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Société - Page 561

  • Religion : Mgr Sarah, l'Africain qui peut devenir pape

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    Quittons un instant  l’Eglise papotante  qui "échange" à longueur de colonnes sur l’exhortation papale « amoris laetitia », 2174_sarah-cardinal.jpgpour jeter un regard vers le continent de l’espérance chrétienne : l’Afrique.  Élevé par des missionnaires français, le cardinal guinéen, gardien de la liturgie et auteur de "Dieu ou rien", défend une foi pétrie de rigueur. Au Vatican, le cardinal guinéen Robert Sarah est le gardien de la liturgie, un gardien de fer. Un article de Jérôme Cordelier sur le site du « Point-Afrique » :

    « Il bénéficie de l'une des plus belles vues sur la basilique Saint-Pierre. À l'image des colonnes du Bernin qui, sous les fenêtres de son bureau, enserrent la grande place du Vatican, le cardinal Robert Sarah est un pilier du catholicisme. Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements (ouf !), ce prélat africain est le gardien universel de la liturgie. Et sa voix porte de plus en plus, surtout depuis que son ouvrage Dieu ou rien – écrit avec le journaliste Nicolas Diat –, qui sort ces jours-ci en poche (Pluriel/Fayard), est un best-seller inattendu – vendu à 250 000 exemplaires, et paru dans douze traductions. « Ce livre m'inspire », aurait confié le pape François à son auteur. « Mgr Sarah est un don de Dieu », aurait glissé à des religieuses françaises le 7 décembre Benoît XVI – qui l'a nommé à son poste. Un double imprimatur qui fait du cardinal guinéen l'un des papabili favoris, à savoir un candidat sérieux à la succession de François.

    Aux sources de sa foi, des spiritains

    cardinal sarah.jpgPourtant, si tous les chemins mènent à Rome, celui qu'a emprunté ce septuagénaire ne fut pas des plus aisés. Si Robert Sarah, né dans une famille modeste de cultivateurs animistes de Guinée, est devenu ce qu'il est, c'est grâce à des missionnaires français, des spiritains, qui lui ont transmis une foi viscérale, dont il se fait l'ardent défenseur aujourd'hui (voir la photo:né en 1945 en Guinée, Robert Sarah -avant dernier à droite- fréquente dès l'âge de 12 ans la mission des pères français du Saint-Esprit) : une foi en Jésus-Christ, mais aussi... en la France qui, pour lui, « reste la fille aînée de l'Église, même s'il s'y passe des choses étonnantes, avec ce mariage pour tous... »

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  • KTO souhaite rencontrer et remercier les plus de 28000 amis de KTO et signataires de la pétition

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    Invitation au KTO Tour pour nous rencontrer et vous remercier !

     
    info KTO
    Brussels, Belgium
     

    APR 23, 2016 — Puisque la chaîne KTO continuera finalement d'être diffusée en Belgique après le 30 avril, KTO souhaite rencontrer et remercier chaleureusement les plus de 28 000 amis de KTO et signataires de la pétition "Go-KTO" pour leur mobilisation !

    Nous vous invitons à l'un des rendez-vous suivants en présence de grands signataires. Au programme: cocktail, rencontres avec KTO, les partenaires media et les grands signataires, présentation de la chaîne, "Best Of" des vidéos de la campagne, animation musicale. Durée: 1h30.

    Réponse souhaitée vu le nombre de places limitées SVP.
    INSCRIPTIONS: cliquez sur ce lien: https://goo.gl/uNX5fZ

    • Merc 27 avril Namur : 17h30: L'Arsenal, Cocktail & animation
    • Jeudi 28 avril Bruxelles : 18h00 : Salle Lumen, Cocktail & animation; 20h00: Concert gratuit du goupe "Feel God", ouvert à tous
    • Dim 1 mai Liège : 10h30 Messe à Banneux puis rando vers église St-Joseph de Spa (Creppe); 17h30: Espace Prémontrés, Cocktail & animation
    • Lun 2 mai Ecaussinnes-Lalaing 18h00: ChateauFort, Cocktail & animation
    • Jeu 12 mai Gent 18h00: Club Van Eyck, Cocktail & animation

    INSCRIPTIONS: cliquez sur ce lien: https://goo.gl/uNX5fZ

    Infos et plan d'accès:
    http://www.go-kto.be/#!kto-tour-de-belgique/kyb36

    Si vous avez encore des formulaires papier signés, renvoyez-les nous svp.

