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Société - Page 444

  • Pourquoi le Docteur Vanopdenbosch a démissionné de la commission euthanasie

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les raisons de ma démission de la commission Euthanasie

    Complétant notre Bulletin du 22 février 2018 , voici la traduction de la lettre du Dr Vanopdenbosch

    Cher Président de la Chambre des Représentants,

    Cher Président de la Commission de la Santé Publique de la Chambre,

    Par la présente, je tiens à donner ma démission de la fonction de membre suppléant de la Commission Fédérale de contrôle et d’évaluation de l’Euthanasie (CFCEE). C’est à juste titre que la Chambre des Représentants se pose la question de l’indépendance et du rôle de cette commission. Dans les faits, la CFCEE n’est en effet ni indépendante, ni objective.

    Lorsque des déclarations d’euthanasie sont détectées non conformes à la loi, la CFCEE ne les renvoie pas au Parquet pour examen, comme le prescrit pourtant la loi, mais elle prend elle-même le rôle de juge. L’exemple le plus frappant s’est déroulé lors de la réunion du mardi 5 septembre 2017: nous y avons traité le cas d’une personne atteinte de démence à...

    Le texte complet ICI

  • Une jeune belge présente la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018

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    De zenit.org :

    Jeunes : la situation en Europe, présentation devant le pape

    « Faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre »

    En Europe, « le fait que les jeunes ne grandissent pas dans un contexte religieux offre de nouvelles opportunités. Les jeunes sont donc très ouverts sur la foi, ils la regardent avec un regard neuf et une grande réceptivité, simplement parce qu’ils en savent peu ». Donc, « le défi consiste à faire découvrir quelque chose, à faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre ».

    C’est ce que souligne Annelien Boone, jeune fille de Belgique (31 ans, directrice de l'IJD, Jongerenpastoraal Vlaanderen), représentant la jeunesse belge, qui a présenté la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018 sur les jeunes – ce 19 mars 2018, au Collège pontifical Maria Mater Ecclesia de Rome.

    Présentation à la réunion pré-synodale

    1. Quelques faits en chiffres

    Récemment, il y avait une étude sur la “génération Quoi” ? “Génération Quoi?” est un projet collaboratif entre 12 diffuseurs européens d’audiovisuel public et permet aux jeunes entre 18 et 34 ans de faire un autoportrait de leur génération. Plus d’un million de jeunes de 35 pays ont participé à cette étude. Des thèmes, des difficultés et des désirs que les jeunes Européens entre 18 et 34 ans éprouvent, sont précises dans l’étude. Je vous propose quelques thèmes qui vous donnent une idée des jeunes de l’Europe de l’Ouest aujourd’hui.

    • Nos futurs

    Une question examine quelles sont les perspectives des jeunes et des jeunes adultes. En général, les jeunes ont une vision plutôt positive de l’avenir. Presque deux tiers des jeunes GW (63,5%) ont un comportement plutôt positif vis-à-vis de l’avenir. Pourtant, l’étude démontre que les jeunes restent plutôt douteux au lieu d’être franchement positifs; seulement 6% semble être très optimiste quant à l’avenir. Néanmoins la même constatation vaut pour l’attitude pessimiste: moins de cinq pourcent semble être très pessimiste quant à l’avenir.

    • Tolérance

    Les jeunes de la génération Quoi? sont, en général, très tolérants. Egalement concernant la diversité culturelle, les jeunes sont très tolérants. 3 sur 4 voit l’immigration comme un enrichissement culturel. Beaucoup de jeunes de la génération Quoi? ont des amis d’une autre origine sociale ou éducative ou d’une orientation sexuelle différente. Toutefois, il n’y a que peu de jeunes qui ont des amis d’une autre religion, d’une autre contexte ethnique ou culturel.

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  • Laïcité française et Convention européenne des droits de l'homme (CEDH): les conditions d'octroi de la personnalité juridique aux associations religieuses conventuelles seraient discriminatoires

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    L’Afrique du Sud avait autrefois son "petty" apartheid, l’apartheid mesquin (le "grand" apartheid qui organisait la séparation du développement des communautés était-il plus raisonnable ?). Mutatis mutandis, la France nous apporte aussi chaque jour des manifestations plus ou moins  anecdotiques de sa « petty » laïcité dont la dernière concernait l’exclusion de la statue de saint Jean-Paul de l’espace public à Ploërmel en Bretagne. Mais voici, plus grave, une atteinte séculaire à la liberté d’association telle que la définit la convention européenne des droits de l’homme (CEDH) à laquelle la France a souscrit : lu sur le site « Liberté politique.com » cet article (extrait)  rédigé par l’ European centre for law & justice, le 14 mars 2018 :

    "Vincent Cador et Grégor Puppinck ont publié en janvier 2018 un article de doctrine en droit public intitulé « De la conventionnalité du régime français des congrégations », dans la Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger.

    Les deux auteurs sont docteurs en droit et Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ, est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. L'article passe le régime français des congrégations religieuses au crible de la Convention européenne de sauvegarde des libertés fondamentales et des droits de l'homme (la Convention européenne). Ce régime contraignant, dérogatoire au droit commun des associations, est un double héritage de la Révolution française et de la République anticléricale du début du XXe siècle. Il apparaît en décalage avec le processus d’apaisement des relations entre l’État et l’Église depuis les années 1970 et surtout avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (la CEDH), protectrice de la liberté de religion (art. 9), de la liberté d'association (art. 11) et du principe de non-discrimination (art. 14). 

