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Société - Page 565

  • L'antispécisme : une idéologie totalitaire

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    « SOUS DES DEHORS GÉNÉREUX, L’ANTISPÉCISME EST UNE IDÉOLOGIE TOTALITAIRE »

     (genethique.org)

    Les spécistes considèrent que l’homme a un statut supérieur aux autres espèces - les animaux-, qui l’autorise à les dominer. A l’inverse, pour les antispécistes, l’homme est un animal comme les autres (le véganisme en est l’expression la plus extrême).

    Francis Wolff, professeur émérite au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure, se positionne contre l’antispécisme : « Les races n’existent pas mais les espèces si », déclare-t-il.« Proclamer l’égalité du loup et de l’agneau, du chien et de ses puces, n’a aucun sens ; la notion de droits des animaux est contradictoire ». Et même, « sous des dehors généreux, c’est une idéologie totalitaire » alerte-t-il ; « Si l’on commence à traiter les animaux comme des personnes, on n’est pas loin de traiter les personnes comme des animaux ».

    Il explique qu’il faut d’abord préserver la vie humaine, « car c’est la seule à avoir une morale ».Cette même morale conduit à respecter des normes : « Nous ne devons pas rompre le ‘contrat affectif’ qui nous lie à nos animaux de compagnie en les abandonnant. Nous avons le devoir d’élever les ‘animaux de rente’ dans des conditions qui respectent les exigences biologiques de leurs espèces. Nous devons respecter les équilibres écologiques, en défendant la biodiversité, tantôt au profit des espèces menacées, tantôt au détriment des bêtes nuisibles. Tout cela est évidemment ‘spéciste’ ».

    Source: Ouest-France (28/08/2016)

  • Une crise de la foi et pas seulement une crise de la pratique...

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    Lu sur le site de France Catholique :

    Crise de foi, et non crise de pratique

    par le père Mark A. Pilon

    Les statistiques suivantes sont (ou devraient être) inquiétantes pour l’Église dans tout le pays car elles ne concernent pas exclusivement le Diocèse de Pittsburgh (Pennsylvanie) :

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    Le nombre de catholiques pratiquants dans le Diocèse de Pittsburgh a connu un rapide déclin au cours des dernières décennies, de 914.000 en 1980 à 632.000 en 2015, selon les chiffres tenus au diocèse.

    Depuis l’an 2000, le nombre de pratiquants à la Messe hebdomadaire a chuté de 40% — près de 100.000 pratiquants de moins ; les inscriptions en écoles primaires et collèges catholiques son tombées de moitié, et le nombre de prêtres en activité a dégringolé de 338 à 225. En 2025, si la tendance continue, le diocèse ne comptera plus que 112 prêtres en activité.

    Selon toutes les évaluations honnêtes, ces chiffres posent de très graves problèmes, et l’évêque de Pittsburgh a exprimé sa profonde inquiétude dans un grand journal laïc régional. Toute la Conférence U.S. des Évêques devrait être sérieusement concernée car on peut trouver le même genre de statistiques, à très peu d’exceptions près, dans la plupart des diocèses et archidiocèses du pays.

    Mais les solutions proposées par le brave évêque pour renverser ce déclin ne sont guère encourageantes, elles me rappellent les futiles plans quinquennaux de l’Union Soviétique qui persistaient à rabâcher les mêmes remèdes inefficaces : « La priorité N° 1 doit être : "il faut améliorer notre pratique du culte." — Mgr. David Zubik à The Tribune Review. — Puis nous devons faire de notre mieux afin non seulement d’avoir davantage d’ordinations, mais aussi d’ouvrir en grand les portes à des animateurs laïcs au sein de l’Église. » Selon ce journal, "meilleure pratique du culte" signifie "meilleures homélies, meilleure musique et meilleur accueil des églises aux étrangers". L’ êvêque ajoute d’autres remèdes éventuels tels que : "développer les ressources en animateurs hautement qualifiés, laïcs et diacres, . . . séduire les jeunes par de nouvelles formes de ministère tout en renforçant la relation pastorale avec les anciens."

    N’est-ce pas une redite : plus d’animateurs laïcs et de diacres permanents mieux formés, meilleurs programmes pour la jeunesse, meilleure action pastorale auprès des anciens ? Avec mon cynisme personnel, je pense que cette dernière suggestion serait une façon de résoudre les problèmes financiers en partie dûs aux paroisses et chancelleries aux trop nombreux salariés — causes de soucis de trésorerie.