    Le Conseil d'Administration de KTO Belgique asbl,
    Philippe le Hodey (Président), Vincent Redier (Vice-Président), Thibault Denotte, Eric de Nazelle, Philippine de Saint Pierre, Jacques Galloy, Vincent Montagne, André Querton, Fabrice Roy.

    Contact :
    Vincent / Priscille e-mail: info@go-kto.be ou (+32) 2 888 99 79
    sites: www.ktotv.com - www.go-kto.be
    Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles

    Recevoir KTO:
    En Belgique, KTO est actuellement disponible sur Numéricable/SFR,
    sur Proximus (canal 299) et sur ww.ktotv.com. Un dossier a été introduit auprès de VOO et Telenet.

  • A quand un vrai dialogue sur le dossier de fermetures d'églises à Bruxelles ?

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    Le dossier concernant des fermetures d'églises à Bruxelles a déjà été évoqué, certaines églises bien remplies étant même concernées par ces projets.
     
    Outre la Libre de ce vendredi 22 avril où il est à nouveau question de ce dossier, nous constatons que le sujet intéresse au-delà de nos frontières. Ainsi, le journal italien Tempi consacre un article à ce dossier brûlant et fortement contesté à l'intérieur du diocèse : c'est ICILe journal mentionne le fait qu'il existe encore 250 prêtres en activité pour 110 paroisses. Est-il donc si urgent de fermer des églises (le chiffre de 35 est avancé) ?
     
    D'après cet article, des communautés étrangères en quête de lieux de cultes se seraient vues refuser des églises à Bruxelles, le vicariat préférant les fermer.
     
    Ne serait-il par urgent que les autorités ecclésiales améliorent la communication dans ce dossier extrêmement préoccupant  ? De nombreux fidèles se demandent si le rôle des autorités ne serait pas de travailler à un plan plus dynamique comme, par exemple, un nouveau projet à l'instar de "Toussaint 2006" plutôt que de ne penser qu'aux fermetures. Et ce d'autant plus que les vocations au sein de l'archidiocèse sont en croissance (notamment grâce au travail déployé par Monseigneur Léonard) et que de nouveaux prêtres seront bientôt ordonnés.
     
    L'urgence d'un vaste dialogue sur ce sujet se fait sentir. La balle est dans le camp des responsables diocésains.

  • La reconnaissance civile de l'enfant né sans vie : une menace contre l'avortement ?

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    BELGIQUE : RECONNAISSANCE CIVILE DE L’ENFANT NÉ SANS VIE, UNE MENACE CONTRE L’AVORTEMENT ?

    En Belgique, le débat délicat sur le statut civil des « enfants mort-nés » est cette année encore à l’agenda de la commission Justice de la Chambre, laissant prévoir la possible adoption d’un texte avant l’été. Il inquiète certains partisans de l’IVG qui considèrent cette reconnaissance comme une menace.

    Dans la législation belge actuelle, un enfant né sans vie fait, à partir de six mois de grossesse (180 jours), l’objet d’une déclaration de naissance et de décès à la commune : l’article 80bis du Code civil oblige à un acte de déclaration, avec mention éventuelle du prénom. En deçà, il n’y a rien. Dans les textes actuellement en discussion, dont l’objectif premier est « d’adapter la législation sur les enfants nés sans vie aux progrès de la néonatalité », il est question d’abaisser ce seuil à 140 voire 85 jours. Juste après la limite du délai légal d’avortement qui, en Belgique, peut-être pratiqué jusqu’à 84 jours.

