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Société - Page 693

  • Quand l'air du temps souffle aussi sur le Grand-Duché de Luxembourg

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    Lu sur La Vie :

    Luxembourg : vers une séparation de l'Eglise et de l'Etat ?

    Un minuscule État où il ne se passe presque rien en dehors du secteur financier et des institutions européennes qui y ont leur siège : telle est l’idée que l’on se fait à tort du Luxembourg, pays de 500 000 habitants niché entre la France, l’Allemagne et la Belgique. C’est oublier que les Luxembourgeois ont une histoire, une langue, des écrivains, des journaux, des partis politiques… en conflit. Et depuis l’arrivée au gouvernement d’une coalition inédite – libéraux, socialistes, écologistes –, le grand-duché s’apprête même à déguster une spécialité bien française : un grand débat sur la laïcité, la place des religions dans la sphère publique, les relations entre les cultes et l’État…

    Le nouveau Premier ministre, le libéral Xavier Bettel, a annoncé le 10 décembre dernier, lors de la présentation de son programme, que les nouvelles « réalités sociétales » exigeaient « une remise en cause des relations actuelles entre l’État et les cultes ».

    La baisse du financement par l’Etat

    Cette remise en cause, aux contours encore flous, comporte d’abord la suppression des heures d’enseignement religieux catholique, que les élèves choisissent aujourd’hui à 70 % dans le primaire et à 58 % dans le secondaire. Elle comporte aussi la révision à la baisse du financement par l’État des cultes dits conventionnés. Ce financement couvre essentiellement les frais liés aux bâtiments et les salaires des ministres des cultes ou des autres employés. À part l’Église catholique, qui perçoit 95 % du budget total alloué aux cultes et compte 317 salariés, dont 118 membres du clergé, les autres cultes ne comptent qu’une petite poignée de salariés. Des petits changements symboliques sont également annoncés, comme le remplacement pour la fête nationale du Te Deum, traditionnellement prononcé à la cathédrale, par une cérémonie non religieuse.

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  • Quand des citoyens québécois lancent un cri pour tenter de stopper l'euthanasie

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    20140210003221ENPRNPRNE-Physicians-Nadine-1y-1391992341MR.jpgSOS ... Les Québécois lancent un cri du cœur pour STOPPER l'euthanasie 

    Pendant que le Québec se prépare à devenir la première province au Canada et la première place dans les Amériques à adopter - sans référendum - une loi autorisant l'euthanasie, les Québécois lancent un appel à l'aide au monde entier afin d'influencer le gouvernement du Québec à ne pas adopter le projet de loi.

    Dans cette video, des citoyens québécois de divers horizons partagent leur histoire personnelle et mettent en lumière les dangers et les abus qui pourraient découler de la promulgation d'une telle loi. Âgée de 16 ans et ayant vaincu une forme agressive de leucémie (y compris une expérience douloureuse avec une greffe de moelle osseuse), Nadine nous décrit comment elle aurait refusé la chimiothérapie et, du coup, une chance de survie si le projet de loi avait été en vigueur à l'époque où elle n'avait que seulement 14 ans.

    La loi proposée permettrait aux jeunes de 14 ans de refuser un traitement sans le consentement de leurs parents. Heureusement, une telle loi n'était pas en place il y a deux ans, et Nadine est bel et bien vivante. Sa mère Claude témoigne de l'importance de la famille et de l'amour dans le soutien des jeunes durant les moments de grande vulnérabilité.

    D'autres personnes exposent les dangers et les abus qui guettent les personnes de tous les âges si l'euthanasie est adoptée au Québec. Christiane qui est dans la quarantaine est très affectée par la bataille de sa mère et sa soeur contre le cancer du sein. Une amélioration remarquable a été réalisée au chapitre des soins médicaux depuis l'époque où sa mère a perdu sa bataille contre le cancer du sein. En guise de preuve à l'appui, on note l'expérience de sa soeur qui a survécu au même type de cancer récemment et la mesure dans laquelle les choses seraient également très différentes pour la famille de sa soeur si cette dernière avait prématurément abdiqué et opté pour l'euthanasie plutôt que pour les traitements offerts. On peut supposer que l'expérience de sa mère l'aurait influencée à se faire euthanasier. Qu'aurait-elle fait si le médecin traitant avait donné un pronostic sombre?

