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Société - Page 562

  • La conférence de presse du pape au retour de son voyage à l'île de Lesbos

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    De KTO.TV :

  • KTO TV - Une semaine cruciale

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    Bruxelles, le 16 avril 2016
    Rassemblons encore plus de signatures pour KTO en Belgique !

    Si ce n'est déjà fait, signez la pétition en ligne via www.go-kto.be et partagez ce message dans vos réseaux.

    Encourageons Proximus à changer d'avis
    Le grand succès de la pétition n'a pas encore convaincu Proximus de revoir sa décision mais une nouvelle analyse du dossier en interne est en cours. Elle pourrait peut-être changer la donne, du moins c'est notre souhait. Cette semaine est cruciale et il nous reste peu de jours pour agir avant le 30 avril, date de fin de distribution de KTO par Proximus.

    Nous avons besoin de plus de signatures. 
    Merci pour les 24 000 signatures en un mois, c'est énorme mais nous pouvons encore faire mieux. Par ailleurs, les vidéos de la campagne GoKTO ont été visionnées plus de 100 000 fois sur facebook et youtube.
     
    Multiplions les signatures de la pétition en ligne ou sur papier
    Lien vers la pétition en ligne via notre site www.go-kto.be
    Lien vers les différents formulaires téléchargeables: http://www.go-kto.be/#!participez/lx6bt 

    Notre double objectif
    Notre action vise d'abord à maintenir KTO sur Proximus. Plaignons nous aussi auprès du Médiateur pour les Telecoms.
    Ensuite, notre action vise également à obtenir KTO sur les autres réseauxcâblés belges. Dès lors, le dossier a été ré-introduit auprès de VOO et deTelenet, ce qui relance la mobilisation: motivons les à reprendre KTO dans leur offre. 
    Soyons ambassadeurs de la pétition, notamment auprès des nombreuses personnes isolées, qui n’ont pas internet ou pour qui KTO est une présence au quotidien.

    Signez la pétition par iciIdées et outils pour participer

    KTO conteste les raisons invoquées par Proximus
    Ces 3 raisons sont "un manque de capacité sur le câble combiné à une trop faible audience, dans un environnement concurrentiel, et le respect du pluralisme".

    1- Le manque de capacité sur le câble ?
    >> KTO représente moins de 0.05% de la capacité disponible et Proximus vient d'ajouter 2 nouvelles chaînes en avril: BFM TV et Kadet. Où est le réel souci ?

    2- KTO souffre d’une trop faible audience ?
    >> 4 ans après son lancement en Belgique, KTO reconnaît qu’elle fait partie des 150 "autres petites chaines" de l’offre et la mobilisation démontre son fort potentiel. La faible audience comme unique critère de sélection ?

    3- Une offre respectueuse du pluralisme défini dans les réglementations: "la diversité la plus large possible d'opinions et d'idées" ?
    >> Pourquoi éjecter KTO en gardant 35 chaines pour enfants le dimanche matin et 77 chaines en néerlandais en Wallonie ?


    Rapport public de contre-expertise
    Consultez le rapport de contre-expertise disponible sur notre site. De même, jetez un oeil sur l'analyse objective de l'offre des 230 chaines de Proximus, avec les audiences CIM et les fréquentations des sites internet, pour chaque chaîne.

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  • Quand un prêtre catholique aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale

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    9782204110679-56d0726c4e7d0.jpgDe Sébastien Lapaque sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Tanoüarn : la liberté, pour quoi faire ?

    Dans Délivrés, l'abbé Guillaume de Tanoüarn aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale : «pour être libre, il faut posséder la joie et pour posséder la joie, il faut avoir la foi.» L'analyse de Sébastien Lapaque.

    Sébastien Lapaque est écrivain. Il est critique littéraire au Figaro.

    Guillaume de Tanoüarn a publié en mars 2016 Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne aux éditions du Cerf.