    Pour Sylvie Lausberg, directrice du département Etudes et Stratégies du Centre d’action laïque, ces propositions de loi constituent une menace pour l’avortement puisque si elles étaient adoptées, cela équivaudrait à reconnaître l’embryon comme un enfant : « Si on met dans la loi qu’à 85 jours, on peut avoir un acte de naissance et un nom de famille, cela signifie qu’on parle d’enfant ». Elle ajoute : « Cela veut dire que si vous avortez à douze semaines, c’est en sachant que le lendemain votre embryon serait un enfant. Psychologiquement, c’est atroce ».

    Pour elle, cette reconnaissance impliquerait qu’on ne puisse « plus jamais toucher [pour réduire les limites] aux délais pour avorter », puisqu’il « s’agirait de tuer un enfant, donc d’un homicide ». Selon elles, les demandes des familles qui voudraient que cette possibilité soit reconnue afin de les aider à faire leur deuil ne sont pas si nombreuses, et ne doivent pas normaliser la « violence terrible à l’égard des femmes » qui résulterait de la reconnaissance du statut civil des « enfants mort-nés » : la femme qui souffre d’avoir fait une fausse couche « subira une double peine si la loi lui dit qu’elle peut donner un nom, un prénom et obtenir un acte de naissance » manifestant la perte d’un enfant, et celle qui voudrait avoir recours à un avortement médicamenteux se sentira coupable d’avoir tué un enfant.

    Claire Rommeleare, juriste, assistante à la Faculté de droit et membre du Centre de bioéthique de l’Université de Namur, estime qu’il s’agit d’une « reconnaissance sociale importante pour les parents en deuil ». « Il ne s’agit pas d’une mode ou d’une volonté actuelle de 'tout psychologiser' », car « la souffrance causée par une perte périnatale […] a toujours existé ». Reconnaissant que les nouvelles techniques de surveillance de la grossesse participent certainement à donner une dimension nouvelle à cette souffrance, puisqu’il est désormais possible par exemple dès douze semaines de voir à l’échographie « un profil humain miniature », elle affirme que « l’acte de déclaration d’enfant sans vie est une reconnaissance sociale de cet enfant pour ses parents ». Ramener le seuil de 180 à 140 jours lui paraît « pertinent d’un point de vue scientifique ».

    Elle ajoute que cette reconnaissance civile ne doit pas être confondue avec une reconnaissance de la personnalité juridique que le droit belge réserve aux enfants nés vivants et viables, et estime que cette modification ne s’oppose pas à l’avortement...

    Sources: La Libre (20/04/2016)

  • La famille est-elle naturelle ou culturelle ?

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    De Chantal Delsol sur le site Cyrano.net , cette réflexion qui vient à son heure :

    Reunion-de-famille-Frederic-Bazille-1867-660x330.jpeg« La question que vous posez « La famille est-elle naturelle ou culturelle ? » revient à poser la question de la légitimité de nos arguments. Car en face de nous, nous avons des gens qui arguent du caractère circonstanciel de la famille que nous défendons. Des gens qui nous disent : mais la famille que vous défendez n’existe ni partout ni toujours ! Les humains ont pu et peuvent être heureux autrement. Vous érigez en modèle universel une particularité à laquelle vous êtes habitués… Autrement dit : pourquoi faudrait-il défendre la famille telle que nous l’avons toujours connue ?

    A cela je répondrai : ils ont raison. Le type de famille que nous défendons n’est pas universel. Ce qui est universel, c’est la famille comme lieu d’éducation et de transmission des enfants, mais il existe dans l’histoire et la géographie toutes sortes de familles.

    Alors pourquoi faudrait-il défendre la famille telle que nous l’avons toujours connue ? Non parce qu’elle est naturelle : elle ne l’est pas. Mais en raison de la culture qu’elle porte.

    La question de la validité des modèles de famille n’est pas une question d’anthropologie, mais d’anthropologie culturelle.

