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Société - Page 443

  • Les enfants Down et leurs familles sont simplement parmi les groupes de personnes les plus heureux – et le monde est plus heureux grâce à eux

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Trisomie 21, à l’ONU: Des enfants heureux. Leurs familles aussi, par Mgr Auza (traduction complète)

    Amour versus eugénisme

    Capture vidéo @World Down Syndrome Day | #DearFutureMom

    Capture Vidéo @World Down Syndrome Day | #DearFutureMom

    « Les enfants Down et leurs familles sont simplement parmi les groupes de personnes les plus heureux – et le monde est plus heureux grâce à eux », déclare Mgr Auza en s’appuyant sur des recherches publiées par l’American Journal of Medical Genetics. Pourtant, dénonce le représentant du Saint-Siège, « certains membres de la communauté internationale » « encouragent » ce que certains appellent un « génocide »: est-ce « compatible avec le souci de l’ONU de ne laisser personne de côté et de protéger les droits des personnes handicapées ? », interroge-t-il.

    Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York, est intervenu à la 62ème session de la Commission de la condition de la femme, à l’occasion de la 13e Journée mondiale du syndrome de Down (3-21), le 20 mars 2018, dans la Salle de conférence du siège de l’ONU 12. Le thème de la session était : « Pas de place dans les villages ruraux, les villes et les maisons pour les personnes handicapées ? Les filles et les garçons atteints de trisomie 21 sont-ils laissés pour compte ? »

    Reprenant les termes du pape François, Mgr Auza dénonce également « la tendance eugénique de mettre fin à la vie de l’enfant à naître qui montre une forme d’imperfection ». Or « la réponse à la tendance eugénique de mettre fin à la vie de l’enfant à naître qui montre une forme d’imperfection est, en un mot, l’amour », a affirmé le pape en octobre 2017. En conclusion, Mgr Auza invite à développer une « société inclusive », une « communauté mondiale où l’amour règne, où le vrai chemin de la vie évolue et où nous trouvons une joie durable ».

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  • Vient de paraître : un ouvrage sur la BD chrétienne

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    De Karthala.com :

    FRANCART Roland

    La BD chrétienne
    17,00 €TTC

    Résumé

    Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Editeur : Karthala

    Description complète

    Petit poucet du Neuvième Art, la BD chrétienne, née en 1941, est forte de 70 000 pages, réparties en près de 1 500 albums francophones. Roland Francart propose une étude exhaustive sur ce pan de la BD qui a marqué toute une génération. Après avoir abordé le monde de la BD en général, sa naissance et son évolution, l’auteur met en exergue l’âge d’or de la BD chrétienne jusqu’en 1960, puis son tournant catéchétique et enfin un renouveau avec les mangas, comics et romans graphiques. Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Roland Francart, jésuite, est géographe et spécialiste de la bande dessinée chrétienne. Il est le directeur-fondateur du Centre Religieux d’Information et d’Analyse de la BD (CRIABD) et président du Jury du prix européen Gabriel de la BD chrétienne, Roland Francart a publié 40 numéros de la revue Coccinelle et 80 de la revue Gabriel.

    Ils en ont parlé

    "Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion."

    Une recension sur le site de jesuites.com (février 2018)

  • Pré-synode des Jeunes : les délégués de la jeunesse ont remis leur copie au pape François

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    François.jpg

    Sur la place saint Pierre de Rome, à la fin de la messe des Rameaux, des jeunes ont remis au pape le document élaboré par 300 délégués du monde entier pour évoquer leurs attentes avant le synode des évêques qui doit se tenir au mois d'octobre. Leur rédaction sera remise aux experts chargés de l'élaboration de l' "instrumentum laboris" du synode.  Lu sur le site « aleteia » :

    « C’est un document qui fait douze pages. Douze pages qui vont servir de document de travail pour les évêques qui se réuniront en octobre prochain pour un synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations ». “Nous avons besoin de modèles qui soient attractifs, cohérents et authentiques” ont ainsi insisté les 300 jeunes réunis toute la semaine au Vatican pour un pré-synode.

    Lire aussi : Pré-synode : les cinq conseils du pape François aux jeunes

    Elaboré après une semaine d’échanges, ce document insiste également sur le besoin de formation. En préambule, les jeunes insistent sur son objectif : il doit être une “boussole” pour les Pères synodaux. Il vise ainsi à exposer les “réalités spécifiques” et “les différents contextes” des jeunes d’aujourd’hui. Les jeunes, écrivent-ils eux-mêmes dans cette synthèse, essayent de “donner du sens” dans un monde toujours en mouvement. Pour cela, ils ont tous le souhait d’un “sentiment d’appartenance”, de communautés qui les soutiennent. L’Eglise a un “rôle vital” à jouer pour cela, assurent-ils, en répondant à leur “désir d’avoir des communautés fortes”.

