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Société - Page 442

  • « Dans Humanae vitae, Paul VI a dit la vérité sur l’amour et la contraception »

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    De Samuel Pruvot dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    Humanae vitae 1230167386.jpg« Le 25 juillet 1968, Paul VI publiait l’encyclique Humanae Vitae quitte à essuyer l’incompréhension. Un texte qui se révèle plus que jamais prophétique aujourd’hui. Le frère Francesco revient sur la session consacrée par l’abbaye de Kergonan les 4 et 5 août prochains (voir le lien en rouge ci-dessous)

    L'abbaye de Kergonan organise une session à l'occasion des 50 ans de Humanae vitae. Pourquoi cette encyclique a-t-elle été aussi mal comprise par les catholiques à l'époque ?

    Certains, il s’agit de le rappeler, ont reçu cette encyclique avec gratitude et l’ont transmise à leurs enfants comme un trésor. Beaucoup en effet, laïcs ou clercs, ont été désarçonnés. Dans les difficultés inhérentes à la vie de famille et propre à la modernité, ils ont pensé trouver dans les moyens de contraception une solution confortable, pour une aspiration au plaisir. Depuis le péché originel, on court après une harmonie perdue. Le rappel de la vérité interne de l’acte conjugal et de son lien avec la transmission de la vie a semblé rude. Paul VI exprimait par la non-dissociation entre union et procréation, la sollicitude de l’Église pour ses enfants. Il a prédit des désordres qu’aujourd’hui nous voyons. Avec 50 ans de recul, on peut dire que la contraception, généralisée, ne rend pas les couples plus solides, les familles plus soudées, l’accueil de l’enfant plus généreux et plus aimant, le rapport à la Création plus respectueux... au contraire ! On confond désir et amour, on attrape à la place de recevoir, on perd le sens de la féminité comme de la masculinité.

    50 ans après sa publication, la présence du cardinal Sarah à Kergonan est-elle le signe que les nouvelles générations sont plus réceptives à cette sainteté qui passe notamment par la chasteté ?

    Les jeunes générations savent que la contraception ne résout pas les problèmes relationnels. Le perfectionnisme parental face à l’enfant, qui doit être parfait et doit tout avoir, finit par être un poids pour les jeunes parents. On semble leur dire : « Vous avez voulu un enfant, vous vous débrouillez ». Les hommes politiques ne leur disent plus merci de la part de la société, les clercs oublient quelquefois de le dire de la part de l’Église. Les jeunes aspirent pourtant toujours à la vérité et à l’harmonie, ils peuvent se rendre compte qu’on a menti à leurs parents. Paul VI non. Paul VI, et ses successeurs leur ont dit la vérité.

     Dans votre programme vous faites largement appel aux témoignages des couples. En quoi est-ce si important ?

    Parce que cette vérité contenue dans Humanae vitae se reçoit d’abord par l’exemple. Cela aussi Paul VI l’a dit de façon prophétique et providentielle . C’est aux foyers qui ont reçu, qui ont découvert ce message d’amour qu’il revient d’être « guides et apôtres » d’autres foyers. Ils doivent trouver dans le cœur et les paroles du prêtre l’écho de la voix du Rédempteur, la compréhension de leur ministère d’époux. Le prêtre, le moine aussi ont besoin de ces témoignages de couples. Comme les couples ont besoin du pape, du préfet de la congrégation pour le culte divin, des évêques et des prêtres pour avoir ensuite la force de rendre visibles à tous les hommes la douceur d’Humanae vitae. »

    Ref. « Dans Humanae vitae, Paul VI a dit la vérité sur l’amour et la contraception »

    Toutes les infos sur cet événement sur le site https://kergonanhumanaevitae.fr/

    JPSC

     

  • Italie : l'obole du citoyen à l'Eglise a connu des hauts et des bas avec les trois derniers papes

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    De Sandro Magister, vaticaniste à l'Espresso, en traduction sur diakonos.be :

    L’obole du citoyen à l’Église. Des hauts et des bas avec les trois derniers papes

    Chaque année, l’État italien consacre 8 pour mille de son propre revenu fiscal aux confessions religieuses qui ont établi une convention pour pouvoir en bénéficier.

    Parmi celles-ci, l’Église catholique se taille la part du lion. L’État italien lui consacre environ un milliard d’euros par an.  C’est beaucoup mais il faut garder à l’esprit qu’en Allemagne, l’Église catholique, qui est moitié plus petite que l’Église italienne, reçoit de l’État chaque année cinq fois plus, grâce au « Kirchensteuer », la taxe sur les affiliations religieuses en vigueur dans ce pays.

    En Italie en revanche, la répartition du montant du 8 pour mille entre les différentes dénominations religieuses est décidé chaque année par les contribuables qui sont libres d’indiquer ou pas, par une signature, à qui ils souhaitent que leur contribution soit versée. Et, depuis 1985, date à laquelle ce mécanisme a été introduit, jusqu’à aujourd’hui, les signatures en faveur de l’Église catholique constituent une écrasante majorité qui en 2005, année record, ont presque atteint les 90% des signataires, 89,82% pour être exact.

    Or 2005, c’était la dernière année du Pape Jean-Paul II. Et plusieurs commentateurs avaient alors associé le pic atteint par le 8 pour mille à sa popularité.

    Tout comme en 2013, la dernière année de Benoît XVI, il fut facile d’attribuer à l’impopularité de cet autre pape la chute à 80,91% des signatures en faveur de l’Église catholique.