    Vincent Cador et Grégor Puppinck expliquent que, dans l’hypothèse d'un litige porté devant la CEDH opposant une congrégation à l’État français, « il est fort probable que les juges strasbourgeois condamneraient le régime français des congrégations, obligeant le gouvernement à faire procéder à sa révision ». Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs s'appuient sur la jurisprudence de la CEDH pour reproduire le raisonnement en trois étapes habituellement utilisé par cette dernière pour trancher les litiges qui lui sont soumis.

    Tout d'abord, ils analysent la législation française sur les congrégations comme une ingérence dans les droits à la liberté de religion et à la liberté d'association. Contrairement aux associations de droit commun qui sont tenues à une simple déclaration, l'octroi de la personnalité juridique est pour les congrégations subordonné à un décret après avis conforme du Conseil d’État. De plus, la constitution d'une congrégation est soumise à des conditions particulièrement intrusives et la teneur de ses statuts est encadrée de manière stricte. À titre d'illustration, le Conseil d'État continue d'interdire aux congrégations de mentionner dans les statuts qu’elles doivent joindre à une demande reconnaissance les vœux « solennels », « perpétuels » ou « définitifs » de leurs membres[1]. Une fois constituées, les congrégations subissent un contrôle rigoureux de la part des autorités publiques portant sur leur fonctionnement. Ces contraintes constituent une ingérence de la part de l’État dans la liberté de religion des religieux, qui s'exerce à travers leur liberté d'association et l'autonomie de leur organisation.

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  • Salzinnes (Namur), 21 mars : CinéVie-CinéPlus: Melody - La gestation pour autrui

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    La procréation médicalement assistée et/ou la gestation pour autrui permettent de réaliser le projet de couples ou de femmes parfois en grande souffrance.

    Dans le cadre des gestations pour autrui, des femmes fertiles, par générosité ou par attrait d’une source de revenus, se portent candidates pour porter l’enfant, "prêter leur utérus" préfèrent dire certaines, et parfois même donner leurs ovules.

    La pratique de la gestation pour autrui est interdite dans certains pays.  Mais pourquoi donc ? N’est-on pas en droit d’accepter toutes les possibilités que nous offre aujourd’hui la science?  L’interdiction posée ou les réticences exprimées sont-elles la manifestation d'un esprit rétrograde ou y aurait-il des problèmes, des enjeux qui nous échapperaient?

    Pour répondre à ces questions brûlantes et très actuelles qui concernent tant les hommes que les femmes, cmercredi 21 mars à 20 heures précises, nous regarderons d'abord un excellent film belge: "Melody" de Bernard Bellefroid avant de recevoir une personnalité de premier plan qui nous fait l'honneur de sa présence:

    Mme Carine Brochier, membre de l’Institut européen de bioéthique

    Mme Caroline RouxVita International
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    Lieu: Foyer Sainte-Anne à Salzinnes - entrée par la rue Simonis

    accueil à partir de 19h45 - projection 20h00 précises

    P.A.F.: 3,5€

  • 70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones: il faut arrêter ça!

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    Une chronique de Marie Thibaut de Maisières sur le site de La Libre :

    70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones: il faut arrêter ça! (CHRONIQUE)

    Ces sites violent la loi ! Il est interdit de montrer du porno à des mineurs. Alors pourquoi ne fait-on rien ?

    Dans le livre "A un clic du pire", Ovidie, ancienne actrice et réalisatrice de films pornographiques, militante féministe, nous alerte sur les dégâts du X sur les mineurs. C’est une ancienne hardeuse qui nous alerte, il vaudrait donc mieux que nous soyons tous attentifs !

    Ovidie nous dit : "Sur les garçons, le porno a un impact sur la construction de la masculinité [qui se doit d’être brutale]. Pour les filles, ça pose des questions de douleur. […] Des pratiques, taboues avant, sont devenues obligatoires." Plusieurs études anglo-saxonnes confirment cela : 70 % de l’éducation sexuelles des jeunes est faite via les vidéos pornos, 50 % des jeunes pensent que celles-ci sont réalistes. Beaucoup d’adolescents sont angoissés par la taille de leur sexe, tandis que de plus en plus d’adolescentes pratiquent la sodomie ou reçoivent des gifles, malgré la douleur parce qu’elles "pensent qu’il faut". Franchement, je me demande : "Mais que fait la police ?"

    Un couple habitant près d’une école qui ferait l’amour sans fermer les rideaux se ferait rapidement arrêter. Pendant ce temps, chaque jour des millions de vidéos pornos sont visionnées par des enfants. On estime que 50 % des garçons de 10 ans ont déjà vu un film porno ! Pourtant, je vous garantis que vous préférez que vos enfants découvrent le sexe en regardant les voisins plutôt que n’importe quel clip en page d’accueil d’un site X.

