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Société - Page 677

  • Les animaux sont-ils des hommes comme les autres ?

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    De Théophane Le Méné sur « FigaroVox » :

    En octobre 2013, à l'initiative de la Fondation 30 Millions d'Amis paraissait le «Manifeste des 24 intellectuels» pour changer le statut juridique de l'animal dans le droit français, alors qualifié de bien meuble. Quelques mois plus tard, en avril de l'année suivante, le code civil entérinait sa qualité d'«être vivant doué de sensibilité». A l'époque, les associations et les élus écologistes saluaient cette timide évolution, tout en appelant de leurs vœux une véritable révolution du statut de l'animal. La version française du «Faut-il manger les animaux?» de l'écrivain américain Jonathan Safran Foer et le «No Steak» du journaliste Aymeric Caron occupaient alors le devant de la scène. Une année s'est écoulée depuis, et le mouvement prend un nouvel essor avec la parution simultanée de plusieurs ouvrages appelant au respect dû à l'animal et à son bien-être. Le très médiatique Franz-Olivier Giesbert publie «L'animal est une personne», en même temps qu'il cosigne un «Manifeste pour les animaux» avec quelques personnalités en vogue parmi lesquelles on retiendra Boris Cyrulnik, Michel Onfray ou encore Jean-Didier Vincent. Au même moment, le moine bouddhiste Matthieu Ricard révèle son «Plaidoyer pour les animaux», un titre qui fait bien sûr écho à son best-seller sur l'importance des relations humaines: «Plaidoyer pour l'altruisme».

    Aujourd'hui plus que jamais, l'animal est au centre des préoccupations humaines. Un ours fugue et une ministre imagine qu'il a pu être «assassiné». Un chaton est maltraité, son auteur est condamné à un an de prison. Des bovins ou des volatiles sont abattus pour des raisons sanitaires et on hurle au meurtre. Le zoo de Copenhague pique une girafe à cause d'un risque de consanguinité et c'est l'offuscation planétaire, les pétitions affluent, on parle d'euthanasie. Les plus militants comparent sans vergogne les tortures opérées sur les animaux à celles des camps de la mort, quand ils ne luttent pas contre la prostitution de femelles orang-outan à Bornéo. Les dépenses de luxe pour chiens explosent, tout comme la prescription de traitement au prozac pour animaux. L'influence du darwinisme s'amplifie, la lutte pour les droits civils et politiques de nos amis à quatre pattes rassemble de plus en plus de partisans, l'industrie de la viande est devenue la cible à abattre.

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  • Témoignage : la Passion de saint Jean Paul II

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    Du « sportif de Dieu » au « serviteur souffrant » jusqu’au bout à la face d’un monde qui réclamait sa « démission », quel pape nous a le plus convaincu ? Pour moi, s'il fallait choisir, le choix serait vite fait. Le témoignage apostolique du second me paraît bien plus  « efficace » que toutes les aptitudes physiques et intellectuelles attribuées au premier par le Cardinal Marty au « Parc des Princes » à Paris en 1980.

    Sur le site « aleteia », Philippe Oswald revient sur la Passion de Jean-Paul II, figure exemplaire de Jésus crucifié pour notre temps.  Sans être un intime du saint pape, il a eu la grâce de l’approcher en diverses circonstances au long de ses presque 27 ans de règne :

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    Témoignage : la Passion de saint Jean Paul II

    Sans être un intime du saint pape, j’ai eu la grâce de l’approcher en diverses circonstances au long de ses presque 27 ans de règne. J’ai rencontré le « sportif de Dieu » et le serviteur souffrant.

    Avoir connu un saint, se souvenir de sa voix, de ses paroles, de son contact, c’est une grâce plus fréquente qu’on ne se l’imagine. Evidemment, quand celui-ci était un pape, et sans doute le plus célèbre des successeurs de saint Pierre, on risque moins de passer à côté.

