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Société - Page 677

  • L’eurovision : une vision barbante de l’Europe

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    D’Anne-Laure Debaecker sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Comme pressenti et annoncé, l’attrait pour le phénomène de foire a pris le dessus à l’eurovision.

    Bonne dernière du concours pour la première fois de son histoire avec seulement deux points, la France a fait un mauvais calcul en choisissant comme candidats les Twin Twin avec leur chanson « Moustache ». Outre une prestation douteuse tenant plus du braillement que d’une véritable chanson, dotée de surcroît de paroles ineptes, ils n’avaient pas le bon profil pour s’assurer d’une victoire. Gageons qu’en choisissant une chanteuse lesbienne – ou au moins bisexuelle –, issue de l’immigration, la France se serait donné tous les moyens d’être à la hauteur de l’évènement.

    Une véritable foire

    Mais peut-on vraiment parler de hauteur quand ce concours semble donner la part belle aux phénomènes de foire et aux forums politiques ? Entre les interprètes russes qui se sont fait huer, l’ouverture de la cérémonie offerte à la candidate ukrainienne et le vainqueur autrichien, la « femme à barbe » transsexuelle répondant au doux nom de Conchita Wurst. Faut-il le préciser ? L’eurovision est tout particulièrement plébiscitée par le lobby homosexuel. Nouvelles et étranges conceptions de la neutralité artistique…

    Si, à l’origine, ce concours permettait de découvrir des artistes talentueux et des chansons audibles – Abba, Céline Dion, ou encore France Gall y ont participé –, il s’est mué avec les années en un vaste spectacle de revendications politiques et de bien-pensance, dont la part culturelle et musicale a été réduite à la portion congrue. Il n’y a qu’à lire la presse généraliste pour le réaliser : tous sont dithyrambiques au sujet de l’incroyable leçon de tolérance offerte par l’élection de Conchita mais peu prolixes quant à une éventuelle critique musicale de l’évènement. Un chercheur allemand, Ernst Gluckman, a d’ailleurs estimé que l’aspect artistique ne pesait que pour 5%  dans la détermination des points.

    Un « hymne à la tolérance »

    Le Parlement européen à son tour s’est empressé de s’engouffrer dans la brèche, saluant la victoire autrichienne comme un « hymne à la tolérance » et invitant à faire de même pour les élections européennes du 25 mai prochain, indiquant ainsi clairement sa conception du politiquement correct bruxellois…

    Finalement, ce concours est un bon reflet de nos maux actuels : une France représentée par des guignols qui la ridiculisent, une perte d’objectivité d’instances dirigeantes, une démission culturelle, une bien-pensance et un politiquement correct érigés en dogmes »

    Ref. L’eurovision : une vision barbante de l’Europe.

    Et, comme dirait Poutine, l’Europe est devenue folle…

    JPSC

  • 15 mai : célébrons la famille

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FAFCE

    Célébrons! - Plus de 100 candidats aux élections européennes soutiennent la famille, trésor de l'Europe!

    15 mai: Journée Internationale des Famillse & 20ème Anniversaire de l'Année internationale de la Famille célébrés au Comité économique et social européen à Bruxelles
     

    Communiqué de presse


    Bruxelles, le 15 mai 2014


    Célébrons la famille!
    20ème Anniversaire de l'Année internationale de la famille
    & 15 mai, la Journée internationale des familles

    - La famille demeure le fondement de la sociétésoutenue par plus de 100 candidats aux élections européennes!

     
    Aujourd'hui, le 15 mai, est la Journée internationale de la famille, et c'est aussi le 20ème anniversaire de l'Année internationale de la famille. Ces deux événements seront célébrés au Comité économique et social européen à Bruxelles. Avec la Commission internationale des relations du couple et de la famille (ICCFR), la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) a invité des représentants de la société civile, des institutions européennes et des familles à célébrer la contribution positive et constructive des familles à la société. 

    Cet anniversaire est également une excellente occasion de rappeler que la famille est le fondement et l'avenir de la société, et qu'elle a besoin de soutien, d'être promue et protégée en Europe et à travers le monde. 

    Les trois thèmes choisis par les Nations Unies pour ces anniversaires sont tous des défis très présents en Europe: la solidarité entre générations, l'équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, et la lutte contre la pauvreté et l'exlusion sociale. 