    Mais celà mis à part, on nous répète sans cesse que les causes de la baisse du nombre de Catholiques pratiquants dans ce domaine fructueux sont principalement structurelles et dépendantes des programmes. De meilleurs programmes, une meilleure pratique du culte, un meilleur accueil, voilà,ce qu’il faut pour renverser le raz de marée que nul n’aurait prédit à la suite de Vatican II. Il serait peut-être temps d’envisager d’autres éventualités. Le véritable problème sous-jacent est simple : il s’agit d’une gigantesque chute de la foi. À cela nombre de raisons. Mais les Catholiques laissent tomber parce qu’ils ont perdu la foi, ou ne l’ont jamais vraiment eue, en l’Église ou en la véritable nature de ses sacrements. Ce n’est pas la faute des médiocres homélies. Il y en a eu de bien pauvres au temps jadis, alors que les églises étaient bondées. Ce n’est pas à cause de la musique qui n’est pas "dans le coup". En 1940, 1950, on n’avait pas de musique sauf à la Grand’Messe solennelle du dimanche et des fêtes. Cependant, les églises étaient remplies. Le problème : une effarante perte de la foi.

    Voici une trentaine d’années, une enquête digne de foi a révélé que seulement 30% des Catholiques croyaient encore à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Pourquoi donc les évêques n’ont-ils pas réuni d’urgence un groupe de réflexion sur cette perte de foi, comme ils ont fait en 2002 à propos des abus sexuels ? Si les gens ne croient pas à la Présence Réelle du Christ dans l’Eucharistie, ni à l’Eucharistie offerte en véritable sacrifice présenté à Dieu pour les pécheurs, une meilleure musique les attirera-t-elle à la Messe le dimanche matin ?

    La perte de foi est à l’image de la perte du sens du péché et de sa gravité. Toutes deux sont sûrement liées au rejet de l’enseignement moral de l’Église, car la foi est certainement un tout. Alors, l’obligation dominicale n’a aucun sens et ne forcera pas les gens à venir à l’église s’ils ne sont pas conscients de la gravité du péché commis en manquant la Messe. En fait, si vous pensez que c’est un grave péché, ce péché est-il donc si grave si vous croyez que la Messe est essentiellement constituée de musique, de lectures, et d’un brin de souvenirs ? Pas du tout une vérité, l’authentique sacrifice, la présence réelle du Christ. Même les partisans de la Forme Extraordinaire, qui pensent aussi que le rétablissement de la liturgie rétablira la foi, devraient comprendre que ce n’est pas si simple. Bien des choses sont intervenues dans cette crise et méritent notre attention : cathéchèse apauvrie de longue date, mauvais exemples, scandales, et, certes, liturgie médiocre. Mais aussi le silence de l’Évangile en public. Puisque les gens ne vont plus à l’église, il faut leur prêcher l’Évangile là où ils sont. Si l’église n’est qu’un autre élément du domaine public, et si l’Évangile n’est pas ouvertement proclamé comme solution aux problèmes de société, alors, nous sommes partis pour un long et durable hiver ecclésial. Mgr. Zubik a cité en fait le problème de foi lorsqu’il déclara : « en même temps j’ai découvert qu’ils [les paroissiens] étaient fort intéressés par l’importance que nous attachons à notre action pour ranimer la foi de tous. » En vérité, Monseigneur, il faut tout d’abord avoir la foi pour la ranimer. La priorité Numéro Un se trouve dans cette question primaire : « quelle est la cause de cette gigantesque perte de foi, et comment agissons-nous pour ranimer cette foi perdue ? »

    24 août 2016.

    A Crisis of Faith, not of Worship

  • Burkini : un débat surréaliste dans l'ère du vide

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    Lu sur FigaroVox (lefigaro.fr) (Alexis Feertchak, Vincent Tremolet de Villers) :

    Chantal Delsol : le burkini, un débat surréaliste dans l'ère du vide

    Alors que le Conseil d'Etat a suspendu une circulaire anti-burkini, la philosophe Chantal Delsol s'étonne que les médias et les politiques aient été obsédés tout l'été par un «maillot de bain».


    Membre de l'Institut, fondatrice de l'Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Le Populisme et les Demeurés de l'Histoire (éd. Le Rocher, 2015) et La haine du monde. Totalitarismes et postmodernité (éd. Cerf, 2016).


