir osé dire publiquement cette vérité ?"

    http://etudiant.lefigaro.fr/le-labeducation/actualite/detail/article/bill-gates-donne-100-000-dollars-pour-le-preservatif-de-demain-1518/

    A propos de la pilule :

    "Où l'on apprend petit à petit que les manipulations par l'homme de son propre système de reproduction ont des conséquences dramatiques. Celles qui sont enfin révélées ici, après des années d'omerta, ne sont sans doute pas les dernières ni les plus graves."

    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/26/20117-pilule-responsable-20-deces-par-an-france

  • La doctrine catholique sur la sexualité sera-t-elle bientôt hors-la-loi ?

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    Durant les années où j'ai enseigné la religion à des élèves du secondaire, je me suis souvent posé la question de savoir si un jour on ne nous interdirait pas de dispenser des contenus en contradiction avec les nouvelles orientations éthiques de la société. Peut-on, par exemple, continuer à professer que la sexualité repose sur la différence sexuelle sans être taxé de facto d'"homophobie"? Et, dans la mesure où l'enseignement libre est subventionné par la collectivité, a-t-on le loisir d'y délivrer un message en contradiction avec les lois autorisant l'IVG, l'euthanasie, la procréation assistée, etc ? La situation telle qu'elle se présente aujourd'hui à l'ouest du Canada et que Jeanne Smits analyse sur son blog permet de voir plus clairement dans quelle direction nous allons :

    Le ministre de l'Education du Yukon (ouest du Canada) a interdit, de manière publique, l'enseignement du point de vue catholique sur l'homosexualité dans les écoles catholiques recevant des fonds publics. Par une lettre ouverte envoyée le 19 mars à l'évêque local, Mgr Gary Gordon, Scott Kent a explicitement ordonné que cet enseignement ne soit plus donné, rapporte LifeSite.

    Dans un premier temps, la semaine dernière, Mgr Gordon avait donné un début de suite aux injonctions ministérielles en acceptant de ne plus faire figurer sur le site d'une école catholique le contenu de cet enseignement, tout en précisant que cet enseignement serait bien donné aux élèves au sein des écoles catholiques dépendant de son diocèse. Le ministre Scott Kent a donc réagi en disant que cela ne suffisait pas.

    En clair : la loi du Territoire prime l'enseignement religieux dans toutes les écoles confessionnelles du Yukon. Ou encore : la morale laïque a préséance sur la morale confessionnelle (ou naturelle). Ou encore : non à une loi morale qui primerait sur la loi civile, comme le déclarait naguère Jacques Chirac, suivi en cela par quelques autres qui avaient pu nous sembler plus proches…

  • Le gender, une norme mondiale ?

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    Le gender, une norme mondiale ?Pour un discernement

    Marguerite A. PEETERS 
    Mame / Mame Adulte
    Essais 
    15/03/2013

    150 x 225 
    120 pages 

    Un point clair et précis sur l'origine et la propagation du concept de "genre" (gender), selon lequel l'identité masculine ou féminine est d'abord une construction sociale par un auteur spécialiste, directrice de l'Institute for Intelectual Dialogue Dynamics à Bruxelles.

  • La mort d'une pionnière de la méthode naturelle de régulation des naissances

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la WOOMB (16 février 2013)

    Le Dr Evelyn Billings, pionnière de renommée mondiale de la régulation naturelle de la fertilité, est décédée, à l’âge de 95 ans, des suites d’une brève maladie.

    C'est le cœur plein de tristesse que nous vous annonçons aujourd'hui le retour à Dieu en ce 16 février 2013 de notre bien-aimée fondatrice, le Dr Evelyn Livingston Billings, à l’âge de 95 ans, des suites d’une brève maladie. Le Dr Evelyn Billings était membre de l’Ordre de l’Australie, dame commandeur de l’ordre de Saint Grégoire le Grand, docteur en médecine diplômée de l’université de Melbourne, docteur Honoris Causa de l’université de Londres.

    Le Dr Lyn, comme nous l’appelions tous, fonda avec son époux, le Dr John Billings, la méthode de régulation naturelle de la fertilité qui porte leur nom. Les études qu’elle fit sur les mères qui allaitent et les femmes à l’approche de la ménopause, y contribuèrent de manière significative. Ensemble, pendant plus d’un demi-siècle, ils parcoururent le monde pour enseigner et promouvoir leur méthode dans la fidélité à l’appel du pape Paul VI demandant « aux hommes et femmes de sciences et aux médecins d’être obéissants à l’appel du Seigneur et d’agir comme des interprètes fidèles de Son plan ».

    En 1980, le Dr Lyn Billings publia son best-seller, La méthode Billings. Ce livre a été réimprimé 16 fois dont 7 nouvelles éditions revues et corrigées. La dernière édition complètement revue date de 2011. L'accès à ce livre, publié dans 22 langues, a rendu très populaire le nom de la méthode Billings et a donné espoir à des millions de couples dans le monde entier.

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  • Lunch-débat à l’Université de Liège, le mercredi 27 février 2013 à 18 heures : « Les droits de l’homme et la famille » »

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    014.JPGLe Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent cette année un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mercredi 27 février 2013 à 18 heures, c’est Michel GHINS qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Les droits de l’homme et la famille » : les droits de l'homme sont aujourd'hui invoqués pour modifier la notion traditionnelle de la famille : "droits reproductifs", mariage homosexuel, adoption par des couples homosexuels, gestation pour autrui... Doit-on considérer que ces applications nouvelles entrent dans la cohérence des droits de l'homme ou que, au contraire, elles les dénaturent?  Des enjeux et un débat d’une actualité brûlante.

    La rencontre a lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat deimagesCA53EDLR.jpg l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

     Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € , à régler sur place. 

    Professeur à l’Université Catholique de Louvain  (Institut Supérieur de  Philosophie), où il enseigne la philosophie des sciences et de la nature, Michel GHINS n’est pas seulement un brillant intellectuel, membre de plusieurs sociétés scientifiques internationales, mais un homme de terrain et de conviction et c’est à ce titre aussi qu’il préside l’association « Action pour la Famille  ». 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

     

  • Comment des écoles suédoises appliquent radicalement la théorie du genre et font des émules en France

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    Lu sur le Nouvel Obs :

    Fille ou garçon, quelle importance ? En Suède, des écoles pour tout-petits d'un nouveau genre, certifiées LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), ont ouvert leurs portes. Elles sont déjà cinq à Stockholm.

    Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre lessexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes."Le Figaro"a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?

    D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.

    Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes".

    "Le Figaro" rappelle également l'histoire de Pop, un enfant suédois qui avait fait parler de lui en 2009 : ses parents refusaient de révéler son sexe, toujours inconnu aujourd'hui. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique", avaient expliqué ses parents aux médias. En 2008, un programme de 12 millions d'euros a été mis en œuvre pour éliminer les stéréotypes sexués dans les écoles suédoises.


    Une crèche de ce type est ouverte à Saint-Ouen : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00157-sexisme-la-theorie-du-genre-fait-son-nid.php