    Mais aujourd’hui, après cinq année de pontificat du Jorge Mario Bergoglio, à nouveau très populaire, où les choses en sont-elles ?

    Après une timide remontée à 81,23% des signatures en 2014, la suite n’a été qu’une longue descente :

    • 81,09% en 2015 ;
    • 79,94% en 2016 ;
    • 79,36% en 2017, dernières données disponibles et record négatif historique du 8 pour mille.

    Mais attention. Si au lieu des pourcentages on analyse les chiffres absolus, c’est-à-dire le nombre de signatures en faveur de l’Église catholique, c’est une toute autre histoire.

    On découvre, par exemple, que le record absolu du nombre de signature a été atteint non pas pendant le pontificat de Jean-Paul II mais pendant celui de Benoît XVI, c’était en 2011, avec 15.604.034 signatures.

    Et cela ne s’arrête pas là. En tout, pendant les six dernières années du pontificat de Benoît XVI, les signatures en faveur de l’Église catholique ont dépassé les 15 millions, ce qui n’était jamais arrivé au cours du pontificat de Jean-Paul II.

    Pareil au cours des deux premières années de François. Ensuite, on a par contre assisté à une chute nette et continue 

    • 14.437.694 en 2015 ;
    • 13.944.967 en 2016 ;
    • 13.762.498 en 2017.

    Il serait hasardeux de déduire de ces chiffres le succès ou non d’un pontificat. Il n’est pas davantage évident de lier ces données à la progression générale de la sécularisation dans un pays étiqueté « catholique » comme l’Italie.

    Par contre, les faveurs recueillies par les Églises méthodistes et vaudoises, qui occupent la seconde place parmi les différentes dénominations religieuses dans la répartition du 8 pour mille, sont singulières avec un nombre de signatures douze fois supérieur à leur présence réelle dans le pays :

    • 469.071 en 2015 ;
    • 523.504 en 2016 ;
    • 515.829 en 2017.

    Les signatures en faveur de l’Union bouddhiste italienne sont également en croissance continue ces dernières années :

    • 125.786 en 2015 ;
    • 173.023 en 2016 ;
    • 164.934 en 2017, auxquelles il faut ajouter les 52.777 signatures pour les bouddhistes Soka Gakkai, qui ont eux aussi fait leur entrée dans la répartition.

    Les contributeurs peuvent également signer pour qu’une partie du 8 pour mille revienne à l’État italien. Et ces signatures sont depuis quelques années elles aussi en légère augmentation :

    • 2.493.431 en 2015, soit 15,03% des signatures ;
    • 2.535.404 en 2016, soit 14,54% ;
    • 2.576.882 en 2017, soit 14,86%.

    On retrouvera les données détaillées du mécanisme du 8 pour mille en Italie sur cette page web du Département des Finances du Ministère de l’économie :

    > Analisi statistiche 8 per mille, serie storiche

    Quant à la provenance du 8 pour mille pour l’Église catholique et à sa destination, il y a le site « ad hoc » de la Conférence épiscopale italienne, riche de détails et des comptes rendus constamment mis à jour :

    > 8 per mille. Chiesa cattolica

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • Libres propos au sujet des murs et des ponts

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    De Joël Hautebert sur le site de l'Homme Nouveau :

    Libres propos sur les murs et les ponts

    La muraille de Chine et autres tracés de frontières attirent chaque année d’innombrables visiteurs. Au-delà de la prouesse architecturale et de leur beauté, ces vestiges transmettent une stratégie. Pour protéger leurs cités, pays ou empires, des envahisseurs, nos ancêtres édifiaient des murs. Notre époque, ayant opté pour les ponts du mondialisme, construit désormais des murs de verre ou de béton.

    Les grandes civilisations ont-elles pu prospérer sans le soutien de remparts protecteurs ? Parmi les grands témoignages de la présence de l’homme sur cette terre légués par l’Histoire, les enceintes défensives occupent une place de premier choix, demeurant aujourd’hui encore des lieux de visite particulièrement appréciés. La muraille de Chine est classée parmi les sept merveilles du monde. Il paraît même qu’il s’agit de l’unique construction humaine visible depuis l’espace. Le voyageur qui traverse l’Angleterre pour se rendre en Écosse croise immanquablement sur sa route le fameux mur édifié par les légions romaines sur ordre de l’empereur Hadrien. Ces mêmes Romains construisirent un autre mur aux frontières de l’est, à l’initiative de Trajan cette fois-ci, dont il reste également de beaux vestiges. C’est ainsi que se maintint la pax romana à l’intérieur des limes de l’Empire. D’autres murailles célèbres sont encore visibles aujourd’hui, comme celles de Constantinople, élevées et progressivement améliorées à partir de la création de la ville. Elles permirent à la cité de faire face aux invasions venues de l’est jusqu’en 1453, date de la prise de la ville par les Turcs, qui scella la disparition de l’Empire byzantin.