    Libéré, délivré: un regard sur «l' évidence chrétienne»

    «Je te hais Jésus-Christ qui m'a donné un corps», écrit Michel Houellebecq dans un poème de la Poursuite du bonheur. Prêtre catholique, docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur Cajetan, l'un des meilleurs interprètes renaissants de saint Thomas d'Aquin, Guillaume de Tanoüarn n'aime rien tant que ces blasphèmes où s'élucide une prière athée. A moins qu'il ne s'agisse d'une «montée transgressive vers le divin», ainsi que l'écrit Laurent Cohen dans son merveilleux petit livre consacré au poète roumain de langue allemande Paul Celan (Paul Celan, Chroniques de l'antimonde, Jean-Michel Place, 2000). Rien ne convient mieux que cette théologie négative à l'obscurité du temps où nous sommes: partons de l'ombre pour cheminer vers la lumière.

    Cette ombre, c'est celle de nos corps, créés pour nous rendre libres et qui nous entravent et nous aliènent, ratione peccati, «en raison du péché», comme disaient les docteurs médiévaux. Mais cette raison du péché est la condition de notre liberté, explique aujourd'hui Guillaume de Tanoüarn dans Délivrés (Cerf, 290 p., 22 €.), une suite de «méditations sur la liberté chrétienne» dont l'audace est comparable à celle du matador descendant dans l'arène pour affronter la corne du taureau. Nous avons connu l'abbé fraîchement émoulu du séminaire, fraîchement ordonné, épris de thomisme et de scolastique. Pour prouver l'existence de Dieu, il en pinçait pour l'argument cosmologique (il faut un premier moteur), même si ce bon lecteur de Kant aimait le mixer avec l'argument téléologique (il est impossible que rien ne soit possible).

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  • Le Cardinal Sarah apporte son soutien à la Marche pour la Vie à Bruxelles

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    20130217nw286.jpgLe Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a adressé ce message aux organisateurs : 
    « Je soutiens l'initiative de March for Life Brussels du dimanche 17 avril à Bruxelles qui défend la vie et les plus faibles.
    C'est un combat juste et courageux.
    +RS »

  • Tugdual Derville à Liège le lundi 18 avril prochain à 18h00 : un nouveau lieu pour la conférence débat

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). 

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

     Lunch débat 

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

    Espace Prémontrés.png

    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

    salle Saint-Lambert.jpg

    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "éthique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Voulu par le Roi Baudouin, le monastère des soeurs de Bethléem d'Opgrimbie pourrait se développer

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    On sait que les moniales de Bethléem ont été confrontées à de nombreuses difficultés dans l'implantation de leur monastère à Opgrimbie (en Campine) où le roi Baudouin avait souhaité les voir s'établir. La situation semble s'éclaircir comme le rapporte le site de l'Eglise catholique en Flandre :

    Opgrimbie devient zone naturelle

    Le monastère d'Opgrimbie peut s'agrandir avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment d'accueil pour les visiteurs

    Le domaine royal Opgrimbie à Maasmechelen et Lanaken devient zone naturelle. Des règlements d'urbanisme ont été élaborés pour le monastère et la villa royale. Selon un avant-projet de plan d'exécution, le monastère peut être transformé ou agrandi avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment pour les visiteurs.

    Le monastère des Sœurs de Bethléem a été construit en 1995 dans le Domaine Royal d'Opgrimbie à la demande du feu Roi Baudouin. Dès le début, l'intention était d'intégrer le monastère aussi bien que possible dans la nature et de répondre aux besoins croissants de lieux de silence intégral dans la société. Mais le permis de construire a été annulé à deux reprises par le Conseil d'Etat.

    Il y a deux ans, le diocèse de Hasselt, les sœurs et la fondation Astrida de la défunte reine Fabiola ont entamé un procès de régularisation avec, en priorité, un plan visant à mesurer l'impact sur l'environnement. Ce rapport a été approuvé l'an dernier et est aujourd'hui l'avant-projet régional élaboré pour être mis en œuvre. Au début du mois de mai, ce plan sera discuté lors d'une réunion plénière avec toutes les administrations concernées; par la suite, le gouvernement flamand pourra donner le feu vert final et les sœurs et la famille de Baudouin et Fabiola pourront introduire tous les permis de construction nécessaires.