    L’âge moyen de la découverte du porno est descendu entre 9 et 11 ans. Quel âge aviez-vous quand vous avez vu votre première image X ? Vous aviez certainement dû, préalablement, affronter le regard accusateur du libraire, fouiller dans les affaires de vos parents ou vous réveiller la nuit. Vous aviez eu une démarche proactive, vous étiez prêts ! Aujourd’hui, plus de transgression : les sites sont en libre accès. Faites l’expérience : allez sur le site de certaines marques d’alcool. Pour accéder au contenu, on vous demande votre date de naissance (hypocrite, mais déjà quelque chose). Allez sur tel site porno, par contre, on ne vous demande rien du tout ! Si vous n’êtes pas coutumier du fait, accrochez-vous. On est très loin du genre "dans la bonne humeur" de l’époque Lahaie. Il est clair que pour attirer du clic, les scénaristes et la sensualité ont été peu à peu remplacés par de la brutalité et de l’humiliation.

    L’idée que ma fille de 8 ans sera bientôt confrontée à ces contenus me laisse démunie. D’autant plus que les contrôles parentaux sur les ordinateurs sont inefficaces, 70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones. Ma fille a pourtant l’esprit critique. Quand elle regarde un film de super-héroïnes, elle sait que ce n’est pas réel. Elle voit tous les jours des gens marcher dans la rue et elle n’en a jamais vu voler. Mais elle n’a jamais vu personne faire l’amour. Si elle voit un film X, elle ne pourra pas prendre de recul sur les pratiques qu’elle va découvrir. Elle pensera que c’est la norme d’être violentée ou insultée.

    Je ne juge pas les amateurs adultes et consentants de ces pratiques, mais je pense qu’il y a quelques étapes nécessaires avant d’en arriver là. Ces sites violent la loi ! Il est interdit de montrer ce genre de contenu à des mineurs. Alors pourquoi ne fait-on rien ? Pour préserver des milliers d’emplois en Wallonie ? Non, la plupart des films sont tournés en Europe de l’Est pour des salaires de misère. Bien que l’on n’ait jamais autant consommé de X, l’industrie est au plus mal. Les contenus sont piratés et proposés gratuitement aux consommateurs par les quelques sociétés qui possèdent tous les sites hébergeant les vidéos pornos : les tubes. Tous domiciliés dans des paradis fiscaux. Bref, le crime ne profite à personne et surtout pas à notre société qui prépare une génération d’adultes qui va avoir du mal à se positionner dans un rapport femme-homme égalitaire et pacifique.

    Pourtant, si nous en avions la volonté politique, nous pourrions assez facilement géo-bloquer, pour la Belgique, tous les tubes qui ne mettraient pas une barrière à l’entrée de leur site pour protéger les mineurs : un login par e-mail ou un numéro de carte de crédit (à voir politiquement ce qui est approprié pour protéger les enfants, tout en laissant la liberté aux majeurs de regarder ce qu’ils désirent). Alors Mesdames et Messieurs les députés, qu’est ce que l’on attend ?

     
  • USA : bataille autour du droit à naître des trisomiques

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    A titre d'information : d'Hélène Vissière sur le site du Point :

    États-Unis : bataille autour du droit à naître des trisomiques

    Plusieurs États américains ont voté des lois controversées interdisant aux femmes l'avortement si le fœtus est atteint de trisomie 21.

    Tous les ans, Gerber, le producteur américain de petits pots qui appartient au géant Nestlé, choisit au cours d'une compétition nationale le bébé le plus mignon qui jouera les ambassadeurs de la marque. Cette année, il a désigné Lucas Warren, un petit garçon de 18 mois au sourire radieux atteint de trisomie 21. C'est la première fois en 91 ans que la marque sélectionne un enfant handicapé. « Chaque année, nous choisissons le bébé qui représente le mieux l'héritage de longue date de Gerber, a expliqué le PDG du groupe Bill Partyka. Cette année, Lucas est le choix idéal. » Il y avait de la concurrence. Le groupe a dû passer en revue quelque 140 000 photos de bambins envoyées par leurs parents.

    Le choix est loin d'être innocent. Aux États-Unis, la situation des bébés trisomiques suscite un grand débat. Ces dernières années, plusieurs États – le Dakota du Nord, l'Indiana, l'Ohio – ont voté des lois très controversées interdisant aux femmes l'avortement si le fœtus est atteint de trisomie 21 et punissent le médecin qui pratiquerait une interruption médicale de grossesse en suspendant sa licence. D'autres États, comme l'Utah, ont des projets de loi similaires en attente.

    Depuis plus de 40 ans les conservateurs, parmi eux beaucoup de chrétiens évangéliques, n'ont qu'une priorité : la lutte contre l'IVG pourtant légalisée par la Cour suprême en 1973. Ils ont réussi, au fil du temps, à pousser certains États à mettre en place toutes sortes de mesures qui rognent le droit à l'avortement : ils ont imposé une période d'attente obligatoire, des échographies vaginales, des séances de « conseil ». Le but est de dissuader les femmes d'avorter. Ils ont également obligé les cliniques à respecter des conditions de fonctionnement de plus en plus draconiennes. Beaucoup d'établissements ont dû fermer leurs portes et dans plusieurs États, il faut maintenant parcourir des centaines de kilomètres pour trouver une clinique afin de pratiquer une IVG.

