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Société - Page 445

  • "Raciste", la Petite Maison dans la Prairie ?

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    De Ludivine Trichot sur le site du Figaro :

    Le prix Laura Ingalls débaptisé en raison du «racisme» de La Petite maison dans la prairie

    Le politiquement correct a encore frappé. Fondée en 1954, cette récompense littéraire a été renommée par l'Association des bibliothèques pour enfants. La série de huit tomes de La Petite maison dans la prairie qui a inspiré le célèbre feuilleton, est en effet décriée outre-Atlantique pour ses propos anti-Amérindiens et anti-Noirs.

    On se souvient tous de cette petite fille courant les nattes au vent dans la prairie avec ses soeurs. Laura Ingalls, interprétée à l'écran de 1974 à 1983 dans la série La Petite maison dans la prairie par Melissa Gilbert, est aussi le personnage central d'une œuvre littéraire marquante du XXe siècle aux États-Unis. Le feuilleton télé est issu des livres de Laura Ingalls Wilder, huit tomes inspirés de son enfance publiés entre 1932 et 1943. À la suite d'une réunion à la Nouvelle-Orléans, l'Association des bibliothèques pour enfants a décidé samedi de débaptiser le prix littéraire Laura Ingalls Wilder car elle juge son œuvre raciste. La récompense a été ainsi renommée le prix de l'Héritage littéraire pour les enfants. Les adhérents de l'ALSC ont été sondés en mai pour avoir leur avis sur le changement de nom du prix. Une majorité y était favorable

    «Les œuvres de Mme Wilder restent l'objet d'études et d'analyses littéraires qui mettent souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs, a expliqué l'organisation. L'ALSC reconnaît que l'héritage de l'auteur est complexe et que l'œuvre de Mme Wilder n'est pas universellement acceptée.» La récompense a été créée en 1954. Elle est décernée selon un rythme variable à des auteurs pour leur participation à la littérature enfantine. Le premier prix a d'ailleurs été décerné à Wilder elle-même.

    Une œuvre reflet de son époque

    La Petite maison dans la prairie raconte le quotidien d'une famille de fermiers dans l'Ouest des États-Unis au XIXe siècle. À cette époque, le Nouveau Monde est encore très ancré dans le racisme. «Un bon Indien est un Indien mort», peut-on notamment lire dans les pages du livre de Laura Ingalls Wilder, née en 1867 et décédée en 1957. La journaliste Samira Ahmed rapportait toutes ces phrases «inacceptables» en 2010 dans un article pour le Guardian. «Les livres de Mme Wilder sont le produit de sa vie, ses expériences et ses perspectives en tant que femme blanche de cette époque, a tenté de défendre l'ALSC. Ils représentent une attitude culturelle dominante, sans être universelle, envers les indigènes et les personnes de couleur quand elle vivait et quand le prix a été créé.»

    La série La Petite maison dans la prairie a connu un réel succès en librairie. Des millions d'exemplaires ont été vendus à travers le monde. En 1974, Michael Landon reprend le concept pour l'adapter à l'écran. Le show télévisé deviendra culte avec 205 épisodes diffusés sur la chaîne NBC et à travers le monde. Certains ont tenu à souligner la contribution de l'auteur à la littérature et la culture américaine. Son impact reste toutefois moindre face à celui du livre Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, publié en 1936 et vendu à plus de 45 millions d'exemplaires, qui a marqué toute une génération. Chaque année depuis trente-quatre ans, sa célèbre adaptation était projetée à l'Orpheum de Memphis, dans le Tennessee. Mais l'an passé, après l'attaque de Charlottesville, dans laquelle une militante antiraciste a été tuée par un suprémaciste blanc, la salle a décidé de suspendre cette tradition. Le film aux dix Oscars de Victor Fleming était l'objet de plaintes, motivées par «le portrait discriminant des noirs américains et la vision idéalisée des Sudistes».