    Toutes les familles sont concernées par ces défis d'une façon ou une autre. Souvent des difficultés liées à ces défis empêchent les jeunes d'accomplir ce qu'ils désirent vraiment, à savoir fonder une famille.  
    En effet, les jeunes à travers le monde aspirent à une vie de famille: une enquête mondiale publiée en mai 2013 montre que ce que désirent les jeunes le plus est une famille et des relations qui durent toute la vie. Qui sont ceux qui sont les plus digne de respect aux yeux des jeunes? Les adultes qui ont été de bons parents et qui ont réussi à garder leur famille unie!  

    Dans quelques jours les citoyens de l'Union européenne auront la chance de donner leur avis à l'occasion des élections européennes. C'est une excellente opportunité d'élire des candidats qui sont prêts à s'engager pour les des politiques favorables à la famille s'ils sont élus!

    La FAFCE encourage les familles à saisir cette opportunité! Pour les accompagner dans leur choix les noms des candidats qui ont signé le Manifeste Votez pour la famille 2014, un appel qui rappelle les droits fondamentaux et les besoins des familles, seront publiés le 15 mai. 

    Plus de 100 candidats aux élections européennes on signé le Manifeste Votez pour la famille 2014Leurs noms sont publiés en la Journée internationale de la famille pour souligner que la famille n'est pas seulement une préoccupation européenne mais un enjeu international.  

    Le manifeste est disponible dans la plupart des langues européennes et la FAFCE invite les candidats à continuer à le signer! La FAFCE appelle les candidats à oeuvrer pour faire vivre l'espoir et la confiance sur notre continent afin que les jeunes puissent regarder l'avenir en étant fiers des générations qui les précèdent et qui ont créé les fondations pour leurs vies.

    Pour en savoir plus sur l'événement de ce jour au Comité économique et sociale européenne, veuillez consulter notre DOSSIER DE PRESSE

    Pour découvrir la campagne Votez pour la Famille 2014, nous vous invitons à vous rendre sur le site dédié Vote for Family 2014 
  • Les parents divorcés ne sont plus seuls dans l’Église

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    Sur le site de « Famille Chrétienne" »

    « Est-ce que l’expression « parent seul(e) » après une séparation ou un divorce est encore adaptée dans l’Église ? Plus vraiment.

    De nouvelles propositions d’accueil et d’accompagnement à la fois humain et spirituel se multiplient. Certes, elles sont sans doute encore trop peu nombreuses, mais des retraites spécifiques sont proposées par des communautés telles que Cana, l’Emmanuel, les Béatitudes, le Foyer de Charité de Combs-la-Ville…

    Que ce soit lors d’une session d’été ou d’un simple week-end, chaque séjour offre l’occasion de déposer son fardeau, de s’apaiser pour se reconstruire auprès du Seigneur. Une condition indispensable pour continuer à tenir son rôle de parents, d’éducateur. Parfois les enfants y ont une place de choix, et eux aussi en ont grand besoin.

    Il ne s’agit pas de « sessions-sparadraps », mais d’un vrai chemin de résurrection et d’appel à la conversion proposé en ces lieux, dans une fidélité à l’Évangile et au magistère de l’Église. Elles inaugurent déjà ce que le pape François appelle de ses vœux car il en sent l’urgence : une meilleure pastorale des personnes divorcées. Et ça, ça vaut le coup de le faire savoir !

    Bénédicte Drouin »

    Aujourd’hui à Rome, le Père Éric Jacquinet, 48 ans, a eu en charge d’accompagner des...

    À Paray-le-Monial, depuis maintenant cinq ans, un parcours spécial pour les personnes divorcées...

    Nul n’est exclu, l’Église propose un chemin de sainteté pour chacun. C’est là...

    La pastorale des échecs conjugaux constitue de nos jours un grand défi pour l'Église. Tout...

     Ref. Les parents divorcés ne sont plus seuls dans l’Église

    Mieux que de focaliser sur la revendication d’un « droit » à l’eucharistie pour les divorcés-remariés…

    JPSC

  • La civilisation occidentale, la laïcité et l'Europe selon Chantal Delsol

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    « La Vie » interroge Chantal Delsol à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Les pierres d’angle. A quoi tenons-nous? » (Cerf)

    Votre dernier livre porte sur ce que vous appelez les « pierres d’angle » de la civilisation occidentale, des principes parfois inconscients qui, au-delà des opinions des uns et des autres, rassemblent à peu près tout le monde. Pensez-vous que ces pierres d’angle peuvent s’étendre aux autres cultures ?