    « Tentative de criminaliser l'avortement »

    Le dernier combat des anti-avortement se focalise sur le sort des fœtus trisomiques qui souffrent d"une terrible forme de discrimination", selon Karianne Lisonbee, une représentante du congrès local de l'Utah et auteur d'un projet de loi. « L'avortement sélectif n'est jamais le bon choix, mais c'est particulièrement monstrueux que l'on puisse refuser la vie à des enfants à naître simplement parce qu'ils ont un handicap », a déclaré Ohio Right to Life, un groupe anti-IVG. Il s'inquiète particulièrement par les tests de dépistage prénatal, bien plus fréquents à l'étranger qu'aux États Unis, qu'il assimile à de l'eugénisme. Ces militants citent notamment le cas de l'Islande et du Danemark où, à la suite du dépistage systématique, le nombre de naissances de bébés porteurs de la maladie a chuté considérablement.

    En face, les adversaires dénoncent les législations récentes comme une atteinte à la vie privée et à la relation de confidentialité patient-médecin. Elles violent, disent-ils, la Constitution et ne cherchent, non pas à défendre le sort des enfants des trisomiques, mais à limiter le droit des femmes. Freda Levenson, la directrice juridique de la branche de l'organisation American Civil Liberties Union (ACLU) dans l'Ohio, a estimé qu'il s'agissait d'« une tentative à peine voilée pour criminaliser l'avortement. Si les hommes politiques de l'État voulaient défendre les handicapés, ils devraient améliorer l'accès à la santé, l'éducation et autres services », affirme-t-elle dans un communiqué.

    Les trisomiques de plus en plus intégrés dans la société américaine

    ACLU et le Planning familial ont intenté des actions en justice. Dans l'Indiana et l'Ohio, la législation a été bloquée par les juges, mais les anti-avortement ont fait appel. Dans le Dakota du Nord, la mesure est entrée en vigueur après l'abandon des poursuites par la seule clinique qui pratique les IVG. L'établissement a estimé que la loi ne le gênait pas, car il ne propose pas d'avortement après 16 semaines, la période en général du test de dépistage de la trisomie 21.

    Les associations de défense des personnes trisomiques restent discrètes et refusent de prendre parti dans le débat. La Société nationale de la trisomie met l'accent sur le fait que les porteurs de la maladie « sont de plus en plus intégrés dans la société ». « Grâce aux progrès de la technologie médicale, les individus atteints de trisomie vivent plus longtemps qu'avant », signale le site mentionnant que 80 % des adultes atteignent l'âge de 60 ans.

    La décision de Gerber de faire du petit Lucas le nouveau visage de la marque a été saluée par les familles d'enfants handicapés. Le garçonnet va apparaitre toute l'année sur les réseaux sociaux du groupe et ses parents ont reçu 50 000 dollars de prix. « Nous espérons que cette opportunité mettra en lumière la communauté de ceux qui ont des difficultés d'apprentissage et éduquera les gens », espère sa mère, Cortney Warren.

  • Belgique : des commémorations de la Grande Guerre sans aucune saveur patriotique

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    De Paul Vaute sur le blog "Le Passé belge" :

    Centenaire de la Grande Guerre: la patrie absente

    "Il est très probable qu'aucun événement historique n'a jamais généré dans la capitale autant de manifestations en tout genre, accompagnées d'une telle mobilisation d'acteurs publics, parapublics, associatifs et privés". Tel est le constat dressé par les auteurs d'une étude portant sur pas moins de 434 activités recensées dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale – hors publications et articles de presse – sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, entre le 1er janvier 2014 et le 30 juin 2017 [1]. L'agenda s'est fortement allégé dans les mois qui ont suivi cette dernière date, le retour de flamme étant attendu pour l'automne 2018 avec les cent ans de l'armistice.

    Quantitativement impressionnant, ce premier bilan, coordonné par Serge Jaumain (Université libre de Bruxelles) et Joost Vaesen (Vrije Universiteit Brussel), confirme par contre l'impression qu'ont pu avoir les observateurs, dès les années préparatoires, d'une mobilisation en ordre dispersé. La concurrence entre niveaux de pouvoir, spécialité belgo-belge par excellence, s'est ici joyeusement donné libre cours. La Région flamande, partie très vite en pointe (dès 2006), puis la Communauté française et la Région wallonne, ont développé des projets portant leurs accents propres: pour la première, la focalisation sur le front de l'Yser, le message de paix à faire émerger, l'ignorance de la dimension nationale, le tout en mettant à l'écart le monde académique à son grand dam; pour les deux antres, la vie quotidienne sous l'occupation davantage que les champs de bataille, les conséquences sociales et politiques, l'absence de visée identitaire, avec une intégration des chercheurs professionnels au processus.

    Mais quid du pouvoir fédéral ? Entré tardivement dans la danse, il n'était pas en position de force. Outre que les compétences concernées (enseignement, culture, tourisme…) ne relèvent plus de lui, notre architecture institutionnelle ne reconnaît pas de légitimité particulière à l'Etat pour assurer la coordination de tels événements. Ce fut donc service minimum, en dépensant moins que les entités fédérées, le seul événement d'ampleur à gérer étant la cérémonie internationale du 4 août 2014 à Liège. Chacun a ainsi œuvré de son côté, sans attention particulière à ce que faisaient les autres et avec, pour objectif le plus réellement partagé, celui d'engranger les meilleures retombées touristiques.

