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Société - Page 293

  • Pour l'Ascension et la Pentecôte : 'aucune perspective pour la reprise des célébrations ?' s'interroge le président du CD&V

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    2020_05_18_16_24_15_Greenshot.pngTraduire "enig zicht op perspectief in ons land ?" par "aucune perspective en vue dans notre pays ?"

    Enfin une timide prise de position de la part d'un acteur politique de notre pays ! Mais peut-être les autres préfèrent-ils ne rien dire ni faire avant la fin du ramadan et la célébration de l'Aïd... 

  • Coronavirus : contribution laïque à la réflexion sur la reprise du culte catholique

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    20200517_112504.jpgUne fidèle lectrice bruxelloise nous transmet, pour information, le « placet » qu’avec d’autres paroissiens, elle vient de remettre aux évêques pour obtenir le déconfinement des messes publiques actuellement interdites dans tous les diocèses belges en raison de la pandémie du coronavirus.

    Cette démarche vient s’ajouter aux nombreux courriers déjà reçus à ce propos par les autorités religieuses responsables. Observons à cet égard que le Conseil National de Sécurité n’a, malheureusement, pas accepté les propositions faites par la Conférence épiscopale qui demandait une reprise des messes pour la Pentecôte, ni fixé une date ultérieure pour conclure un dialogue apparemment bien confiné. Illustration de la communion des saints, le malheur des uns fait peut-être le bonheur des autres : les églises italiennes sont rouvertes au culte depuis ce matin (JPSC).

    C'est à lire ci-dessous mais cette publication n'implique aucune caution de la part de belgicatho.

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  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

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     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

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    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC

     

  • Une civilisation en manque de père

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Ce qui fait que les hommes sont une famille, et pas des orphelins

    Le pape a poursuivi le commentaire du « discours d’adieu » de Jésus dans l’Evangile de saint Jean en introduisant le thème de se « sentir orphelin »: « Dans le discours d’adieu de Jésus aux disciples, Jésus leur donne la paix et la tranquillité par une promesse: « Je ne vous laisserai pas orphelins »: il les défend face à cette douleur, ce sentiment douloureux du fait d’être orphelin. »

    Le pape a fait observer que c’est une caractéristique du monde actuel: « Aujourd’hui il y a dans le monde un grand sentiment d’être orphelin. Beaucoup ont tellement de chose mais il leur manque le père. Et cela se répète dans l’histoire de l’humanité. Quand il manque le père il manque quelque chose. »

    Il a souligné que c’est une aspiration profonde présente dans les civilisations les plus anciennes: « Et il y a l’envie de rencontrer, de retrouver le père. Pensons aux mythes antiques… Toujours chercher le père qui manque. Et aujourd’hui nous vivons dans une société où manque le père. Ce sens d’être orphelin qui touche l’appartenance et la fraternité. »

    Voilà, a expliqué le pape, le rôle de l’Esprit Saint: « Je m’en vais, dit Jésus, mais je vous envoie un autre Paraclet… qui vous rappellera l’accès au Père. L’Esprit Saint ne vient pas pour se faire des « clients », mais pour rappeler l’accès au Père que Jésus a ouvert… a fait voir. »

    Pour le pape, la présence du Père est aussi la source de la paix: « Ce n’est qu’avec cette conscience d’enfants qui ne sont pas orphelins que l’on peut vivre en paix entre nous. Toujours, les petites ou les grandes guerres ont une dimension du sens d’être orphelin: il manque le père qui fasse la paix… »

    La conscience d’être fils d’un même Père est la source de la douceur et de la fraternité: « L’Esprit Saint enseigne la douceur, l’humilité des enfants du Père. Il n’enseigne pas à insulter. C’est une des conséquences du sentiment d’être orphelin que l’insulte, les guerres, parce que s’il n’y a pas de père il n’y a pas de frères. On perd la fraternité. »

    C’est la source du sentiment d’appartenir à une même famille: « Respect, douceur, humilité, ce sont des attitudes d’appartenance, d’appartenance à une famille qui a un père. « Je prierai le Père et il vous enverra un autre Paraclet » et il vous rappellera l’accès au Père. Il vous rappellera que nous avons un Père qui est le centre de tout, l’origine de tout, l’unité de tous, le salut de tous parce qu’Il a envoyé son Fils pour nous sauver tous. Maintenant il envoie l’Esprit Saint pour nous rappeler l’accès à Lui, au Père. »