    Le « sportif de Dieu »

    En cette première fête liturgique de saint Jean Paul II, canonisé par le pape François le 27 avril dernier, quels sont mes souvenirs les plus marquants ? Son élection, bien sûr, si surprenante, enthousiasmante, le premier pape slave, un polonais, un héros bravant le rideau de fer et lançant au monde entier : « N'ayez pas peur ! », mais c'était devant la télévision... Ensuite, sans intermédiaire, sa première visite apostolique en France, du 30 mai au 2 juin 1980. Il était alors rayonnant de force et de santé, et le cardinal Marty l’avait présenté aux jeunes réunis au Parc des princes comme « le sportif de Dieu ». Privilège de journaliste, je le voyais de près pour la première fois à l’UNESCO : quelle prestance, quel éclat, quel rayonnement émanait de cet homme en blanc  qui nous consolait d’avoir perdu ses deux prédécesseurs de maladie au cours de l’été 1978. Un pape pouvait donc être jeune et en pleine forme !

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  • Congo : Prix Sakharov pour le "Docteur miracle"

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    L’hôpital de Panzi (un quartier d’Ibanda, la commune –mère de Bukavu), créé par le gynécologue congolais Denis Mukwege,  a permis de « réparer » les corps mutilés de 40000 victimes de violences sexuelles en RDC. Information de Solène Tadié sur le site « aleteia »

    « Celui que ses patientes appellent « docteur miracle » vient de se voir décerner le prix du Parlement européen « pour la liberté de penser ». C’est en effet son combat auprès des femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre qui a retenu toute l’attention du jury, dont le vote fut unanime. Denis Mukwege a fait ses études en France, mais a par la suite tenu à regagner son pays d’origine, déchiré depuis de nombreuses années par les conflits de la région du Kivu, où le viol est utilisé comme arme de destruction massive (cf Aleteia).

    Il y a quinze ans, ce fils de pasteur aujourd’hui âgé de 59 ans a fondé l’hôpital de Panzi à Bukavu, sa ville natale. C’est là qu’il prend la mesure de l’atrocité du quotidien des femmes dont on mutile les organes génitaux, dans le but de détruire le fort symbole sociétal de la mère, anéantissant ainsi des communautés entières pour plusieurs générations. Le premier cas qu’il eut à soigner à l’ouverture de son établissement en 1999 fut une femme à qui on avait introduit une arme dans l’appareil génital et fait feu, lui détruisant au passage tout le bassin.

     « Depuis quinze ans, je suis témoin d'atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres. Au début, je pensais qu’il s’agissait d’une barbarie passagère, puis j’ai compris que c’était permanent et qu’il fallait le dénoncer », déclarait-il au micro de France Inter en 2013, lors d’un passage à Paris pour recevoir le prix de la fondation Chirac « pour la prévention des conflits ».

    Son hôpital, qui prend en charge gratuitement 3500 femmes chaque année, assure auprès de ces dernières un suivi complet, aussi bien physique que psychologique, et même parfois juridique.

    Le Dr Mukwege s’est fait au fil des années le porte-voix international de la cause de ces femmes, en dénonçant notamment la totale impunité dans laquelle les agresseurs commettent leurs forfaits. Une vocation qui a bien failli lui coûter la vie en 2012 : des hommes armés se sont introduits chez lui un soir d’octobre pour l’assassiner, abattant à bout portant le gardien de sa maison. Il fut secouru in extremis par des habitants du quartier.

    Après un exil de quelques mois en Belgique, il revint à la demande pressante de ses patientes. Il ne renoncera pas et il l’a fait savoir aux milliers de personnes venues l’accueillir à son retour à Bukavu. Il est rentré, dit-il, pour « dire non aux violences sexuelles ». Il a depuis mis la communauté internationale en garde contre le nouveau fléau du viol d’enfants et de bébés. Ce père de cinq enfants est également responsable d'une église locale. Pour lui, la guérison n’est pas « concevable sans la participation de Dieu ». Le prix Sakharov « pour la liberté de penser » s’accompagne d’une récompense de 50 000 euros. Le prix lui sera remis à Strasbourg le 26 novembre prochain.