     
  • Alors que la législation belge sur l'avortement risque de devenir l'une des plus libérales du monde, il faut écrire aux membres de la Chambre

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    Ce message qui vient de nous parvenir mérite votre attention et devrait vous inciter à signer la lettre ouverte adressée aux membres de la Chambre des Représentants :

    Nous sommes très préoccupés par les propositions de loi relatives à l'avortement débattues en ce moment même au Parlement belge et visant à faire de la législation belge l'une des plus libérales au monde (supprimer les conditions strictes dans lesquelles l’avortement est permis ; augmenter jusqu’à 20 semaines de grossesse (5 mois!) le délai dans lequel l’avortement est admis ; supprimer totalement les sanctions pénales en cas de non-respect des conditions posées par la loi).

    Nous pensons que le Parlement se trompe de débat. Les seules vraies questions sont : comment faire diminuer le nombre d’avortements et comment améliorer l'accueil, l'écoute et l'accompagnement des femmes et jeunes filles en détresse en raison d'une grossesse non prévue?

    Un petit groupe de citoyens a décidé d'écrire une lettre ouverte à nos Députés afin de leur faire part de leur souhait de les voir prendre plutôt des initiatives législatives visant à faire diminuer drastiquement – à l’exemple de nombreux pays européens – le nombre de grossesses non désirées et donc le nombre de femmes et jeunes filles susceptibles de recourir à l'avortement.

    Nous vous invitons à soutenir cette initiative citoyenne constructive en signant cette lettre ouverte que vous trouverez ici : http://bit.ly/2Kb17wF . Celle-ci sera remise au Président de la Commission Justice de la Chambre au début du mois de juillet et nous voulons également la faire publier dans les médias.

    Si vous êtes convaincus du bien-fondé de notre démarche, nous vous encourageons aussi à diffuser rapidement cet email LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE autour de vous. En effet, plus nombreux nous serons à signer la lettre, plus son impact sera grand.

  • Fécondation in vitro : les embryons sont-ils en sécurité dans les congélateurs ?

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    FIV EN ESPAGNE : UNE FAILLE ÉLECTRIQUE PROVOQUE LA MORT DE DIZAINES D’EMBRYONS CONGELÉS

     de genethique.org

    Les 1er et 2 juillet 2017 à Valence en Espagne, le dysfonctionnement d’un congélateur obsolète a provoqué la mort de tous les embryons qui y étaient conservés. Une faille électrique a, en outre, empêché le déclanchement des alarmes du Laboratoire de Reproduction de l’Hôpital Blasco Ibáñez.

    Plusieurs employés de l’unité d’obstétrique avaient déjà fait remonter l’existence de ce risque, mais rien n’a été fait pour éviter les pannes électriques qui se sont avérées fatales pour les embryons. L’hôpital parle d’ « irresponsabilité ». Les installations sont obsolètes, mais continuent à être utilisées. Le Ministère de la Santé, informé, n’a pas voulu rendre publique l’information. Du côté de l’hôpital, il a été discrètement décidé de payer un cycle complet de FIV dans un centre privé, pour plus de 20 000 €, à une de ses infirmières concernée, pour que l’incident ne soit pas révélé au grand jour.

    Voir aussi :

    Ohio : Plus de 2000 ovocytes et embryons potentiellement endommagés

    Etats-Unis : des congélateurs endommagés dans une seconde clinique de fertilité, des clients veulent porter plainte

    Sources: El Mundo, Vicente Useros (25/06/2018)

  • Un nouveau groupe djihadiste sème la terreur au Mozambique

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Mozambique : Émergence d’un nouveau groupe djihadiste

    L’Église du Mozambique s’inquiète de récentes attaques violentes perpétrées par un nouveau groupe djihadiste qui, d’octobre 2017 à juin 2018, sème la terreur dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

    On dispose de peu de données sur ce groupe terroriste qui porte le même nom que l’organisation somalienne Al Shabab, mais qui n’a apparemment aucun rapport avec elle déplore l’évêque du lieu, Mgr Luiz Fernando Lisboa. Le groupe a tué des dizaines de personnes, brulé des maisons et attaqué des églises et des mosquées« L’ennemi n’a ni visage, ni porte-paroleNous ne le connaissons pas. On ne sait pas qui combattre. On ne sait même pas le motif de sa lutte. On parle de radicalisme religieux, de lutte pour les ressources naturelles, du commerce illicite d’armes, de conflits politiques, de rivalités ethniques… mais la vérité est que personne ne peut encore confirmer avec certitude de quoi il s’agit », déclare l’évêque de Pemba à l’AED, tout en précisant que « les défunts n’avaient aucune relation entre eux, ils étaient originaires de villages différents et étaient de religions différentes. Ce ne sont pas spécifiquement les chrétiens qui sont persécutés ».