    Les autorités qui ordonnèrent l’édification de ces murs poursuivaient un objectif similaire : assurer ainsi la paix à l’intérieur de la cité en la protégeant contre de potentiels envahisseurs. On peut le dire sans honte, les murs sont effectivement un symbole, celui de la volonté de poursuivre l’Histoire commune de la cité et d’assurer sa prospérité. Ces murs démontrent un grand réalisme politique de la part des gouvernants. Les murs extérieurs rendaient inutiles les murs intérieurs. Si l’analogie entre le biologique et le politique a ses limites, elle n’est pas nécessairement dénuée de fondement. Existe-t-il un corps sain sans moyen immunitaire de défense ? Une cité peut-elle durer sans la protection de solides défenses naturelles ou bâties par l’homme, soutenues par des troupes aguerries ? Dans une société ordonnée, on jette des ponts sur les cours d’eau quand la solidité des frontières le permet. Quand l’ennemi franchit ces dernières, les autorités civiles et militaires font sauter les ponts pour limiter la progression de l’envahisseur. Pas de murs, pas de ponts.

    Il existe aussi, il faut le préciser, des murs construits à des fins contraires. Le mur de Berlin et les barbelés du monde communiste eurent (et parfois ont toujours) une surprenante originalité qui restera sans doute dans les annales de l’Histoire. Il ne s’agit pas prioritairement de dissuader les éventuels agresseurs de pénétrer dans l’enceinte, mais d’empêcher les habitants d’en sortir. Dans son roman Une journée d’Ivan Denissovitch, Soljénitsyne raconte avec beaucoup de finesse que les prisonniers du Goulag chargés de bâtir la cité du socialisme commencent par ériger les barbelés qui doivent l’entourer, avant d’entamer toute autre construction ! Ce type de configuration atypique demeure exceptionnel. Les choses ont bien changé de nos jours. La doxa médiatico-idéologique actuelle martèle à l’envi que les murs symbolisent le mal. Prétendre en construire un dévoilerait des intentions malsaines que l’on n’ose prononcer : le repli, la peur de l’autre, la haine, tout le contraire de la société ouverte à tout vent, de la diversité universelle et du vivre ensemble commercial mondial fondé sur la constante mobilité. Construire des murs suppose effectivement l’hypothèse de l’existence d’ennemis. Or, notre monde occidental, paraît-il, n’a pas d’ennemis extérieurs. Tout va bien. Ces ennemis sont à l’intérieur, les populistes de Hongrie de Pologne, d’Italie et d’ailleurs, c’est-à-dire ceux qui, comme chacun sait, ont construit des barrières dans leurs têtes à force de stigmatiser l’«autre». À ces gens malsains, s’ajoutent tout de même les pauvres malades que sont les radicalisés et les déséquilibrés.

    Mais est-il exact que l’on ne construit pas de murs en France aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr. Ou plutôt, tout indique le contraire. Ainsi, un mur de verre vient d’être mis en place autour de la Tour Eiffel pour limiter les risques d’attentat. De même, plan vigipirate oblige, les services de sécurité recommandent l’érection d’enceintes fermées autour de certains bâtiments. Par exemple, les directeurs d’école doivent veiller à clôturer totalement leurs établissements, à augmenter la hauteur des murs, à poser des barrières et à doter les bâtiments de fenêtres plus solides. À quand des fenêtres blindées dans les écoles ? Il y a aussi les gros blocs de bétons, autant de petits murs, mis en place devant les lieux publics les plus fréquentés, à l’entrée des rues piétonnes, des quartiers commerciaux, tous les lieux de prédilection de l’homo festivus et du touriste occidental, sans oublier les grands axes de circulation sur lesquels il faut veiller. Peut-être qu’un jour il conviendra de mettre de tels murs devant les ponts, à défaut de recréer des ponts-levis. Quoi qu’en dise le discours officiel, aujourd’hui nous construisons des murs, plein de murs, et partout.

    Comme nous n’avons plus le souci de protéger la cité, parce que nous avons perdu le sens du commun, l’obligation qui pèse sur l’État d’assurer la conservation des citoyens consommateurs bardés de droits rend inéluctable la multiplication des murs dans nos villes. À force de ne plus reconnaître d’ennemis et d’ouvrir nos portes à tout le monde, la communauté progressivement dissoute subit les feux de plus en plus réguliers d’une guerre civile en devenir. Les attentats islamiques se multiplient en Europe et ne font plus la une des journaux.

    À force de prétendre jeter des ponts vers les plus lointains, nous voici obliger de supporter l’édification de murs au plus près des citoyens. Tout un symbole de l’échec cuisant d’une politique menée depuis cinquante ans. Il est encore temps de dresser des murs solides à l’extérieur et de jeter des ponts à l’intérieur pour restaurer ce qui unit au sein de la cité. Sans quoi, il faudra peut-être revenir au temps des châteaux forts.

  • Une première en Europe : le nombre de morts a dépassé celui des naissances en 2017 dans l'UE

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    De Jeanne Smits sur Réinformation-TV :

    Première en Europe : le nombre de morts dépasse celui des naissances dans l’UE en 2017

    Les statistiques d’Eurostat sont formelles : l’UE est officiellement entrée dans son hiver démographique en 2017, première année où le nombre des morts a dépassé celui des naissances dans l’Union européenne. Et c’est une différence notable, puisque que seuls 5,1 million de naissances sont venues compenser les 5,3 millions de morts, une tendance qui a vocation à se maintenir et qui est quelque peu atténuée par l’allongement de l’espérance de vie qui « retarde » les décès.

    La population totale de l’Europe atteignait, fin 2017, 512,6 millions d’âmes, en hausse de 1,1 million par rapport à l’année précédente. Un solde positif entièrement imputable à l’immigration en provenance de pays tiers qui a donc représenté environ 1,3 millions d’entrées nettes pour la seule année 2017.