    Le plan prévoit que le monastère peut s'étendre sur une zone bâtie maximale d'un 1,5 hectare. Les soeurs obtiennent la permission de prolonger le cloître avec dix cellules et une maison d'hôtes. Elles peuvent également créer un cimetière dans la nature. Une présence permanente n'est pas autorisée dans la Villa Royale.

    kerknet.be (Source: Belang van Limburg)

  • Les communicateurs catholiques pleurent la mort de Robert Molhant

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    Les communicateurs catholiques pleurent la mort de Robert Molhant

    Bruxelles, 14 avril 2016 (Communiqué de SIGNIS).

    Nous avons le regret de vous annoncer la triste nouvelle de la mort inattendue de Robert Molhant, dans la nuit du 11 avril, à son domicile à Bruxelles. Premier secrétaire général de SIGNIS (2002-2005), et secrétaire général de l’OCIC, l’organisation catholique internationale du cinéma, (1979-200) pendant plus de 20 ans, c’était un pionnier créatif dans le monde des communications catholiques. Lors de sa retraite de SIGNIS, il a repris la présidence du CREC International, le centre de recherche et d’éducation en communication, créé par Pierre Babin à Lyon en 1971.

    Le Président de SIGNIS, Gustavo Andujar, a déclaré : « Je viens d’apprendre la triste nouvelle de la mort soudaine de notre bien-aimé Robert Molhant. C’était un géant des communications catholiques, qui, avec un charisme incomparable et une vision éclairée, savait comment motiver les gens et mobiliser les ressources pour servir efficacement l’Eglise dans son domaine, ce qui est vital pour le présent et le futur de l’évangélisation. Un ami cher, un père et un grand-père aimant, un homme intègre, un homme bon. Nos pensées et nos prières sont avec sa famille. Qu’il repose en paix ».

    Pendant ses années au sein de l’OCIC et puis de SIGNIS, il a toujours cherché à étendre la portée et l’influence des deux organisations. Un homme avec une personnalité chaleureuse et généreuse, il encourageait avec passion le développement des communications catholiques à travers le monde, et il manquera grandement à ses nombreux amis. Il a mis un point d’honneur à rendre visite aux membres des associations à travers le monde, en offrant son soutien personnel et ses encouragements. Ses voyages étaient tellement nombreux que l’on ne savait jamais dans quelle partie du globe il se trouverait après !

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  • Mgr Minnerath à propos d’ « Amoris laetitia » : « Tout laisser à l’appréciation des pasteurs va créer des traitements très différents »

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    Docteur en théologie, l’archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, estime que Amoris lætitia appelle au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est interrogé par Samuel Pruvot pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « En quoi l’enseignement de l’Église sur l’amour et la famille peut-il toucher notre monde occidental sans repères ? 

    Les longs chapitres de l’exhortation sur la beauté du mariage selon le plan de Dieu sont clairement en décalage par rapport à la culture contemporaine. Et c’est tant mieux, sinon y manquerait le sel de l’Évangile, capable de redonner espérance à ceux qui doutent, qui se découragent ou qui sont désabusés. Le texte s’adresse cependant aux seuls membres de l’Église. La société, si on en croit les médias, veut savoir si l’Église se rapproche d’elle. Alors que la mission de l’Église est d’attirer les personnes au Christ qui est la perfection de l’amour.

    Certains s’interrogent sur le degré d’autorité de ce document. Quel est-il ? 

    Bonne question. Quelle que soit la nature des documents pontificaux – constitution apostolique, encyclique, lettre ou exhortation apostolique –, ils revêtent l’autorité normative du Magistère. Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent. D’où la nécessaire continuité dans l’enseignement de l’Église. Car si le Magistère prenait le contre-pied de ce qui a toujours été enseigné, il perdrait du coup l’autorité qui le fonde.

    La nouveauté du document présent est qu’il ne veut pas « trancher par une nouvelle intervention magistérielle » des questions ouvertes concernant le mariage (3). Il ne veut pas édicter de nouvelles normes valables pour tous les cas. Il appelle donc au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est évident que les repères sont moins clairs qu’auparavant.

    Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent.

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  • Infanticides néonataux : pour une prise de conscience européenne

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    Lu sur genethique.org (Le coin des experts) :

    INFANTICIDES NÉONATAUX, POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE

    Ce 13 avril après-midi s’est déroulée au Parlement européen une conférence sur les « aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Grégor Puppinck, expert de Gènéthique, et Claire de La Hougue, docteurs en droit, du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) ont exposé les résultats de leurs recherches sur cette réalité occultée de l’avortement. Gregor Puppinck répond aux questions de genethique.org :

    G : Pourquoi avoir organisé une conférence aujourd’hui alors que le Conseil de l’Europe a refusé de donner suite à la pétition sur les infanticides néonataux en juillet 2015 ?