    Pour cela, la première mission de la communauté chrétienne vis-à-vis des jeunes et de leur offrir des “modèles qui soient attractifs, cohérents et authentiques”. Et le document d’expliciter cette demande : “Les jeunes veulent des témoins authentiques, des hommes ou des femmes qui donnent une image vivante et dynamique leur foi”. Trop souvent, déplorent-ils, la sainteté paraît “inatteignable”.

    Lire aussi : Plus de la moitié des jeunes Français pensent que Dieu existe

    Ce besoin concerne en particulier les jeunes femmes, qui cherchent des figures référentes, non pas en terme de responsabilité, mais de mission : beaucoup de jeunes ont une vision “peu claire” de son rôle propre au sein de la communauté des croyants.

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  • Arnaud Beltrame, les Français ont reçu un modèle

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    Beltrame ob_599102_dy-fzhvw0aijq1r.jpgMort en donnant sa vie pour celle d’une femme, Arnaud Beltrame, Maximilien Kolbe des temps modernes, est devenu l’honneur de la France. De Charlotte d’Ornellas sur le site web de « Valeurs actuelles » :

    « Arnaud Beltrame est mort en donnant sa vie pour sauver celle d’une femme, retenue en otage. Et les paroles d’Hélie de Saint Marc résonnent en tête : « Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera la fin de tout un monde, peut être de toute une civilisation. »

    La mère de ce gendarme confiait hier soir à RTL : « Ça ne m'étonne pas de lui, je savais que c'était forcément lui. Il a toujours été comme ça. C'est quelqu'un, depuis qu'il est né, qui fait tout pour la patrie. Il me dirait : "Je fais mon travail, Maman, c'est tout". Je ne suis pas surprise, ça fait partie de sa façon d'être, de faire son travail le plus noblement possible. »

    La France entière a salué son héroïsme et l’incroyable don de sa vie. Il est le nom qui nous rappelle que rien n’est acquis sans sacrifice, mais que notre civilisation n’est pas morte. 

    Il y a quelques années, Arnaud Beltrame était revenu à la religion catholique. Il avait rencontré le père Jean-Baptiste en visitant son abbaye de Lagrasse, et avait sympathisé avec lui. Hier soir, c’est ce prêtre qui a accouru à l’hôpital, pour donner à Arnaud l’extrême-onction, le sacrement administré à l’heure de la mort pour implorer les largesses de Dieu...

    Puis il est mort. Et comment ne pas se souvenir des paroles du pape Jean-Paul II, alors qu’il évoquait le Polonais Saint Maximilien Kolbe, prêtre franciscain qui avait offert sa vie à la place d’un prisonnier des camps de la mort. En 1982, annonçant sa canonisation, le défunt pape affirmait : « Cette mort affrontée spontanément, par amour pour l’homme, ne constitue-t-elle pas un accomplissement particulier des paroles du Christ ? Ne rend-elle pas Maximilien particulièrement semblable au Christ, modèle de tous les martyrs, qui donne sa vie sur la Croix pour ses frères ? »

    Ce vendredi, Arnaud Beltrame est devenu l’honneur de la France, en tombant sous les coups d’un homme qui n’aurait jamais dû devenir son fils.

    Les Français ont reçu un modèle.

    Les catholiques aussi. 

    Le lieutenant-Colonel Beltrame est ce visage qui réveille une fierté française et qui rappelle sans doute que là où est son trésor, là aussi est son cœur.. »

     Ref. Arnaud Beltrame, les Français ont reçu un modèle

    JPSC

    LIRE AUSSI : "Honneur au sacrifice d'un officier français" par François-Xavier Bellamy sur le Figaro Vox; l'entièreté de l'article est accessible ICI

  • France : Le héros de l’attentat terroriste de Trèbes, le Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, est mort en chrétien

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    Lu sur le blog du « Salon beige (extrait):

    attentat attnt6a00d83451619c69e201bb09fe0679970d-800wi.jpg"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime".

    « Le lieutenant-colonel du groupement local de gendarmerie de l'Aude, âgé de 45 ans, a succombé à ses blessures dans la nuit de vendredi à samedi. Il avait négocié avec le terroriste pour prendre la place des otages dans le Super U de Trèbes. 