    Dans son ouvrage L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat (1884), Engels s’appuyait sur les travaux de l’ethnologue Morgan pour souligner que les plus anciennes formes de familles sont polygames et polyandres, et que le mariage que nous connaissons apparaît récemment dans l’histoire. Les temps anciens se caractérisent à la fois par le mariage de groupe et la propriété collective. Le mariage apparaît avec la propriété privée et correspond à une expression de la domination masculine. Engels, et le marxisme à sa suite, justifie l’abolition de la famille bourgeoise par son caractère aliénant, mais il va plus loin : il justifie la possibilité de cette abolition en établissant que cette forme de famille est apparue historiquement, après d’autres formes qui pourraient donc réapparaître.

    Les débats d’aujourd’hui sur les formes de familles s’établissent sur les mêmes postulats. L’ouvrage de l’ethnologue Cai Hua sur les Na de Chine (Une société sans père ni mari, PUF, 1997) décrit une société matriarcale vivant aujourd’hui dans la province du Yunnan, et dans laquelle prévaut le « système de visite », système sexuel à la fois polygame et polyandre. La conclusion de l’auteur est éloquente : « Le mariage n’apparaît plus comme le seul mode de vie sexuelle institutionnalisée possible. Sans mariage, une société peut parfaitement se maintenir et fonctionner aussi bien que les autres » (p.360), « le cas Na témoigne du fait que le mariage et la famille ne peuvent plus être considérés comme universels, ni logiquement ni historiquement » (p.359).

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  • Pologne : un bébé de vingt-quatre semaines survit à un avortement et provoque le débat

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    EN POLOGNE, UN BÉBÉ DE 24 SEMAINES SURVIT À UN AVORTEMENT ET RELANCE LE DÉBAT

    Alors qu’en Pologne une proposition de loi visant à restreindre l’avortement a été déposée (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016), Gènéthique revient sur les raisons pour lesquelles le sujet de l’avortement revient sur le devant de la scène polonaise. 

    Republika Television rapporte qu’à la suite d’un avortement bâclé, les médecins et le personnel médical de l’hôpital de la Sainte Famille à Varsovie ont laissé un bébé de 24 semaines pleurer pendant une heure avant de mourir. L’enfant, né vivant le 7 mars 2016, était atteint de trisomie 21. Interrogé par les médias, l’hôpital se défend en arguant que l’avortement s’est déroulé dans le respect de la loi et des procédures médicales. 

    Plusieurs associations polonaises appellent le procureur à poursuivre l’hôpital dans la mesure où l’enfant né vivant était devenu un patient et à ce titre aurait du recevoir un soutien médical. Mi-mars, le Ministère de la Santé, face à l’ampleur émotionnelle de l’évènement, a lancé un contrôle de l’hôpital de la Sainte Famille. 

    Depuis, le Parlement polonais travaille sur une proposition de loi visant à rendre illégal l’avortement dans tous les cas, sauf lorsque la vie de la mère est en danger (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016). 


    Sources: 
  • Le pape et les réfugiés musulmans : une concession à l'air du temps ?

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    De Jean-François Colosimo sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Pape François et les réfugiés musulmans : derrière la provocation, une posture prophétique

    FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion de son déplacement d'une journée sur l'île de Lesbos, le pape François a ramené au Vatican douze réfugiés musulmans. Pour Jean-François Colosimo, la provocation du Saint-Père n'est pas une concession à l'air du temps.


    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru en septembre 2014 aux éditions Fayard.


    Sa prédication, le pape François la mène en actes et en personne. Il se rend à Lesbos, au milieu des migrants, et en revient avec douze d'entre eux qui sont des «musulmans» de naissance, de milieu ou d'adhésion. Scandale! Pourquoi aucun chrétien? Cette question même montre l'incompréhension de son magistère qui, comme la crise actuelle, est d'abord d'ordre spirituel.

