… avec le Patriarche Cyrill, le Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?
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… avec le Patriarche Cyrill, le Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?
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De Laurent Larcher, correspondant du journal « La Croix » à Bujumbura :
Depuis un an, le Burundi est plongé dans une grave crise, née de la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza en juillet dernier.
Les laïcs et l’Église catholique sont victimes de la violence des forces de l’ordre et des intimidations du pouvoir.
Pour nous rencontrer, nous avons dû suivre mille précautions. Nous rendre dans un lieu discret et improbable. Attendre dans une pièce sombre à l’insu de presque tout le monde. Le voilà. Appelons-le Pascal. Il est accompagné d’un ami, connu et respecté par tous les catholiques burundais. Il se porte garant de son témoignage.
Recherché par les services de sécurité, les agents du renseignement et les miliciens Imbonerakure, Pascal vit clandestinement depuis l’été 2015, dans la capitale burundaise. Tutsi d’une vingtaine d’années, il est le responsable d’une fraternité de jeunes du Renouveau charismatique. Cet étudiant en santé publique habitait Mutakura, l’un des hauts lieux de la contestation populaire contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
> Lire aussi Bujumbura vit dans la terreur
Le 1er juillet 2015, il assiste à la descente meurtrière des forces de l’ordre dans son quartier : une journée en enfer, sans témoins. « Officiellement, ils cherchaient des armes, se souvient-il. Les jeunes étaient arrêtés, rassemblés et triés. Parmi les forces de l’ordre, j’ai vu des policiers et des miliciens tuer systématiquement les Tutsis tombés entre leurs mains. »
À la merci d’une dénonciation
Pris dans la nasse, Pascal est condamné : « Mon nom était inscrit sur une liste de personnes à éliminer car j’étais responsable d’un groupe de jeunes catholiques de Mutakura. Aux yeux du régime, j’étais un leader de la jeunesse contestataire, un ennemi à abattre. »
Lu sur le metablog de l’abbé Guillaume de Tanoüarn (extrait) :
« […] Jusqu’ici les terroristes occidentaux des années de plomb (ceux d’Action directe ou de la Bande à Baader) avaient toujours des revendications. Il s’agissait de libérer un tel ou un tel ou de soutenir les Palestiniens. Rien de tel dans la nouvelle violence qui s’impose au monde. Il n’y a aucun objectif politique ni éloigné ni proche. Il faut donc chercher le secret de cette violence non pas dans le monde extérieur, comme si elle permettait d’atteindre tel ou tel but, mais dans l’âme même des teroristes, à l’intime d’eux-mêmes et aussi peut-être chez les leur. Il faut maintenir vivant l’antagonisme entre le fidèle et les koufars. Il faut rendre efficace la charia qui stipule que seuls les musulmans sont membres de plein droit de la communauté politique (oumma), que seuls ils sont des hommes à part entière, que la différence entre le bien et le mal n’existe vraiment que pour eux et entre eux, parce qu’ils sont eux, des fidèles, soumis à la loi. Il me semble que c’est la première utilité des attentats, leur inhumaine pédagogie. Il s’agit de rappeler les musulmans à la dureté originaire de la Loi.
Quant aux victimes musulmanes que peut faire cette politique de la terreur, il ne faut pas oublier que les premiers mécréants, dans le système djihadiste, ce sont les musulmans non pratiquants, qui boivent ou mangent du porc. Ceux qui n’ont pas de loi ne sont pas obligés de l’observer, s’ils croient en Dieu. Ils peuvent toujours payer le tribut. Mais le musulman qui a une loi et qui ne l’observe pas est un monstre dont ces gens veulent débarrasser la terre.
Le djihadisme est donc bien lié à l’islam légaliste. Dans sa courageuse Lettre ouverte au monde musulman (éd. Les Liens qui Libèrent 2015), Abdennour Bidar s’exprime ainsi : « Cher monde musulman, je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : Daesh. Et cela m’inspire une question, la grande question : pourquoi ce monstre a-t-il choisi ton visage et non un autre ? Ce problème est celui des racines du mal. Car ce monstre en réalité est sorti de tes propres entrailles et il n’est que le symptôme le plus radical de ta propre crise de civilisation ». C’est au nom de l’islam, c’est au nom de la loi islamique et pour elle que les djihadistes tuent et se font tuer. Leur comportement est foncièrement religieux, même s’il ne s’agit pas du tout de la vertu de religion, mais de ce que l’on pourrait appeler un vice de religion.