    Il est vrai qu’après la chute du mur de Berlin, nous y avons cru. Nous pensions que tous les pays allaient devenir des démocraties. C’est exactement l’inverse qui est arrivé. Il y a un recul brutal depuis vingt ans, et l’on voit que plusieurs régions du monde sont assez indifférentes, voire hostiles à ces valeurs-là. C’est malheureux, mais c’est un fait.

    Prenons l’idée de laïcité. Peut-elle, selon vous, s’étendre au-delà du monde occidental ?

    La laïcité est intimement liée à une religion transcendante. Lorsque votre religion est immanente, elle est forcément inséparable du politique. Mais la transcendance ne suffit pas encore. Seule une religion de la parole (et non pas une « religion du livre ») peut ménager un espace au politique. Si votre livre a été dicté par Dieu, expliquez-moi comment vous allez vous y prendre pour créer une distance par rapport à ce livre ? À l’inverse, la parole interprète l’écriture, le livre n’étant pas une parole divine. La religion et l’État sont indissociables dans les pays musulmans. Quand un de ces pays tente d’aménager les deux, le politique et le religieux, cela donne quelque chose d’hybride. Il s’occidentalise.

    Et inversement, quand la religion se met en retrait, comme c’est le cas en France ?

    La laïcité à la française est un athéisme. L’existence même de l’expression « laïcité à la française » montre bien qu’il se passe chez nous quelque chose de particulier. Ailleurs, on parle simplement de sécularisation. En France, quand Manuel Valls se rend à Rome, la critique dit qu’il a « dépassé son rôle ». Je ne crois pas qu’il y ait d’autres pays où l’on puisse entendre ce genre de commentaire. Cette attitude s’explique par notre histoire. Les guerres de religions – particulièrement féroces en France – y sont forcément pour quelque chose. Mais que l’Église soit minoritaire aujourd’hui ne me pose aucun problème. Plus nous serons minoritaires, moins nous ferons les malins. Je ne rêve pas de ces moines qui montent sur des tonneaux et crient sur les avenues. Les chrétiens n’ont qu’à rester modestes, être vertueux chacun à sa place, et cela finira bien par se savoir.

    [...]

    Quel est votre jugement sur l’Union européenne ?

    Telle qu’elle est aujourd’hui, la machine européenne ne peut qu’exploser. La structure technocratique que nous avons mise en place veut imposer aux peuples un système d’émancipation beaucoup trop radical, alors même que les peuples tiennent à leur enracinement. L’idéologie technocratique qui nous gouverne va extrêmement loin, trop loin, dans sa conception libérale et individualiste.

    Quelle serait alors votre Europe idéale ?

    Une Europe fédérale, assurément ! Actuellement, nous avons des peuples qui doivent se soumettre à une définition stricte du chocolat. Mais ils sont incapables de se mettre d’accord pour aller faire la guerre en Bosnie ou aider les Ukrainiens. Pour construire une véritable Europe, il faudrait faire exactement l’inverse. Dans une Europe fédérale, les peuples iraient de concert protéger tel ou tel pays, mais ils seraient libres de définir le chocolat comme ils l’entendent. Ce que je reproche au système actuel, c’est l’uniformisation. Son but ultime est de ridiculiser les marges qui ne sont pas en accord avec le centre.

    [...]

    Réf. La civilisation occidentale, la laïcité et l'Europe selon Chantal Delsol

    Ni la démocratie, ni l'Europe ne sont des fins en soi. L’intégralité de cet entretien dans le n° 3585 de « La Vie »

    JPSC

  • L'euthanasie des nouveaux-nés et le Protocole de Groningen : un nouveau dossier de l'IEB

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    Euthanasie des nouveau-nés : le Protocole de Groningen

    Ce nouveau Dossier de l'IEB présente le Protocole de Groningen, adopté aux Pays-Bas pour l'euthanasie des nouveau-nés atteints d'une grave affection et dont la "qualité de vie" est estimée insatisfaisante. Après l'exposé de la teneur du protocole de Groningen, de son statut juridique aux Pays-Bas et de quelques statistiques, les principales critiques adressées audit protocole sont passées en revue. Enfin, la question de l’acharnement thérapeutique dans le cas spécifique des nouveau-nés est évoquée.