     Ref. Prix Sakharov : le combat héroïque du "Docteur miracle"

     JPSC

    Le mercredi 15 octobre dernier, le Dr Mukwege était aussi au Rotary d’Ath qui lui a remis un chèque important auquel se sont ajoutées les recettes de la soirée.

    Bande annonce du film documentaire consacré à son action par Thierry Michel (RTBF): 

    Docteur Denis Mukwege, au coeur de la violence... par Le_Soir

  • La demande d'euthanasie se banalise chez les détenus belges

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    De la dhnet.be (site de la Dernière Heure) :

    Le pédophile veut être euthanasié

    Yves, qui a abusé de plusieurs jeunes garçons, a envoyé une lettre au juge.

    La salle d’audience du tribunal correctionnel de Charleroi était bondée de monde pour le procès d’Yves V., un Carolo poursuivi pour des viols et attentats à la pudeur sur une série de jeunes adolescents. Les parents des victimes s’étaient tous déplacés, ou presque, pour entendre l’abuseur s’expliquer et le parquet requérir une peine sévère à son encontre.

    Il faut dire que les faits sont particulièrement écœurants. Yves est en effet soupçonné d’avoir violé à plusieurs reprises un jeune Carolo dont il se disait "amoureux". Placé sous mandat d’arrêt pour ces faits, il a fait l’objet d’une libération sous condition... avant de récidiver avec plusieurs autres ados, notamment dans la région de Couvin! Son excuse : "Ils ressemblaient trop à sa première victime."

    Les parties civiles auront malheureusement été déçues pour deux raisons. D’une part, le procès a dû être remis pour des raisons techniques : il faut en effet désigner un tuteur ad hoc pour les mineurs qui ne sont pas représentés par leurs parents et choisir un centre de santé mentale qui examinera le prévenu.

    D’autre part, Yves a préféré rester bien au chaud dans sa cellule. Il se dit malade et menacé par d’autres détenus. Mais l’intéressé a tout de même écrit une lettre au tribunal. Dans celle-ci, il demande à être euthanasié ! Un phénomène de plus en plus à la mode, ces derniers temps, depuis qu’un délinquant sexuel emprisonné depuis 30 ans a obtenu cette faveur du ministère de la Justice et que Farid Bamouhammad, le détenu le plus connu de Belgique, a fait part d’une requête semblable. Le juge Moulard, lui, se contentera de juger Yves selon le code pénal qui a supprimé de ses articles la peine de mort.

  • De l'art de neutraliser son adversaire

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    Lu sur didoc.be Ignacio Aréchaga) :

    Les nouvelles façons de neutraliser l'adversaire (1/2)

    Nous faisons face à l’émergence d’une nouvelle orthodoxie, qui n’admet pas la contradiction. Dans cet article, que nous publions en deux parties, l’auteur analyse les stratégies de l’intolérance face au débat intellectuel.

    L’intimidation de l’adversaire se manifeste par des menaces de boycott d’institutions, d’entreprises ou d’intellectuels qui expriment des opinions opposées à celles que défend un groupe. (…)

    On a pu le noter clairement lors des campagnes en faveur du mariage gay aux Etats-Unis. Si de grands magnats d’Hollywood ou le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, donnent des millions de dollars pour appuyer la cause du mariage gay, c’est la preuve de leur libéralité progressiste et personne ne mettra en doute leur droit de le faire.

    Par contre, si Dan Cathy, propriétaire de la chaîne de restaurants Chick-fil-A, déclare dans une entrevue que l’entreprise soutient la famille traditionnelle et qu’en plus, il a soutenu financièrement des organisations opposées au mariage homosexuel, des groupes d’activistes gays exigent le boycott de ses restaurants et les maires de Chicago, Boston et San Francisco s’empressent de déclarer que la chaîne ne serait pas la bienvenue dans leurs municipalités. Dan Cathy a clairement dit que, bien qu’idéologiquement opposé au mariage gay, sa chaîne n’a jamais fait aucune discrimination sur base de l’orientation sexuelle de ses employés ou de ses clients.