    Gr.P. : En effet, on aurait pu se dire qu’après l’absence de réponse à la question écrite du député Pintado le 31 janvier 2014, faute de consensus du Conseil des Ministres, le déni du commissaire européen aux droits de l’homme, le 20 novembre 2014, (cf. les infanticides néonataux doivent être condamnés) qui a considéré que cette question ne relevait pas de sa compétence, l’avis négatif du comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire le 23 juin 2016 puis le rejet, le 2 octobre 2015, de la pétition contre les infanticides néonataux (240 000 signatures – la plus importante des annales du Conseil de l’Europe) par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a considéré que le sujet était « trop sensible »et susceptible de « diviser l’Assemblée », nous aurions pu baisser les bras. Mais ce sujet est trop important pour s’arrêter là. Car il ne s’agit pas de situations exceptionnelles, et le tabou qui entoure ces enfants est propice aux abus puisqu’aucun contrôle n’est possible, la plupart des informations provenant de témoignages.

    Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire se sont saisis de la question et avaient annoncé qu’ils réintroduiraient ce sujet au Conseil de l’Europe (cf. Le conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux). Cette question n’est donc pas close. En outre, sur la base du rapport que nous avions soumis à l’Assemblée Parlementaire nous avons publié une étude « Enfants survivants à l’avortement et infanticides en Europe » dans la Revue Générale de Droit Médical. Le fruit de ces recherches devait être présenté publiquement aux Parlementaires pour les interpeller sur la maltraitance et l’infanticide des nouveaux nés. Et puis, il était essentiel aussi de donner la parole aux médecins et sages femmes qui ont assisté à des infanticides néonataux et qui ne veulent plus se taire. Nous espérons que ces témoignages et cette présentation ne laisseront pas insensible les membres du Parlement, et les convaincront d’agir.

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  • Le Pape François à Lesbos : un moment-clé pour la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés

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    Communiqué de presse de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :

    Le Pape François à Lesbos : un moment-clé pour la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés

    En vue de la visite du Pape François à Lesbos le 16 avril prochain, le secrétaire général de la COMECE, le Père Patrick H. Daly a déclaré :

    " Au tout début de son pontificat, en visitant le poste avancé de l’Europe, le petit rocher italien de Lampedusa, le Pape François avait voulu marquer son souci pour les nombreux migrants qui risquent leur vie pour trouver refuge en Europe. Le destin des migrants et demandeurs d’asile est depuis longtemps au coeur des préoccupations de la COMECE qui a salué la façon dont le Saint-Père a attiré l’attention, dans ses discours et ses actes, sur la détresse de ceux qui fuient les dangers et les souffrances de la guerre, de la violence ou de la pauvreté dans leur pays pour accéder à une vie meilleure en Europe. 

    La visite du Pape François à Lesbos ce samedi 16 avril est non-seulement un geste humanitaire d’une signification extraordinaire, mais il faut aussi saluer son contexte oecuménique, aux côtés du patriarche oecuménique Bartholomée et de l’archevêque d’Athènes Hierónymos, primat de l’Eglise de Grèce. Le travail oecuménique sur la migration effectué à Bruxelles par la COMECE, en particulier les récents séminaires de dialogue organisés conjointement avec le CEC/CCME sur le sujet, renforce considérablement en effet la voix de l’Eglise sur un sujet qui pourrait continuer de dominer l’agenda de l’UE dans les années à venir. 

    La COMECE avait salué les conclusions du Conseil européen du 17 décembre 2015 et avait adressé aux chefs d’Etat et de gouvernement un document présentant des propositions concrètes. 

    Concernant le récent accord de l’UE avec la Turquie, la COMECE joint sa voix à ceux qui demandent de revoir ces dispositions. Nous plaidons pour que les droits de l’homme, y compris le droit de trouver refuge, l’obligation de « non-refoulement », un traitement humain, l’intérêt supérieur des enfants et le droit à la vie de famille soient respectés en toutes circonstances. 