    Voici la « grâce » que le pape suggère de demander dans la prière: « Et avec cette paternité, cette attitude d’humilité, de douceur, de paix, demandons à l’Esprit Saint qu’il nous rappelle toujours, toujours cet accès au Père.. Que nous avons un Père… Et qu’Il donne à cette civilisation qui a un grand sens d’être orpheline, qu’Il donne accès au Père. »

    « C’est ce qui donne un sens à toute la vie et qui fait que les hommes soient une famille », a conclu le pape.

    Le pape a résumé son homélie dans ce tweet: « Aujourd’hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d’être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l’Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c’est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille. »

  • Grand-Duché : un gouvernement sourd aux appels des catholiques

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    Du site "5 minutes - RTL" 

    L’Église se sent oubliée par le gouvernement

    17.05.2020

    © RTL-Archiv

    Le cardinal Jean-Claude Hollerich a annoncé qu'il n'existait aucun dialogue avec le gouvernement qui ne réagissait à aucun de leurs appels.

    Tout a changé depuis l'arrivée de la pandémie dans nos vies, même à l'église. En ce dernier dimanche d'Octave, l'ambiance était calme dans la capitale mais les reproches fusent au sein de l’Église, à destination du gouvernement.

    Renée Schmitt, l'organisatrice de l'Octave digitale, espère que cette crise ne va pas prendre des proportions encore plus accablantes, même pour l’Église et que l'Octave pourra être célébrée normalement l'année prochaine.

    Les messes restent proscrites jusqu'à nouvel ordre. Pendant le direct, le cardinal Jean-Claude Hollerich n'a pas hésité à exprimer ses regrets quant à cette décision: le 6 mai, le Clergé a envoyé un concept de protection pour les messes avec visiteurs. La seule réponse fut celle du ministère de la Santé soulignant que tous les événements culturels étaient interdits. Une réaction du ministère d'Etat n'a pas été obtenue.

    Il regrette que la démocratie participative de laquelle il était question au début du travail du gouvernement, ne soit plus d'actualité. Le cardinal Jean-Claude Hollerich est d'avis que la position actuelle du gouvernement donne une vue décevante des religions dans le pays.

    Après leur avoir expliqué la situation au Luxembourg, des cardinaux étrangers étaient scandalisés par l'irrespect dont fait preuve le gouvernement. Le droit à la religion est évidemment mis en équilibre avec les autres droits en cas de pandémie. Mais le fait de n'obtenir aucune réponse est inacceptable et incompréhensible.

    Le Clergé luxembourgeois se sent véritablement oublié par les autorités, alors qu'à certains moments, le direct vidéo des messes de l'Octave était suivi par quelque 22.000 personnes.

  • Monténégro : évêques prêtres et croyants orthodoxes arrêtés

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    De Nicolas Fontaine sur HistoiresRoyales.fr :

    Alexandre de Serbie dénonce les arrestations de religieux orthodoxes au Monténégro

    « C’est avec beaucoup d’inquiétude et de préoccupation que nous avons été informés de l’arrestation de Mgr Ioaniki, ainsi que d’un grand nombre de prêtres et de croyants, au Monténégro. Nous sommes particulièrement tristes que l’action contre l’Église orthodoxe du Monténégro ait été justifié par le souci de la santé des citoyens », écrit Aleksander Karageorgévitch, également connu comme Alexandre II de Serbie. Le fils du dernier roi de Yougoslavie dénonce les arrestations des hommes d’église, qui risque 12 ans de prison pour avoir organisé un rassemblement de fidèles à l’extérieur, alors que les autorités ont interdit tout rassemblement public, en cette période de pandémie mondiale de coronavirus.

    L’évêque Iaoniki pendant la célébration de saint Basile, avant son arrestation

    « Nous appelons les détenteurs du pouvoir et des forces de l’ordre au Monténégro à reconsidérer et à modérer leurs actions », exhorte prince Alexander de Serbie. Le site NSPM indique que « le procureur de la République interrogera » les prêtres et l’évêque « en tant que suspects, après quoi il décidera de leur nouvelle détention ou de leur libération. » Plusieurs manifestations pacifiques ont eu lieu toute la semaine au Monténégro, en soutien des prêtres. Pour respecter les règles sanitaires, les citoyens ont fait preuve d’imagination, comme cette immense croix formée dans la nuit par les phares de voitures garées les unes à côté des autres.