    Dans l’UE, plus de morts que de naissances en 2017

    L’Allemagne reste le pays le plus peuplé avec 82,9 millions d’habitants, mais également un taux de fécondité qui reste bas, à 1,59 enfant par femme – il en faut 2,1 dans les pays développés pour remplacer la génération précédente. Si ce taux est en hausse importante depuis quelques années, c’est uniquement à cause de l’immigration. Les Allemandes autochtones ont un certes un peu plus d’enfants (la hausse avait été de 3 % entre 2015 et 2016), le nombre d’enfants nés en Allemagne de mères étrangères est en hausse spectaculaire : + 25 % entre 2015 et 2016.

    L’Irlande, elle, affiche le taux de natalité le plus élevé et le taux de mortalité le plus bas au sein de l’UE, ce qui lui vaut d’afficher la plus forte croissance naturelle de population en Europe, soit 1,1 %, et la croissance « naturelle » – celle de la population autochtone – reste au rendez-vous si l’on ne tient pas compte des naissances immigrées. Le contraire est vrai – le nombre de décès dépasse les naissances – en Finlande, en Espagne, en Estonie, en Allemagne, au Portugal, en Roumanie, en Lettonie, en Hongrie, en Lituanie, en Grèce, en Italie, en Croatie et en Bulgarie. La France est en haut du tableau, avec un taux de fécondité de 1,92 enfant par femme, sans distinction entre les autochtones et celle d’origine étrangère ; elle est dépassée par l’Irlande, Chypre et Luxembourg qui avec leur petites populations ne pèsent pas lourd dans la balance européenne.

    L’Europe entre dans son hiver démographique, pour la première fois l’accroissement naturel de sa population est négatif

    En Europe, 19 Etats membres ont enregistré en 2017 un accroissement net de la population, immigration comprise. C’est Malte qui a connu la hausse la plus importante de sa population, soit 3,3 %. Immigration, toujours.

    Tous ces chiffres témoignent de la réalité du « grand remplacement ». Ce que Bernard Antony qualifie depuis des décennies de « génocide français » est aussi un « génocide européen ».

    Allons-nous le voir en action en Irlande, où l’avortement sera probablement légalisé d’ici à la fin de l’année, à travers la chute des naissances ?

     
  • KTO : En Irak, la renaissance chrétienne après Daesch

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    Après l´invasion de Daesh et la fuite des chrétiens de la plaine de Ninive, les familles reviennent peu à peu s´installer. Aujourd´hui, la ville de Qaraqosh commence à renaître après avoir été vidée de ses habitants et presque entièrement détruite. Signe également de cette nouvelle vitalité, 350 enfants feront leur première communion pour la première fois depuis le retour des familles. Un reportage en partenariat avec l´OEuvre d´Orient et avec le concours de Pèlerin. Retrouvez également le reportage de Pèlerin dans son numéro du 19 juillet 2018.

    JPSC

  • Quand Daech s'élance à la conquête de l'Afrique

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    De Paul De Maeyer sur aleteia.org :

    Daech à la conquête de l’Afrique

    Après l’Irak et la Syrie, la présence jihadiste au Sahel est une menace qui ne doit pas être prise à la légère

    Penser qu’après la défaite en Irak et en Syrie, l’« idéologie brutale » de l’Etat islamique (EI) est morte serait une erreur. Daech, selon son acronyme en arabe, est en effet partie s’enraciner en Afrique, avertit l’hebdomadaire britannique The Economist dans un article publié le 12 juillet dernier. Depuis la chute du « califat », en 2017 – c’est-à-dire trois ans après sa proclamation, en juin 2014, par Abou Bakr Al-Baghdadi à la mosquée Al-Nouri de Mossoul –  a commencé une phase de décentralisation ou de morcellement qui a vu de nombreux combattants fuir ou aller s’installer sur le continent africain. En particulier vers la zone du Sahel, l’immense bande de terre aride marquant la transition entre le désert du Sahara et la savane.

    Le nombre de personnes tués par des combattants de Daech en Afrique dépasse désormais celui de leurs compagnons de guerre en Irak affirme The Economist. L’année dernière, on a dénombré 10.000 victimes de leurs exactions, pour la plupart des civils. Le nombre de combattant est également impressionnant. Au Nigeria, on estime à 3.500 le nombre de djihadistes de l’ISWAP (État Islamique en Afrique de l’Ouest), une faction dissidente de Boko Haram. Ce nombre est probablement plus élevé que celui des combattants de l’EI encore présents en Irak et en Syrie relève l’hebdomadaire.

    Bien que la menace de Daech contre les intérêts occidentaux dans la bande du Sahel soit réduite, ajoute The Economist, ses tentacules s’étendent jusqu’en Occident. En témoignent les attentats du 22 mai 2017 à Manchester et du 19 décembre 2016 à Berlin, qui ont fait respectivement 23 et 12 morts. Dans les deux cas, les terroristes avaient des liens avec la Libye, où Daech est présente au sud de la ville de Syrte.

    Lire la suite sur aleteia.org
  • Le déclin de la natalité s'accentue en France

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    CHUTE DE LA FÉCONDITÉ FRANÇAISE : LA POLITIQUE FAMILIALE EN CAUSE

    une synthèse de presse bioéthique de genethique.org  

    L’indice de fécondité est tombé à 1,88 en France. La France n'encourage plus à avoir des enfants. Au contraire la natalité allemande progresse, remontée à 1,59 en 2015.