    D'autres témoins, dont Luc mentionnent les abus potentiels par les politiciens, les administrateurs des hôpitaux, les professionnels de la santé et les familles qui vivent et exercent dans une société menée par l'argent. Il y a un risque réel que certaines vies soient jugées moins dignes de vivre en raison des pressions financières. Dre Sylvia Baribeau, médecin de famille, et Dr Pierre Faubert, psychologue clinicien, mettent en évidence le fait qu'une personne malade est inapte émotionnellement et psychologiquement à prendre une telle décision de se faire euthanasier.

    Ces témoins suivent l'histoire émouvante de Jessica, 4 ans, née avec une malformation cardiaque grave, qui fait appel au roi de Belgique et l'implore de ne pas signer la loi pour l'euthanasie pédiatrique. Cette vidéo a été diffusée le 2 février [http://coalitionmd.org/dun-enfant-a-un-roi-video-leuthanasie-en-belgique].

    Le projet de loi québécois sur l'euthanasie devrait être déposé pour vote le 11 février 2014, " Journée mondiale du malade ". La Commission des droits du Québec recommande l'extension de l'euthanasie aux enfants.

  • Quand un doyen courageux veut en finir avec les "communions-spectacles"

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    Un sujet de VTM tout à fait révélateur de l'état d'esprit dans lequel se passent les "communions-spectacles" et de leur utilité :
     
     
    Pour ceux qui ne comprennent que trop peu la langue de Vondel :
     
    Le doyen veut enraciner la communion au coeur du terreau dont elle se nourrit : l'eucharistie dominicale. Il choisit de ce fait délibérément de prendre ses distances par rapport à des cérémonies de groupe qui deviennent trop souvent des "shows" et pas assez de moments spirituels pour favoriser des communions par petits groupes durant la messe du dimanche.
     
    Ce choix courageux n'est pas vraiment accueilli avec gratitude par les parents, qui décrochent massivement. Leur réactions : 
     
    - Mon fils ne fait pas sa communion, parce qu'il n'y a plus une célébration tous ensemble, c'est dommage
     
    - "nous allons nous même organiser un truc sympa avec un peu de musique, et sans doute "rent a priest" dit un autre
     
    - "Les gens vont déjà si peu à l'église que pour ces célébrations, si en plus on leur enlève ça (sic), je pense on n'y verra vraiment plus personne".
     
    Mais le Doyen tient bon, et sans doute que d'autres paroisses suivront.
     
    Le reportage est tout à fait révélateur d'un fait : nous pensons plaire aux gens "sur le parvis" en leur offrant des célébrations dans l'air du temps qui n'ont plus grand chose d'une messe par peur de les perdre... Mais nous ne nous rendons pas compte que nous les avions déjà perdus depuis longtemps, et que ce ne sont pas ces célébrations où l'on se rend en "consommateur" qui permettent d'annoncer l'évangile. Car à force de vouloir s'adresser à tout le monde, on ne s'adresse en fait  plus à personne.
     
    Si vous écrivez en lange de Vondel et voulez encourager ce doyen courageux : wilfried.vanwilder@dekenaateeklo.be
     
    J.J.

  • Quand une députée explique pourquoi elle dira non à la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Dans la Libre, Marie-Christine Marghem (MR) explique pourquoi elle dira non, jeudi, à la Chambre.

    Jeudi, sauf improbable surprise, la Chambre approuvera le projet qui doit permettre aux enfants de bénéficier de la loi de 2002 sur l’euthanasie, à quelques conditions près. Une large majorité MR, PS, SP.A, Open VLD, Ecolo et Groen se dégagent en faveur du texte.