    Les policiers interdisent l’entrée aux manifestants et protègent le commissariat où sont retenus les prêtres
  • En France, comme en Belgique, l'hécatombe dans les maisons de repos

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    Si, comme on le claironne, les services de soins intensifs n'ont pas été saturés ou débordés, c'est parce qu'on a laissé mourir dans les maisons de repos les personnes âgées qui auraient dû être accueillies dans les hôpitaux. :

    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    La vérité se fait jour sur l’hécatombe dans les EHPAD

    Alors que les Français entament leur déconfinement, ils découvrent peu à peu l’ampleur du drame qui s’est déroulé dans les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) -drame dont le traumatisme ne s’éteindra pas avec l’assouplissement des conditions de visite et l’arrivée de moyens de protection, de tests, et les renforts de personnel. La moitié des 27530 décès causés par le virus Covid-19 en France (à la date du 16 mai) ont touché des personnes âgées résidant dans des EHPAD, dont plus des deux tiers y sont décédées. Or nombre d’entre elles auraient probablement pu être sauvées si elles avaient été hospitalisées pour recevoir des soins appropriés, selon la saisissante enquête publiée le 15 mai par Marianne.

    Selon cette enquête, depuis le début de l’épidémie en France jusqu'à la dernière semaine de mars, soit près d’un mois, certains services d'urgence, des centres de régulation du Samu ont refusé d'hospitaliser des résidents d’EHPAD, faute de lits disponible et de matériels d’assistance respiratoire, notamment dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche-Comté, puis en Ile-de-France. Nombre de résidents ont ainsi condamnés à mourir d’asphyxie, au grand désespoir du personnel soignant. Le SAMU suivait les consignes des ARS, ces Agences régionales de santé de plus en plus contestées pour leur gestion de la crise… Les autorités de santé elles-mêmes ont paru prendre tardivement conscience des défaillances, pour ne pas dire plus, des ARS, et de la tragédie qui se déroulait dans les EHPAD. Il a fallu attendre le 16 mars pour que le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, évoque sur France Inter, au conditionnel, l’hypothèse de tris de patients en service de réanimation : « Ce serait catastrophique qu’on en arrive à trier des personnes, nos proches, en disant : "on ne peut plus prendre cette personne en réanimation parce qu’il n’y a plus de place" » C’est pourtant un tel tri qui s’est exercé en amont, par le refus d’hospitaliser les personnes âgées de plus de soixante-dix ans…et même, au paroxysme de la submersion hospitalière, certains quinquagénaires présentant des facteurs de « co-morbidité ».

    Dans ce contexte de crise épidémique aiguë, de submersion des hôpitaux et de pénurie des produits affectés à la sédation, nous avions signalé (LSDJ n°928 du 4 avril) qu’un décret, publié le 29 mars 2020 au Journal Officiel, avait autorisé la dispensation, notamment dans les EHPAD, du médicament Rivotril ® « hors AMM [autorisation de mise sur le marché] dans le cadre du Covid-19 » pour soulager des patients, atteints de Covid-19, confrontés à une détresse respiratoire aiguë et en situation asphyxique. Or ce médicament, un antiépileptique, est contre-indiqué en cas « d’insuffisance respiratoire grave ». Soulevé par l’association Alliance Vita, un doute avait plané sur l’utilisation exceptionnelle de ce produit : avait-on respecté les procédures garantissant qu’il s’agisse bien de soulager le patient sans abréger sa vie ? Une enquête sur ce qui s’est passé dans les EHPAD éclaircira peut-être ce point parmi beaucoup d’autres, en réponse aux plaintes de nombreuses familles de victimes. Terminons cependant par cette bonne nouvelle : l’utilisation exceptionnelle du Rivotril ® a été abrogée le 12 mai 2020 (par décret n°2020-548 du 11 mai 2020 – Art.28).