    La natalité française continue à chuter. Pour la troisième année consécutive, le nombre de naissance est en baisse par rapport à l’année précédente. 767 000 naissances en 2017, outre-mer compris, loin des 900 000 presque atteints en 1971 par la seule métropole. Le « solde naturel »[1] en 2017 a atteint son plus bas niveau depuis 1945, et l’ « indice conjoncturel de fécondité » [2] est passé de 2,03 en 2010 à 1,95 en 2015 pour s’établir à 1,88 en 2017…

    Le Conseil d’orientation des retraites, dont les prévisions sont calculées en fonction d’une fécondité de 1,95 parle d’une « menace majeure pour notre système de répartition ». Qui va payer les pensions de retraite d’un pays vieillissant ?

    La crise de 2008 a clairement mis un frein à la natalité européenne. Mais ce frein a largement été amorti en France par une politique familiale forte. La baisse de natalité de ces dernières peut être considérée comme une conséquence à retardement de la crise de 2008. Une autre hypothèse se fonde sur le fait que les Françaises ont leur premier enfant de plus en plus tard, après trente ans, ce qui a un impact direct sur le nombre d’enfants qu’elles auront.

    Les coupes drastiques effectuées par François Hollande dans les budgets famille, modulation des allocations familiales, réduction de la prime naissance, suppression du quotient familial, auront été décisifs. « C'est simple, explique un couple de quadra parents de trois enfants, les aides que nous percevions ont baissé de 50 %, tandis que notre impôt sur le revenu a augmenté du même pourcentage. Si nous avions su ce qui nous attendait financièrement, il n'est pas certain que nous aurions donné naissance à Théo, notre petit dernier ». L’Unaf[3] a analysé que la perte financière pour les familles est de 3,5 milliards d’Euros. Si on ajoute les manques de moyens flagrants dédiés à la garde des enfants pour celles qui choisissent de continuer à travailler après la naissance de leurs enfants, la chute vertigineuse des chiffres s’explique. Alors que, toujours d’après l’Unaf, « depuis des années, le nombre d'enfants désirés reste stable et se situe autour de 2,4 par femme ».

    La plupart des pays d’Europe ont une natalité en berne, mais c’est la France qui opère la chute la plus vertigineuse. Entre 2010 et 2015, la natalité française a baissé de 3,4 %, contre 2,5 % en moyenne sur l’ensemble de l’Europe. « Il existe en Europe plusieurs visions de ce qu'est une politique familiale juste, explique le démographe Laurent Toulemon, de l’Ined[4]En France, on considère que le pouvoir d'achat d'un foyer ne doit pas diminuer lorsqu'arrive un enfant et c'est la raison d'être du quotient familial. Au Royaume-Uni, on aide exclusivement les familles pauvres. En Europe du Nord, on s'occupe de tout le monde, en mettant à la disposition de chacun des 'biens publics', comme des places en crèche et des congés parentaux d'un montant équivalant à 76 % du salaire. »

    Certains pays d’Europe osent même un timide réveil. C’est le cas de l’Allemagne, mauvais élève historique en matière de natalité, qui commence à voir les fruits d’une politique familiale puissante depuis les années 2000, institution d'un salaire parental, création de 500 000 places en crèche, augmentation des allocations familiales… L’Allemagne est ainsi passée d’un taux de fécondité de 1,25 en 1995 à 1,59 en 2015. Cette progression a largement bénéficié du solde migratoire croissant : 80 000 personnes en 2004, 550 000 personnes en 2014 et 1,1 million en 2015.

    [1] Total des naissances moins les décès

    [2] Nombre de naissances annuelles rapportées au nombre de femmes en âge de procréer

    [3] Union nationale des associations familiales

    [4] L'Institut national des études démographiques.

    Sources: L’Express, Michel Feltin-Palas (17 et 19/07/2018)

  • Un évêque dans le colimateur de la nouvelle bienpensance

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Mgr Cattenoz ferme sur l'enseignement de l'Église

    Mgr Cattenoz ferme sur l'enseignement de l'Église

    Dimanche 15 juillet, comme tous les dimanches, France Culture diffusait sur ses ondes, une messe, de 10 h à 11 h. À l’occasion du Festival d’Avignon, c’est une messe célébrée par Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, qui a été choisie. Il semble que son homélie n’ait pas été du goût de tout le monde, puisque trois jours après, sur le site de Marianne, était disponible un article intitulé : France Culture : quand le service public diffuse une messe catholique intégriste sur les LGBT et contre Simone Veil

    « Pendant une heure, la station publique a laissé la parole à Mgr Jean-Pierre Cattenoz, l’archevêque […] celui-ci a développé un discours intégriste, hostile au mariage pour tous mais également à l’avortement, et ce, de façon très virulente ». Qu’a donc bien pu dire Mgr Cattenoz pour susciter une telle hire  ? Nous sommes allés sur le site du diocèse où les homélies de l’archevêque sont disponibles.

    Partant de l’évangile du jour, le prélat rappelle les deux impératifs, donnés par le Christ, qui doivent nous guider : « convertissez-vous et croyez à l’évangile », avant d’aborder le sujet du festival qu’il qualifie de « lieux merveilleux où l’humanité s’interroge librement à travers le théâtre, sur ce qu’elle vit et ce qu’elle est » et il ajoute que ce même festival est aussi un excellent lieu pour « répondre à l’appel de Jésus d’évangéliser ».