  • Accès des divorcés-remariés à la communion: une lettre du Bangladesh

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    Un ami missionnaire au Bangladesh écrit à Sandro Magister. Son auteur est un missionnaire de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères de Milan. Il écrit: "Si l’on avance dans la voie tracée par le cardinal Kasper, les dégâts vont être importants" . Publication sur le site « Chiesa »

     « Carlo Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975, en tant que membre de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères.

    Pendant plusieurs années, il a peiné, tout seul, sans parvenir à réaliser une seule conversion. Puis le temps des premiers baptêmes est venu et ensuite les premières familles catholiques se sont constituées. Une goutte d’eau dans une mer de musulmans.

    Il s’est toujours montré très actif en faveur des plus pauvres. Par exemple en faveur des populations tribales, dont il s’est fait l’avocat, gratuitement, pour qu’elles parviennent à récupérer les terres dont elles avaient été illégalement dépouillées. Il a subi la bastonnade et on lui a jeté des pierres, il a affronté l’adversité, il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres en moto pour se rendre dans les villages les plus reculés. Il a été s’installer aux côtés des populations tribales et des intouchables venus d'Inde pour travailler, en tant que manœuvres, à la construction d’un pont sur le Brahmapoutre, et auxquels s’opposaient les musulmans locaux. Il a construit des écoles, des dispensaires, des églises. Il les a reconstruites lorsqu’elles ont été détruites.

    Mais l'annonce de l’Évangile est toujours au centre de sa mission. Un Évangile prêché et vécu dans les formes les plus essentielles, les plus authentiques, sans compromis.

    On peut s’en rendre compte en lisant la lettre ci-dessous, qu’il a écrite au responsable de ce site web, dont il a été le camarade d’école lorsqu’ils étaient enfants, dans un petit village de Lombardie.

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  • KTO: débat sur le film "Cristeros"

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    JPSC

  • Cardinal Kasper : au nom de la miséricorde

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    Lors de son premier Angélus, le pape François a recommandé un ouvrage de théologie du cardinal Kasper, un livre qui «m'a fait beaucoup de bien» ajoutait-il, parce qu'il dit que «la miséricorde change tout; elle change le monde en le rendant moins froid et plus juste».  A  propos de cet ouvrage, le site « Benoît et moi » a  traduit une interview du Cardinal Kasper parue ici https://www.commonwealmagazine.org/kasper-interview-popefrancis-vatican (extraits):

    Commonweal: Dans votre livre, «Miséricorde», vous soutenez que la miséricorde est la base de la nature de Dieu. Comment la miséricorde est-elle la clé pour comprendre Dieu?

    Cardinal Walter Kasper: (…). La relation de Dieu à Moïse dans le buisson ardent n'est pas «je suis», mais «je suis avec toi». Je suis pour toi. Je vais avec toi». Dans ce contexte, la miséricorde est déjà très fondamentale dans l'Ancien Testament. Le Dieu de l'Ancien Testament n'est pas un Dieu en colère, mais un Dieu miséricordieux (…).  C'est une question de liberté. Pardonner, c'est ma liberté, et l'autre est libre de l'accepter ou non.

    CWL: Dans votre livre, vous parlez de la seconde encyclique de Jean-Paul II, dans laquelle il écrit que la justice seule ne suffit pas, et que, parfois, la plus haute justice peut finir par devenir la plus haute injustice. Cela a-t-il été le cas à l'intérieur de l'Église elle-même, en particulier en ce qui concerne la façon dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a traité certains théologiens?

    Kasper: (…) La miséricorde est également un point critique pour l'Église. Elle doit la prêcher. Nous avons un sacrement de la miséricorde - le sacrement de pénitence, mais nous devons le réévaluer, je pense … Le Pape François a dit que nous devons devenir une Église pauvre pour les pauvres - c'est son programme. À cet égard, il commence une nouvelle phase de la réception du Concile.