    Alors que le terroriste venait d'abattre deux personnes, il a pris la place des otages au terme de négociations avec l'auteur des faits. L'assaillant a ensuite ouvert le feu à plusieurs reprises sur le gendarme, le blessant grièvement. Le gendarme avait laissé son téléphone ouvert sur la table et c'est lorsqu'ils ont entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu et a abattu le terroriste, qui se réclamait du groupe djihadiste État islamique.

    Son sacrifice rappelle celui de saint Maximilien Kolbe, qui, à Auschwitz, s'est offert de mourir à la place d'un père de famille.

    Son père a été enterré récemment par un aumônier militaire avec lequel il préparait depuis son mariage religieux. Il venait de se convertir. Il a reçu hier soir des mains d'un chanoine de Lagrasse les derniers sacrements de l'Eglise. Requiescat in pace.

    La mère d'Arnaud Beltrame se confie :

    "Il a toujours été comme ça. C'est quelqu'un qui, depuis qu'il est né, fait tout pour la patrie." "C'est sa raison de vivre, défendre la patrie". "Il me dirait : 'Je fais mon travail maman, c'est tout.'". "Cela fait partie de sa façon d'être."

    Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Richard Lizuret a souhaité «rendre solennellement hommage à l'héroïsme de notre camarade» et «s'incliner devant le courage, le sens du sacrifice et l'exemplarité de cet offficier qui a donné sa vie pour la liberté des otages». Les drapeaux et étendards de la gerndarmerie sont mis en berne ce samedi.

    Né à Etampes, dans l'Essonne, Arnaud Beltrame n'avait pas d'enfant. Après Saint-Cyr et l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, il a été nommé dans un peloton de véhicules blindés à Satory (de 2002 à 2006), puis a rejoint le premier régiment d'infanterie (RI) de la Garde républicaine (chargé de la protection du président de la République), jusqu'en 2010. De 2010 à 2014, il a été chef de la compagnie d'Avranches dans la Manche, puis officier d'état major auprès du ministère de l'Écologie et du Développement durable à Paris de 2014 à 2017. Il a accédé au rang de lieutenant-colonel en 2016. Le 1er août 2017, il est devenu officier adjoint de commandement (OAC) au groupement de gendarmerie de l'Aude. Arnaud Beltrame est décoré de l'ordre national du Mérite. 

    Par son sacrifice, il nous rappelle que nous devons retrouver la cohésion d'une nation. C'est grâce à ce genre d'acte héroïque que nous retrouverons ce qui nous permettra de vaincre ce nouveau totalitarisme […] »

    Ref.Le héros de Trèbes, le Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, est mort

    Et sur le site du journal " Le Monde ":

     « [...] Vendredi 23 mars, la nuit était tombée depuis deux heures déjà lorsque le père Jean-Baptiste est arrivé au pas de course dans le hall moderne de l’hôpital de Carcassonne, comme s’il avait peur qu’il ne soit déjà trop tard. Le religieux, pas loin du double mètre, a demandé à voir Arnaud Beltrame, ce lieutenant-colonel de 44 ans dont le « courage » et l’« héroïsme » ont été unanimement salués par la classe politique et sur les réseaux sociaux pour s’être substitué à l’une des otages du supermarché de Trèbes. Touché par plusieurs tirs du terroriste Radouane Lakdim, le militaire est mort, quelques heures plus tard, samedi matin.

    Voilà des semaines que le prêtre préparait l’union religieuse d’Arnaud et de Marielle, déjà mariés civilement. Le couple et l’homme d’Eglise avaient consacré « une trentaine d’heures » à la préparation de la cérémonie, prévue pour début juin. « Je prie pour que ce mariage ait lieu, confiait le père Jean-Baptiste après une heure passée au service de réanimation auprès du militaire et de sa compagne. Je lui ai donné le sacrement du mariage, et le sacrement des malades. »

    « Mort pour la patrie »

    Le gendarme et le prêtre s’étaient rencontrés à l’été 2016, lors d’une visite guidée du couple dans une abbaye. A l’époque, Arnaud Beltrame travaille à Paris, au ministère de l’écologie, après avoir commandé la compagnie de gendarmerie d’Avranches de 2010 à 2014. Mais il vient régulièrement dans le Sud, où il retrouve Marielle, vétérinaire à la réserve africaine de Sigean, tout près de Narbonne. « On a sympathisé, c’est un homme extrêmement intelligent et courageux, et le contact a tout de suite été excellent, résume le père Jean-Baptiste. C’est un homme qui avait retrouvé la foi... »