    Le thème choisi par les organisateurs de l’édition 2018 « le genre » était loin d’être neutre, Olivier Py, directeur du festival avait même ajouté " la transidentité et la transsexualité ". C’est de ce thème que s’est servi Mgr Cattenoz pour appeler à la conversion. Lors de son homélie (qui n'a duré que huit minutes, nous sommes loin de l’heure de propagande annoncée par Marianne), l’archevêque a martelé son refus de réduire les personnes à des sigles (L.G.B.T.Q…), afin de mieux accepter tous les hommes dans leur humanité, masculine ou féminine, différente et complémentaire.

    Le miracle de la vie comme fruit de l’union d’un homme et d’une femme, l'imposture du « mariage homosexuel », la dérive d’une société « aux comportements incohérents », l'utilisation désordonnée des richesses la planète, le scandale de l’avortement, de l’euthanasie, de la PMA, de la GPA… L’archevêque d’Avignon a dénoncé les conséquences logiques d’un slogan devenu seule référence de nos contemporains : « il est interdit d’interdire, on a bien le droit, on a tous les droits, mon plaisir est mon droit. »

    Dans un monde ou une partie de ceux qui se déclarent catholiques ne connaît plus l’enseignement de l’Église, c’est une mise au point qui a été faite le 15 juillet dans la cathédrale Notre-Dame des Doms. Citant tour à tour le pape Jean-Paul II, mère Thérésa et le pape François, Mgr Cattenoz n’a fait que rappeler que ce qui se déroule tous les jours en France dans les centres d’avortement n’est rien de moins qu’un eugénisme en gants blancs.

    Les journalistes de Marianne se sont focalisés sur cet aspect. Ils ont choisi de taxer d’intégrisme celui qui a tenu un discours intègre. Ils ont pensé que l’homélie était prononcée contre « les LGBT et Simone Veil ».

    Mais la dernière partie était la plus importante. Plutôt que de s’arrêter à la dénonciation des dérives de notre siècle et jeter dans la géhenne tous ceux qui vivent une vie désordonnée, Mgr Cattenoz préfère rappeler le projet de Dieu pour nous tous : « devenir dans le Christ ses enfants bien-aimés, partager sa propre vie divine au souffle de l’Amour de l’Esprit Saint, et cela dès maintenant et pour toujours ». Pour que ce projet se réalise, il nous invite à la suite du Christ à témoigner de ce projet divin. Et pour celui qui ne recevrait pas ce témoignage, celui qui ne comprend pas ses paroles et celles du Christ, Mgr Cattenoz rappelle : « tu restes mon frère et nous pourrons vivre ensemble une véritable fraternité, car c’est l’Amour seul qui compte. »

  • Euthanasie en Belgique : bilan de la Commission de contrôle pour 2016-2017

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    Du site d'Alliance Vita :

    Euthanasie en Belgique : bilan de la Commission de contrôle pour 2016-2017

    Catégorie(s): Fil d'actusSuicide et euthanasie

    Le 17 juillet dernier, la Commission fédérale chargée de contrôler les euthanasies en Belgique a remis son rapport biannuel au Parlement, mettant en lumière une nouvelle forte augmentation des cas déclarés par les médecins.

    Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE), 2.028 euthanasies ont été enregistrées en 2016 et 2.309 en 2017, ce qui représente une hausse de près de 14 % sur cette dernière année connue. Depuis le vote de la loi en 2002, le nombre d’euthanasies augmente systématiquement chaque année, comme en témoigne le graphique publié dans le rapport officiel :

    Sont concernés autant d’hommes que de femmes, en général très âgés, mais environ 1/3 ayant moins de 70 ans. 78% des actes se passent en Flandre, contre 22% en Wallonie, cette forte disparité géographique étant vraisemblablement liée à des raisons culturelles.

    45% des euthanasies sont pratiquées au domicile de la personne, 39% à l’hôpital et le reste dans des maisons de soins ou de retraite. Les cancers sont à l’origine de 64% des demandes, le reste étant lié à « une combinaison de plusieurs affections (polypathologies) », selon les termes du rapport, et dans 15% de ces divers cas, la personne n’est pas en fin de vie. Les demandes d’euthanasie sur la base de troubles mentaux et du comportement, pour lesquelles le discernement et l’autonomie de décision font souvent débat, représentent une quarantaine de cas par an.

    Trois euthanasies de mineurs ont été enregistrées en 2016-2017, deux en Flandre et une en Wallonie. Les enfants étaient âgés de 9, 11 et 17 ans. Ces trois patients « souffraient à chaque fois d’affections incurables et particulièrement graves allant entraîner leur décès à brève échéance« , souligne la CFCEE dans son rapport. Ce sont les trois premiers cas depuis la loi de février 2014, la Belgique étant le seul pays au monde autorisant les euthanasies de mineurs sans aucune limite d’âge.