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  • Mai 68 a montré l’impossibilité d’instaurer le paradis sur la terre

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    Par Samuel Pruvot avec Clotilde Hamon et Clémence Barral sur le site de Famille Chrétienne :

    Jean-Luc Marion : « Mai 68 a montré l’impossibilité d’instaurer le paradis sur la terre »

    Comment les anciens gauchistes de Mai 68 sont-ils devenus des businessmen ? Pourquoi les agitateurs trotskystes se sont-ils transformés en gardiens du consumérisme ? Pour l’académicien Jean-Luc-Marion, cette évolution n’est pas paradoxale mais complétement logique. Entretien en avant-première du débat avec José Bové sur « les promesses non tenues de Mai 68 » à l’espace Bernanos lundi 19 mars.

    Comment se fait-il que les têtes pensantes de Mai 68 soient devenus cinquante ans plus tard des figures de proue du consumérisme ?

    Je suis d’accord avec José Bové. Cette révolution culturelle était essentiellement une révolution favorable au capitalisme et à la transformation du modèle du citoyen comme travailleur et producteur en un nouveau modèle du citoyen comme consommateur et d’abord de spectacles.

    Mai 68 apparait pourtant à l’époque comme une dangereuse poussée du communisme ? ?

    Mai 68 est une supposée révolution qu’il faut lire à deux niveaux : politique et culturel. Sur le plan politique d’abord, comme l’ont aussitôt interprété l’union de la gauche et le parti gaulliste, c’était une poussée du communisme soviétique plus ou moins volontairement relayée par les mouvements maoïstes et tiers-mondistes, sur fond de guerre du Vietnam. Des courants qui fascinaient, parce que le totalitarisme fascine toujours les petits philosophes qui veulent penser la totalité.

    Cette force supposée révolutionnaire devait être contrée par un sursaut républicain et national. Et c’est ainsi que les choses se sont passées. La révolution politique n’a pas pris. De cette lecture politique il faut tout de même retenir une chose évidente pour les gens qui étaient sur le terrain – c’était mon cas – et qui n’a pas été comprise par les politiques eux-mêmes. Car les politiques ne comprennent pas grand-chose à la politique, et ce n’est pas une surprise !

    De quoi voulez-vous parler ?

    Ils n’ont pas vu que pour la première fois le système soviétique était critiqué par la gauche et l’ultra gauche, mais aussi par une grande partie des syndicats. Et c’est à ce moment-là que s’est mis en place ce qui devait donner, dix ans plus tard, les dissidences dans l’empire soviétique : le ralliement du syndicalisme français aux Solidarnosc. Ce fut le début de la fin de la domination intellectuelle du Parti communiste sur les intellectuels français. Il y a donc eu un aspect très positif de Mai 68 qui a complètement échappé aux protagonistes d’alors.

    Et sur le plan culturel ?

    La France sortait de guerres permanentes. Depuis la Révolution de 1792, le pays était toujours mêlé à un conflit d’une manière ou d’une autre, sans exception. La fin de la guerre d’Algérie a marqué la fin des guerres menées par la France, et donc les Français. La génération de 1968 est la première qui n’a pas été mobilisée. La France découvrit la paix, l’enrichissement et le désir d’abolir toutes les contraintes qui avaient été liées à sa longue militarisation pendant plus d’un siècle et demi. D’où le « il est interdit d’interdire » et autres « jouissons sans entrave », qui comportaient des revendications de liberté sexuelle évidentes, mais pas seulement. Ces slogans traduisaient aussi le refus de l’ascèse nationaliste et politique imposée par l’Etat.

    Refus de l’ascèse religieuse aussi ?

    Il ne faut pas oublier qu’au même moment, il y avait eu le concile Vatican II (achevé en 1965), qui a été reçu comme une « libération » dans l’Eglise (même si cet accueil procède d’un certain contresens, mais ce n’est pas le sujet ici). N’oublions pas non plus le lancement de la pilule contraceptive en 1967.

    Comment ce capitalisme triomphant a-t-il pu être à ce point récupéré par des gens qui se prétendaient maoïstes et communistes ?

    Ceux qui ont mené le mouvement de 68 se sont fait une forme d’éducation métapolitique sur le terrain. Ils ont très tôt appris à maîtriser les rapports de force non institutionnels ou anti-institutionnels et furent rapidement en avance en termes de technique de communication. D’autre part, comme nous l’avons dit, ils avaient perdu leur idéologie totalitaire puisqu’ils ont été les ouvriers de la disparition finale du communisme comme idéal. Ils ont pris le contrôle de la société de consommation quand ils se sont trouvés en position de pouvoir.

    A vos yeux, ce glissement paraît finalement assez logique...