    CWL: Vous notez également que la miséricorde et la justice ne peuvent pas être établies ici sur la terre, et que ceux qui ont essayé de créer le paradis sur terre ont plutôt créé l'enfer sur terre. Vous dites que cela est vrai aussi pour les perfectionnistes ecclésiastiques - ceux qui conçoivent l'église comme un club pour les purs. Quel est l'impact de ce point de vue au sommet de l'Église aujourd'hui ?

    Kasper: (…) J'ai l'impression que cela est très important pour le pape François. Il n'aime pas les gens dans l'Église qui condamnent les autres….

    CWL: Dans votre discours en préambule au consistoire, vous avez noté que, pour le bien de leurs enfants, beaucoup de partenaires qui ont déserté dépendent d'un nouveau partenariat, un mariage civil, qu'ils ne peuvent quitter sans une culpabilité supplémentaire. Plus loin, dans votre discours, vous parlez de la possibilité qu'un catholique divorcé et remarié puisse, après une période de pénitence, recevoir à nouveau la communion. Vous dites que ce serait un petit nombre de personnes, ceux qui veulent vraiment le sacrement et qui comprennent la réalité de leur situation et répondent aux préoccupations qu'aurait leur pasteur. Envisagez-vous une situation dans laquelle un divorcé-remarié catholique - un catholique avec un nouveau partenariat et un mariage civil - pourrait vivre avec son nouveau partenaire «comme frère et sœur» sans détruire ce partenariat (…) ?

    Kasper: L'échec d'un premier mariage n'est pas seulement lié à un comportement sexuel erroné (…).Il a échoué; il y avait un problème. Cela doit être confessé. Mais je ne peux pas penser à une situation dans laquelle un être humain est tombé dans un fossé et qu'il n'y a pas moyen de sortir. Souvent, il ne peut pas revenir à son premier mariage. (…). Mais la pénitence est la chose la plus importante - se repentir de ce qui s'est passé, et une nouvelle orientation. La nouvelle quasi-famille ou le nouveau partenariat doit être solide, vécu d'une manière chrétienne.  Est-ce que l'absolution n'est pas possible dans ce cas? Et si l'absolution, alors aussi la sainte la communion? Il y a beaucoup de thèmes, de nombreux arguments dans notre tradition catholique qui pourraient permettre cette avancée.
    Vivre ensemble comme frère et sœur? Bien sûr, j'ai beaucoup de respect pour ceux qui font cela. Mais c'est un acte héroïque, et l'héroïsme n'est pas pour le chrétien moyen. Cela pourrait également créer de nouvelles tensions (…).

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  • Abus sexuels cléricaux sur mineurs : le Saint-Siège à nouveau sur la sellette de l’ONU

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    De Sébastien Maillard dans le journal « La Croix » extraits) :

    « Chiffres précis, arguments juridiques affûtés, riposte aux attaques jugées idéologiques… les deux jours d’audition publique du Saint-Siège devant le comité des Nations unies contre la torture, les 5 et 6 mai à Genève, ont été un temps d’échange difficile sur des sujets douloureux mais de haute tenue.

    La délégation vaticane, conduite par le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, était interrogée dans le cadre de la surveillance du respect de la convention onusienne contre la torture. Un texte de 1984, signé par le Saint-Siège en 2002, et sur lequel le comité de l’ONU contre la torture a pour charge de veiller.

    Deux controverses juridiques ont dominé l’audition. La première, comme lors de l’audition en janvier devant le comité de l’ONU des droits de l’enfant, porte sur l’étendue de la responsabilité légale du Saint-Siège. Celui-ci tend à la circonscrire au seul territoire de la Cité du Vatican, ayant sur le reste de l’Église universelle une « responsabilité pastorale », selon la distinction de Mgr Tomasi sur Radio Vatican (…)..

    Mais la précaution de ne pas interférer avec les juridictions nationales propres à chaque pays ne convainc pas le rapporteur du comité de l’ONU, la juriste américaine, Felice Gaer, qui s’est montrée durant toute l’audition une experte tenace. Selon son raisonnement, tous les représentants et fonctionnaires d’un État même à l’extérieur des frontières du pays sont soumis à sa législation.