    FIGAROVOX. - Suspendu par le Conseil d'Etat, l'arrêté «anti-burkini», qui n'évoquait pas directement le burkini, mais «une tenue correct», mentionnait le principe de laïcité. Le burkini présente-t-il un danger pour la laïcité?

    Chantal DELSOL. - Il faut dire d'abord que ce débat est complètement surréaliste! Au moment où nous avons tant de problèmes réels et cruciaux, les médias ne parlent que d'une question de maillot de bain! Pourtant ce débat est significatif d'une réalité française trop passée sous silence: la fameuse laïcité française n'est rien d'autre que l'obligation de taire sa religion, de ne pas en faire état, de faire comme si elle n'existait pas - manière de récuser les croyances, parce que celui qui est interdit de dire ouvertement ce qu'il pense, finit par cesser de penser. Et significatif aussi d'une autre réalité: la fameuse tolérance française des Droits de l'homme, ne s'applique finalement qu'à ceux qui nous ressemblent en tous points… étrange tolérance! Personnellement je trouve insensé qu'on interdise à ces femmes de se baigner dans leur tenue traditionnelle. Les arrêtés municipaux incriminés parlent de trouble à l'ordre public: sommes-nous incapables de tolérer une chose aussi bénigne? Arrêtons alors de nous faire les chantres de la liberté… Si la laïcité est mise en danger par le burkini, c'est qu'elle est dictatoriale: tout la dérange, absolument tout.

    Il y a encore un autre aspect des obsessions françaises qui surgit dans cette affaire et anime une partie de la gauche: la défiance vis à vis des municipalités qui ont le pouvoir de déposer des arrêtés sur des sujets sensibles. Certains déplorent que ce ne soit pas l'Etat qui s'en charge…

    Le député européen Florian Philippot, vice-président du Front National, a jugé dans la matinale de BFM TV, qu'il fallait «étendre la loi de 2004» car, précise-t-il, «on s'est rendu compte qu'elle était excellente. Nous allons la faire appliquer dans la rue. Le voile, la grande croix, la kippa. Pour que ce soit constitutionnel, il faut que ça concerne les signes religieux ostensibles». Une laïcité de combat peut-elle être efficace contre l'islamisme conquérant?

    Il est intéressant de voir comment une certaine droite profite de la face noire de la laïcité française pour s'opposer à la communauté musulmane. Je n'appartiens pas à cette droite-là. C'est une instrumentalisation de la laïcité, et même si personnellement je ne défends pas la laïcité à la française (je préfère la sécularisation occidentale en général, qui défend la diversité des religions au lieu de les évincer), je ne suis pas d'accord avec cette exploitation de la laïcité à des fins plus que douteuses.

    L'islam conquérant est une réaction contre un vide de sens, un matérialisme extrême, une indifférence affichée vis à vis de tout ce qui fait le tragique de la vie. Si on croit lutter contre lui en déployant un vide encore plus grand, quel aveuglement! Les cellules de déradicalisation, mises en place par les instances administratives, me font mourir de rire. On ne luttera contre l'islam conquérant que par deux moyens: en aidant les musulmans à moderniser leur religion, à se «protestantiser» (ce qui est fait pour une partie d'entre eux), et/ou, si l'on est intelligent et bienveillant, en les convertissant à des religions proches mais non-violentes. Les cellules de déradicalisation, qui expliquent que le seul idéal consiste en un humanitaro-capitalisme gluant et matérialiste, ne convaincront personne. Les jeunes radicalisés ne cherchent pas de grands discours: ils veulent donner un sens à leur vie.

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  • Quand Georges Soros et la fondation "Open Society" s'attaquent aux lois protégeant la vie dans les pays catholiques

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    D'Anne Dolhein sur reinformation.tv :

    La fondation “Open Society” de George Soros veut la suppression des lois provie par la promotion de l’avortement dans les pays catholiques

    Un document secret des « Open Society Foundations » (OSF) de George Soros récemment mis au jour révèle que le milliardaire a décidé de participer à la promotion de l’avortement et à la suppression des lois provie en finançant un plan de trois ans taillé sur mesure pour s’attaquer d’abord aux pays catholiques. Le document a été rendu public par DCLeaks.com, un site qui publie depuis le début de cette année des courriels piratés et qui a prêté une attention particulière aux organismes financés par Soros et à leur politique de subventions.