    Mais dans les rangs libéraux francophones, les députés ne voteront pas le doigt sur la couture du pantalon. Ainsi, Marie-Christine Marghem (MR), députée, avocate à Tournai, s’oppose fermement au projet de loi. Elle nous a expliqué, lundi, les raisons de son refus. "J’estime que le dispositif de la loi ne résout absolument pas le problème qui est posé, s’il y en a un…"

    Pour vous, il n’y a pas de problème et il ne faut donc pas légiférer ?

    Ce qui a donné lieu à l’établissement de la loi, c’est une demande pressante, urgente, venue de quelques médecins qui voulaient avoir plus de sécurité juridique par rapport à la fin de vie de leurs petits patients. Et pas une demande sociale extrêmement forte, motivée par exemple par des pétitions. Ni un cas malheureux. Ni une querelle de jurisprudence parce qu’il y aurait eu des décisions controversées et des plaintes pendantes en Justice qui rendraient l’absence de loi intolérable. Rien, rien de tout cela.

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  • BXL, 11 février : rassemblement des dossards jaunes contre l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Euthanasie : L’enfant face au choix ?

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    LLC.jpgLe  texte reproduit ci-dessous était destiné à « La Libre Belgique » qui, à ce jour, n’a pas donné signe de vie. Son auteur, Louis-Léon Christians, est docteur en droit et docteur en droit canonique. Professeur à la faculté de théologie de l’université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve), il dirige la chaire de droit des religions. L’auteur s’exprime ici à titre personnel :

    "A l’avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l’arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu’un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu’à présent impassible à la douleur d’enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu’une loi soit nécessaire pour changer l’engagement  des médecins dont l’éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu’une bureaucratie légale?

    Qu’il faille poursuivre des abus éventuels, nul n’en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l’humanisme médical? En réalité, là n’est pas l’enjeu. Evoquer la souffrance de l’enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l’infâme.

    Au-delà de ce constat, nous souhaiterions évoquer un drame plus profond qui semble s’ouvrir. Il tient à un aveuglement facile et trompeur sur le concept de liberté et à un tri de plus en plus arbitraire entre les verdicts publics de vulnérabilité ou d’autonomie.

    On évoque la liberté dont l’enfant souffrant pourrait bénéficier et le choix qu’il pourrait faire de recevoir une dose létale. On souligne combien les enfants souffrants seraient plus matures que ceux qui, en bonne santé, n’ont d’autres soucis que de vivre paisiblement. Liberté et maturité, tel serait ce qu’apporte la loi à un enfant souffrant. Lui, qui, en pleine santé, ni n’est mature, ni libre, même dans le cadre de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant.

    Mais la question est plus dure encore. On évoque le petit nombre d’enfants qui ont demandé la mort dans le cadre de la loi hollandaise. C’est oublier que la loi assure également une totale mutation symbolique, qui concerne nécessairement la généralité des enfants en fin de vie, et plus encore l’universalité des enfants qui pourraient se projeter dans un avenir de souffrance.

    Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ? A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

    Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde.

    Le courage éthique du médecin n’est-il pas un choix plus honorable que de mettre à charge de chaque vie d’enfant le poids psychologique d’une «option» de vie ou de mort ?

    Louis-Léon Christians

    6 FEVRIER 2014"

    Rappelons qu’à la suite de Mgr Léonard, l’évêque de Liège recommande à ses diocésains un geste spirituel de protestation contre l’extension de la loi belge sur l’euthanasie aux mineurs d’âge  Le vote de cette extension est prévu le jeudi 13 février prochain à la chambre des députés fédéraux.

    Mgr Delville invite les fidèles à jeûner et prier ensemble à la cathédrale Saint-Paul ce mardi 11 février à 18 heures.

    Signalons aussi qu’à cette intention, on peut également visiter ce jour-là le Saint-Sacrement exposé comme tous les mardis de 17h à 19h  à l’église du même nom (Bd d’Avroy, 132, face à la statue de Charlemagne).  Un prêtre y est aussi disponible à partir de 17h pour ceux qui souhaitent recevoir le sacrement de pénitence

     JPSC

  • Famille : un synode pour dissiper un immense quiproquo entre le monde et l'Eglise ?