    Cette situation de grande violence « est absolument nouvelle pour tous », et a surpris le gouvernement, la population et les forces de sécurité. Pour éviter d’autres attaques, « des voitures blindées ont été placées dans plusieurs districts, de nombreux soldats et policiers armés inspectent les gens et les voitures, en particulier dans la partie septentrionale de la province ».

    La situation d’extrême pauvreté et le chômage élevé des jeunes au Mozambique en font des proies faciles pour les terroristes. « On dit que les jeunes qui ont accepté de participer à ce groupe se sont vu promettre de grosses sommes d’argent », affirme le prélat. « Les jeunes impliqués ne sont pas seulement des inconnus, des étrangers ou des “terroristes”, comme nous les appelons habituellement. Il y a aussi des jeunes de nos familles, de nos villages, de chez nous, de notre confession… »

    Mgr Lisboa rend visite aux communautés et aux paroisses touchées pour leur donner des paroles d’encouragement et pour soutenir spirituellement les missionnaires. « Nous travaillons pour calmer les esprits et demander aux gens de rester sereins. Nous avons demandé qu’il ne soit pas diffusé d’images violentes sur les réseaux ni répandu plus de rumeurs concernant les faits, car cela ne fait que créer encore plus de panique et susciter une atmosphère d’insécurité. Nous prions beaucoup et nous demandons de prier pour que ces attentats s’arrêtent et pour que les autorités arrêtent les coupables et qu’ils soient jugés. Nous ne devons pas nous sentir piégés ou paralysés, malgré la prudence dont nous devons faire preuve ».

    Les principaux défis pour l’Église au Mozambique

    Beaucoup d’autres défis pèsent sur l’Église (le nombre de chrétiens représente environ 55% de la population) : la pauvreté -même si le pays est riche en ressources naturelles, la malnutrition maternelle et infantile, les mariages prématurés, les grossesses précoces des jeunes filles, le manque de soins adéquats pour les populations, les conditions d’éducation, les dettes cachées faites par le gouvernement précédent qui ont contribué à l’augmentation de la pauvreté, l’absence de réconciliation nationale après les deux guerres, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Dans un communiqué envoyé de son diocèse, Mgr Lisboa encourage chacun à intensifier ses prières et à « ne pas être aveuglé par les préjugés religieux, ethniques et politiques, mais plutôt à former un grand courant de bons sentiments, de bonnes actions, de bonnes relations, de bons conseils, de bonnes initiatives… pour que la paix, qui est toujours le fruit de la justice, règne à nouveau parmi nous ».

  • Pourquoi les actuelles arrivées de migrants africains ne sont que les prémices d'un phénomène massif qui va s'amplifier dans les prochaines décennies

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    Dans un post publié le 21 juin dernier et intitulé "Migrations : l'inéluctabilité des faits", nous exposions quelques données qui, à nos yeux, rendent inévitable le déferlement migratoire en provenance de l'Afrique; cet article de Bernard Lugan publié ici le confirme de façon plus argumentée :

    La vérité sur l’Afrique. Ses conséquences sur l’Europe

    Les actuelles arrivées de migrants africains en Europe constituent les prémices d’un phénomène massif qui va connaître une amplification considérable dans les prochaines décennies.

    Laissons parler les chiffres :

    - Avec un taux de croissance de 4% la population africaine double tous les 18-20 ans.

    - Au Niger, pays désertique où le taux de fécondité est de 7 enfants par femme, la population était de 3 millions d’habitants en 1960 et elle sera de 40 millions en 2040, puis de 60 millions en 2050.

    - En Somalie, le taux de reproduction est de 6,4 enfants par femme et en RDC, il est de 6,1.

    - En Algérie le programme de planification familiale avait permis de faire baisser l’indice synthétique de fécondité de 4,5 enfants par femme en 1990, à 2,8 en 2008. Or, avec la réislamisation du pays, depuis 2014, il a rebondi à 3,03.

    Résultat :

    - D’ici à 2030, l’Afrique va voir sa population passer de 1,2 milliard à 1,7milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an.