    L’insuffisance de voies d'entrée légales et sûres au territoire européen afin d’y trouver refuge oblige les migrants et les demandeurs d’asile de s’en remettre aux passeurs, devenant ainsi des proies faciles pour les trafiquants d’êtres humains et autres criminels. Des milliers ont aussi perdu la vie dans leur dangereuse traversée de la Méditerranée. En 2014, la COMECE avait publié avec d’autres organisations chrétiennes une série de propositions pour le développement de voies d’entrée sûres et légales vers l’UE ; en 2015, elle a publié un document traitant de la situation dramatique des mineurs non-accompagnés. 

    La visite du Pape François à Lesbos représente un moment-clé dans la réponse de l’Europe à la souffrance de nos frères et sœurs migrants. Il est essentiel que les 28 Etats membres de l’UE comprennent que la crise des migrants et des réfugiés appelle un partage de responsabilité. L’unique façon de sortir de cette crise est une action coordonnée de tous les gouvernements de l’UE. Une série de propositions est désormais sur la table, notamment la récente Communication de la Commission européenne présentant différentes options de réforme du régime d’asile européen commun et de développement de voies sûres et légales d’entrée en Europe."

  • Bruxelles, église Sainte-Catherine, 16 avril : Veillée d'Adoration et de Prière en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

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    Samedi prochain, le 16 avril à 20h

    Veillée d'Adoration et de Prière
    en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

     Eglise Sainte Catherine à Bruxelles 


    Pour les répétitions de la chorale et des instruments, rdv juste avant la veillée, le 16 avril à 19h00.

    Pour ceux qui ont des problèmes d'hébergement, contacter Claire-Marie Etchecopar par mail (claire-marie@vigilforlife.be).

    S'habiller chaudement !

     
  • L'antispécisme, début d'une barbarie nouvelle

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    Lu sur Magistro.fr :

    L'antispécisme ou le début d'une barbarie nouvelle

    Pour la philosophe Chantal Delsol, prétendre que les animaux sont des personnes revient non pas à les élever mais à diminuer le statut de la personne humaine.

    Chaque annonce de mauvais traitements sur les animaux enclenche une vague d'antispécisme, comme si à un excès devait répondre toujours un autre excès. Qu'est-ce que l'antispécisme ? C'est l'idée selon laquelle la distinction entre les animaux et les hommes équivaudrait à une forme de racisme. De même que nous avons fini par comprendre que les Noirs et les Blancs appartiennent à la même espèce, la modernité consisterait à présent à comprendre que les animaux et les hommes appartiennent à la même espèce des vivants sensibles. Et donc de les traiter également.
     
    Il y a là un emballement vertigineux et déréglé de l'indifférenciation à l'œuvre dans la postmodernité - aucune distinction n'existe plus car elle serait discrimination : entre les cultures, entre les sexes, ici entre les vivants. La volonté d'aplanir la distinction entre l'homme et l'animal répond au dégoût devant l'humanisme occidental, dégoût bien porté depuis la Seconde Guerre - quand Michel Tournier entendit que Sartre revendiquait l'humanisme, il s'écria : "Nous étions atterrés. Ainsi notre maître ramassait dans la poubelle où nous l'avions enfouie cette ganache éculée." L'humanisme, cette "ganache éculée", signifie que l'homme a plus de valeur que l'animal, à l'origine parce qu'il est fait à l'image de Dieu, plus tard parce qu'il est libre et responsable.

    Il faut souligner que l'humanisme occidental a des torts. Depuis plusieurs siècles (et probablement depuis Descartes) il a exagéré les séparations au point de les rendre ridicules : n'a-t-on pas considéré les animaux comme des objets ? Ne s'imagine-t-on pas aujourd'hui que l'on peut produire des animaux au lieu de les élever ? D'ailleurs on ne voit, et heureusement, aucune voix s'élever pour défendre des méthodes consistant à torturer les animaux ou à les traiter cyniquement. La difficulté, en pareil cas comme toujours, consiste à ne pas tomber dans l'excès inverse, à ne pas conclure, devant certains abattoirs barbares, que les animaux sont des hommes comme nous, et que nous sommes des animaux comme les autres.

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