    La fondation du milliardaire hongrois, homme lige des Rothschild, a ainsi, selon le document piraté, exposé sa stratégie 2016–2019 en faveur des « droits des femmes ». L’Irlande, où la législation reste largement favorable à la vie, est présentée comme lapremière cible à frapper. Une fois ce bastion tombé sous les coups des promoteurs de l’avortement, il s’agirait d’utiliser l’Irlande comme modèle pour démanteler les protections de la vie « dans d’autres pays fortement catholiques ».

    Les pays catholiques pro-vie dans le viseur de George Soros

    Selon le document d’OSF, « alors qu’elle connaît l’une des lois anti avortement les plus restrictives au monde, y obtenir une victoire pourrait avoir un impact sur d’autres pays fortement catholiques d’Europe, telle la Pologne, et fournir la preuve bien nécessaire que le changement est possible, même dans des lieux très conservateurs ».

    L’Irlande peut s’enorgueillir encore de sa belle Constitution amendée en 1983 pour affirmer « le droit de vivre de l’enfant à naître, en tenant dûment compte de légal droit à la vie de la mère » : elle garantit que ses lois « respectent et autant que possible défendent et font valoir ce droit ».

    C’est bien l’abrogation de ce 8e amendement que la fondation de George Soros voit comme la première urgence : bénéficieront de ses largesses, selon le document fuité, l’Abortion Rights Campaign, Amnesty International Irlande et l’association irlandaise du Planning familial qui devront « travailler de concert pour faire révoquer l’amendement constitutionnel irlandais ».

    Après quoi les autres pays catholiques pourront tomber comme des dominos…

    L’“Open Society Foundation” finance les campagnes pro-avortement en Irlande

    L’Irlande est en effet une « épine dans le pied » des sectateurs de l’avortement, comme le souligne Cara Sherlock du Pro-Life Campaign irlandais : « Les excellentes statistiques irlandaises en matière de sécurité des grossesses sans recours à l’avortement constituent une gêne pour les partisans de l’avortement dans la mesure où elles sapent totalement leur argument selon lequel l’avortement aide les femmes d’une façon ou d’une autre. » Selon les Nations unies, rappelle une militante du Life Institute d’Irlande, Niamh Ui Bhriain, ce pays « est l’endroit le plus sûr au monde pour une mère mettant au monde son bébé », et ce sans avortement légal.

    La loi irlandaise a sauvé des milliers de citoyens irlandais, a souligné de son côté Cara Sherlock.

    Elle a ajouté que les plans de Soros, en tant qu’ils constituent une ingérence étrangère, sont une insulte aux citoyens d’Irlande : un « signe de mépris total », dit-elle.

    « Une chose est certaine. Ceux qui font la promotion de l’avortement en Irlande ont des ressources énormes dont ils ne disposaient pas il y a quelques années encore », a-t-elle souligné : ce sont les gros moyens de la culture de mort.

    Soros : promotion de l’avortement en Irlande pour faire « tomber » les autres pays catholiques

    Selon le document de la fondation de George Soros, la récente légalisation du « mariage » des couples de même sexe en Irlande fournit « des occasions intéressantes et opportunes afin de faire avancer la campagne » pour l’avortement, ce qui montre bien à quel point toutes ces choses sont liées.

    Si l’Irlande est en première ligne dans le plan de Soros, le document de l’OSF annonce également des subventions en faveur de l’activisme pro-avortement en Europe, au Mexique, en Zambie, Nigéria, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Amérique latine : « Afin que les femmes puissent pleinement prendre leur place de citoyens, elles doivent avoir le contrôle de leur corps », affirme-t-il.

    Soros, ce milliardaire de gauche, est la 16e personne la plus riche des Etats-Unis, avec une fortune estimée à près de 25 milliards de dollars par Forbes Magazine. Il n’est cependant qu’un riche financier parmi d’autres à débourser de l’argent pour faire progresser le faux « droit » à l’avortement en Irlande : le milliardaire américain Chuck Feeney en fait partie, tout comme les multinationales Google, Microsoft, la Ford Foundation, Pfizer, JP Morgan et Goldman Sachs.

  • GPA : des mères porteuses indiennes témoignent de leur douleur

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    MÈRES PORTEUSES, DES INDIENNES TÉMOIGNENT DE LEUR TRAUMATISME

    L’Inde est connue pour son vivier de mères porteuses à bas prix. Dans la seule ville de Chennai, une douzaine d’hôpitaux se sont spécialisés dans la GPA, faisant appel à plus de 150 mères porteuses. Ces dernières sont des femmes issues de familles pauvres, motivées par l’aspect financier de la GPA. Pour la BBC, trois d’entres elles ont témoigné du traumatisme causé après la naissance par la séparation avec l’enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois. « L’argent gagné ne compense pas cette douleur », disent-elles.