    Ref. Le gendarme Arnaud Beltrame, « un mec bien, humain avec ses troupes »

    JPSC

  • La majorité des jeunes adultes européens de 16 à 29 ans sont athées et ce sera pire demain

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    De Jeanne Smits sur le site Réinformation-TV :

    La majorité des jeunes Européens sont athées, selon le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion »

    Le christianisme est « moribond » sur les terres de chrétienté de jadis : c’est ce qu’affirme un professeur de théologie et de sociologie de la religion à l’université de St Mary’s à Londres, qui a réalisé une étude d’après les données de l’Enquête sociale européenne 2014-2016. La majorité des jeunes adultes européens de 16 à 29 ans sont désormais athées, constate le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion », ce qui annonce la marche rapide vers une société post-chrétienne où l’islam, sur une pente ascendante, gagne presque partout des points dans cette catégorie de la population.

    C’est en République tchèque que l’on compte une majorité d’athées parmi les jeunes de 16 à 29 ans : ils sont 91 %, un peu plus qu’en Estonie, en Suède et aux Pays-Bas où ils avoisinent tout de même les 75 % à quelques points près.

    En Belgique et en France, tout comme en Hongrie, les jeunes de cette catégorie d’âge qui se disent sans religion sont environ 60 %, un peu plus qu’en Finlande, au Danemark et en Norvège, tandis que l’Espagne, avec quelque 55 % de sans religion, fait partie des 12 pays européens où les sans religion devancent les chrétiens. Mais en Espagne, les chrétiens restent tout de même plus nombreux proportionnellement que les fidèles d’autres religions : en France par exemple, la proportion des « autres religions » représente plus de la moitié de celle des chrétiens.

    Le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion » estime le christianisme « moribond » en Europe

    La Russie compte près de 50 % de jeunes sans religion, devant la Suisse, l’Allemagne, le Portugal, l’Irlande, la Slovénie, l’Autriche, la Lituanie et la Pologne : c’est en Lituanie et en Pologne que la proportion de chrétiens – couplé avec une quasi absence d’« autres religions » – demeure la plus importante, environ 75 % Lituanie et 83 % en Pologne.

    La religion britannique établie, l’Eglise d’Angleterre, ne rassemble que 7 % de jeunes adultes qui se définissent comme anglicans – alors que 6 % des jeunes musulmans déclarent adhérer à la religion islamique.

    Selon l’auteur de l’étude, Stephen Bullivant, cette tendance vers la disparition de la religion dans les pays européens devrait s’accentuer. « Le christianisme en tant que religion par défaut, en tant que norme, a probablement disparu pour toujours – ou au moins pour les 100 ans à venir », estime-t-il, tout en remarquant que des pays « peuvent être voisins et partager un environnement culturel et une histoire commune tout en affichant des profils religieux complètement divergents ».

    La majorité des jeunes Européens ne prie jamais, ou quasi

    De fait, les « profils », de jeunes croyants ou pas du tout, sont bien répartis entre les pays de l’ancienne sphère soviétique et les pays libéraux de l’Ouest, avec la République tchèque en tête des athées et la Pologne en queue, avec un rapport inversement proportionnel, grosso modo, entre « sans religion » et chrétiens affirmés. Voisins, l’Allemagne et les Pays-Bas affichent respectivement 45 et 70 % de non-croyants parmi leurs jeunes. C’est dire si les différences nationales, de langue, d’éducation, d’histoire sont bien réelles, quoi qu’on raconte à propos de l’espace européen unique…

    Le même rapport « Jeunes adultes et religions » présente la photographie des 16-29 ans quant à leur pratique religieuse. Elle est désastreuse un peu partout en ce sens que la pratique régulière, hebdomadaire, plafonne à peu près partout à moins de 10 %, à l’exception de l’Irlande (environ 20 %), du Portugal (environ 15 %) et de la Pologne (plus de 40 %). Une certaine pratique régulière mais à un rythme moins fréquent concerne de plus nombreux pays ; mais en France plus de 55 % des jeunes ne mettent jamais le pied à l’église (ou au temple, ou à la mosquée, cela n’est pas précisé).

    On retrouve des pourcentages importants de jeunes Européens qui ne prient absolument jamais : de 80 % en République tchèque après de 70 % en France ou en Espagne… Polonais et Irlandais sont ceux qui prient le plus souvent : c’est le cas pour un jeune adulte polonais sur deux qui prie une fois par semaine ou davantage, mais c’est là le pourcentage le plus élevé.