D'Aliénor Gamerdinger sur aleteia.org :
La Jeunesse Franciscaine évangélisera les rues de Bruxelles pour l’Ascension
Alors que Bruxelles est encore marquée par les attentats du 22 mars, le Groupe Saint-François de Cholet invite des volontaires à y faire brûler l'Amour du Ressuscité.
Le cardinal Kasper et l’aile progressiste de l’Église d’Allemagne ont obtenu ce qu’ils voulaient. François est de leur côté en ce qui concerne l’accès des divorcés remariés à la communion. Il en avait ainsi décidé il y a quelque temps et il a agi conformément à cette décision . De Sandro Magister sur son site « Chiesa »
« ROME, le 28 avril 2016 – La confirmation définitive de l'adhésion du pape François à la solution allemande au problème crucial de l’accès des divorcés remariés à la communion a été donnée par Walter Kasper, le plus célèbre des cardinaux et théologiens d’Allemagne, dans une interview qu’il a accordée, le 22 avril, à l’"Aachener Zeitung", le quotidien d’Aix-la-Chapelle :
> Kardinal Kasper: Was Franziskus von der Kirche und Europa erwartet
Interview résumée en anglais ici :
> Kasper : Pope Intends “Not to Preserve Everything as it has Been”
Grâce à l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia" – a déclaré Kasper – les évêques allemands ont maintenant "le vent en poupe pour résoudre ces situations de manière humaine".
Et il a raconté l’histoire suivante, qui est révélatrice. Il y a de cela quelque temps, un prêtre de sa connaissance avait décidé de ne pas interdire à une mère remariée de communier, elle aussi, le jour de la première communion de sa fille. Et lui, Kasper, parce qu’il était certain que ce prêtre avait "pleinement raison", l’avait aidé à prendre cette décision. Par la suite, le cardinal a raconté cette histoire au pape, qui a approuvé ce choix et lui a dit : "C’est comme cela qu’un pasteur doit prendre une décision".
Lue sur le site de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), cette information relative à l’un des pays européens à la pointe de la modernité avancée :
Le Rapport annuel 2015 des Comités régionaux de surveillance de l'euthanasie vient d’être rendu public aux Pays-Bas. Il révèle entre autres que, sur les 147.010 personnes décédées en 2015, 5.516 l’ont été du fait d’une euthanasie ou d’un suicide assisté (208 cas). Ce qui représente une augmentation de 4% par rapport à 2014 (5.306) et une augmentation de près de 50% par rapport à 2011 (3.695).
Si la plupart des personnes souffraient d’un cancer, le rapport pointe également une augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques. Parmi les 5516 déclarations de morts provoquées (euthanasie ou suicide assisté) ayant été enregistrées en 2015, 109 concernaient des patients atteints de démence. De plus, 56 patientsont été euthanasiés alors qu’ils présentaient des troubles psychiatriques. Ces chiffres sont à comparer à ceux de 2014 qui étaient respectivement de 81 et 41. Dans le cas de patients attient de démence, le médecin a généralement provoqué la mort de son patient au premier stade du processus de dégénérescence, le patient étant alors considéré comme suffisamment conscient de ce geste. Le rapport officiel souligne toutefois que « dans certains cas, les patients atteints de démence plus avancée » ont quand même été euthanasiés.
Enfin, le rapport révèle que, dans 4 dossiers, les Comité régionaux de surveillance ont jugé que le médecin n'avait pas respecté certaines conditions légales encadrant la pratique de l'euthanasie.
Source : Persbericht Jaarverslag van de Regionale Toetsingscommissies Euthanasie 2015
Ref. Pays-Bas : hausse de 50% des euthanasies en 4 ans
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Selon le site italien, ilsussidiario.net, M. Geens aurait déclaré que « bientôt en Europe, il y aura plus de musulmans que de chrétiens », ajoutant : « mais je fais référence aux pratiquants » et encore :« je ne dis pas ça comme une critique, je ne dis pas que c’est mal ». La porte-parole du ministre nous confirmait ses dires : « Le ministre l’a déclaré dans un esprit de respect et de solidarité ».
6 à 7 % de musulmans
Koen Geens s’avance sans doute un peu. Si certaines organisations (comme le Pew Research Center américain) estiment que les fidèles musulmans dans le monde rattraperont les chrétiens… en 2050, il n’y a actuellement que 25 à 30 millions de musulmans dans l’Union européenne (environ 6 % des 500 millions d’habitants), alors que les catholiques (on n’a pas dit les chrétiens, M. Geens parlant de pratiquants) seraient 200 millions.