    S. Sumathi, âgée de 38 ans est devenue mère porteuse pour payer les frais de scolarité de ses quatre enfants. Motivée par cet aspect, mais aussi par l’ « idée de venir en aide à d’autres couples »,elle témoigne de son expérience : « Je n’ai jamais rencontré les vrais parents, je ne sais pas qui ils sont. J'étais encore endormie quand ils ont enlevé le bébé. Je n’ai pas pu poser les yeux sur lui, je ne sais pas s’il est blanc ou noir, je ne sais même pas si c’est un garçon ou une fille ! Quand j’ai repris conscience, mon mari n’a pas pu répondre, et le médecin m’a sermonnée : ‘Vous êtes une mère porteuse, vous ne devriez pas poser ces questions’. Durant trois mois après l'accouchement, j’ai passé des nuits blanches, j’ai souffert de maux de têtes que je ne pouvais calmer. Chaque année, le 4 novembre, le jour où le bébé est né, notre famille célèbre son anniversaire. Je fais tous les rituels, comme pour mes autres enfants. Je donnerais tout pour le voir une fois. Je sais que ce n'est pas mon bébé après tout, mais je sais que si je l'avais vu, je ne l'aurais pas donné ».

    Anandi Chelappan, âgée de 34 ans et mère de deux enfants est devenue mère porteuse pour payer le loyer de sa famille. « Pendant mon séjour à l'hôpital, explique-t-elle, ma famille a été autorisé à me rendre visite une seule fois par mois ce qui a été très difficile. Mon fils de quatre ans m'a demandé si j’allais avoir un bébé. Je lui ai répondu que j'étais malade, que mon estomac était enflé et que je devais rester ». Comme S. Sumathi, elle n’a jamais vu le bébé après sa naissance : « Lorsque j’ai dis au médecin que je voudrais le voir, au moins une fois, elle m’a répondu : ‘Non, vous vous sentiriez coupable’. Durant le premier mois, j’ai beaucoup pleuré. Je comprends que l'enfant appartient à ses parents et je ne faisais que louer mon ventre, mais je l'ai porté pendant neuf mois, j’aimerais connaître ses parents. Je voudrais au moins voir l’enfant de loin… » L’argent gagné lui a permis de rembourser les dettes, et de louer une maison sur un bail à long terme, mais le bail arrive à sa fin, et Anandi envisage d’être mère porteuse une seconde fois.

    Pour Jothi Lakshmi, 30 ans et mère de trois garçons adolescents, si la GPA lui a permis de gagner de l’argent, sa situation, tant familiale que personnelle, en a pâtit : « C’est difficile, j’ai senti le bébé bouger dans mon ventre, j’étais attaché à lui, et je ne peux pas le voir. Il a tout simplement disparu. Durant deux-trois ans, je me suis sentie très mal, j’ai perdu beaucoup de poids. A la maison, nous n’en parlons pas. Ma mère et ma belle-mère ne me parlent plus, elles n’ont pas compris. Je n’ai jamais vu le bébé, peut être est ce mieux ainsi : si je l’avais vu, je me serai senti très coupable de l’abandonner ».

    Sources: BBC, Geeta Pandey (15/08/2016)

  • L'Eglise luthérienne de Suède et l'ONU unis contre la famille et la vie

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    ONU ET ÉGLISE LUTHÉRIENNE ALLIÉS CONTRE LA VIE

    ...pour se faire une idée de la situation qui attend le Pape dans le pays qui héberge "la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde", voici le résumé, paru sur la Bussola, d'un article paru sur le site anglophone pro-vie C-Fam.

    ÉGLISE LUTHÉRIENNE ET ONU ENSEMBLE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE

    Ermes Dovico (20/08/2016) www.lanuovabq.it; traduction sur le site "Benoît-et-moi"

    Une alliance singulière pour faire pression sur les chefs religieux et les convaincre qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre la foi et les nouveaux "droits de l'homme" propagés aujourd'hui, la contraception, l'avortement, l'éducation sexuelle dès l'enfance et la reconnaissance juridique des unions homosexuelles.