  • Le diocèse de Luxembourg cède le "Wort", premier quotidien grand-ducal et pilier chrétien de la presse luxembourgeoise

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    De Pascale Braun sur lesechos.fr (Les Echos) :

    Le premier quotidien du Luxembourg vendu à une entreprise belge

    Le diocèse du Luxembourg cède le « Wort », premier quotidien grand-ducal, au groupe belge Mediahuis. La récente séparation de l'église et de l'Etat amenuise ses finances et son emprise médiatique.

    Luxemburger Wort - espace client

    TNS Ilres Multimédia évalue l'audience du « Wort » à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien.

    15 mai 2020

    Annoncée fin mars, en plein confinement, la nouvelle du rachat par Mediahuis du premier quotidien grand-ducal, le « Luxemburger Wort », a stupéfié le microcosme de la presse luxembourgeoise. Personne ne savait rien des pourparlers entre le jeune groupe belge, fondé en 2013, et l'archevêché luxembourgeois, propriétaire du titre depuis sa création en 1848.

    Le « Wort » distance ses concurrents avec un tirage de 66.000 exemplaires (pour 626.000 habitants dans le Grand-Duché de Luxembourg). En février dernier, TNS Ilres Multimédia évaluait son audience à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien. Filiale de Lafayette SA, qui gère les actifs de l'archevêché, le groupe Saint-Paul Luxembourg, vendu dans son ensemble à Mediahuis, détient, outre le « Wort », le site anglophone Luxembourg Times, une plateforme numérique et une radio lusophones, plusieurs magazines gratuits et une imprimerie. Le groupe compte 350 salariés dont une centaine de journalistes. Il a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros pour 2 millions d'euros de bénéfices.

    302.000 lecteurs

    « Le groupe reste confronté à une régression linéaire du nombre de lecteurs et d'annonces. L'évolution technologique et l'adaptation à une population qui n'est plus exclusivement germanophone supposent beaucoup de moyens, pour un retour sur investissement incertain », souligne Pit Hentgen, président du conseil d'administration de Lafayette SA, qui fut administrateur du « Wort » durant dix ans.

    Or, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui n'est intervenue au Luxembourg qu'en 2016, limite les moyens de l'église, contrainte de rémunérer le personnel nouvellement recruté sur ses propres deniers. « Cette situation oblige l'archevêché à plus de visibilité sur ses fonds propres. Le pôle médiatique ne pouvait donc plus compter sur des apports financiers dont la rentabilité n'interviendrait qu'à moyen terme », souligne François Pauly, que le nouvel actionnaire maintient dans ses fonctions de président du groupe Saint-Paul.

    Dissensions feutrées

    La cession du « Wort » tient peut-être aussi aux dissensions feutrées qui ont fait régresser l'influence de l'église dans son propre journal. Le quotidien couvre - et continuera à couvrir - les actualités religieuses, mais depuis 2017, la présidence de son conseil d'administration n'est plus occupée par un ecclésiastique. La rédaction s'est émancipée et a observé une prudente neutralité lors des débats sur la laïcisation de l'Etat.

    Le titre n'apparaît plus comme une courroie de transmission du Parti populaire chrétien-social (CSU). « Le 'Wort' n'assure plus à l'archevêché le 'soft power' d'antan. Son rachat par une entreprise internationale basée en Belgique offre la chance unique en Europe de constituer un groupe de presse à l'échelle transfrontalière », se réjouit Sven Clement, député et président du Parti pirate.

    Déjà propriétaire des quotidiens « De Standaard » en Belgique et de « NRC Handelsblad » au Pays-Bas, Mediahuis, qui réalisait en 2018 un chiffre d'affaires de 819 millions d'euros pour 28 millions d'euros de revenus nets, promet de mettre son expertise numérique au profit de son nouveau fleuron.

  • La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par les évêques catholiques ukrainiens à interdire toute forme de gestation pour autrui

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    Communiqué de presse

    La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par les évêques catholiques ukrainiens à interdire toute forme de gestation pour autrui

     
     Bruxelles, le 15 mai 2020

    Depuis quelques jours, une vidéo choquante circule largement sur Internet, publiée par une société ukrainienne consacrée à la pratique de gestation pour autrui. La vidéo montre 46 bébés en pleurs dans une salle de conférence d'un hôtel transformée en crèche en Urkaine, expliquant que ces « bébés attendent leurs parents ». En cause, le fait que les étrangers qui ont conclu un contrat pour l'achat de ces bébés ne soient pas autorisés à entrer en Ukraine en raison de la crise sanitaire actuelle. La vidéo se conclue en demandant aux pays qui interdisent la pratique de la gestation pour autrui de « faire une exception à leur politique et permettre à leurs citoyens d’être réunis avec leurs enfants » (sic).