    - En 2100, avec plus de 3 milliards d’habitants, le continent africain abritera 1/3 de la population mondiale, dont les trois quarts au sud du Sahara.

    Pour des centaines de millions de jeunes africains, la seule issue pour tenter de survivre sera alors l’émigration vers l’Europe.

    Bloqués par leurs pré-supposés idéologiques et moraux, les dirigeants européens qui s’obstinent à ne pas tenir compte de cette réalité, ont choisi de s’accrocher au mythe du « développement ». En France, des Insoumis au Front national, tous défendent ainsi -certes à des degrés divers-, le postulat du développement ralentisseur migratoire. Et tous sont dans l’erreur.

    Comme je l’ai expliqué dans mon livre « Osons dire la vérité à l’Afrique », le développement de l’Afrique est en effet une illusion et parfois même une escroquerie intellectuelle et politique.

    Pour deux grandes raisons :

    1) A supposer qu’il ait une efficacité, le « développement » ne pourrait en effet avoir que des résultats à très long terme. Or, il y a urgence.

    2) Tout a déjà été tenté en ce domaine depuis les indépendances, il y a plus de six décennies de cela. En vain car, en dépit des sommes abyssales déversées pour tenter de la faire « démarrer », l’Afrique régresse.

    Loin de se développer, l’Afrique s’appauvrit globlement année après année

    Selon les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés en 2000 par 189 Etats, aucun recul de la pauvreté africaine ne peut être envisagé sans un minimum de croissance annuelle de 7% soutenue durant plusieurs années.

    Conclusion : comme il faut une croissance de 7% par an pour simplement commencer à réduire la pauvreté, le calcul est vite fait, année après année, il manque donc à l’Afrique entre 3 et 4% de croissance pour atteindre l’objectif des OMD.

    Donc, loin de se combler, la pauvreté africaine augmente et cela d’autant plus inexorablement que la démographie galopante y efface les quelques gains de croissance.

    Comment prétendre développer l’Afrique quand les investisseurs s’en détournent ?

    Le discours politique répétitif est l’appel à l’investissement « moteur du développement », mais comme les investisseurs n’investissent pas en Afrique, nous restons donc dans le domaine incantatoire.

    Dans son rapport de mai 2018, la BAD (Banque africaine de développement) souligne ainsi que pour les investissements dans le seul domaine des infrastructures, l’Afrique a besoin annuellement de 170 milliards de dollars d’IED (Investissements étrangers directs), alors que, au total de tous ses postes, elle n’en reçoit que 60 mds.

    Début juin 2018, à la lecture du rapport sur les IED publié par la CNUCED (CNUCED, World Investment Report 2017), nous apprenons qu’en 2017, sur les 2000 milliards (mds) de dollars d’IED mondiaux, l’Afrique n’en recueillit en effet que 60 mds, un volume dérisoire en baisse de 3% par rapport à 2016 (Banque mondiale).

    L’Afrique, dans l’ensemble de la globalité de ses 54 pays et de son 1,2 milliard d’habitants a donc reçu presque autant d’IED que Singapour (61,6 mds pour 6 millions d’habitants), et moins que l’Irlande (79,2 mds pour 5 millions d’habitants)…

    Voilà qui en dit plus que les longs discours lénifiants sur le devenir de l’Afrique et sur son « développement »…

    Une chose est donc certaine, le credo du « développement » ne freinera pas le déversement du surplus démographique africain sur l’Europe.

    Comment en serait-il d’ailleurs autrement alors que rien ne peut être entrepris sans un strict contrôle des naissances que les Africains refusent d’envisager et que l’Europe n’est pas en mesure de leur imposer ?