    Le communiqué final, résolument œcuménique, qu'ont cosigné le patriarche Bartholomée de Constantinople, figure tutélaire des chrétiens d'Orient, et l'archevêque Hieronymos d'Athènes, primat d'une Grèce à la souffrance, dément tout angélisme béat ou laxisme bêtifiant. L'impuissance des puissants à imposer la paix par les armes au Levant, à y réprimer les nouveaux esclavagistes qu'ils soient djihadistes, trafiquants, ou les deux, à sécuriser la Méditerranée devenue un cimetière, y est clairement dénoncée. Dans la suite de son discours devant le parlement européen à Strasbourg en novembre 2014, François fustige implicitement le troc entre l'Union de Merkel-Hollande et la Turquie d'Erdoğan: une rançon de milliards d'euros contre un très hypothétique cadenas anti-réfugiés ne relève pas seulement du leurre politique, mais aussi de la faute historique. Plus gravement encore, un tel abandon souligne cette «culture du déchet» que le Vieux Continent substitue toujours plus à sa prétention d'être le «berceau des droits de l'homme».

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  • Chine : 23 millions d'avortements par an

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    Du blog de Jeanne Smits :

    23 millions d’avortements par an en Chine : statistiques officielles du Département d’Etat américain

    Bien au-delà des statistiques officielles annonçant quelque 10 à 13 millions d'avortements par an en Chine, le chiffre réel pourrait se situer à près du double, selon le Département d'Etat américain, soit 23 millions d'enfants à naître éliminés chaque année. Dans le même temps, affirme le rapport officiel, le nombre d'avortements et de stérilisations forcés est lui aussi à la hausse. Et ce malgré le soi-disant assouplissement de la politique familiale en Chine. Ce n'est pas parce qu'on en change les variables — en passant d'un enfant à deux maximum par famille — que la mainmise totalitariste de l'État communiste chinois sur les décisions propres aux couples s'est allégée.

    Pour Reggie Littlejohn, présidente de  Women’s Rights Without Frontiers, « 13 millions d'avortements parents constituaient déjà une statistique incompréhensible. Y ajouter encore 10 millions est réellement renversant, incompréhensiblement tragique. »

    Les chiffres officiels du gouvernement chinois ne tiennent compte que des données fournies par les institutions gouvernementales dûment enregistrées, et laisse de côté celles des cliniques non enregistrées, souligne l’ONG.

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  • KTO TV restera sur l'offre Proximus

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    Lu sur lavenir.be :

    KTO TV reste sur l’offre Proximus

    Le 30 avril ne sera pas le dernier jour de KTO TV sur Proximus. Devant la mobilisation, la chaîne catholique française est maintenue, malgré sa faible audience. Elle se dit prête à étendre sa couverture en Belgique.

    La chaîne catholique française KTO TV restera disponible chez Proximus. La suppression de la chaîne sur l’offre de base de Proximus avait provoqué le lancement d’une pétition qui avait remporté 25 500 signatures en un mois, dont celles des représentants d’autres communautés religieuses (musulmane, orthodoxe, juive), des scientifiques, des professeurs d’universités, des politiques et des personnalités comme Éric-Emmanuel Schmitt.

    Début de cette année, au terme d’une analyse de l’ensemble de ses contenus, Proximus avait informé KTO TV, de son souhait d’en arrêter la distribution au 30 avril pour des raisons techniques et économiques. «Les capacités techniques étant en effet limitées, des choix et des évaluations doivent être faits de façon régulière en fonction des coûts et du taux d’audience», explique un communiqué de la chaîne. En partie en raison du faible taux d’audience, il avait été décidé que KTO ne pouvait plus être conservée dans l’offre. Cela avait été communiqué aux téléspectateurs, tout en leur précisant qu’ils pouvaient par ailleurs continuer à suivre les programmes via www.ktotv.com.

    Et chez VOO aussi?

    Malgré le nombre limité téléspectateurs de KTO, Proximus a décidé de maintenir la chaîne«Proximus écoute ses clients et reste sensible à leurs réactions qui ont clairement montré l’importance qu’ils attachent à cette chaîne. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé aujourd’hui de conserver la chaîne KTO dans l’offre de base Proximus TV après le 30 avril» indique un communiqué de la chaîne.