    L’autre débat a porté sur l’étendue de la notion de torture et traitements inhumains en cause dans la convention onusienne (…)..Ce n’est pas comme le viol en tant qu’arme de guerre », soulève une source vaticane. Durant l’audition, le Saint-Siège a dû, en tout état de cause, justifier dans le détail sa lutte contre les abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres alors que son rapport de 25 pages remis en amont au comité n’y faisait pas allusion.

    En réponse aux demandes précises formulées la veille par le rapporteur Gaer, Mgr Tomasi a évoqué le nombre d’accusations crédibles contre des prêtres pédophiles transmis à la Congrégation pour la doctrine de la foi, année après année, de 2004 à 2013 inclus, donnant un total de 3 420 cas.

    Ceux-ci concernent le plus souvent des faits remontant aux années 1960, 1970 et 1980. Le nonce apostolique a également chiffré le nombre de prêtres réduits à l’état laïc sur cette même période – 848 – et ceux frappés d’autres mesures disciplinaires 2 572.  (…).Ces données, la révision du code pénal du Vatican intégrant la convention de l’ONU contre la torture et l’installation de la nouvelle commission pontificale pour la protection de l’enfance devraient amener le comité contre la torture à rendre des conclusions, avec des critiques dures, mais bien plus équilibrées et mieux formulées que celles du comité des droits de l’enfant », estime Alessandra Aula, secrétaire générale du Bureau international catholique de l’enfance (Bice), qui a suivi les deux jours d’audition, dont le « haut niveau » l’a impressionnée (…).

    Réf. Débat juridique avec le Saint-Siège au comité de l’ONU contre la torture.

    La question juridique est notamment de savoir si la  relation existant entre le Saint-Siège, organisation dotée d’une  personnalité de droit international (distincte de celle de l’Etat de la Cité du Vatican, dont la juridiction s’étend sur un millier de citoyens au plus) et les clercs de l’Eglise catholique est assimilable au lien d’autorité existant entre un commettant,quelle que soit la nature du lien, et ses préposés, statutaires, contactuels ou autres.  

    Pour le reste, il s'agir de faits souvent prescrits sur le plan pénal,  chronique d’un laisser-aller lamentable :  3 420 cas de pédophilie cléricale concernant le plus souvent des faits remontant aux années 1960, 1970 et 1980, une époque qualifiée, en son temps,  de « gulf stream de la grâce » conciliaire par le cardinal Suenens. JPSC. 

  • Officiel : le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre prochain

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    Lu sur le site de « 7 sur 7 » :

    le-pape-françois-lami-des-jeunes-e1375653495190.jpgD’après un communiqué de l’agence Belga : Le pape Paul VI, à la tête de l'Eglise catholique de 1963 à 1978 et qui l'a gouvernée dans la période difficile de l'après-Concile Vatican II, sera béatifié le 19 octobre, a annoncé samedi le Vatican.

    "La béatification de Paul VI, Vénérable serviteur de Dieu, aura lieu au Vatican le 19 octobre", selon un communiqué du Saint-Siège. La guérison inexpliquée d'un foetus, attribuée à l'intercession du pape Paul VI, a été reconnue par la Congrégation pour la cause des Saints comme un miracle permettant sa béatification. 

    Homme d'avant Vatican II, un moment bras droit de Pie XII, Giovanni Battista Montini, né en 1897, est devenu pontife en juin 1963 sous le nom de Paul VI, après la mort de Jean XXIII. C'est lui qui a mené à son terme Vatican II (1962-65), initié par son prédécesseur. Un concile "oecuménique" qui a ouvert l'Eglise catholique aux autres religions et à la société. Il en sera le principal artisan, et c'est de ce travail considérable que le pape italien est remercié par le pape François, qui, comme prêtre, a été formé par la pensée de ce même Concile. Mais Paul VI a été rendu impopulaire par l'encyclique "Humanae Vitae" en 1968 qui recommandait aux catholiques de ne pas recourir à la pilule. 

    Le 27 avril, les papes Jean Paul II et Jean XXIII ont été canonisés au cours d'une cérémonie présidée par François place Saint-Pierre. »

     

    VOTRE IMPRESSION SUR CET ARTICLE?

    Réf. Le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre . Ce pape tourmenté était aussi, sous bien des aspects, un esprit "moderne" et à tout le moins complexe, comme le montre le "Paul VI secret" publié par son ami, feu l'académicien Jean Guitton. JPSC

  • Leuven, 13 mei : Dokter, help mij om te sterven !