    Vue d’outre-Méditerranée, l’Europe continuera donc d’être considérée comme une terre à prendre. D’autant plus facilement qu’elle est peuplée de vieillards repus ou épuisés, d’hommes s’interrogeant sur leur virilité, de femmes n’enfantant plus et dont les dirigeants sont soumis au diktat permanent de l’émotionnel …

    Bernard Lugan

    Lire également : Si, la démographie c'est le destin de l'Afrique et de l'Europe

  • Hier mardi à Rome : le Président Macron est devenu Chanoine hre du Latran

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    Dans cette video, vers la 45e minute, on peut apercevoir derrière lui son épouse Brigitte qui s’associe discrètement au chant du « Salve Regina ». JPSC

     

  • La difficulté de partager l'épreuve de l'avortement

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    Du "Salon beige" :

    Un documentaire évoque la difficulté de partager l'épreuve de l'avortement

    Un article du Monde d'hier traite d'un documentaire diffusé hier soir sur LCP :

    Capture d’écran 2018-06-27 à 08.32.01

    "Il y a un peu plus de quatre ans, en décembre 2013, le gouvernement espagnol adoptait un avant-projet de loi visant à limiter le droit à l’avortement. C’est à ce moment-là que Marie-Pierre Jaury décida de réaliser un film autour de ce sujet, en allant voir les principales personnes concernées. « Je ne voulais pas faire une enquête avec des chiffres et des spécialistes », a déclaré la documentariste lors de la présentation du film. Elle s’est donc rendue en France, au Canada et aux Etats-Unis pour rencontrer des femmes ayant subi une interruption volontaire de grossesse. Afin de les écouter et de faire entendre leurs témoignages.

    Eugénie, Alicia, Laura, Melissa, Caroline et Sarah avaient entre 15 et 30 ans lorsqu’elles ont eu recours à l’avortement, par choix ou obligation. Du test de grossesse à l’intervention finale, elles racontent et analysent cette épreuve qui a façonné leur vie, faisant d’elles ce qu’elles sont aujourd’hui. Leurs paroles sont d’autant plus fortes qu’elles interviennent des années plus tard, avec le recul et la distance nécessaires.

    « I had an abortion » (« J’ai avorté »), peut-on lire sur le sac de Melissa, qui, 16 ans après sa grossesse non désirée, recueille les témoignages de femmes ayant vécu la même expérience, pour en faire des podcasts. Une démarche aux accents thérapeutiques pour cette jeune fille qui, à l’époque, n’avait pas eu son mot à dire.

    Certaines sont devenues militantes, d’autres parviennent à évoquer cet épisode à haute voix, après des années de silence, et c’est déjà beaucoup. Le documentaire souligne la difficulté de partager cette épreuve. Pourtant, ces femmes expliquent comment elles ont continué – et continuent – à « vivre leur vie »malgré la honte, la culpabilité et la solitude que certaines ont pu ressentir.

    Les entretiens sont longs et riches, Marie-Pierre Jaury laisse le temps à ses interlocutrices de s’exprimer, sans filtre. Poignant, son documentaire met en évidence la pression et la violence, sous-jacentes ou réelles, exercées par la famille, la société et le corps médical qui font parfois de l’avortement un tabou, une omerta. Surtout, il choisit de concevoir l’avortement comme un moment constructeur et non destructeur dans la vie de ces jeunes femmes."

    A voir ici.

  • Etats-Unis : une nouvelle décision pro-vie

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    Nouvelle décision pro-vie de la Cour Suprême des Etats-Unis

    source : "Le Salon beige"

    La Cour suprême des Etats-Unis a donné tort à la Californie qui voulait imposer à des centres pro-vie d'informer les femmes enceintes de leur droit à se faire avorter ailleurs. Une telle loi viole la Constitution, ont jugé les cinq juges conservateurs de la haute cour, dans une décision très attendue. Les quatre magistrats progressistes minoritaires ont eux exprimé séparément leur désaccord.

    Ce dossier concerne les "centres de crise de la grossesse", gérés par des groupes chrétiens et conservateurs. Il en existe plusieurs centaines en Californie. Permettant d'assister et de conseiller des femmes qui ne souhaitaient pas tomber enceintes, ces centres tentent de les convaincre de ne pas avorter. La Californie a imposé à ces organismes privés d'informer les femmes qu'elles pouvaient bénéficier d'un avortement ou d'une contraception gratuites ou à bas prix dans d'autres centres, subventionnés par l'Etat. La loi californienne oblige aussi ces lieux d'accueil à informer clairement leur clientèle s'ils sont habilités à l'exercice de la médecine et s'ils disposent de praticiens sur place.