    KTO s’en félicite. «Nous remercions chaleureusement les 25 500 signataires de la pétition pour leur mobilisation et également Proximus d’avoir écouté et recherché une solution pour répondre aux attentes de ses téléspectateurs» dit la chaîne. Elle se met à disposition de la direction de Proximus pour régler administrativement le renouvellement d’un contrat de distribution et ajoute qu’elle espère aussi étendre sa couverture sur l’ensemble des réseaux câblés en Belgique.

    KTO maintenue sur Proximus
     
    Bruxelles, le 18 avril 2016.

    KTO Belgique découvre avec grande joie le communiqué de Proximus annonçant sa décision de continuer la diffusion de la chaine KTO après le 30 avril.

    KTO remercie chaleureusement les 25 500 signataires de la pétition pour leur mobilisation et également Proximus d’avoir écouté et recherché une solution pour répondre aux attentes de ses téléspectateurs. Elle se met à disposition de la direction de Proximus pour régler administrativement le renouvellement d’un contrat de distribution.

    KTO espère aussi étendre sa couverture sur l’ensemble des réseaux câblés en Belgique.
  • Défendre la vie, c'est bien mais...

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    De Henri Hude, ces réflexions interpellantes :

    "... je suis déçu de voir nombre de jeunes catholiques, justement soucieux d’engagement politique, militer pour la famille et la vie de manière trop abstraite, sans préoccupation suffisante pour les conditions de vie de plus en plus précaires d’un peuple qui n’a plus d’avenir économique.

    La défense de la vie (Amoris Laetitia, n°83) est probablement de tous les sujets chers (et à raison) aux catholiques (...), celui où ils s’y prennent le plus mal. Qu’on me comprenne bien. Beaucoup d’efforts individuels sont admirables. Malheureusement, ils ne pourront jamais déboucher sur un changement structurel, tant qu'ils ne prendront pas place dans une action politique transpartisane plus audacieuse et plus large. Faute de cet appui, l’approche reste trop partiale, trop étroite et pas assez en lien avec l’expérience des (...) gens.

    Parmi les questions que l’on oublie de poser, quand on parle d'éthique familiale, n’ayons pas peur de répéter celles-ci : comment peut-on fonder une famille quand on ne peut pas payer un loyer et qu’on est forcé de rester chez papa maman[1] ? Comment peut-on nourrir des enfants, quand on n’a pas de travail[2] ? Comment être largement ouvert à la vie quand on sait qu’on ne pourra jamais acheter plus de 50 mètres carrés ? Et peut-être même pas.

    Un système économique où le travail ne permet pas d’élever une famille est profondément immoral. Et prêcher la famille aux pauvres dans ces conditions sans faire en même temps quelque chose pour remédier à des injustices qui crient vers le Ciel, c’est une hypocrisie. Ceux qui installent ce système d’injustice économique portent une grande partie du péché de l’avortement. Quant à ceux qui y vivent bien, qui s’en contentent, et qui font la morale aux gens, ils ne convaincront personne, s’exposant aux reproches de pharisaïsme, de pensée trop superficielle, et bien souvent aussi, d’arrivisme."

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    [1] « Le manque d’un logement digne ou adéquat » (A.L., n°44).

    [2] « La société vit tragiquement dans beaucoup de pays… ce manque de sources de travail affecte de diverses manières la sérénité des familles (A.L.,n°25). » Il s’agit de « créer les conditions législatives et d’emploi pour garantir l’avenir des jeunes et les aider à réaliser leur projet de fonder une famille (A.L., n°43). »

  • Des centaines de personnes à la Marche pour la Vie

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    Seule la "Marche contre la terreur" qui, à grand renfort de publicité et de soutien médiatique, devait réunir quinze mille personnes et n'en a rassemblé que le tiers, semble avoir capté l'attention des journalistes. Tandis qu'en ce qui concerne la "Marche pour la Vie" qui a rassemblé des centaines de participants malgré un black out total, la presse ne s'intéresse qu'aux contre-manifestants  comme en témoigne ce seul écho publié aujourd'hui sur le site d'un quotidien de la Capitale :

    Une trentaine de contre-manifestants arrêtés en marge de la marche pour la vie à Bruxelles

    La police a arrêté administrativement, dimanche après-midi, 33 contre-manifestants en marge de la marche pour la vie entre le Monts des Arts et le Palais de Justice à Bruxelles.