    En effet, il n’y a pas à s’étonner du tout. Je n’ai aucune surprise à retrouver certains de mes camarades engagés de l’école Normale à des postes d’énarques, de politiques et de businessmen… Après tout, ils continuaient à pratiquer le même sport que dans les amphis. A ce moment-là, j’ai moi-même énormément appris en termes de communication sociale et d’éducation idéologico-politique. Je n’ai pas employé cette maîtrise de la même manière, c’est tout.

    Où est passée la mystique de 68 ?

    Je n’ai jamais cru que (comme l’espérait mon ami Clavel) Mai 68 était une révolte de l’esprit ! N’exagérons rien, ce n’était pas du Bernanos ni du Péguy. A travers l’effondrement de l’idéologie marxiste (même s’il en reste encore des lambeaux), je crois au contraire que nous avons assisté à l’écroulement de la grande idée des Lumières, à savoir que la cité de Dieu se ferait sur terre sans Dieu. L’idéal de la cité parfaite s’est effondré. Ce n’est pas sur terre que le royaume de Dieu se constitue. Le progrès spirituel de l’humanité ne vise pas l’amélioration de la cité terrestre, il est suspendu à d’autres ancres dans le Ciel, à savoir « l’eschatologie » dans le sens ancien du terme. Notre société actuellement est une société qui est hantée par la fin du monde.

    Samuel Pruvot avec Clotilde Hamon et Clémence Barral

  • « Un Dissident » : un roman passionnant qui aborde l’immense défi du transhumanisme et de l’homme augmenté

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    9782226399144-j.jpgPar l'abbé de Chaillé sur Padre Blog :

     

    [Vidéo] Un roman oui, mais un roman pas comme les autres ! L’abbé de Chaillé reçoit un tout jeune auteur qui aborde d’une façon originale l’immense défi du transhumanisme et de l’homme augmenté. Passionnant.

    Dans « Un Dissident », paru aux éditions Albin Michel, on entend des questions redoutables : comment certaines entreprises organisent-elles une économie transhumaniste sans nous demander notre avis ? Comment résister à ce mouvement qui semble inéluctable ? Comment rester connecté au réel ? La technologie peut-elle nous apporter le bonheur ? Où et comment peut-il y avoir un risque totalitaire ? Passionnant.

    Retrouvez également nos deux premières vidéos sur le transhumanisme ici et .

  • L'utilisation de l'intelligence artificielle en médecine suscite des inquiétudes

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    DES CHERCHEURS ALERTENT SUR LES QUESTIONS ÉTHIQUES LIÉES À L'UTILISATION DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN MÉDECINE

     de genethique.org

    Dans un article de perspective publié le 15 mars dans le New England Journal of Medicine, des chercheurs de l’Ecole de médecine de l’Université de Stanford en Californie ont alerté sur les implications éthiques liées à l’utilisation d'outils d'apprentissage algorithmiques pour la prise de décisions en matière de soins de santé, notamment dans leur utilisation à grande échelle.

    Parmi les préoccupations soulevées par les auteurs :

    • Les données utilisées pour créer des algorithmes qui peuvent contenir des biais qui se reflètent dans les algorithmes et dans les recommandations cliniques qu'ils génèrent : « Les algorithmes intégrés dans le système de soins de santé pourraient refléter des intérêts différents et contradictoires», explique David Magnus, docteur en philosophie, auteur principal de la tribune et directeur du Stanford Centre for Biomedical Ethics« Que se passera-t-il si l'algorithme est conçu pour économiser de l'argent ? Si les différentes décisions de traitement concernant les patients sont prises en fonction de leur prise en charge ou de leur capacité à payer ? ».
    • Les médecins doivent bien comprendre la façon dont les algorithmes sont créés, évaluer de façon critique la provenance des données qui sont utilisées pour créer les modèles statistiques, comprendre le fonctionnement des modèles pour éviter d’en être trop dépendants et écarter toute mauvaise interprétation des données qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences sur les décisions de soin.
    • Les informations recueillies sur la base des données de l’Intelligence artificielle « doivent être fortement pondérées par ce que les médecins savent de leur propre expérience clinique ». L'aspect humain des soins aux patients doit toujours être pris en compte.
    • L'orientation clinique fondée sur l'apprentissage par la machine introduit un tiers dans la relation médecin-patient, la transformant en une relation entre le patient et le système de soins de santé. Elle pourrait remettre en question la dynamique de la responsabilité dans la relation et la confidentialité.

    « Nous devons être prudents en ce qui concerne les soins aux personnes en fonction des algorithmes qui nous montrent », a déclaré Danton Char, professeur adjoint d'anesthésiologie, de médecine péri-opératoire et de médecine de la douleur, qui effectue une recherche financée par le National Institutes of Health sur les implications éthiques et sociales des tests génétiques élargis chez les enfants gravement malades. « La seule chose que les gens peuvent faire que les machines ne peuvent pas faire, c'est mettre de côté nos idées et d’évaluer les situations de manière critique ». Il estime que « la société s’essouffle a essayer de trouver des réponses rapides », et que la prudence et la réflexion s’imposent dans la mise en œuvre des applications de l’Intelligence artificielle aux données de santé.