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    Synode sur la famille : l’essentiel du pape François

    Par Alex et Maud Lauriot-Prévost, sur Liberté politique

    Pourquoi le pape François s’est-il donc donné comme priorité, à peine six mois après son élection, de convoquer à Rome son premier synode extraordinaire des évêques, qui aura lieu en octobre prochain sur le thème des « Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » ? Une question légitime quand on sait que le style du pape le conduit à aller droit à l’essentiel, et de revenir à « l’urgence d’une première annonce : Jésus t’a sauvé ».

    LE PAPE FRANÇOIS est habité par un très grand zèle missionnaire auquel il veut associer toute l’Église. À cette fin, il s’investit auprès de tous : il stimule les courageux, il réveille les endormis, il bouscule l’entre-soi ecclésial, il dénonce la mondanité et le cléricalisme, il vilipende les tièdes ou les pisse-vinaigre qui « contredisent l’Évangile et ne sont plus habités par la joie de croire et d’évangéliser ».

    Il veut entraîner pasteurs et baptisés dans une mission bien au-delà des cercles ecclésiaux, dans le but « d’annoncer l’Évangile de manière attractive et convaincante » à tous ceux que la pastorale missionnaire néglige sans doute bien souvent : les non-croyants et non-pratiquants, les périphéries existentielles, les pauvres et les blessés de la vie, …

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  • Aujourd'hui sur EUTHANASIE STOP (8 février)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 08/02/2014

    • Diane DRORY

    A quoi serai-je attentive cette année ?

    Publié par Diane DRORY (Psychologue)

    A quoi serai-je attentive cette année ? A être fidèle à mes convictions, à me battre pour trouver des percées dans des courants de pensée qui, dans l'illusion de vouloir tout maîtriser et légiférer à outrance, nous dépossèdent de nous-mêmes et de notre libre arbitre. Ainsi je m'insurge ouvertement contre l'aberrante volonté politique de demander à un enfant en grande souffrance physique de prendre la décision d'organiser son suicide. Faut-il tourmenter un enfant en fin de vie en le responsabili...

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    • Xavier DIJON

    Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire

    Publié par Xavier DIJON (Prof em. Faculté de Droit, Namur)

    Mesdames les sénatrices Fauzaya Talhaoui et Marleen Temmerman ont pris l'initiative d'inviter le 11 juin 2012, dans les locaux du Sénat, les représentants de différentes religions et conceptions philosophiques à donner leur regard sur l'euthanasie, en particulier sur les deux récentes propositions parlementaires visant à élargir la loi du 28 mai 2012 relative à l'euthanasie, à deux catégories supplémentaires de malades, les mineurs d'âge d'une part, les déments d'autre part(1). Un des enjeux so...

    Lire « Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire  »²

    • Etienne SEYS

    « Tout va très bien Madame la Marquise ! »

    Publié par Etienne SEYS (Cadre)

    Les morts, jusqu'à preuve du contraire, ne portent pas plainte... Lorsque l'on parle de transgressions de la loi en matière d'euthanasie qu'entend-on ? Serait-ce le fait que les documents ne soient pas remplis, ou ne soient pas signés par la personne euthanasiée, ou par les deux médecins requis, ou que la personne euthanasiée ne soit pas vraiment malade, ou consciente, ou n'ait rien demandé ?... Lorsqu'on connaît la loi euthanasie, on s'aperçoit que, sur bien des aspects, dévier du cadre prévu...

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    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Pediaters- Pers Communiqué (Kinderartsen)

    Brussel, 9 februari 2014 Kinderartsen overhandigen open brief aan alle Belgische partijvoorzitters Bezorgdheid bij de politieke besluitvorming omtrent de uitbreiding van de euthanasiewetgeving Vandaag heeft een brede groep van ondertussen 40 kinderartsen en academici een open brief overhandigd aan alle Belgische partijvoorzitters. In deze brief doen deze zorgverleners, die dag in dag aan het ziekenbed van kinderen staan, een oproep om de geplande uitbreiding van de euthanasiewetgeving naar mi...

    Lire « Pers Communiqué  »

  • Le Parlement Européen, une plaine de manoeuvres pour le lobby LGBT ?