    Ce rapport sociologique constate la meilleure transmission de l’islam

    Comme l’affirme Bullivant, de nombreux jeunes Européens « ont été baptisés mais ne passeront plus le seuil d’une église ».« Les identités culturelles religieuses ne passent tout simplement plus des parents aux enfants. Elles glissent sur eux comme sur la peau d’un canard », observe l’auteur.

    Si l’immigration amène aussi des chrétiens – c’est le cas au Royaume-Uni où un catholique sur cinq est né ailleurs – la proportion de musulmans lui paraît importante à considérer. « Nous savons que le taux de naissance des musulmans est plus élevé que celui de la population en général, et qu’ils ont des taux de rétention [religieuse] beaucoup plus élevés », observe-t-il. Il suffit de tirer les conclusions…

    Mais globalement, la nouvelle « valeur par défaut », c’est l’absence de religion : « Les rares personnes croyantes se considèrent comme nageant à contre courant », observe-t-il encore : « D’ici à 20 ou 30 ans, les principales Eglises seront plus petites, mais le peu de gens qui y resteront seront fortement engagés. »

    A quoi l’on peut ajouter cette question : comment l’Europe, forgée par le christianisme, pourra-t-elle subsister si elle est à ce point coupée de ses racines vivifiantes ? On peut se lamenter face à la montée de l’islam, mais cela ne sert à rien si c’est seulement pour lui opposer du vide.

  • «En Russie, le religieux est indissociable de l'identité nationale»

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     Cyrille Poutine XVM05ffd2ce-2b94-11e8-9709-eaffb3fc87d1.jpg

    Florent Parmentier dresse pour FigaroVox le portrait de la Russie religieuse. Celle-ci, très marquée par un regain spirituel consécutif à la chute du système soviétique, intègre la religion à sa politique d'infuence régionale. Le nationalisme permet également la cohabitation entre chrétiens et musulmans :

    « FIGAROVOX.- Vu depuis la France, le fait religieux en Russie semble indissociable de la vie politique. Est-ce la réalité, ou bien existe-t-il une relative autonomie du religieux par rapport à l'État

    Florent PARMENTIER.- Le fait religieux est en Russie indissociable de l'identité nationale de la population majoritaire, christianisée depuis le Xe siècle. Moscou s'est revendiquée au cours de son histoire comme une «troisième Rome», après Rome et Byzance, ce qui permettait de justifier le pouvoir absolu - ce qui n'a pas empêché l'empire de s'agrandir dans des territoires dominés par d'autres religions. Après 1917, l'athéisme radical, scientifique, devient la norme, la religion orthodoxe étant plus particulièrement ciblée, mais cela n'a pas empêché Staline de mettre une pause à cette politique anticléricale après le début de l'opération Barbarossa de l'Allemagne nazie en 1941.

    Aujourd'hui, sans être une religion d'État, la religion orthodoxe bénéficie d'une série de privilèges par rapport aux autres cultes, du fait de ses relations avec le pouvoir politique. Mais, malgré tout, tant le pouvoir que l'Église sont conscients qu'une trop grande proximité peut nuire à chacune des parties.

    Les Russes sont quatre fois plus nombreux aujourd'hui à se dire croyants que sous l'URSS. Comment expliquez-vous ce retour massif à la religion?

    Deux phénomènes permettent d'expliquer ce chiffre extrêmement évocateur: d'une part la nécessité de retrouver des repères dans une société qui avait perdu les siens ; la «fin de l'Homme rouge», pour reprendre l'expression de Svetlana Alexievitch, appelait à un nouvel horizon de sens. La religion a pu jouer ce rôle, fournissant une explication aux difficultés en cours.

    La « fin de l'Homme rouge » appelait à un nouvel horizon de sens.

    D'autre part, il existait une pratique religieuse souterraine du temps de l'URSS, qui a pu sortir au grand jour avec la chute de l'Union soviétique. La nature de l'Orthodoxie, dont le pouvoir ecclésiastique est lié au pouvoir politique, peut expliquer cet état de fait. Dans ce contexte, l'appel des dirigeants politiques, notamment les présidents Eltsine et Poutine, à renouer avec une vie spirituelle prend tout son sens.

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  • Quand Paul Ricoeur évoquait la fin de vie

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    De Jacques Ricot sur le site d'Ouest France :

    POINT DE VUE. Paul Ricoeur et la fin de vie

    Par Jacques Ricot, auteur de « Penser la fin de vie » au Presses de l’EHESP, en 2017.