    Sources: Medical Press, Patricia Hannon (15/03/2018)

  • L'euthanasie : un problème de définition

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    QU’EST-CE QUE L’EUTHANASIE ? UN PROBLÈME DE DÉFINITION…

    Le coin des experts de genethique.org 

    Alors qu'en France la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié aujourd’hui ses recommandations pour la mise en œuvre de la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, Béatrix Paillot, médecin gériatre, réagit pour Gènéthique.

    Faisant suite à la Loi (française) Leonetti-Clayes sur la sédation profonde, l’HAS vient de publier ses recommandations pour la mise en œuvre pratique de cette nouvelle législation.

    A lecture du guide remis aux professionnels de santé, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la définition retenue pour distinguer le mot euthanasie de la sédation profonde. Il y a un risque réel de dérive.

    Un problème de définition…

    Dans le dictionnaire Larousse, le mot euthanasie est ainsi défini : « Acte d’un médecin  qui provoque la mort d’un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie ».

    Nous voyons que dans cette définition traditionnelle de l’euthanasie, on ne préjuge pas de la manière dont le médecin va s’y prendre pour provoquer la mort du malade. L’euthanasie est le fait de poser des actes qui vont avoir pour effet de provoquer intentionnellement la mort d’un malade. Or, l’acte de tuer peut être réalisé soit par un geste (ex : injection d’un produit à dose mortelle), soit par l’omission d’un geste proportionné et normalement dû au malade (par ex, ne pas lui donner son traitement pour le cœur, ou bien ne pas lui apporter l’hydratation dont il a besoin pour vivre).

    Dans l’euthanasie par omission d’un traitement ou d’un soin proportionné à l’état du malade, la mort ne va pas survenir instantanément, mais au bout de quelques jours (il faut environ 6 jours pour faire mourir quelqu’un par déshydratation).

    Une manière habile de faire en sorte que cette période soit moins pénible pour le malade que l’on décide de ne plus hydrater, c’est de l’endormir profondément en attendant que la mort survienne. C’est alors une euthanasie déguisée. On dit qu’on l’endort profondément le malade, alors qu’en fait, on provoque la mort par déshydratation.

    Tous les cas envisagés par la Loi Leonetti-Clayes ne sont pas de cet ordre-là, mais il y a un risque d’intégrer cette possibilité en affirmant que l’alimentation et l’hydratation artificielles relèvent d’un traitement.

    Une vie qui a encore du sens

    Imaginons qu’une personne malade qui n’est pas en fin de vie décide de provoquer sa mort en arrêtant l’alimentation et l’hydratation artificielles qui lui sont nécessaires pour vivre, cela signifie qu’elle est tentée par le suicide et qu’elle expérimente une souffrance qu’elle juge intolérable. La manière traditionnelle d’agir pour les soignants est d’essayer de voir pourquoi elle souhaite mourir. Quelle est cette souffrance qu’elle juge intolérable ? N’y a-t-il aucun moyen de la soulager ? Bien souvent, en faisant cette enquête, on trouve un moyen de remédier à ce qui la fait souffrir, et la tentation suicidaire disparait d’elle-même. Au bout de quelques jours, la personne accepte souvent que l’on remette en route l’alimentation et l’hydratation. Bien souvent, le désir de mourir exprimé par la personne n’est en fait qu’un appel au secours qui signifie en creux : « Il y a quelque chose qui ne va pas. J’ai une souffrance non soulagée. Pouvez-vous l’apaiser ? Dites-moi que ma vie vaut encore le coup d’être vécue ».

    La sédation profonde signifie que l’on endort profondément un malade. En soi, ce n’est pas un acte de mort. Ce qui peut devenir un acte de mort, c’est de ne pas subvenir à ses besoins élémentaires pendant qu’il dort. Avec la loi Leonetti-Claeys, que risque-t-il de se passer ? Le soignant peut être tenté de répondre : « Puisque vous le demandez de manière répétée et que la loi vous y autorise, c’est d’accord, nous allons arrêter l’hydratation et l’alimentation artificielle. Mais pour que cela ne soit pas trop pénible, nous allons vous endormir profondément jusqu’à votre mort ».

    Autrement dit, le soignant, plus ou moins rapidement, peut être tenté de renvoyer le message suivant : « Oui, votre vie ne vaut effectivement plus le coup d’être vécue ». Dire cela, c’est tuer symboliquement le malade avant de poser les gestes qui provoqueront effectivement le décès. L’acte qui peut provoquer la mort, c’est d’endormir profondément la personne malade associé à l’arrêt de l’alimentation et l’hydratation artificielles. L’endormissement profond et irréversible empêche le malade de revenir éventuellement sur sa décision de ne plus se nourrir et s’hydrater comme son organisme en aurait besoin. Si son espérance de vie est de moins de 6 jours, cela peut éventuellement se concevoir, mais si son espérance de vie est plus longue, l’absence d’hydratation est un moyen suffisant pour provoquer la mort. Autrement dit, le soignant réalise une euthanasie sur la demande d’un malade tenté par le suicide. 