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    D'Elisabeth Montfort, sur Liberté Politique :

    Rapport Lunacek : une fausse conception de l’égalité et de la subsidiarité

    Alors que la France avait les yeux tournés vers le report du projet de loi famille, les députés européens adoptaient le 4 février un rapport polémique dit « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre ».

    POURQUOI cette polémique ? L’auteur de ce rapport d’initiative est l’autrichienne Ulrike Lunacek, vice-présidente de l’Intergroupe LGBT du Parlement européen. Son rapport n’est ni plus ni moins qu’un texte de revendications préparé par l’Inter LGBT-Europe pour la commission Liberté et Droits des citoyens.

    Le titre lui-même reprend une étude du Parlement européen, présenté par le département Droits de l’homme et Affaires constitutionnelles, intitulé « Vers une feuille de route de l’UE pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». De nombreux passages de cette étude sont issus des revendications d’ILGA-Europe (LGBT-Europe).

    Favoriser les revendications du lobby gay

    Le rapport d'Ulrike Lunacek « invite les États membres à réfléchir aux moyens d'adapter leur droit de la famille aux changements que connaissent actuellement les structures et les modèles familiaux » et à « inclure la possibilité que les enfants aient plus de deux parents (tuteurs légaux). Objectif : « [Ouvrir] la voie à une meilleure reconnaissance des familles arc-en-ciel ».

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  • Des individus réduits à l'état d'atomes interchangeables et anonymes...

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    "... on a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. La liberté véritable ne peut avoir qu'un contenu concret : elle est faite d'équilibres entre des petites appartenances, des menues solidarités : ce contre quoi les idées théoriques qu'on proclame rationnelles s'acharnent; quand elles sont parvenues à leurs fins, il ne leur reste plus qu'à s'entre-détruire. Nous observons aujourd'hui le résultat."
    Claude Lévi-Strauss - De près et de loin (1988).
     
    (via Metablog)

  • Quand l'ONU entend rééduquer l'Eglise

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    De Marie d'Armagnac sur Boulevard Voltaire :

    L’Église au tribunal de l’ONU !

    Après avoir ignoré toutes les actions menées par le Saint-Siège, le rapport développe une attaque en règle de toute l'anthropologie chrétienne.   

    De Genève, la sentence vient de tomber : pour l’ONU, la politique de tolérance zéro en matière d’actes pédophiles, menée par le pape Benoît XVI, n’est rien d’autre… qu’une rumeur.

    Et pourtant. Aux États-Unis, puis à Sidney, à Malte, en Grande-Bretagne, en Allemagne, le pape s’était entretenu avec les victimes d’abus sexuels. Mais demander pardon, disait Benoît XVI, « ne remplace pas la justice » : il a réduit plus de 400 prêtres à l’état laïc, il a révoqué des évêques sur tous les continents, il a soumis les diocèses d’Irlande à un strict contrôle, les rapports Ryan et Murphy qui en sont issus sont rendus publics. Il a purgé les congrégations délictueuses. En 2010, il a durci les Normae Gravioribus Delictis : les procédures d’enquêtes et de sanctions sont allégées pour plus d’efficacité, les délais de prescription des délits passent de dix à vingt ans… Les autorités épiscopales sont fortement incitées à collaborer avec les autorités civiles. Enfin, le 5 décembre 2013, le pape François, poursuivant l’action de son prédécesseur, annonce la création d’une commission spécifique pour la protection de l’enfant.

    Il semblerait donc, comme le remarque ingénument Mgr Silvano Maria Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, que le rapport du Comité de l’ONU ne soit pas très à jour… qu’il ait même été rédigé avant son audition à Genève en janvier dernier…

    Or, ce rapport est explosif et accuse le Saint-Siège avec une violence inédite. Le ton, méprisant et agressif, est celui d’une déclaration de guerre. Les dix-huit « experts » indépendants entretiennent volontairement la confusion entre l’État de la Cité du Vatican et l’Église catholique. Après avoir ignoré, de façon systématique, toutes les actions menées par le Saint-Siège, le rapport développe une attaque en règle de toute l’anthropologie chrétienne sur laquelle l’Église, justement, base la défense et la protection des plus faibles et en particulier des enfants.