    Le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, commente : « En regardant ces images, on ne peut rester silencieux, et tout particulièrement aujourd'hui, alors que nous célébrons la journée internationale de la famille : ces bébés ont besoin d'une famille et ils ne peuvent être traités comme une marchandise. Nous invitons toutes les autorités intéressées à prendre les mesures nécessaires pour que l’adoption internationale puisse être appliquée ».

    Comme l'ont dénoncé les évêques catholiques ukrainiens, « la pandémie de coronavirus révèle de nombreuses pathologies dans notre vie publique moderne. L'une d'entre elles est ce phénomène de gestation pour autrui, où des personnes sont traitées comme des marchandises pouvant être commandées, fabriquées et vendues (…). Un tel écart dans la législation ukrainienne détruit de manière significative les efforts d’intégration européenne et discrédite notre pays aux yeux de la communauté européenne ». Au cours des dernières années, l'Ukraine est devenue un centre international de pratique de gestation pour autrui, en raison de ses 'prix compétitifs' et de sa proximité avec la 'riche Europe'. Cette pratique s'est néanmoins répandue dans le monde entier, « créant une pente glissante vers le droit à l'enfant, et n'ayant aucun respect pour la dignité humaine ou les principes éthiques fondamentaux » (Résolution du Conseil de Présidence de la FAFCE, Fatima, 13 avril 2016). Cela représente une menace pour la dignité humaine, source d’un profond fossé au sein de la communauté internationale et d’un vaste débat au sein de nos sociétés.

    La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par tous les évêques catholiques ukrainiens (disponible ici en anglais), espérant contribuer à éveiller les consciences de tous les Européens. "Le Parlement européen* a déclaré que la pratique de la gestation pour autrui devait être interdite et examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme - conclut le Président de la FAFCE - Nous réitérons notre appel aux décideurs européens à prendre les mesures nécessaires pour interdire internationalement la pratique de la gestation pour autrui".
     
     
  • Coronavirus : du conte de fée au cauchemar ?

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    COVID-19, DU CONTE DE FÉE AU CAUCHEMAR ?

    14 mai 2020

    Plongés dans une pandémie qui a sidéré le monde et alors que la France amorce sa « stratégie » de déconfinement, Dominique Folscheid, philosophe et auteur de Made in labo[1]propose de revenir sur les ambiguïtés d’une situation inédite pour essayer d’envisager l’avenir.

    Généthique : Quelles réflexions vous inspire cette irruption soudaine du virus dans notre monde ?

    Dominique Folscheid : Pour décrire ce qui se passe, on pourrait prendre l'image du match de boxe : sitôt sorti de Chine, le coronavirus a mis le monde entier K.-O debout avant de l'envoyer au tapis. Du match, on passe alors au conte de Perrault, La Belle au bois dormant

    Vous connaissez l'histoire : une méchante fée avait jeté un sort à la princesse encore au berceau, lui assurant qu'à l'âge de quinze ans, elle se piquerait le doigt sur un fuseau et en mourrait. Heureusement, une bonne fée était intervenue pour modifier la sentence de mort : la princesse avait été plongée dans un sommeil de cent ans, comme tous ses serviteurs, contaminés par elle, tous cloîtrés dans son château.

    Cette histoire peut nous servir de parabole. Le virus c'est la mauvaise fée, qui promet la mort à ceux qui s'adonnent au travail du fuseau, symbole de la domination technoscientifique de la nature. La bonne fée représente toutes les mesures prises pour « sauver des vies », qui ont figé sur place le cours normal de la vie du monde, confiné les gens en leur château, si étriqué soit-il, et plongé dans un coma artificiel les malades placés en réanimation.

    Reste à expliquer pourquoi les choses se sont ainsi passées.