    Un malade qui n’est pas en fin de vie…

    Un autre cas de figure problématique est celui d’un malade qui ne peut exprimer sa volonté et qui n’est pas en fin de vie. Il peut être tentant de décider arbitrairement dans le cadre d’une procédure collégiale d’arrêter l’alimentation et l’hydratation artificielles d’une personne handicapée, dont on ne voit plus le sens de la vie. Si elle ne s’y est pas opposée dans le cadre de directives anticipées ou par l’intermédiaire de sa personne de confiance, l’équipe soignante peut se croire autorisée à réaliser une sédation profonde avec arrêt définitif de l’alimentation et de l’hydratation artificielle, puisque le cadre législatif le rend possible.

    Le crime était parfait…

    A qui profite le crime ? Il profite surtout aux Pouvoirs Publics car cette législation va drôlement arranger les finances de la sécurité sociale ! C’est formidable, cela résout tous les problèmes. Mais pour que l’opération atteigne parfaitement son but, il reste encore à convaincre les personnes âgées ou lourdement handicapées qu’elles sont un « poids » pour la société. Mais là encore, pas de souci, elles en sont déjà presque toutes convaincues : les médias se sont fait un devoir de diffuser ce message depuis plusieurs années.

    Le crime est vraiment parfait.

  • 197 groupes du monde entier remercient les États-Unis de promouvoir le droit à la vie et de protéger de la famille

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    D'Austin Ruse sur C-Fam :

    Des organismes de défense des Droits de l’Homme remercient les États-Unis de faire reculer l’avortement dans le rapport à paraître

    WASHINGTON DC, 9 mars (C-Fam) Une coalition de 197 groupes du monde entier ont envoyé une lettre au Secrétaire d’État américain Rex Tillerson pour le remercier des modifications attendues dans le rapport annuel du Département d’État sur les droits de l’homme.

    La lettre remercie Tillerson « … de soutenir une compréhension correcte des droits de l’homme internationalement reconnus dans le prochain Rapport annuel du Département d’État. En rejetant les tentatives visant à inclure l’avortement et d’autres questions qui font l’objet de querelles et qui ne font pas l’objet d’un accord universel sur les droits de l’homme, vous remettez les États-Unis dans leur rôle de direction dans la promotion du droit à la vie et de protection de la famille. »

    La lettre « … accueille avec joie la nouvelle donnée par la porte-parole Heather Nauert selon laquelle le Département d’État n’essaiera plus de diluer le sérieux des droits de l’homme et “va focaliser le rapport sur les abus concernant les droits de l’homme internationalement reconnus et les problèmes les plus importants”. »

    Ces dernières années, sous le gouvernement Obama, le rapport est devenu un fourre-tout de questions qui ne sont pas considérées comme des droits de l’homme mais comme des affaires importantes pour la gauche politique, tout particulièrement l’avortement, ainsi que des éléments LGBT.

    Le rapport vise à mettre en lumière les abus et les problèmes relatifs aux droits de l’homme dans le monde. Selon la manière traditionnelle de les comprendre, les droits de l’homme sont ceux que l’on trouve dans les documents approuvés qui en traitent, comme la Déclaration des Droits de l’Homme, c’est-à-dire les droits de vote, de réunion, la liberté religieuse, d’auto-détermination politique, etc.

    Depuis que la gauche politique s’est installée aux Nations-Unies, il y a plusieurs décennies, des tentatives ont été faites pour réinterpréter les documents sur les droits de l’homme. Ces efforts, pour faire que l’avortement devienne un droit de l’homme et inclure des protections spéciales fondées sur les pratiques sexuelles, ont toujours échoué à l’ONU. Mais cela n’a pas empêché les gouvernements de gauche de les exporter au travers de rapports comme celui que l’on attend ces jours-ci du Département d’État américain.

    Dans les semaines passées, les membres de la gauche de l’administration du Département d’État américain ont laissé fuiter les modifications imminentes par la publication en ligne Politicoqui a publié consciencieusement deux articles dont pas un ne présentait les façons de voir des communautés des droits de l’homme pro-vie et pro-famille. Les groupes en faveur de l’avortement ont également envoyé des doléances au Secrétaire d’État Tillerson par une lettre de groupe.

    La lettre des groupes pro-vie remarque que les entités des droits de l’homme des Nations Unies ont fait pression sur 154 pays 479 fois pour libéraliser leurs lois sur l’avortement fondées sur leurs manières personnelles de voir les traités des droits de l’homme. Ils soulignent que les États-Unis vont lancer un signal fort que ceci est inacceptable et que les États-Unis adhèrent à une manière correcte de comprendre les droits de l’homme.

    Un porte-parole du Département d’État a dit au Friday Fax que la lettre provient « [d’]un groupe impressionnant » et « [qu’]elle aide nos efforts pour aligner le rapport sur l’intention légale. » Le porte-parole faisait allusion à la tendance de certains fonctionnaires de la branche exécutive de développer l’intention du Congrès lorsque de tels rapports sont demandés. Il n’a jamais été dans l’intention du Congrès que le rapport sur les droits de l’homme critique, par exemple, l’Église catholique de certains pays dans lesquels elle s’oppose au mariage homosexuel.

    Les défenseurs des droits de l’homme affirment que les tentatives d’étendre les droits de l’homme en y incluant largement des sujets controversés tels que l’avortement et les questions LGBT, ont tendance à diluer les droits de l’homme existants. Si tout est droit de l’homme, alors plus rien ne l’est.