    Comme le rapporte Rebecca Oas, de C-Fam, une ONG engagée dans la défense de la vie à naître et de la famille naturelle, les alliés en question sont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), dont le contrôle des naissances est l'un des objectifs (caché derrière l'expression plus large et plus vague "droits sexuels et de santé reproductive"), et l'Eglise de Suède, qui, avec ses sept millions de membres - selon les chiffres annoncés sur son site Web - est la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde (ndt: article de C-fam ICI).

    Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"

  • L'association pro-avortement Marie Stopes International a dû suspendre ses activités en Grande-Bretagne

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    Lu sur le "Salon Beige" :

    L'association pro-avortement Marie Stopes International préoccupe la santé publique britannique

    6a00d83451619c69e201b7c88b77cb970b-800wi.jpgMarie Stopes International, une officine d'avortements, avait reçu 30 millions d'euros de l'Union européenne sur la période 2005-2009. En 2015, cette même organisation a demandé au Tribunal de l’Union européenne l’autorisation d’intervenir contre l’Initiative citoyenne européenne Un de nous (One of Us) dans son recours engagé contre la décision de la Commission européenne.

    Marie Stopes International pratique un nombre d’avortements en croissance continue : 350 000 en 2005, plus de 900 000 en 2009 ; 2,2 millions en 2012 et 3,3 millions en 2014. En 2013, MSI avait un budget annuel de plus de 211 millions de livres sterling. Parmi les méthodes d’avortement employées, MSI fait l’usage de la méthode connue sous le nom de « régulation menstruelle », ou « Aspiration Manuelle Intra-Utérine » (AMIU) : si le cycle menstruel tarde, le contenu de l’utérus est aspiré au moyen d’une pipette réutilisable.

    Cette technique permet de pratiquer des avortements dans les pays où cela est interdit car d’une part l’embryon ou le fœtus aspiré n’est plus identifiable (réduit à de la bouillie), d’autre part cette méthode est employée sans avoir préalablement vérifié la grossesse ce qui permet de contourner l’interdiction. Dans la pratique, ce procédé est utilisé jusqu'à 16 semaines, parfois même plus. MSI favorise également la stérilisation à grande échelle dans les pays pauvres, que ce soit par la ligature des trompes ou la vasectomie. MSI implante et injecte aussi des contraceptifs de longue durée, certains n’étant pas utilisés, voire interdits, dans les pays développés en raison de leurs effets indésirables.

    Marie Stopes (1880-1958) a ouvert la première clinique de contrôle de naissances dans un quartier pauvre de Londres. Dans son livre « Radiant Motherhood » publié en 1920Marie Stopes expose sa pensée eugéniste et son projet à destination de « ceux qui créent le futur ». Afin d’améliorer la race humaine, elle prétend que seuls les gens beaux, intelligents, sains et riches, devraient être autorisés à avoir des enfants. Plus encore, la société devrait stériliser « les malades, les négligents envers la race, les dépensiers, les insouciants, les faibles d’esprit et les membres les plus vils de la communauté ». Se voulant aussi poète, elle a adressé ses œuvres en 1939 à Adolf Hitler. Elle était une proche de Margaret Sanger, eugéniste et fondatrice du Planning Familial.

    Bref, la bonne nouvelle c'est que cette organisation a suspendu ses opérations dans ses avortoirs de Grande-Bretagne, suite à des inspections suprises de la Commission de qualité des soins. La commission a conclu qu’on ne pouvait être certain que le personnel ait les compétences ou la formation requises pour administrer une sédation ou une anesthésie. Elle fait état également de « préoccupations immédiates quant à la question du consentement ». Le Service de Santé publique a donc envoyé les 250 femmes qui allaient se faire avorter dans d’autres avortoirs, en attendant que la situation soit clarifiée.

    « En tout temps, a déclaré le Pr Baker, inspecteur en chef adjoint de la commission, notre priorité est de veiller à ce que les patientes reçoivent des soins sûrs, de haute qualité et compatissants ».

    Pour les enfants à naître, on verra plus tard. Ou pas.

  • Pays-Bas : le recours à l'euthanasie découle très souvent d'un défaut de prise en charge palliative

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    Lu sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pays-Bas : face à l’euthanasie, des médecins-conseil réagissent

    Une étude réalisée auprès des médecins SCEN (Steun en Consultatie bij Euthanasie in Nederland, c'est-à-dire Soutien et Consultation pour une euthanasie aux Pays-Bas) traduit le fait que, selon la majorité de ces médecins-conseil, beaucoup d’euthanasies seraient pratiquées parce que la personne qui la demande n’aurait pas bénéficié d’une prise en charge adéquate.