Non seulement faut-il que vingt mille avortements annuels se pratiquent en Belgique dans la plus parfaite impunité et dans le déni total de la réalité à savoir qu'il s'agit bel et bien de l'élimination d'un petit d'homme, mais il faudrait encore refuser un statut juridique aux enfants à naître lorsque leurs parents perçoivent douloureusement leur perte sous prétexte que cela pourrait remettre en cause le sacro-saint "droit" (qui n'en est pas un) à l'avortement. Ainsi va la culture du déni.
Vu sur le site de lavenir.net :
Une pétition pour sauver le droit à l’avortement lancée par le Centre d’action laïque
La pétition vise donc à assurer la liberté de chacun face à un tel événement, à préserver le droit à l’avortement et à le sortir définitivement du droit pénal. Actuellement, il n’est question que d’une «dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse».
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Selon une étude du Pew Research Center, le christianisme devrait demeurer la religion majoritaire dans le monde, notamment en Afrique. De Nicolas Sénèze dans le journal « La Croix » :
« Les lumières d’une mosquée et d’une église dans la nuit de Nagaa Hammadi, dans le sud de l’Égypte (photo) : en 2050, les musulmans devraient représenter 29,7 % de la population, contre 31,4 % pour les chrétiens.
L’institut de recherche américain Pew Research Center, spécialisé sur les questions religieuses, a publié en avril une étude sur le paysage religieux mondial à l’horizon 2050.
Le premier enseignement de cette projection est la très forte croissance de l’islam (+ 73 %) qui, passant de 1,6 milliard à 2,76 milliards de fidèles devrait alors talonner le christianisme (qui passe, lui, de 2,17 milliards à 2,92 milliards). En 2050, les musulmans devraient représenter 29,7 % de la population, contre 31,4 % pour les chrétiens.
En Europe, le nombre de musulmans devrait se situer entre 8,4 % et 10,2 %, selon l’impact des migrations. Certains pays, comme la Bosnie-Herzégovine ou la Macédoine devraient même devenir majoritairement musulmans.
Le taux de fertilité des musulmans plus important
La cause de cette forte croissance de l’islam est principalement démographique : avec un taux de fertilité de 3,1 enfants par femme, les musulmans ont un taux de fertilité largement plus important que les fidèles des autres religions : 2,7 enfants par femme pour les chrétiens, 1,6 enfant par femme pour les bouddhistes.
Chez les bouddhistes, justement, ce taux de fertilité inférieur au seuil de renouvellement va entraîner une stagnation du nombre des fidèles (environ 486 millions de fidèles). À l’inverse, l’hindouisme (passant de 1 milliard à 1,38 milliard d’hindous) et le judaïsme (de 13,8 millions à 16 millions de juifs) n’auront jamais compté autant de fidèles de toute leur histoire, même si, aux États-Unis, le judaïsme cessera d’être la première religion non-chrétienne, au profit de l’islam.
Si le nombre de personnes athées, agnostiques ou sans affiliation religieuse va continuer à augmenter (de 1,1 à 1,3 milliard) leur proportion dans la population mondiale va néanmoins diminuer, passant de 16 % à 13,2 %, sauf dans quelques pays occidentaux.
L’avenir du christianisme en Afrique
Sur ce terrain, les États-Unis et la France feront exception, le nombre de sans religion continuera d’y croître, à tel point qu’en France, il deviendra le groupe majoritaire à l’horizon 2050 (44 % de la population).
Quant au christianisme, s’il doit demeurer la religion majoritaire dans le monde, c’est en Afrique que se situe résolument son avenir : en 2050, 4 chrétiens sur 10 se trouveront au sud du Sahara
Après 2050, le Pew Research Center prévoit que l’islam rattrapera le christianisme à l’horizon 2070 (32,3 % de la population mondiale pour chacune des deux religions) et le devancera en 2100 (34,9 % de musulmans pour 33,8 % de chrétiens).
Nicolas Senèze »
Ref. Que seront les religions en 2050 ?
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C’est l’inquiétude qu’exprime sur son blog le P. Michel Viot (diocèse de Versailles) face aux évolutions du catholicisme officiel relatives au dialogue interreligieux :
« Je ne trouve pas d’autre expression pour traduire mon état d’esprit devant certaines initiatives catholiques en matière de dialogue interreligieux avec les musulmans.