  • Chine : les chrétiens forcés à subir l'endoctrinement communiste

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    De LI MINGXUAN sur le site Bitter Winter :

    La pandémie n'arrête pas la "sinisation" de la religion

    14/05/2020

    Le régime adopte de nouvelles mesures pour pousser le clergé des églises contrôlées par l'État à promouvoir la ligne du Parti en endoctrinant les fidèles

    Le gouvernement, en plus d'interdire toutes les manifestations religieuses pour arrêter la propagation de COVID-19, a également renforcé la censure des informations religieuses sur Internet en interdisant la prédication et d'autres services en ligne. En plus de ces mesures, le PCC exige que le clergé des églises d'État étudie la politique du président Xi Jinping de "sinisation" de la religion, l'intègre dans les sermons et démontre sa loyauté envers le gouvernement.

    L'endoctrinement patriotique remplace les enseignements chrétiens

    Le 13 avril, le Département du travail du Front uni du comté de Huantai à Zibo, une préfecture de l'est de la province du Shandong, a émis un ordre exhortant les groupes religieux et le clergé du comté à rédiger des essais exprimant leur " l'amour du pays et du Parti communiste ". La campagne, intitulée "Rêver de la nouvelle ère et rejoindre la lutte pour une société prospère" encourage les fidèles à exprimer leur soutien au régime en écrivant des textes d'au moins 2000 caractères chinois "en utilisant les valeurs centrales du socialisme et la politique de sinisation comme guide" .

    Un diacre catholique résidant dans le comté rapporte que, le 16 avril, un responsable du Bureau des affaires religieuses l'a approché pour lui dire qu'il devait étudier la pensée de Xi Jinping et l'esprit du 19e Congrès national du Parti communiste avant de passer un examen. Le responsable a ajouté que s'il ne le réussissait pas, il risquerait d'être renvoyé.

    Ces dernières années, pour former un clergé "rouge" fidèle au régime, le gouvernement a également appliqué les normes d'adhésion au Parti communiste aux Eglises d'État.

    Le 18 février, le Bureau des affaires ethniques et religieuses de Shenyang, la capitale de la province du Liaoning, dans le nord-est, a publié un avis exhortant les groupes religieux à organiser des événements pour promouvoir la pensée de Xi Jinping. Le document indique que 'les quatre exigences' - une campagne nationale lancée en 2018 pour promouvoir la "sinisation'' de la religion - sont mises en œuvre dans les lieux de culte en lisant des textes sur la politique du président et en rédigeant des essais à son sujet. Les connaissances acquises doivent ensuite être intégrées dans les sermons afin que les fidèles comprennent mieux la politique de «sinisation».

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  • Reprise des célébrations : le protocole préparé par les évêques de Belgique est prêt

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    Les cultes travaillent au déroulement des célébrations « déconfinées »

    Le protocole préparé par les évêques de Belgique est prêt

    Les cultes reconnus de notre pays se préparent à une reprise des célébrations dans les églises, les temples, les mosquées et les synagogues. À la demande du Gouvernement fédéral, ils élaborent actuellement un protocole reprenant en détail la manière dont les célébrations pourront se dérouler ainsi que les mesures de protection à appliquer pour prévenir autant que possible une infection par le coronavirus.

    Aujourd’hui, les Évêques de Belgique ont achevé la préparation du protocole des catholiques. Ce dernier a été rédigé en collaboration avec des experts virologues et sera soumis au Conseil national de Sécurité pour avis et approbation.

    De multiples demandes parviennent aux Évêques demandant la reprise des célébrations publiques. Ils s’en sont fait les interprètes auprès des autorités civiles et des experts qui conseillent le Gouvernement. Tous sont conscients de la priorité absolue que constituent la santé et la sécurité de ceux qui entrent dans une église.

    Les Évêques sont heureux d’apprendre que le nombre de personnes présentes lors de funérailles ou d’un mariage pourra être porté à 30, dès ce 18 mai 2020.

    Pour la Région Wallonne, les Gouverneurs de Province étudient la possibilité de permettre à nouveau la célébration des funérailles, sans eucharistie, dans l’église.

    En ce qui concerne les baptêmes, les Évêques préfèrent aligner la date de leur reprise sur celle des célébrations eucharistiques dont ils espèrent le redémarrage le plus rapide possible.

    Les Évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, jeudi 14 mai 2020