    Au moment où il mettait la dernière main à l’une de ses œuvres majeures, La mémoire, l’histoire et l’oubli, Paul Ricoeur a bénéficié de l’assistance du jeune Emmanuel Macron au tournant du siècle dernier.

    Or, c’est exactement à ce moment-là que le philosophe s’est exprimé publiquement sur la question de la fin de vie. J’ignore si ces thèmes ont alors été évoqués avec l’étudiant Macron qui, aujourd’hui devenu Président, cherche à se faire une opinion sur ce délicat problème de société.

    Avec humilité, Ricoeur avait laissé mûrir durant plusieurs années sa pensée avant de livrer son analyse et ses convictions. Il avait rencontré longuement des acteurs des soins palliatifs. J’ai été moi-même le témoin de ses réflexions durant l’été 2000 avant qu’il ne les consigne dans un écrit intitulé Accompagner la vie jusqu’à la mort (1) et ne les réitère en 2001 lors d’une séance organisée par le ministre délégué à la Santé.

    C’est la modestie qu’il revendique face aux positions simplistes et expéditives en demandant : «Sommes-nous au clair avec nos propres désirs de mort pour en parler non seulement avec compétence mais honnêteté?».

    Acharnement ou fausse compassion

    Ricoeur refuse avec clarté toutes les complaisances vis-à-vis de la souffrance, y compris cette falsification du christianisme qui laisserait croire que la douleur est, par elle-même, rédemptrice : la souffrance doit être soulagée par tous les moyens, y compris si cela devait abréger les jours restant à vivre.

    Le philosophe dénonce une figure grimaçante de « faire le bien » : prolonger la vie par un acharnement thérapeutique (désormais mieux nommé «obstination déraisonnable»), ce qu’il commente ainsi : «Mais on peut débusquer le non-dit qui se cache derrière un geste qui ne sait pas s’arrêter. C’est, d’un côté, une sacralisation du simple fait de vivre […]. C’est, d’autre part, tout aussi fondamentalement, la fuite devant la tâche de faire le deuil, le deuil de l’autre et, à l’arrière-plan, le deuil anticipé de sa propre vie.»

    Surgit alors une autre figure erronée de « faire le bien », symétrique de l’acharnement thérapeutique, celle qui consiste à mettre fin aux jours d’une personne dans un geste faussement compatissant.

    La proposition de l’aide active à mourir, selon l’euphémisme en vigueur, apparaît à un moment où la culture moderne promeut «un acte de suprématie par lequel on voudrait éliminer les effets de la passivité et de la vulnérabilité de la condition humaine».

    La responsabilité du législateur

    Cet acte de suprématie par lequel on veut anticiper sa mort, sous le manteau de la maîtrise de son destin, exprime la protestation contre toute situation de dépendance.

    «De la protestation, le pas est vite franchi à la profession d’un droit de mourir dans la dignité, droit que certains voudraient voir sanctionné par la loi au même titre que les autres libertés civiques.»

    Sur la responsabilité du législateur devant l’euthanasie, la conclusion de Ricoeur est sans ambiguïté : «Si l’éthique de détresse est confrontée à des situations où le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le mal et le pire — même alors le législateur ne saurait donner sa caution.»

  • Ce que dit l'actualité scientifique sur les dangers de la pilule

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    L’actualité scientifique sur les dangers de la pilule

    Écrit par Miguel A. Martínez-González le 

    Une étude publiée dans The New England Journal of Medicine confirme le risque plus élevé de cancer du sein et d’autres types de cancer pour les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux. Une autre étude, publiée dans l’American Journal of Psychiatry met ces substances en lien avec l’augmentation du suicide et des tentatives de suicide.

    L’un des changements récents les plus radicaux dans la pratique médicale a été le déclin brutal de l’enthousiasme pour les hormones féminines (œstrogènes et progestagènes). On pensait que pour la femme en ménopause, chez qui la production naturelle d’hormones s’arrête, on pouvait obtenir de grands bénéfices par une thérapie substitutive au moyen de pilules contenant ces hormones;

    La surprise fut colossale lorsqu’en 2002, on a dû arrêter prématurément le plus grand essai clinique jamais réalisé avec des hormones féminines en raison d’une augmentation du cancer du sein (26% de plus qu’avec un placebo), des infarctus du myocarde (29% de plus avec les hormones) et les accidents vasculaires cérébraux (41% de plus avec les hormones). Désormais, on ne recommande plus le traitement de routine avec ces hormones.