Oui, la célébration de la fête de l’Annonciation le 4 avril dernier dans un sanctuaire lyonnais m’inquiète et me trouble (tout comme les célébrations du même genre dans d’autres églises). J’y vois deux risques majeurs:
Le premier concerne la piété mariale. Ce qui la fonde pour nous catholiques, c’est la christologie ! C’est l’affirmation par le Concile d’Ephèse en 431 que la Vierge Marie est « Theotokos » « Mère de Dieu » ! L’Annonciation n’est une fête chrétienne que parce qu’elle proclame la maternité divine de Marie. Or, si le Coran admet la naissance virginale, il refuse à Jésus le titre de Fils de Dieu ! C’est pour cette raison que les chrétiens sont considérés comme des égarés ! Ce sont donc eux qui sont désignés par la Fatiha, première sourate du Coran, récitée le 4 avril dernier à Lyon et ce juste après le Notre Père, authentique Parole de Dieu, ce Dieu incarné que l’Islam refuse et auquel finalement de plus en plus de chrétiens croient de moins en moins. Et cela aggrave mon désarroi ! Car on laisse croire par cette célébration interreligieuse, dans une église, qu’au fond la grande différence de croyance concernant Jésus et Marie n’est pas si grave, puisqu’elle n’empêche pas d’être ensemble pour prier. Et cela déjà poserait problème. Mais les personnes présentes, et surtout celles qui ne l’étaient pas, ne risquent-elles pas de croire qu’on était là pour prier ensemble ? Monsieur Bénévent Tosseri n’écrit-il pas dans La Croix à propos de cette manifestation : « A cette occasion, chrétiens et musulmans sont invités à prier ensemble Marie. » (Qu’on se reporte au N°83 et surtout au dernier paragraphe des instructions du Conseil Pontifical, données à la fin).
Qu’on me comprenne bien, je n’accuse personne, et encore moins les chrétiens de Lyon, laïcs et clercs qui ont organisé cela ! Je suis persuadé de leurs bonnes intentions. Mais je pense, en conscience, qu’ils ont commis une erreur. Au Liban, d’où nous vient cette fête, chacun connaît bien sa religion et celle des autres. Ce n’est pas du tout le cas en France. De plus organiser cette célébration dans un lieu consacré est plus que mal venu ! (Un confrère libanais maronite m’a précisé que c’est à l’initiative du gouvernement et du parlement libanais que la fête de l’Annonciation a été déclarée Fête Nationale au Liban. Mais elle ne donne aucunement lieu à des rencontres interreligieuses entre musulmans et chrétiens).
Lu sur « diakonos.be » la traduction d’un éditorial de Lorenzo Bertocchi dans la nuova bussola quotidiana :
« Le dernier Synode sur la famille s’achève à peine que déjà les futurs chantiers sont lancés. Il n’est pas exclu que le prochain Synode des évêques tourne autour de la collégialité et de la synodalité. C’est ce qui transparait de la réunion du XIV conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêque qui s’est déroulée ces 18 et 19 avril sous la présidence du Pape. En ce qui concerne le thème de ce futur synode, la version officielle est que « certains propositions ont été soumises à l’approbation du Saint-Père » mais que la réflexion sur une « salutaire décentralisation » soit décisive.
Amoris Laetitia avance clairement dans cette direction, il suffit de lire le paragraphe 3 et, en particulier l’approche du discernement au « cas par cas » dans la question de la discipline des sacrements pour les couples de divorcés-remariés. Mais le motu proprio sur la réforme des procès canoniques pour les déclarations de nullité des mariages mettait déjà en évidence le rôle de l’évêque dans la gestion des cas spécifiques, offrant un nouvel exemple de « décentralisation ».
Le thème est brûlant parce qu’il s’agit de rediscuter du rôle de la papauté, de celui des évêques et des Conférences épiscopales. Ce n’est pas un hasard si un historien comme Alberto Melloni, en commentant Amoris Laetitia dans les colonnes de Il Corriere della Sera, affirmait qu’avec la dernière exhortation synodale, le Pape entamait un nouveau chapitre de sa propre réforme.
Dans les couloirs du Vatican, on parle beaucoup d’un autre thème qui ne fera sans doute pas directement l’objet du prochain synode mais qui fait actuellement l’objet de toutes les attentions : le célibat des prêtres. Le paragraphe 202 de la dernière exhortation du Pape, Amoris Laetitia n’est en effet pas passé inaperçu : « il a été souligné qu’il manque souvent aux ministres ordonnés la formation adéquate pour traiter les problèmes complexes actuels des familles. De même, l’expérience de la vaste tradition orientale des prêtres mariés pourrait être utile. »