    La hausse continuelle des cas d’euthanasie en Belgique inquiète certains parlementaires ou certains médecins, mais elle satisfait les partisans de cette pratique : pour Jacqueline Herremans, présidente de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD belge) et membre de la CFCEE, « l’euthanasie est clairement entrée dans les mœurs. Parmi les hypothèses expliquant cette augmentation, l’effet générationnel est évident : la loi, votée en 2002, est désormais mieux connue par les générations les plus concernées. Aujourd’hui, l’information est mieux diffusée. »

    Aucune dérive n’est signalée officiellement. Le document de présentation du rapport se conclut par ces mots : « La Commission a estimé que toutes les déclarations reçues répondaient aux conditions essentielles de la loi et aucune n’a été transmise au procureur du Roi. La Commission estime qu’au cours des deux années écoulées, l’application de la loi n’a pas donné lieu à des difficultés majeures ou à des abus qui nécessiteraient des initiatives législatives. »

    Dans la réalité, des controverses importantes ont surgi ces derniers mois sur la légitimité de certaines euthanasies, un membre de la Commission fédérale de contrôle ayant même démissionné pour exprimer son désaccord sur un cas très litigieux.

    Pour une vue d’ensemble des statistiques, de la législation et des dérives, voir notre dossier « Euthanasie en Belgique : bilan de 15 ans de pratique »

     
  • Des nouvelles de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe )

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    La voix des familles européennes

    Bruxelles, le 19 juillet 2018
     
    "Au cours de l’année 2017, davantage de décès que de naissances ont été enregistrés dans l’UE (5.3 million de décès et 5.1 million de naissances), ce qui signifie que le changement naturel de la population de l’UE était négatif”.Il s’agit du constat froid élaboré la semaine dernière par Eurostat. Depuis deux ans déjà, en effet, le nombre de cercueils dépasse celui de berceaux en Europe, tel que dénoncé par la Fondation Robert Schuman dans son étude intitulée Europe 2050 : suicide démographique.
     
    Ces faits sont ignorés par la plupart des décideurs politiques en Europe, malgré les preuves évidentes de leurs conséquences sur l’avenir: la consommation, la croissance économique et les systèmes de retraite ne représentent que certains aspects touchés par le dit hiver démographique.Pour cette raison notre Conseil de Présidence a rendu une Résolution sur le printemps démographique, que nous avons pu présenter au Parlement Européen à l’occasion de la Journée Internationale de la Famille (le 15 Mai 2018). Dans tous les secteurs, ensemble avec tous nos membres, nous demandons aux dirigeants européens de “Mettre en œuvre une politique qui reconnaisse la place unique, fondamentale et irremplaçable de la famille dans la société…
     
    Pour cette raison, nous défendons un meilleur équilibre entre les temps en famille et de travail, comme nous l’avons fait récemment avec la COMECE et Caritas EuropaEn effet, le Conseil de l’Union Européenne a approuvé l’approche générale sur une directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les parents et aidants. Plus récemment, la Commission sur l’Emploi et les Affaires Socialesdu Parlement Européen a adopté son rapport sur le sujet. Nous allons continuer de suivre cette procédure, puisque nous constatons que la directive proposée se concentre davantage sur les carrières et les revenus, plutôt que sur la responsabilité des parents et des entreprises à l’égard des plus faibles dans nos sociétés.
     
    Dans cette logique, la FAFCE accueille favorablement la résolution récemment adoptée à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui reconnaît “que la maternité et la parentalité constituent des contributions essentielles et positives pour la société, qui ne doivent pas être considérées d’un point de vue négatif ni en aucune manière comme un obstacle au déroulement de carrière”. Cette même résolution demande aux Etats “de prendre en compte les tâches ménagères et de soins non rémunérées dans le système de retraite, de manière à garantir un traitement adéquat pour les femmes et les hommes qui choisissent d’avoir des responsabilités de soins aux personnes”. Nous sommes appelés à transmettre ces messages et faire appliquer ces propositions au niveau national.
     
    Portant un regard sur les prochaines activités de la Fédération, nous allons poursuivre celles-ci en nous focalisant sur deux axes principaux : la culture et l'économie. Dans chacun de ces domaines nous allons souligner le rôle de la famille comme cellule fondamentale de la société et nous ferons des propositions concrètes, spécialement en vue des prochaines élections européennes en mai 2019.
     
    Sur le volet économique, je suis heureux d’annoncer que grâce à notre partenariat avec la Fondation Sallux et le Comité économique et social européen, nous progressons dans le projet “Famille & Economie”. Cette fois-ci nous aurons un évènement à Bruxelles le 16 octobre intitulé “Famille et Finance: une alliance possible ?”, rassemblant des experts de toute l’Europe pour discuter de comment construire un environnement financier qui soit davantage en faveur de la famille sur notre continent.
     
    A l’occasion de la prochaine réunion du Conseil de Présidence de la FAFCE, le 6 novembre prochain, à Bruxelles, nous accueillerons le Cardinal Kevin Farrell, Préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, qui prononcera un discours lors d’une conférence de haut niveau au Parlement Européen sur “La famille: écosystème pour la vie culturelle en Europe”, dans le cadre de l’année européenne du patrimoine culturel.
     
    Mais, avant tout cela, nous irons à Dublin, pour la Rencontre Mondiale des Familles (21-26 août). La FAFCE sera activement présente avec un stand et une intervention. Nous croyons fortement dans l’importance de ce rassemblement pour annoncer la beauté de la famille, et nous estimons la valeur prophétique du choix du Pape François de l’organiser dans un pays blessé par une série de changements législatifs historiques, dénaturant l’institution du mariage civil en 2015 et, en mai dernier, abrogeant le droit à la vie des enfants à naître.
     