    Paradoxalement, les mêmes qui appellent au boycott pour une question idéologique s’insurgent, scandalisés, lorsqu’un photographe chrétien ne veut pas faire le reportage d’un mariage gay et le défèrent au tribunal pour discrimination. En août dernier, le Tribunal Suprême du Nouveau Mexique a imposé une amende à un petit commerce, Elane Photography, pour avoir refusé de faire le reportage d’un tel mariage. Serait-ce également discriminatoire si le photographe refusait de réaliser un reportage pour la promotion d’un cirque présentant des spectacles d’animaux s’il apparaît qu’il est opposé à ce genre de pratique ?

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  • Qu'en est-il de la Gestation pour Autrui (GPA) en Belgique ?

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    Le Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique répond à cette question :

    Interdite en France, la GPA est une réalité en Belgique

    Peu encline à mener une réflexion approfondie sur le bien-fondé de certaines pratiques, la société belge en général, et le législateur en particulier, ont tendance à faire preuve de « pragmatisme » en encadrant les transgressions. Ainsi en est-il de la gestation pour autrui.

    En 2007, une loi a fixé, sans grand bruit, les conditions éthiques d’accès à la PMAn’abordant pas la question de la gestation pour autrui. Aujourd’hui, les mentalités ont changé. La société belge semble « mûre » pour accepter la pratique des « mères porteuses ».

    Quatre hôpitaux belges la pratiquent déjà : le Centre Hospitalier Régional de la Citadelle à Liège, les hôpitaux universitaires de Gand et d’Anvers et l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles. Ils mettent toutefois en garde les demandeurs quant au fait qu’il est prudent de se faire conseiller par un bon avocat au cas où les choses tourneraient mal.

    Les 4 hôpitaux concernés accèdent aux demandes de GPA dans des cas bien précis et sous des conditions présentées comme très strictes. La femme n’a pas d’utérus, ou celui-ci est  non fonctionnel, ou la santé de la femme est incompatible avec une grossesse. La limite d’âge pour la mère intentionnelle (qui ne porte pas l’enfant) est celle de la fécondation in vitro (FIV), à savoir 43 ans. Quant à la mère porteuse, elle doit avoir moins de 40 ans. L’ovocyte est celui de la femme intentionnelle et non celui de la femme porteuse de sorte que celle-ci n’est pas la mère génétique de l’enfant. Cela serait ainsi plus facile pour celle-ci d’abandonner l’enfant et de le laisser adopter par le couple intentionnel.

    C’est ce qu’explique le Dr Petra De Sutter, de l’hôpital de Gand lors d’une interview pour la RTBF.

    Un accompagnement psychologique est bien sûr mis en place. Il est souligné dans cet entretien à la RTBF que « le but est aussi d’éviter toute commercialisation. Quand il y a gestation pour autrui en Belgique, l’acte n’est jamais rémunéré et concerne uniquement des belges. On évite ainsi le tourisme des mères porteuses. »
    Entre 5 à 10 nouveau-nés voient ainsi le jour chaque année à l’hôpital de Gand. Depuis 3 ans, la GPA est aussi offerte aux couples homosexuels masculins.

    A ce sujet, Action pour la Famille communique :

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  • Pays-Bas : des médecins s'interrogent face à la forte hausse des euthanasies dans leur pays

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    Lu sur Atlantico.fr :

    L'autre visage de l'euthanasie : les médecins hollandais tirent la sonnette d'alarme face au triplement du nombre de malades mentaux dont la vie a été abrégée

    Entre 2007 et 2013, le nombre d'euthanasies aux Pays Bas a augmenté de 151% et le nombre d'euthanasies sur des personnes atteintes d'une maladie mentale a triplé entre 2012 et 2013. Un chiffre qui poussent les médecins à alerter l'opinion et nous interroge sur les limites du "droit à mourir".

    Où fixer la limite ? 

    Atlantico : Aux Pays Bas en 2013, le nombre d'euthanasies sur des patients atteints d'une maladie mentale a triplé relativement à l'année précédente pour atteindre les 42. L'ensemble des morts par euthanasie aux Pays-Bas représente 3% des morts, soit une augmentation de 151% en 7 ans. Des médecins néerlandais ont d'ailleurs commencé à tirer la sonnette d'alarme. Ces données témoignent-elles selon vous d'une dérive de cette pratique ?

    Damien Le Guay : Les statistiques sont toujours difficiles à établir en cette matière, surtout sur des chiffres aussi petits – à savoir 42 morts au lieu de 14 en 2012 qui souffriraient de "graves problèmes psychiatriques" et auraient eu recours à l’euthanasie en Hollande. Notons tout de même certaines évidences. Les Pays-Bas furent les premiers, en Europe, à avoir autorisé, en 2001, l’euthanasie et le suicide assisté. Le nombre d’euthanasie augmente d’année en année – même s’il ne dépasse pas les 3% des décès du pays.

    Certains, pourtant s’alarment et craignent que le nombre d’euthanasie augmente d’une manière considérable.

    Mais, en cette matière, il faut considérer deux changements de taille – même s’ils peuvent sembler accessoires pour les partisans de l’euthanasie. D’une part, quand l’euthanasie est acceptée, qu’elle est inscrite dans la loi, elle s’inscrit dans la palette des soins, dans cette relation entre le corps médical et les malades. Certes des garde-fous existent comme, au Pays-Bas, l’existence de "souffrance insupportable et sans perspective d’amélioration" dans le cadre "d’une maladie incurable" qui permettent d’enclencher, sous le contrôle du médecin (et avis d’un second médecin), un processus d’euthanasie. Mais, l’option euthanasique est là. Et plutôt que d’être extérieure à l’hôpital, à cette hospitalité médicale, elle est désormais "proposée" par les médecins eux-mêmes qui, jusqu’alors, faisaient tout pour lutter pour la vie et contre la mort- et non l’inverse. Tous ceux qui, en France, accompagnent et soignent des personnes en fin de vie disent que ce changement d’attitude est radicale – au sens où il s’inscrit dans la racine de la relation entre les médecins et les patients. C’est pour cela que les infirmiers et les médecins, en France, ne cessent de manifester leur opposition ferme quant à l’introduction de l’euthanasie dans notre arsenal législatif et donc dans leur arsenal de soins. Ils soulignent que cette possibilité est de nature à susciter la méfiance des patients, d’immenses craintes, une attitude plus restrictive à l’égard de ce qu’ils pourraient dire à leurs médecins.

    Second changement : l’extension des "ayant-droits" à l’euthanasie. Nous avons vu cela au Pays-Bas. Nous le voyons en Belgique. Quand le principe est accepté, les parlements ne cessent, d’années en années, d’étendre les catégories capables d’y avoir recours. Au début de l’année, le parlement Belge vient d’autoriser les mineurs, sans limite d’âge, à demander l’euthanasie. Quand la limite est franchie, un processus de libéralisation des procédures se met en place. Il semble même impossible de fixer de nouvelles limites, tant elles sont repoussées sans cesse, comme s’il était impensable de justifier des "exclusions" au bénéfice de l’euthanasie. Nous passons alors d’un principe d’exceptions limités à une sorte de course effrénée à l’universalité d’un "droit à mourir".

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  • Monseigneur Léonard au Synode pour la famille

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    JPSC

  • Belgique : la majorité sexuelle bientôt ramenée à 14 ans ?

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    Lu ICI :

    Le gouvernement Michel pense à ramener la majorité sexuelle à 14 ans

    D'après De Morgen et Het Laatste Nieuws, le nouveau gouvernement fédéral voudrait ramener la majorité sexuelle à 14 ans. Le germe de cette volonté se trouve inscrit à la page 87 de l'accord gouvernemental, en ces termes : « La législation relative à l'âge de la majorité sexuelle sera harmonisée ».

    Adapter la législation à la réalité actuelle est le souhait de plusieurs associations flamandes, du Commissariat aux Droits de l'Enfant de la Communauté flamande et du Conseil de la Jeunesse flamand.

    Ce dernier organe explique : « Nous savons que les adolescents sont actifs sexuellement avant leur seize ans. Un(e) jeune de 13 ans qui embrasse son/sa partenaire fougueusement contrevient aujourd'hui à la loi ».

    La majorité sexuelle est aujourd'hui fixée à 16 ans et la législation qui réglemente les comportements sexuels chez les jeunes de moins de 18 ans date de 1912. Or, les mœurs ont évolué depuis. Selon une étude flamande, les adolescents connaissent leur première relation sexuelle en moyenne à 16,8 ans, tandis qu'un quart des jeunes âgés de 15 ans reconnaît avoir déjà fait l'amour.

    _______________

    Source :

    Belga, « La majorité sexuelle à 14 ans sur la table du gouvernement », Belgique, site d'information en ligne rtbfinfo.be, mis à jour le 18 octobre 2014. Consulté le 18 octobre 2014. Disponible sur http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_gouvernement-michel-la-majorite-sexuelle-a-14-ans-sur-la-table-du-gouvernement?id=8380862 

  • Synode sur la famille : les partisans du rapport d’étape contesté mettent l’assemblée synodale en garde

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    Lu sur le site du journal « La Croix » (extraits) :

    « Le cardinal Reinhard Marx et Mgr Georges Pontier, présidents des conférences épiscopales allemande et française, ont mis en garde contre un texte final du synode qui apparaîtrait en retrait avec la vision d’ouverture proposée par le rapport d’étape.

    Alors que le document final du Synode sur la famille devrait être profondément remanié après les débats dans les petits groupes linguistiques, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la Conférence des évêques allemands, a mis en garde ce vendredi 17 octobre contre la tentation de revenir sur le regard positif et bienveillant proposé dans le rapport présenté à mi-parcours et très critiqué dans l’aula synodale.

    Interrogé lors d’une conférence de presse au Vatican sur le fait que la notion de gradualité, à laquelle il s’était montré très attaché avant le Synode, était particulièrement critiquée dans les groupes linguistiques, le cardinal Marx a insisté sur la nécessité de « ne pas perdre le regard positif sur ce qu’il peut y avoir de bon dans ce que vivent les personnes »(…). « Je n’ai pas été invité pour répéter les mêmes choses qu’avant, avait-il confié en début de conférence de presse. Ce n’est pas ce que veut le Saint-Père. Il faut ouvrir des portes pour que l’Évangile de la famille puisse entrer en dialogue avec les personnes. »

    Ainsi, sur les divorcés remariés, il a souligné que le document de travail issu du questionnaire envoyé aux diocèses avait dit que ce thème devait être abordé. « Il l’a été, s’est réjoui le cardinal Marx. Pour l’instant nous n’avons pas de propositions concrètes : ce sujet doit continuer à être débattu. J’espère que le débat reste ouvert. »

    Alors que le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, qui fait figure de chef de file des contestataires au sein du Synode, jugeait, vendredi matin, dans l’hebdomadaire Famille chrétienne, « très possible » que le document final soit rejeté par les pères « si les membres de la commission chargée d’écrire la relatio synodi ne prennent pas en compte l’approche rectifiée sortie des  groupes linguistiques", le cardinal Marx et Mgr Pontier ont écarté cette possibilité.

    « Le débat a été intense, et parfois très animé, a reconnu le cardinal Marx, mais nous avons la volonté de trouver un point de vue commun. Nous pouvons nous mettre d’accord. » « Sur l’ensemble du texte, je serai étonné qu’on n’arrive pas à un consensus », a abondé son collègue français. »

    Ref. Cardinal Marx : « Je ne suis pas au synode pour que l’on répète les mêmes choses qu’avant » 

  • Le Synode défend la doctrine mais encourage la compassion

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    Selon Radio Vatican :

     « L’assemblée du Synode s’est clairement et librement exprimée, par le biais des rapports présentés ce vendredi matin en présence du Pape. C’est le fruit d’un travail intense, rigoureux, en profondeur. A de rares différences près, les dix groupes linguistiques, au sein desquels tous les participants avaient été répartis, se sont prononcés en faveur d’une considérable refonte du rapport d’étape présenté lundi. Un carrefour a indiqué avoir proposé jusqu’à 80 amendements. D’autres ont proposé en plusieurs endroits clés du texte une nouvelle formulation, voir une totale réécriture. Les appels à la prudence et à la vigilance sont nombreux, surtout dans le choix des mots,  pour éviter de semer la confusion. Ce Synode ne doit pas donner l’impression que l’Eglise abandonne sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage et la famille. L’Eglise respecte toutes les personnes humaines, mais pas tous les comportements humains.

    Plusieurs appels également en faveur d’une réflexion approfondie, avant le synode de l’année prochaine, sur les thèmes les plus délicats comme celui des divorcés-remariés, de la communion spirituelle ou de l’attitude à adopter à l’égard de la multiplication des unions libres, les uns souhaitant la constitution de groupes d’études composés d’experts, d’autres préférant une plus large consultation impliquant les diocèses. Pour la plupart, un langage nouveau s’impose, des développements sont possibles, à des conditions bien précises toutefois, conformes à la vérité de l’Evangile et à la tradition de l’Eglise. Malgré la pluralité et la diversité des situations ecclésiales, une nette convergence s’est dégagée en faveur de la mise en valeur des familles qui vivent avec cohérence et fidélité le mariage chrétien. Les familles chrétiennes ont besoin d’être soutenues dans un contexte qui ne leur est pas favorable.

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  • Synode sur la famille : la confiance règne ?

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    Finalement, les 10 rapports des circuli minores ont été mis en ligne, avant que la commission désignée par le pape François n’ait entrepris d’en faire la synthèse qui sera soumise au vote de l’assemblée plénière, samedi prochain.

    Ces rapports  sont ici.

    Voici  à titre documentaire celui du "circulus gallicus B" dont Mgr Léonard est le rapporteur : 

    « Relatio - Circulus Gallicus "B"

    Moderator: Em.mo Card. Christoph SCHÖNBORN, O.P.
    Relator: S.E. Mons. André LÉONARD

    « Notre travail s’est déroulé dans un beau climat de franchise et d’écoute mutuelle. Tous ont apprécié cette « palabre » universelle où les voix de l’Europe, de l’Asie et du Moyen Orient, de l’Afrique et de l’Amérique du Nord ont résonné en des timbres fort diversifiés, mais de manière généralement symphonique. Les constats et les enjeux ont pu être clarifiés grâce aux expériences si diverses au sein d’un même groupe linguistique.

    Nous avons salué avec gratitude la présence des laïcs, hommes et femmes – des couples principalement – qui nous ont touchés et édifiés par leur « témoignage » vécu, parfois plus performant que nos « élucubrations » théologiques, indispensables, elles aussi, pourtant.

    Dans nos tout premiers échanges, en réaction aux innombrables interventions des Pères synodaux, notre attention s’est d’abord portée sur deux enjeux principaux :

    1. Comment unir doctrine et discipline, approche dogmatique et proximité pastorale ? Comment conjoindre l’amour de la vérité et la charité pastorale d’une manière qui ne choquera ni le fils cadet ni le fils aîné de la célèbre parabole rapportée par Luc ?

    2. Comment prendre en compte la grande variété des situations pastorales à travers le monde et en renvoyer éventuellement le traitement aux Conférences épiscopales nationales, régionales ou continentales, en vertu du principe de subsidiarité, tout en respectant la catholicité et donc l’universalité de l’Église, d’autant plus que beaucoup de problématiques essentielles sont liées, en même temps, aux traits fondamentaux de la nature humaine ?

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