    Les hormones exogènes utilisées dans la ménopause n’ont d’autre prétention que de substituer les hormones naturelles. D’autres hormones du même type sont utilisées comme contraceptifs chez des femmes en âge de procréer. Elles doivent être beaucoup plus puissantes car elles ne prétendent pas substituer les hormones endogènes, mais empêcher leur production naturelle. Elles ont habituellement une puissance six fois supérieure. Cette dose exogène élevée contenue dans les contraceptifs inhibe l’ovulation et bloque d’autres processus physiologiques normaux.

    Les contraceptifs sur la sellette

    Depuis que les hormones exogènes utilisées dans la ménopause sont tombées en disgrâce, les études sur l’appréciation des risques des contraceptifs ont connu un intérêt croissant. Cette appréciation est très importante vu le nombre très important de femmes — plus de 100.000.000 — qui les utilisent habituellement à travers le monde. C’est pourquoi une augmentation même modeste du risque individuel peut se traduire en des milliers de cas liés à ces hormones.

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  • Un joyeux désordre : quand les transhumanistes en font trop

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    De Jean-Marie Le Méné sur le site de l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles" :

    Chronique du transhumanisme : un joyeux désordre 

    Les débats de bioéthique devraient opposer transhumanistes et bioconservateurs. Si les premiers se contentaient de transgresser et les seconds de régresser - plus ou moins - les choses seraient simples. Peut-être deviendraient-elles ennuyeuses. On saurait d’avance tout ce qui va se passer. Heureusement, les adversaires sortent parfois de la routine et combattent à fronts renversés, au risque de mettre en difficulté leurs propres camps. C’est un spectacle pimpant qui nous arrache à la monotonie. Comment parvient-on à un si joyeux désordre ?

    Les transhumanistes, au lieu de nous faire rêver, comme on s’y attendrait, se produisent en spectacles qui font plutôt sourire. Avec un grand sérieux, ils nous expliquent qu’à brève échéance plus aucun enfant ne sera conçu à l’ancienne pour la bonne raison que sexualité et reproduction n’ont rien à voir. Soit on récupérera spermatozoïdes et ovules congelés au guichet des banques ad hoc, soit on fabriquera des gamètes d’excellentes qualités à partir de cellules de peau, en laboratoire, sans qu’il soit besoin de solliciter les organes reproducteurs devenus inutiles. Les embryons conçus et sélectionnés sans défaut seront transférés dans des mères porteuses. Grâce au Ciel, la mise au point de l’utérus artificiel permettra de s’affranchir de cette pratique. Ensuite, on songera éventuellement à choisir des « parents », la difficulté étant d’en déterminer le nombre, le sexe et le genre. La gamme sera large, allant de la monoparentalité à la pluriparentalité en passant par l’homoparentalité ou même l’hétéroparentalité. Naturellement, pour être en mesure de rivaliser avec l’intelligence artificielle, les enfants bénéficieront d’implants cérébraux qui augmenteront leurs facultés. Devenus adultes, ils seront immortels puisque la mort sera morte. Le suicide et l’euthanasie deviendront la seule issue à une vie qui n’en finira plus (« L’éternité, c’est long, surtout vers la fin » disait Woody Allen). Une sexualité de musée subsistera pour les nostalgiques de plaisirs surannés. Car l’avenir sera à la cybersexualité qui nous donnera la chance de faire l’amour avec un ordinateur.

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  • Après Vatican II, peut-on jeter l’idéal de chrétienté aux poubelles de l’histoire ?

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    théorie des deux glaives images.jpgDans le bi-mensuel L'Homme Nouveau, l'abbé Claude Barthe revient sur le dernier livre de Rémi Brague et les relations entre l'Eglise et l'Etat. Extrait lu sur le blog du « Salon beige » :

    "[...] il est un point très assuré dans la doctrine de l’Église, qui veut que les représentants du pouvoir civil ne puissent pas davantage se montrer indifférents en matière religieuse que ne le peuvent les parents dans une famille. Rémi Brague parle de la « tentation » que présenta Constantin à l’Église, et à laquelle elle succomba. En réalité, si l’on en croit Aristote, la finalité – naturelle– de la Cité est de conduire les hommes à la vertu, ce qui revient, explique saint Thomas, à les disposer à leur bien surnaturel. D’où l’intérêt d’avoir des gouvernants qui soient chrétiens, et si possible bons chrétiens, saint Louis ou saint Étienne plutôt que Constantin. Ce n’est pas parce que cet idéal dit de chrétienté a été totalement subverti et se trouve, à vue humaine, irréalisable, qu’on peut le jeter aux poubelles de l’histoire. L’ordre du Christ de « baptiser toutes les nations » était traditionnellement compris comme se réalisant lorsque ceux qui sont en charge de la Cité terrestre s’associent au culte chrétien, de la même manière d’ailleurs qu’ont à le faire les parents dans une famille (Pie XII, Mediator Dei). C’est ainsi. Même lorsqu’elle ne peut l’appliquer pleinement, l’Église ne brade pas sa doctrine.