    Les militants "Pro-Life" avaient porté plainte contre la loi californienne de 2015, d'inspiration démocrate, assurant qu'elle violait leur liberté de conscience protégée par le premier amendement de la Constitution. Mat Staver, président de l'organisation conservatrice Liberty Counsel, s'est réjoui de la décision :

    "La Californie ne peut plus forcer les centres de crise de la grossesse à émettre un message qui va directement à l'encontre de leurs croyances religieuses et de leur mission consistant à sauver des vies".

    Il est manifeste que cette succession de jugements contre la dictature LGBT et contre la culture de mort est un effet Trump, alors qu’il n’y a pas (encore) de majorité nette à la Cour suprême pour la défense de la vie et de la loi naturelle.

  • Le document préparatoire au prochain Synode des jeunes suscite des critiques

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    Critiques feutrées... mais efficaces (source)

    Dans sa rubrique 'Monday Vatican', Andrea Gagliarducci revient sur l'utilisation du terme "LGBT" dans le document préparatoire au prochain Synode des jeunes. Plus que des "doutes", ce sont des remises en question directes de la "pastorale de l'oreille" et plus généralement de la mission de François telle qu'il la conçoit (25/6/2018) 

    >>> L'Instrumentum Laboris: www.synod2018.va

    Et les critiques portent d'autant plus qu'elles sont modérées et qu'elles émanent d'une plume qu'on peut difficilement soupçonner de bergogliophobie primaire...

    LE PAPE FRANÇOIS, ET LE DIALOGUE À TOUT PRIX

    Andrea Gagliarducci
    www.mondayvatican.com 
    Lundi 25 juin 2018
    La traduction de "Benoît-et-moi" : 

    * * *

    Lors de sa rencontre avec le Conseil oecuménique des Eglises le 21 juin [w2.vatican.va], le pape François a déclaré que le dialogue n'est pas une stratégie, mais une nécessité, et qu'en définitive, dialoguer semble toujours «travailler en pure perte». Il faisait évidemment référence au dialogue œcuménique, mais le discours montrait la logique du Pape François.

    Le 20 juin, des extraits d'une longue interview accordée par le Pape François à Reuters ont déjà confirmé cette logique. Parlant de l'inquiétude du Cardinal Joseph Zen au sujet d'un éventuel accord avec la Chine, le Pape François a souligné que oui, le dialogue est un risque, mais «je préfère le risque que la défaite certaine venant de l'absence de dialogue».

    C'est l'approche de l'Église qui sort. Cette approche a une force missionnaire extraordinaire [??], mais aussi ses limites, si elle n'est pas manipulée avec soin.

    L'une de ces limites est devenue très claire lorsque l'Instrumentum Laboris (document de travail) du Synode des jeunes 2018 a été présenté le 19 juin. Le document est très long, il est en passe de devenir le document de travail le plus long de l'histoire des Synodes, avec ses 214 paragraphes et 52 pages.
    Les limites du document proviennent de l'approche de "l'Église qui sort".

    Avant tout, le document est globalement un document sociologique. Il en était de même avec les lignes directrices du Synode, et avec le Séminaire international préliminaire au Synode et au pré-synode des jeunes.
    La réalité est décrite, mais il n'y a aucune mention de la façon de façonner la réalité. Comme si l'Église catholique n'avait rien à proposer au monde et aux jeunes.

    En outre, la "soif spirituelle" des jeunes (et aussi des personnes qui ne sont plus jeunes) est apparemment marginalisée. Le document de travail affirme que la culture de l'indifférence n'est pas gagnante et qu'il y a un retour du sacré. Le document, cependant, n'approfondit pas les raisons pour lesquelles le sacré revient, tout en mettant l'accent sur les questions sociales - comme la pauvreté et la marginalisation.

    C'est le résultat de la "pastorale de l'oreille", la nécessité d'être à l'écoute des gens. Toutefois, le dialogue n'est pas présenté comme une proposition complète. Il s'agit plutôt d'une évaluation des choses telles qu'elles sont.

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  • En route vers une société orwélienne ?

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    De Catherine Rouvier sur aleteia.org :

    Allons-nous vers une société orwellienne ?

    Orwell aurait 115 ans le 25 juin mais son œuvre n’a pas pris une ride. Inspirée par le contrôle des esprits conçu par le monde communiste, sa description implacable des mécanismes de formatage de la pensée s’applique à bien des traits de notre société individualiste, à la liberté licencieuse et l’humanisme dévoyé.