    Le Dr Es Adriaan exprime ainsi l’avis de plusieurs de ses confrères SCEN qui mettent en question la qualité et l’accessibilité des soins palliatifs pour tous aux Pays-Bas. Le malaise est perceptible pour ces médecins qui posent clairement la question du filtre palliatif avant que ne soit accordée une euthanasie : a-t-on vraiment tout proposé à la personne avant d’accéder à sa demande de mort ? Ne recourt-on pas trop vite à l’euthanasie ? Le docteur Adriaan, rejoint par Paul Lieverse, spécialiste de la douleur, réclame un investissement significatif dans le développement des soins palliatifs, notamment à domicile.

    D'après une évaluation du SCEN (2010) de l'institut du VU et l'AMC, il ressort que « 60 % des médecins SCEN ont vécu une situation dans laquelle les soins palliatifs faisaient défaut ». Ce rapport souligne le problème posé par les soins palliatifs insuffisants, constituant un élément déclencheur d’une demande d'euthanasie. « Il y a quelque temps, j'allais beaucoup plus loin en ce qui concerne les conseils en vue d’une euthanasie, mais maintenant, je conseille le recours à une équipe de soins palliatifs ; cela doit être beaucoup plus ancré dans la pratique. », témoigne l’un de médecins interrogés.

    Interpellé à la Chambre des Représentants sur la question, le Secrétaire d’Etat Van Rijn (1) souhaite susciter un débat.

    Quel signal donnons-nous en tant que société lorsque nous ne réagissons pas au fait qu’une personne n’ait d’autre issue que de demander à être euthanasiée tout simplement parce qu’elle n’a pu bénéficier à temps de l’encadrement multidisciplinaire d’une équipe compétente de soins palliatifs ?

    (1)    Brief staatssecretaris Van Rijn

    Source :  Medisch Contact, 16/06/2016

  • Des détournements de fonds aux Maisons de la Laïcité ?

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    Lu sur LaLibre.be :

    Soupçons de détournement aux maisons de la laïcité: enquête sur la disparition de 250.000 euros

    Un déficit de "plusieurs dizaines de milliers d’euros" a été découvert. Des soupçons de détournement pèsent sur le président.

    La Fédération des maisons de la laïcité (FDML), qui regroupe une septantaine de maisons en Fédération Wallonie-Bruxelles, est en pleine tourmente. La semaine dernière, son président, Pierre Bodart, a démissionné sans crier gare et sans en informer le conseil d’administration. Il faut dire qu’un déficit de plusieurs centaines de milliers aurait été découvert.

    Les dettes se sont aujourd’hui accumulées, notamment une de près de 60.000 euros auprès de la société de bureautique Ricoh, affirme La Dernière heure.

    La Fédération serait proche de la faillite. Et si certains parlent d’une mauvaise gestion, d’autres n’hésitent pas à accuser M. Bodart de détournement de fonds publics. Une source parle même d’un montant détourné de 250.000 euros.

    (La suite de l'article est en accès réservé aux abonnés.)

  • La vérité scientifique sur les méfaits de la télévision

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    D'Angélique Provost sur aleteia.org :

    9782315001453-2.jpgLa vérité scientifique sur les effets de la télévision

    Avec "TV Lobotomie", Michel Desmurget signe un ouvrage pertinent, quoiqu'un peu terrifiant, sur les conséquences du petit écran sur notre système cognitif.

    Contrairement à un avis déjà répandu, Michel Desmurget ne remet pas en cause uniquement le choix déplorable des programmes proposés par chacune des chaînes, mais la télévision elle-même. Combien de fois a-t-on entendu que « la télévision n’est pas mauvaise en soi, il suffit de savoir choisir ce que l’on regarde » ? Eh bien pour l’auteur, le problème n’est pas seulement là !

    « Je préfère qu’il n’y ait pas de télévision du tout » 

    Il cite à ce propos Alexandre Lacroix, écrivain et directeur de rédaction de Philosophe Magazine : « Le problème des intellectuels, c’est qu’ils reprochent à la télévision de n’être pas assez bonne. Ils sont suspects de vouloir mettre Arte sur toutes les chaînes et d’imposer leurs préférences culturelles à tout le monde. Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait une bonne ou une mauvaise télévision – je préfère qu’il n’y ait pas de télévision du tout ».