    Mais non-séparation n’a jamais voulu dire confusion, même si les passions des hommes d’Église et des hommes d’État ont engendré bien des abus. Car de même que la grâce se distingue de la nature tout en la transformant, l’Église est autre que la Cité, chacune autonome dans son domaine. Cette autonomie découlant du « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» (Mt 22, 21) ne pouvant faire oublier que ce qui est à César revient aussi à Dieu, dont César est dans cet ordre-là le représentant (Rm 13, 1). [...]"

    Ref. Ce n’est pas parce que cet idéal de chrétienté se trouve, à vue humaine, irréalisable, qu’on peut le jeter aux poubelles de l’histoire

    Selon la théorie classique des "deux glaives", le pouvoir spirituel de l’Eglise, qui commande et ordonne le bien commun surnaturel, et le pouvoir temporel de la société civile, qui commande et ordonne le bien commun naturel, ne peuvent s’opposer : ils se complètent et doivent s’aider mutuellement, sachant que le pouvoir spirituel prime sur le pouvoir temporel (comme l’explique saint Thomas d’Aquin dans le De Regno). Les deux ont le même objet sous des modalités différentes : le bien des âmes.

    Pie XII, dans une allocution datée du 23 mars 1958 ne disait pas autre chose en déclarant qu’il s’agit de maintenir les deux pouvoirs, spirituel et temporel, « distincts mais toujours aussi unis, selon de justes principes ».

    Quels principes ? A cet égard, Benoît XVI a déclaré dans une lettre au président du sénat italien (à l’occasion du congrès « liberté et laïcité » à Nursie, 14-16 octobre 2005) que « les droits fondamentaux représentent des valeurs antérieures à toute juridiction de l’Etat. Ils n’ont pas été créés par le législateur mais sont inscrits dans la nature même de la personne humaine et peuvent, par conséquent, renvoyer finalement au Créateur ». Bien que le pape ne précise pas davantage quels sont ces droits « fondamentaux », on peut raisonnablement penser qu’il se réfère ici aux principes du Décalogue, lequel énonce concrètement les devoirs et donc, corrélativement, les droits de l’homme révélés par le Seigneur Lui-même.

    Et dans son testament spirituel « Mémoire et Identité » (Flammarion, 2005) saint Jean-Paul II est tout aussi clair : « La loi établie par l’homme a des limites précises que l’on ne peut franchir. Ce sont les limites fixées par la loi naturelle, par laquelle c’est Dieu lui-même qui protège les biens fondamentaux de l’homme »

    JPSC

  • 100 intellectuels en appellent à résister au séparatisme islamiste

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    Du site du Figaro.fr :

    L'appel des 100 intellectuels contre le «séparatisme islamiste»

    TRIBUNE EXCLUSIVE - Dans Le Figaro, ils dénoncent «un nouveau totalitarisme» qui «menace la liberté en général».

    Nous sommes des citoyens d'opinions différentes et très souvent opposées qui se sont trouvés d'accord pour exprimer, en dehors de toute actualité, leur inquiétude face à la montée de l'islamisme. Ce ne sont pas nos affinités qui nous réunissent, mais le sentiment qu'un danger menace la liberté en général et pas seulement la liberté de penser. Ce qui nous réunit aujourd'hui est plus fondamental que ce qui ne manquera pas de nous séparer demain.

    Le nouveau totalitarisme islamiste cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l'intolérance. On a pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d'enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le «racisme d'État» interdits aux «Blanc.he.s». Certains animateurs étaient membres ou sympathisants du Collectif contre l'islamophobie en France et du Parti des indigènes de la République. Les exemples de ce genre se sont multipliés dernièrement. Nous avons ainsi appris que la meilleure façon de combattre le racisme serait de séparer les «races». Si cette idée nous heurte, c'est que nous sommes républicains.

    Nous entendons aussi dire que, puisque les religions sont bafouées en France par ...

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