    N’ayant aucun pouvoir judiciaire, le Comité onusien entend traduire l’Église au tribunal de l’opinion publique. « Les récentes déclarations du Saint-Siège sur l’homosexualité contribuent à la stigmatisation sociale et à la violence contre les adolescents LGBT et contre les enfants élevés par des couples du même sexe. » La Commission « déclare regretter que l’Église continue à promouvoir la complémentarité (homme-femme) et l’égalité dans la dignité, deux concepts qui ne correspondent pas à l’égalité de fait et de droit telle qu’elle est prescrite dans la Convention des droits de l’enfant ». C’est à ce titre que, à plusieurs reprises, le Comité ordonne au Saint-Siège de modifier son droit canonique pour le mettre en conformité avec les conventions onusiennes, en reconnaissant la primauté de celles-ci.

    L’ONU entend donc rééduquer l’Église, enjointe à favoriser l’avortement plutôt que l’adoption, à accepter tous les modèles « familiaux », à laïciser l’école catholique. Planning familial contre Evangelium vitae, gender studies contre anthropologie chrétienne…

    Mais c’est aussi la vieille histoire de la paille et de la poutre : en 2010, le Wall Street Journal met au jour les exactions commises sur les femmes et les enfants par les soldats de la paix en Bosnie, au Kosovo, au Cambodge, au Timor oriental, au Burundi, au Sri Lanka et en Afrique occidentale, à tel point que l’on évoque couramment les « peacekeeper babies »… mais aussi les « one dollar babies », ces fillettes violées par des Casques bleus au Congo.

    En 2005, Ruud Lubbers, Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, impliqué dans un scandale de harcèlement sexuel, est contraint à démissionner.

    Pas si sûr que l’ONU soit ce qui se fait de mieux en matière de défense des plus faibles…

  • Euthanasie : pétition pour un contrôle réel et pour un vrai débat avant tout élargissement

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    Pétition pour un contrôle réel de l'euthanasie et pour un vrai débat avant tout élargissement

    Cette pétition à pour but de dire aux parlementaires belges que la proposition de loi sur l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs n'a pas lieu d'être. En effet, plus d'une cinquantaine de pédiatres ont signé un document expliquant, de manière claire, que cette loi ne répondait à aucun besoin. Cette pétition alerte également les parlementaires que la commission de contrôle des euthanasies est en panne. En effet, depuis la création de cette commission suite à la légalisation des euthanasies en Belgique en 2002, aucune demande d'euthanasie (sur plus de 6000) n'a été transférée au parquet. De plus, cette commission n'est pas neutre : parmi les seize membres que compte cette commission, six sont membres d'une association qui milite pour l'euthanasie (ADMD et RWS) et a annoncé elle-même sur son site : diffuser ses idéaux et rendre la loi plus effective via ses membres dans la commission.

    Pétition à l’attention des présidents de groupe de la chambre de Belgique

        Madame la Députée,

    Monsieur le Député,

    Au moment où la Chambre s’apprête à débattre de l’extension de l’accès de l’euthanasie aux enfants sans limite d’âge, je voudrais vous demander de prendre le temps de la réflexion. Pensez-vous être suffisamment informé(e) sur le contenu de cet élargissement et les conséquences que la mise en application de cette extension aura sur la pratique médicale et la protection des enfants ?

    Comme vous avez pu le voir, nous assistons ces derniers jours à  une intensification du  débat dans la société civile. Plus de 50 pédiatres ont exprimé dans des cartes blanches largement publiées leur opposition à l’élargissement de l’euthanasie aux mineurs, tout en soulignant qu’il n’existe aucune demande en ce sens sur le terrain. 

    http://www.lalibre.be/debats/opinions/fin-de-vie-des-enfants-une-loi-inutile-et-precipitee-52e93c5b3570e5b8eeea1a00

    http://www.lesoir.be/416419/article/debats/cartes-blanches/2014-01-31/loi-sur-l-euthanasie-aux-mineurs-d-age-une-nouvelle-histoire-belge

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