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  • Elections : des candidats "family friendly" (mise à jour)

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    D'Action pour la Famille :

    CANDIDATS FAMILY FRIENDLY

    Les questions familiales et sociétales sont très peu débattues en cette campagne électorale. Pourtant, les décisions en ces matières ont un impact très significatif sur notre vivre ensemble, surtout à long terme.

    En vue d’informer les électeurs, nous avons posé 9 questions (voir ci-dessous) aux candidats des principaux partis démocratiques aux élections régionales, fédérales et européennes. Voici la liste des candidats qui les premiers ont répondu OUI à toutes nos questions. Cette liste sera régulièrement mise à jour sur notre site
    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

    et sur notre page Facebook
    https://www.facebook.com/agafasbl

    Réponses positives aux 9 questions

    ELECTIONS REGIONALES

    Bruxelles-Capitale

    MR Liste 1

    70  Anne-Charlotte D’URSEL

    CdH Liste 14

    7  André DU BUS

    8  Catherine VAN ZEELAND

    13 Mie-Jeanne NYANGA-LUMBALA

    14 Fatima MOUSSAOUI

    16 Catherine ROBA-RABIER

    Liège

    FDF Liste 6

    1 René COURTOIS

    Namur

    CdH Liste 14

    2 Isabelle MOINNET-JOIRET

    5 Gauthier DE SAUVAGE

    CHAMBRE

    Bruxelles

    CdH Liste 14

    1   Francis DELPEREE

    15 Dorothée CARDON DE LICHTBUER

    Brabant wallon

    CdH Liste 14

    5S Ferdinand JOLLY

    Liège

    CdH Liste 14

    S6 Sylvia DEJONGHE

    Namur

    CdH Liste 14

    5 Véronique PETIT-LAMBIN

    Luxembourg

    MR Liste 1

    1 Benoît PIEDBOEUF

    EUROPE

    FDF Liste 6

    4 Fabrice FERNANDEZ

    CdH Liste 14

    4 Anne-Marie CLAEYS-MATTHYS

    NEUF QUESTIONS AUX CANDIDATS POUR LES ELECTIONS REGIONALES, FEDERALES ET EUROPEENNES DU 25 MAI 2014

               

    1. Les familles sont un lieu privilégié de la solidarité avec leurs membres plus fragiles. Etes-vous en faveur d’une aide accrue des pouvoirs publics en faveur des familles qui prennent soin à domicile des personnes âgées ou handicapées ?

     

    2. Etes-vous favorable au maintien du principe de la défiscalisation des allocations familiales, quel que soit le revenu des parents, et estimez-vous que les allocations familiales doivent continuer à être un droit de l’enfant ?

     

    3. Pensez-vous que les parents doivent être informés au préalable du contenu des cours d’éducation affective et sexuelle et que l’école ne peut pas être un terrain d’expérimentation pour la théorie du genre selon laquelle la différence sexuelle est purement culturelle et n’est pas fondée sur une différence anthropologique entre l’homme et la femme ?

     

    4. Etes-vous prêt à défendre la mise en place de mesures efficaces pour empêcher toute exploitation sexuelle et tout trafic d’êtres humains ?

     

    5. Pour éviter tout risque de marchandisation du corps des femmes, voteriez-vous une loi interdisant le recours à la gestation pour autrui ?

     

    6. Afin de garantir le droit de l’enfant à connaître son origine s’il le souhaite, êtes-vous en faveur de la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes (sperme et ovules) ?

     

    7. Dans l’état actuel des choses, êtes-vous en faveur d’un meilleur contrôle de la loi actuelle dépénalisant l’euthanasie, par une commission réellement pluraliste et indépendante d’organismes promouvant la pratique de l’euthanasie ?

     

    8. Etes-vous opposé à tout élargissement de la loi actuelle sur l’euthanasie, et notamment aux nouveau-nés et aux personnes atteintes de démence ou ayant perdu la conscience d’elles-mêmes ?

     

    9. Etes-vous en faveur du maintien de la situation actuelle qui garantit le pluralisme des institutions et leur liberté de ne pas pratiquer l’euthanasie en leurs murs ?

     

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées.