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Société - Page 675

  • Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

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    Lu sur le blog "salon beige":

    Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé par la presse polonaise. Extraits :

    "Malheureusement, dans les sociétés modernes, beaucoup de médias, d’organisations internationales et mêmes des gouvernements tentent de semer la confusion dans l’esprit des gens. Dans beaucoup de pays, des relations sont détruites, et cela s’applique au modèle chrétien du mariage et de la famille. La vérité sur le mariage et sur la famille est relativisée. Ces tendances ont malheureusement pénétré dans l’Eglise et influencé les évêques, sur qui les médias tentent d’exercer une pression… nous avons le Christ et l’Evangile. C’est notre point de référence, la fondation pour les seuls enseignements valides de l’Eglise."

    Sur le mariage :

    "Il y a de nombreux médias, mais un seul médiateur, Jésus Christ et Son Evangile. La Parole de Dieu ne peut donc jamais être ignorée en aucun cas et ne peut pas être compromise. Elle doit être pleinement acceptée. L’Eglise, ni avant, ni pendant, ni après le Synode ne peut changer le message des enseignements du Christ. Sur le mariage il est clairement formulé ‘ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas’." 

    Sur l’homosexualité :

    "Pour l’Eglise, il y a toujours le point de départ d’une relation d’amour, d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme. L’Eglise s’oriente vers cette relation et sur elle construit sa doctrine sociale et morale, qui est aussi toute la science de la sexualité humaine. L’attirance sexuelle d’une personne pour une autre du même sexe n’est pas le sujet premier traité par l’Eglise.

    Le Catéchisme de l’Eglise Catholique enseigne que ‘les personnes homosexuelles sont appelées à vivre la chasteté’. Le Pape François précisa qu’il ne vise pas à créer une nouvelle doctrine de l’Eglise, mais simplement à montrer que l’Eglise ne juge pas celui qui a péché et a des tendances homosexuelles. Personne n’essaie d’exclure ces personnes ; elles sont des personnes en plénitude. Mais vous devez dire clairement que l’Eglise a jugé négativement les actes homosexuels. Une part active dans un acte homosexuel est inacceptable ! et l’Eglise ne renonce jamais à ces vérités. Ces actes sont contraires à la loi naturelle, et c’est un péché."

    Au sujet des évêques :

    "Malheureusement, ils sont représentatifs de l’Eglise, y compris les évêques qui se sont laissés aveugler d’une façon ou d’une autre par une société séculière dans laquelle ils ont été tellement influencés qu’ils ont perdu de vue la question essentielle ou les enseignements de l’Eglise basés sur la révélationIls se sont mis à réfléchir aux différentes possibilités, en oubliant la fondation… peut-être suggérant des solutions questionnables au sujet des engagements de certaines personnes dans des situations difficiles, peut-être avec le désir d’aider d’autres êtres humains… 

    Mais avec tout cela, vous devez toujours garder en mémoire qu’il n’y a qu’un ‘agenda’ pour nous, l’agenda de l’Eglise, qui est basé sur la révélation de Dieu communiquée en Jésus Christ. Et c’est cela qui compte le plus pour nous ; si on perd cela, on perd tous les autres éléments."

    Ref. Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

    JPSC

  • Retour de Russie

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    Un éditorial de Christophe Geffroy, rédacteur en chef du mensuel  « La Nef » (n° 264, novembre 2014) : 

    Du 4 au 12 octobre, nous emmenions un groupe de lecteurs de La Nef en Russie à la découverte du monde orthodoxe de ce grand pays. Voyage passionnant qui nous a permis de prendre le pouls d’une nation régulièrement caricaturée dans les médias. Et finalement, après huit jours à arpenter les rues, les monastères et les églises de Moscou, Serguiev Possad, Iaroslav, Souzdal, Vladimir, Novgorod et Saint-Petersbourg, on comprend mieux la haine de l’intelligentsia pour la Russie de Vladimir Poutine (1). Non seulement les Russes ont le mauvais goût d’apprécier leur président qui bénéficie d’une popularité à laquelle M. Hollande ne peut espérer – pas même en rêve –, mais il émane du peuple russe tout ce que méprisent nos intellectuels de la rive gauche : un peuple qui a retrouvé la fierté de ce qu’il est, de son histoire, de sa culture et de sa religion.

    Certes, tout est loin d’être idyllique en Russie, mais la grande différence avec la France est que ce pays meurtri par plus de soixante-dix ans de communisme est maintenant sur une voie de redressement. Pas seulement du point de vue économique, mais surtout d’un point de vue politique, spirituel et moral. Vladimir Poutine a replacé la Russie au cœur du concert des nations qui comptent et sa diplomatie a désormais une cohérence et une vision à long terme qui contribue aux équilibres internationaux, limitant ainsi la toute puissance des États-Unis. Les Russes cherchent maintenant à s’appuyer sur leur longue histoire et à ceux qui les accusent d’agression, ils aiment à rappeler (avec de légers trous de mémoire) que depuis la fondation du royaume de Kiev, ils n’ont fait que se défendre des invasions à l’est (Mongols et Tatares, Turcs) et à l’ouest (Pologne-Lituanie, Napoléon, Hitler) !

    Ce retour aux sources a bénéficié à l’Église orthodoxe qui connaît un fort développement avec plus de 13 000 églises construites depuis la chute du communisme et des séminaires pleins. La pratique religieuse reste cependant encore assez faible, mais il est évident pour tous que l’orthodoxie est un élément essentiel de l’identité russe. La Russie est enfin l’un des rares pays développés où les notions de loi naturelle et de famille traditionnelle ont encore un sens, même s’il reste beaucoup à faire en raison des pratiques instituées de longue date par le communisme.

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  • S’inscrire au prochain lunch-débat de l’Union des étudiants catholiques de Liège – Groupe « Ethique sociale »

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    Invitation

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    header.jpgVous êtes cordialement invités à prendre part à la prochaine rencontre du cycle de lunch-débats 2013-2014 organisé à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    La rencontre sera animée par la députée fédérale Vanessa MATZ, avec le témoignage du politologue et reporter de guerre  Pierre PICCININ da PRATA. Elle aura lieu le lundi 24 novembre 2014 dans les conditions indiquées ci-dessous :

    MOYEN ORIENT ET PERSÉCUTION RELIGIEUSE

    La question des minorités chrétiennes et des autres minorités

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même est un  enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’Islam.

    Vanessa Matz est licenciée en droit de l’Ulg. Ancienne directrice politique du cdH, elle fut aussi sénatrice, de 2008 à 2014. Elle est aujourd’hui députée fédérale de Liège. Membre suppléant du député Georges Dallemagne à la commission des Relations Extérieures de la Chambre, elle se consacre notamment, avec celui-ci, au dossier des minorités du Proche-Orient .

    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe. Avec l’envoyé spécial su quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico, il a été, entre autres, retenu en otage, d’avril à septembre 2013, par les brigades islamistes al-Farouk.

    Par Vanessa Matz
    Députée de Liège au Parlement fédéral
      Programme
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30
    Pierre Piccinin da Prata
    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, il a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe.

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (19 novembre) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : ethiquesociale.org

    JPSC

  • Paul VI face à la crise

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    Retour sur la figure du pape Paul VI, béatifié à l'occasion du récent synode. Un entretien intéressant entre Gérard Leclerc et Christophe Geffroy, rédacteur en chef de « La Nef ».  Éditorialiste de France Catholique et chroniqueur de Radio Notre-Dame, Gérard Leclerc est un fin connaisseur de la vie de l’Église.

    " La Nef – En 1978, quand Paul VI meurt, il laisse une Église secouée par la crise post-conciliaire, au point qu’il a lui-même évoqué les « fumées de Satan » dans l’Église et son « autodestruction » : quel rôle a-t-il joué dans cette crise – l’a-t-il aggravée ou contenue – et cette situation même de crise est-elle compatible avec sa béatification ? 

    Gérard Leclerc – Personnellement je reprendrais les choses tout à fait autrement. La crise qui a suivi le concile a complètement surpris Paul VI, qui s’attendait à des retombées tout à fait bénéfiques pour l’évangélisation. Il y a, de ce point de vue, un document tout à fait intéressant, c’est celui de la relation de Jean Guitton, ami intime du pape Montini, qui a rapporté ses propos au moment de l’achèvement du concile. Le pape croyait fermement que Vatican II avait réglé les problèmes en suspens qui empêchaient des relations fécondes entre l’Église et le monde moderne. Il ne s’est pas aperçu qu’au moment même où se déroulait Vatican II une révolution souterraine était en train de bouleverser la civilisation occidentale. Pour me faire comprendre, j’emploierais des formules, certes critiquables, mais parlantes. On est passé durant les sixties de la société d’après-guerre à la société post-moderne. En d’autres termes, d’une culture marxisante ou démocrate chrétienne on est passé à une culture foucaldienne (du nom de Michel Foucault). Du coup, les références intellectuelles de Jean-Baptiste Montini vacillaient. Ce n’était plus Humanisme intégral de Maritain qui pouvait servir de boussole, mais L’Apocalypse du désir de Pierre Boutang. En d’autres termes, la problématique chrétienne, de maritanienne devenait clavelienne (du nom de Maurice Clavel). Mais on ne peut pas reprocher au pape de ne pas avoir perçu le phénomène. Il était de la génération d’avant ...."

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    JPSC

  • Oui, la famille est cette cellule de base de toute vie sociale...

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    Lu sur le site de La Croix :

    À Lourdes, Mgr Georges Pontier s’inquiète d’une « fragilisation de la famille »

    Dans son discours d’ouverture de l’Assemblée plénière d’automne des évêques de France qui se tient jusqu’au dimanche 9 novembre à Lourdes, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, s’est élevé mardi 4 novembre à Lourdes contre « une fragilisation de la vie familiale » et en a appelé aux « responsabilités » plutôt qu’aux « droits individuels » sur la procréation ou la fin de vie.

    « Le développement d’une culture individualiste peu soucieuse des répercussions sur les autres des choix personnels, la soumission désordonnée à la force des sentiments et à la recherche du plaisir, l’immaturité affective peuvent conduire à des égoïsmes irresponsables, à des comportements violents, à un usage à courte vue des progrès techniques », a poursuivi l’évêque avec fermeté, alors qu’il a été souvent jugé plus réservé que d’autres sur les questions familiales.

    Mgr Pontier a visé sans la nommer la loi Taubira sur l’union de couples homosexuels et leur droit à l’adoption, par laquelle « la nature même du mariage a été bouleversée », mais aussi les revendications concernant la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA).

    « Comment soutenir la vie des familles ? Comment soutenir la croissance des enfants ? Comment soutenir les personnes en fin de vie ? Aucune loi, aucun droit individuel ne pourra remplacer la solidarité, la présence affectueuse, le soutien mutuel, le don de soi, le sens des responsabilités », a martelé le président de la CEF.

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  • La liberté religieuse bafouée dans 41% des pays de la planète

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Jean-Claude Bésida)

    41 % des pays du monde bafouent la liberté religieuse

    Aide à l’Église en détresse (AED) publie aujourd’hui son rapport sur la liberté religieuse dans le monde.

    La liberté religieuse est entravée dans 41 % des pays de la planète. C’est le principal enseignement du rapport 2014 sur la liberté religieuse dans le monde, publié le 4 novembre par Aide à l’Église en détresse (AED). « Un rapport sur la liberté religieuse de tous, et non seulement sur les persécutions contre les chrétiens, insiste Marc Fromager, directeur de AED-France, en présentant ce rapport. C’est une nuance d’importance : les chrétiens plaident en faveur de la liberté religieuse pour tous, pas seulement pour eux-mêmes. Mais bien souvent, là où les chrétiens sont persécutés, d’autres le sont aussi. Ainsi dans le nord de l’Irak, il y a 1,3 million de réfugiés. Parmi eux, 10 % de chrétiens. Tous les autres sont chiites ou yazidis. »

    « À l’échelle de la planète, les chrétiens restent la confession la plus persécutée, avec 200 millions de fidèles victimes de discriminations ou de persécutions, poursuit Marc Fromager. En réalité, l’époque est caractérisée par une aggravation du monoconfessionalisme : les gens ne supportent plus de vivre avec d’autres confessions que la leur. C’est particulièrement net au Moyen-Orient où la tendance à l’islamisation s’accroît et où la fuite des minorités vient dramatiser le problème des réfugiés. Il y a désormais une vraie crise des réfugiés pour cause de persécutions religieuses, qui vient aggraver le phénomène des migrations. »

    On observe une montée de l’intolérance religieuse et de l’athéisme agressif en Europe occidentale et aux États-Unis.

    Disponible sur un site dédié, celui de l’Observatoire de la liberté religieuse, ce rapport mondial est une mine d’informations, proposant des fiches par pays actualisées par les équipes d’AED. Il distingue quatre groupes, selon leur plus ou moins grande liberté religieuse.

    D’après le document, 81 pays (41 %) n’ont pas de difficultés majeures, même si, relève Marc Fromager, « on observe une montée de l’intolérance religieuse et de l’athéisme agressif en Europe occidentale et aux États-Unis. Un phénomène préoccupant lié à l’introduction de nouvelles normes sociétales ».

    À côté, il y a un groupe aussi nombreux où la liberté religieuse est sérieusement dégradée. Parmi eux les 20 États à haute intolérance religieuse, 14 présentent des situations de persécutions causées par l’extrémisme musulman : Afghanistan, Centrafrique, Égypte, Iran, Irak, Libye, Maldives, Nigeria, Pakistan, Arabie saoudite, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen. Dans six autres pays, la persécution est liée à des régimes autoritaires : Corée du Nord, Birmanie, Chine, Érythrée, Azerbaïdjan, Ouzbékistan.

    Enfin, Marc Fromager observe une évolution croisée : « D’une part, un Moyen-Orient qui devient de plus en plus monoconfessionnel – musulman – et chasse ses minorités. Et d’autre part, une Europe qui devient de plus en plus multiconfessionnelle ».

  • BXL (IXL), 26 novembre : Mères porteuses - GPA; le point sur la situation en Belgique

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    Inscription préalable demandée par email à l'adresse GPA@LEFIGUIER.INFO

  • 546 enfants à naître sauvés de l'avortement

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    fall2014vacaville1.pngLu sur Riposte-Catholique.fr :

    40 Days for Life : 546 enfants déjà sauvés de l’avortement !

    La campagne d’automne de cette année des 40 Days for Life s’est achevée hier dimanche 2 novembre sur un bilan, provisoire, particulièrement remarquable : 546 enfants à naître ont déjà été signalés à la coordination de la campagne comme sauvés de l’avortement. Et ce nombre continuera à croître au cours des jours qui viennent, le temps que les informations soient vérifiées sur place par les vigiles et remontent à la coopération. De mémoire, c’est le plus grand nombre de bébés à naître sauvés au cours d’une campagne, de toute l’histoire des 40 Days for Life lancés modestement voici exactement dix ans ! Comme pour nombre de campagnes précédentes, Americatho s’est associé à la campagne qui vient de s’achever en constituant une chaîne de prière “de l’arrière”, dont les membres se sont engagés à prier chaque jour et pendant quarante jours une dizaine de chapelet aux intentions de la campagne en cours. Nous avons reçu plus de 330 courriels d’inscriptions à notre chaîne, ce qui veut dire que largement plus d’un millier de personnes y a participé ! En outre, et comme nous l’avions suggéré pour les quatre dernières campagnes, nous avons suggéré les adhérents à offrir des honoraires de Messes aux intentions de la campagne de cet automne. Nous avons ainsi eu connaissance de 89 messes qui ont été célébrées (ou le seront en action de grâce)… Évidemment, Americatho s’associera à la prochaine campagne qui se déroulera pendant tout le Carême de 2015, du mercredi 18 février (Cendres) au dimanche 5 avril (Rameaux). Si vous envisagez de vous inscrire pour la prochaine campagne de Carême, n’hésitez pas à me le signaler ici : je vous tiendrai au courant en temps voulu !

  • "Le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme"

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    De Jeanne Smits, sur son blog 

    Royaume-Uni : appel à la dépénalisation totale de l'avortement

    Il faut en finir avec les lois spécifiques qui encadrent l’avortement, estime la directrice du British Pregnancy Advisory Service (BPAS, service britannique de conseils sur la grossesse et principal pourvoyeur d’avortements en Grande-Bretagne). Dans une tribune publiée par The Independent, Ann Furedi a appelé à la dépénalisation totale de l’avortement qui devrait être « régulé » selon elle comme « n’importe quel autre acte de soins médicaux » : « Aujourd’hui, l’avortement est un fait ordinaire de la vie », assure-t-elle.

    La loi britannique autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines mais uniquement en cas de danger pour la vie de la mère – un motif qui n’est pour ainsi dire jamais invoqué – ou lorsque certaines circonstances sont réunies, comme le « danger pour la santé mentale de la mère ». Il demeure par défaut un crime qui encourt la réclusion à vie. Mais en pratique, il y a autant d’avortements en Grande-Bretagne qu’en France, à tel point qu’on peut parler d’avortement à la demande, puisque l’on considère quasiment d’emblée que les conditions posées par la loi sont respectées.

    Ann Furedi s’explique. Pour elle, il y a deux manières de « mettre fin à une grossesse » : l’accouchement et l’avortement, ce dernier étant à son avis moins dangereux pour la femme. « Grâce aux avancées de la médecine, les risques liés à l’avortement ont diminué à tel point que le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme », écrit-elle.

    Et dans son optique, l’avortement vient pallier les ratés de la contraception.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

     

  • D'après François, l'homme est capable de dévaster la Création, la vie, les cultures, les valeurs, l'espoir...

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    Source : Radio Vatican

    Le Pape met en garde contre « l'industrie de la destruction et la culture du déchet »

    L’homme est « capable de dévaster la Création, la vie, les cultures, les valeurs, l’espoir ». Les paroles cinglantes du Pape, dans son homélie lors de la messe de la solennité de la Toussaint, samedi au cimetière romain du Verano. Mais « l’amour et la force du Seigneur » permettent « d’arrêter cette folle course de destruction ».

    Mêmes les destructions lors des guerres du siècle passée ne sont « rien » comparées « à ce qui se passe aujourd’hui », a lancé François, en se rappelant de photographies vieilles de 71 ans vues un peu plus tôt en sacristie. Celles-ci rappellent le bombardement de Rome qui a frappé également le quartier dans lequel se situe le cimetière du Verano, à Rome.

    « L’homme se prend pour Dieu, se croit le Roi », a poursuivi le Souverain Pontife, se référant aux « guerres qui se poursuivent ». Cette « industrie de la destruction », selon la description du Saint-Père, écarte aussi les « enfants, les anciens, les jeunes sans travail », cette dévastation ayant produit une « culture du déchet ».

    Au Pape François alors de monter d’un ton : « cela se passe ici, aujourd’hui. Il semble que ces personnes ne comptent pas, qu’elles appartiennent à une autre espèce, qu’elles ne sont pas humaines. Elles demandent le salut, la paix, du pain, du travail ». Evoquant l'hiver qui arrive, il a aussi dénoncé les épreuves qui attendent les diverses populations dans les zones de conflit.

    Ces hommes, femmes et enfants sont autant de « saints inconnus », auxquels le pape a invité à penser. Il a enfin invité les fidèles à regarder vers Dieu, « l’espoir ». « L’espoir qu’il ait pitié de Son peuple, de ces personnes écartées », mais aussi « des destructeurs ». Ainsi, la « sainteté de l’Eglise va de l’avant : avec ces personnes, avec nous qui verrons Dieu comme Lui est ».

    « Quel doit être notre comportement si nous voulons entrer dans ce peuple et cheminer vers le Père, dans ce monde de dévastation, de guerre, de tribulations ? », a alors demandé le Souverain Pontife. La réponse se trouve dans l’Evangile : celui des Béatitudes. « Seul ce cheminement nous portera à la rencontre avec Dieu, nous sauvera de la destruction, de la dévastation de la Terre, de la Création, de la morale, de l’Histoire, de la famille, de tout ».

    Mais le Pape nous rappelle que cela nous fera passer par de difficiles moments, qu’il nous apportera des problèmes, des persécutions. « Mais seul ce cheminement nous portera de l’avant, a insisté François. Ainsi, ce peuple qui souffre tant aujourd’hui à cause de l’égoïsme de nos frères dévastateurs va de l’avant avec les Béatitudes, avec l’espoir de trouver Dieu, avec l’espoir de devenir saint, en ce moment de la rencontre définitive avec Lui ».

  • Union des étudiants catholiques de Liège : prochain lunch-débat à l’ULg le lundi 24 novembre 2014 à 18h00 sur "Moyen Orient et persécution religieuse"

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    S’informer ou  

    s’inscrire au lunch-débat (obligatoire 3 jours ouvrables à l'avance):

    tél 04.344.10.89

    ou sur notre site ici :

    MOYEN-ORIENT ET PERSÉCUTION RELIGIEUSE

  • Fin de vie, euthanasie, suicide assisté, soins palliatifs : le parler clair d'un évêque

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    Fin de vie (France) : audition de Mgr Pierre d'Ornellas, évêque de Rennes, par des députés le 1er octobre (source)

    Dans le cadre d’une future révision de la loi sur la fin de vie, Mgr Pierre d’Ornellas a été auditionné le 1er octobre par les députés Jean Leonetti et Alain Claeys. Voici le texte de son intervention.

    Parler de la fin de vie, c’est inévitablement évoquer notre regard sur l’homme et sa finitude, sur sa commune fragilité face à la mort. Regard d’autant plus aiguisé qu’il se porte sur des personnes en situation de vulnérabilité et de souffrance, situation qui appelle une empathie guidée par la sagesse et la bienveillance. Regard d’autant plus averti que la personne en fin de vie et la personne soignante, comme le législateur et le prêtre, ont en commun d’être situées face à la mort, et plus précisément face à leur propre mort. Une fraternité lie les hommes dans leur commune humanité marquée par la finitude.

    En commençant, je tiens à rendre hommage à tous ceux et toutes celles qui accompagnent leurs frères et sœurs en humanité, fragilisés et en fin de vie, de telle sorte qu’ils soient « dans le confort ». Les situations qu’ils rencontrent les tiennent de façon modeste face et avec ces personnes en fin de vie. L’accompagnement qu’ils réussissent à mener en équipe les renforce dans leur conviction que leur tâche est belle et qu’il vaut la peine qu’elle soit davantage connue et reconnue.

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