    S’il date de 2011, il reste un ouvrage phare des Éditions Milo. Ces quelques 320 pages sont lues plus vite qu’on ne le croit : chaque assertion est accompagnée de résultats précis d’études, de schémas, de graphiques… Rien n’est laissé au hasard, ainsi l’auteur ne peut être accusé d’anti-modernisme psychorigide et sectaire. Les faits sont là, il les énonce et les prouve. Il se permet même de souligner que « ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac… »

    Chaque chapitre présente un titre tout prêt à agiter les débats des défenseurs de l’objet incriminé :

    1 – La télé en tous lieux à toute heure

    2 – La télé étouffe l’intelligence

    3 – La télé menace la santé

    4 – La télé cultive la peur et la violence.

    Quelques extraits

    Puisque nous savons qu’un ouvrage de plus de 300 pages peut rebuter le lecteur pressé, nous avons là quelques extraits à vous proposer, pour éveiller votre curiosité :

    « Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

    Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.

    Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

    Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer ».

    Proscrire la télévision aux enfants de moins de 6 ans

    Alors que faire ? Supprimer la télévision de nos salons ? Dans l’idéal, c’est ce que recommande le spécialiste. Il prévoit pourtant quelques résolutions moins drastiques pour les bonnes volontés : pas de télévision dans la chambre à coucher, maintenir le temps de télévision en dessous de quatre heures par semaine, en particulier pour la jeunesse, et surtout, proscrire la télévision aux enfants de moins de 6 ans. Elle a en effet une grande influence sur le développement psychomoteur de nos têtes blondes !

    Pour appuyer cette dernière recommandation, nous vous conseillons aussi la lecture de l’ouvrage des Éditions Chiré, Un enfant de 4 ans est achevé d’imprimer, par l’abbé Caillon, qui précise encore l’importance de ce genre de résolution dans les premières années de vie d’un enfant.

    TV Lobotomie de Michel Desmurget. Éditions Milo, 2011, 320 pages, 19,90 euros.

  • Une église et des calvaires vandalisés à Verviers

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    Hier, c’était le Christ de la rue des Charrons qui avait était décroché. Aujourd’hui, c’est le Christ de la rue Ma Campagne qui a été arraché,  le socle en pierre datant de 1862 étant resté fixé  au sol.

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     Par ailleurs, à l'église Sainte-Julienne, ce vendredi 19 août, les fabriciens ont constaté que de nouveaux actes de malveillance avaient occasionné des dégâts très importants à un grand vitrail du transept droit, relatant la vie de Julienne de Cornillon. Des jets de pierre ont détruit les vitrages de protection et brisé les vitraux eux-mêmes, y ouvrant de larges brèches. La réparation et la restauration de ces dommages devrait entraîner des coûts considérables que la Fabrique peut difficilement envisager. Cet acharnement contre l’église et son patrimoine est récurrent : il y a quelques mois, des jets de pierre avaient endommagé d’autres vitraux et contraint les fabriciens à faire placer des grillages de protection devant huit baies. Ce vandalisme porte des coups fatals à un remarquable ensemble de vitraux réputés pour être l’un des plus importants et des plus significatifs du patrimoine wallon pour la période néogothique, œuvre des maîtres-verriers Osterrath et Biolley.

  • En Flandre : un éloignement de plus en plus prononcé à l'égard de l'église

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    Ainsi, d'après Het Belang van Limburg, "de plus en plus de familles choisissent des funérailles en dehors de l'église".

    Les funérailles ont de plus en plus lieu à l'extérieur de l'église, notamment dans les espaces privés des funerariums. En Flandre, plus de la moitié des funérailles se tiennent dans des salles de ce type et cette tendance va en augmentant, d'après Johan Dexters, président de Funebra, l'association royale pour les directeurs d'entreprises de pompes funèbres. Il y a une tendance flamande à choisir le plus souvent un lieu de célébration privé pour organiser des funérailles plus intimes. Il y aurait plusieurs raisons à cela : la fermeture d'églises de plus en plus nombreuses, et en lien avec cela moins de services offerts par l'Eglise. Il faut aussi prendre en compte le fait que l'on fait de plus en plus appel à des laïcs et aux diacres pour la prise en charge des funérailles; les gens en concluent rapidement qu'il y a peu de différence entre une célébration à l'église ou en privé. De plus, les prêtres apparaissent souvent comme moins indulgents et moins disposés à accepter des présentations PowerPoint et autres. Et surtout, les pasteurs âgés restent fermement attachés aux règles liturgiques de base.