    En amont de tous ces défis, nous ne pouvons pas éviter d’évoquer le combat spirituel qui est très grand et qui fait parti d’un plan mystérieux: c’est pourquoi nous avons décidé de répondre à l’appel du Pape François pour une intention universelle de prière pour le mois d’août, une intention qui est très proche du travail de notre Fédération: "Pour que les décisions économiques et politiques protègent les familles comme trésor de l’humanité". Puis-je vous rappeler, aussi, qu’une sainte messe est célébrée chaque matin au sanctuaire de Jasna Gora pour toutes nos familles, grâce à nos amis polonais.
     
    Toutes nos activités ne seraient pas possibles sans votre soutien dans la prière. Il s’agit là d’une première manière de rejoindre nos efforts. Si vous le désirez vous pouvez aussi nous soutenir financièrement, ainsi que par un engagement auprès de votre association locale ou par la création d’une nouvelle association si celle-ci n’existe pas déjà dans votre région.
     
    Nous sommes d’avance reconnaissants pour votre soutien à notre travail, qui consiste à défendre une “participation active et responsable de la famille dans les sphères culturelles, sociales et politiques” et promouvoir “des politiques familiales adéquates qui protègent et soutiennent les fonctions de la famille et ses droits”, comme l’a déclaré le Pape François le 16 juin 2018, célébrant le 25ème anniversaire du Forum delle Famiglie, principal membre italien de la FAFCE.
     
    Très cordialement, 
     
    Antoine Renard
    Président
  • Attaquées, les Missionnaires de la Charité (Mère Teresa) répondent à leurs détracteurs

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Inde: les Missionnaires de la Charité répondent à leurs détracteurs

    Suite à l’arrestation d’une religieuse membre des Missionnaires de la Charité dans une affaire d’adoption illégale, tous les foyers gérés par cette congrégation fondée par Mère Teresa en 1950 font l’objet d’une inspection de la part de l’administration indienne. La supérieure générale, sœur Mary Prema, a diffusé hier un communiqué pour répondre aux détracteurs de la communauté.

    Cyprien Viet - Cité du Vatican

    La supérieure générale des Missionnaires de la Charité dénonce notamment les «mythes» et les «fausses informations» diffusées au sujet de cette affaire, et s’étonne du zèle de l’administration indienne, tout en exprimant sa confiance dans les lois et les tribunaux du pays. Les sœurs sont «profondément attristées» par l’affaire survenue dans un foyer géré par la Congrégation à Ranchi, au nord-est du pays, et expriment de façon irréfutable «leur condamnation pour des actions individuelles qui n’ont rien à voir avec la Congrégation des Missionnaires de la Charité». Elles affirment leur pleine collaboration avec les enquêteurs et se disent ouvertes à toute enquête libre, équilibrée et juste.

    Sœur Mary Prema détaille les circonstances de cette étrange et complexe affaire. La religieuse et l’employée laïque impliquées, qui avaient toujours effectué en apparence un travail sérieux au sein de ce foyer pour mères célibataires, ont été arrêtées deux mois après la naissance, en mai dernier, d’un enfant qui devait être confié au CWC (Child Welfare Committee, le Comité de Protection de l’Enfance, organisme indien chargé des enfants abandonnés), mais qui ne l’a pas été en pratique. Selon la presse indienne, cet enfant aurait été vendu à un couple, et d’autres affaires sont en cours d’examen car les registres seraient incomplets. Le sujet est très sensible en Inde, où les adoptions illégales représenteraient près de 90 000 enfants par an. Mais cette affaire s’inscrit aussi dans un climat de durcissement politique de la part du parti nationaliste hindou au pouvoir, ce qui peut sembler ouvrir la voie à une instrumentalisation de cette affaire afin d’affaiblir cette congrégation et donc, à travers elle, l’Église catholique tout entière.

    La supérieure générale des Missionnaires de la Charité dénonce la brutalité des méthodes de la police qui lors de la perquisition du 6 juillet, a provoqué la saisie de 22 enfants par le CWC, parmi lesquels un nouveau-né d’à peine un mois. L’un de ces enfants est tombé gravement malade suite à ce raid et il est actuellement hospitalisé en soins intensifs. Sœur Mary Prema exprime sa peine et son étonnement face aux méthodes du CWC, un organisme  public qui considérait pourtant deux semaines auparavant ce foyer comme «un excellent environnement pour le soin des enfants». Elle rappelle plus globalement l’action des plus de 5000 religieuses membres de cette Congrégation, qui s’engagent à «continuer leur service pour les plus pauvres des pauvres avec cœur et à titre gratuit, en servant les personnes vulnérables et dans le besoin», malgré toutes les critiques sans précédent qu’elles affrontent actuellement.

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 107, été 2018

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2018. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation.Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

    Au sommaire de ce numéro n° 107 (été 2018) : 

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    La Fête-Dieu 2018 à Liège

    Fête-Dieu : l’office primitif

    La réception de l’Eucharistie à travers le temps

    A contretemps : bioéthique, spiritualité, scientisme

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    Rome et le monde : 

    Pape François : quel bilan pour cinq années de pontificat ?

    Qui peut communier ?

    L’accès des conjoints luthériens allemands à la communion sacramentelle

    Célibat sacerdotal en péril : le cardinal Sarah monte au créneau

    Efflorescence du catholicisme en Afrique

    Belgique :

    Avortement : encore plus permissif ?

    Vers une reconnaissance symbolique des couples homosexuels par l’Eglise ?

    Un attentat « islamiste » au Boulevard d’Avroy à Liège

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

     

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

     JPSC