    Les personnes arrêtées appartenaient aux mouvements féministes Les Malfrap, Féminisme Libertaire Bruxelles, Les Affranchies, les JOC Wallonie-Bruxelles, le Cercle féministe de l’ULB, Activistchildcare et Belges et culottées.

    Les contre-manifestants estiment que le mouvement «pro life» est un mouvement réactionnaire, composé de fascistes et de néoconservateurs en tout genre, qui joue sur la culpabilisation des femmes qu’ils agressent devant les centres de planning familiaux.

    Ils rappellent également que le droit à l’avortement a notamment été remis en question récemment en Espagne et que 80 pc des médecins en Italie refusent encore de le pratiquer.

    «Il nous faut réagir pour empêcher leurs idées sexistes et rétrogrades de se répandre», a soutenu une des participantes. «En Belgique, nous avons lutté pour acquérir ce droit, il n’est pas question que celui-ci soit remis en cause».

  • Amoris laetitia : une lecture optimiste par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

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    Figure du catholicisme traditionaliste, Guillaume de Tanoüarn, né le 2 novembre 1962, est un prêtre catholique, docteur en philosophie. Membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, il rejoint la pleine communion avec Rome en 2006 et cofonde l’Institut du Bon-Pasteur à la demande du pape Benoît XVI. Il est aujourd’hui directeur du Centre Saint-Paul et de Monde & Vie. Son dernier ouvrage Délivrés, méditation sur la liberté chrétienne, vient d’être publié aux éditions du Cerf. Voici son point de vue sur « Amoris laetitia », diffusé par le site web « aleteia »:

    « Le pape François vient de publier l’exhortation post-synodale « Amoris laetitia » par laquelle il entend faire le bilan des deux synodes sur la famille qui se sont tenus à Rome en 2014 et 2015. Ce texte est révolutionnaire par sa manière d’aborder le sacrement de mariage, non pas d’abord comme une donnée doctrinale dont l’Église aurait à enseigner les modalités, mais avant tout comme une réalité concrète, qui se vit aujourd’hui aussi bien en Europe qu’en Afrique ou en Amérique, avec des problèmes spécifiques ici ou là et toujours une diversité irréductible d’un couple à l’autre qui fait que chaque couple est absolument unique. 

    Le document est particulièrement long, c’est vrai, mais le pape insiste, dans sa préface, pour que chacun en prenne ce dont il a besoin, les « animateurs pastoraux » pouvant aller au huitième chapitre et les époux ayant plutôt rendez-vous avec le cœur de l’exhortation, les chapitres quatre et cinq. Le premier et le troisième chapitres sont théologiques ; le deuxième est plus sociologique, listant les difficultés que doit affronter le couple. Dans le sixième chapitre, on découvrira de merveilleux et paternels conseils du pape pour les couples en crise tandis que le septième réfléchit à « renforcer l’éducation des enfants » et que le neuvième donne quelques pistes pour une spiritualité du couple. Vue de cette manière thématique, le document, qui comporte plus de 300 paragraphes et fait une large place à la réflexion des Pères synodaux, longuement cités, en devient malgré tout plus digeste. Il me semble que lorsque l’on manque de temps, on peut très bien se rendre à tel ou tel chapitre, après avoir lu l’introduction, qui donne l’esprit de cette mise au point, qui par ailleurs cite aussi abondamment saint Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Les médias attendaient François sur deux thèmes : l’intégration des divorcés remariés dans l’Église et les homosexuels. Sur ces deux thèmes, le Pape a été très sobre. Trop diront les contempteurs compulsifs. Pour ce qui est des homosexuels, l’exhortation insiste sur le fait qu’il n’y a « aucune analogie même lointaine » (AL 251) à chercher entre le couple homosexuel et le couple hétérosexuel.

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