    Le 25 juin 1903 naissait Éric-Arthur Blair, dit Georges Orwell, dans les Indes britanniques. 115 ans plus tard, son roman 1984 se classe toujours parmi les best-sellers. Quant à sa pièce de théâtre, La Ferme des animaux (1945), donnée en janvier 2018 à Lausanne, à la Grange de Dorigny, elle affichait complet. Pourquoi ce succès jamais démenti ? C’est sans doute qu’Orwell touche dans ces deux œuvres à une préoccupation majeure de notre époque où triomphent les idéologies de l’égalité : qu’est devenue notre liberté ?

    Quand Marx écrivait l’Idéologie allemande en 1846, il visait la production intellectuelle et artistique, mais aussi juridique et morale, donc politique, de la classe dominante, à savoir la bourgeoisie, définie comme « détentrice des moyens de production ». Ce faisant, ironie du sort, Marx a lui-même produit une idéologie, celle de la révolution qui donne le pouvoir de production au peuple c’est-à-dire, dans les faits, à l’État censé être son émanation.

     
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  • Madagascar : l'islamisation en marche

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Madagascar : L’islamisation en marche

    Alors que l’ile traverse une grave crise politique à quelques mois des élections présidentielles, Mgr Désiré Tzarahazana, actuellement archevêque de Toamasina et président de la conférence épiscopale de Madagascar, vient d’être nommé cardinal par le Pape. Il répond aux questions de l’AED.

    Quel est le principal défi pour l’Église dans votre pays ?

    L’Évangélisation en profondeur. Car je me pose cette question : pourquoi sommes-nous dans cette situation si critique alors qu’il y a une augmentation du nombre de chrétiens (ndlr : entre 45 et 55% selon les sources) et que nos dirigeants sont des chrétiens en majorité ? Si nous étions vraiment chrétiens, nous n’en serions pas là. D’où cette interpellation : quelle est la profondeur de notre foi ? Le nombre c’est bien, mais ce n’est pas l’essentiel.  Si quelqu’un professe sa foi mais que le lendemain il pille son voisin ou ne s’intéresse pas à la vie des gens, alors c’est une foi qui n’est pas pleinement vécue.

    Quels sont les points forts de l’Église catholique ?

    Nous sommes prêts à dénoncer ce qui ne va pas. Nous osons parler et dire la vérité sans faire de la «politique politicienne». Nous ne sommes pas partie prenante comme d’autres religions (par exemple, il y a des pasteurs qui veulent être ministres ou président…). Je peux témoigner que la seule institution crédible ici est l’Église catholique. Tout le monde s’adresse à nous, car l’Église dit la vérité, elle est fiable.

    Êtes-vous aussi confrontés à la montée de l’islamisme ?

    Oui, la montée de l’islamisme est palpable ! C’est visible ! C’est une invasion. Avec l’argent des pays du Golfe et du Pakistan, ils achètent les gens : on voit des  jeunes partir étudier en Arabie Saoudite et lorsqu’ils reviennent à Madagascar, ils sont imams. Nous avons organisé une rencontre avec des imams pour partager nos inquiétudes et l’un d’entre eux a témoigné. Il était un ancien séminariste ! Bien sûr il n’a pas dit qu’il avait été attiré par l’argent mais c’est ce qui se passe à cause de la pauvreté ici. Il y a une vraie pression. Par exemple, dans le Nord, on donne de l’argent aux femmes pour qu’elles portent le voile intégral, la burka, dans la rue, afin de manifester l’expansion de l’Islam dans le pays. Et le soir, elles remettent leurs habits normaux.

    Dans mon diocèse, on construit des mosquées partout… même s’il n’y a pas assez de musulmans. Il y a un projet de construction de plus de 2600 mosquées à Madagascar ! Ils font aussi venir des musulmans en masse de Turquie, ce qui est un phénomène qui nous inquiète beaucoup : une à deux fois par semaine, la compagnie aérienne Turkish Airlines débarque des groupes de musulmans qui s’installent dans le pays. En pleine campagne, on ne sait pas trop ce qu’ils font là-bas mais ils s’installent et ne repartent pas ! La population est pauvre mais le pays est riche et il est immense pour 22 millions d’habitants, donc il y a de la place pour eux.

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