
Société - Page 709
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BXL, 10 mars : conférence sur la Loi Naturelle au Cercle Saint François de Sales
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Synode sur la Famille : le cardinal Müller marque sa différence
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
« A-t-on vraiment parlé, à 80 voire 90 % du temps pendant le consistoire sur la famille à Rome – comme l'a raconté le cardinal Barbarin – de la question des divorcés remariés ? Yves Daoudal fait là-dessus les commentaires qui s'imposent. Et le nouveau cardinal Gerhard Müller, déjà auteur d'un texte fort sur le sujet, a de nouveau mis les points sur les i dans une interview publiée mardi par La Stampa, citée par LifeSite, alors même que la préférence visible semblait avoir été donnée samedi au discours bien plus ambigu du cardinal Kasper, qui a occupé la majeure partie de la matinée.
Le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a souligné de nouveau que permettre à des catholiques mariés, divorcés et remariés civilement de s'approcher de la communion porterait gravement atteinte à l'institution du mariage elle-même. « Le dogme de l'Eglise n'est pas n'importe quelle théorie fabriquée par quelques théologiens, il s'agit de la doctrine de l'Eglise, rien de moins que la parole de Jésus-Christ, qui est très claire. Je ne peux pas changer la doctrine de l'Eglise », a déclaré le cardinal Müller…. »
La suite ici : Le cardinal Müller redit l'impossibilité pour les divorcés remariés de communier
Müller, Ottaviani , même combat : vox clamantis in deserto ? voir ici Consistoire sur la famille : le pape François fait l’éloge du cardinal Kasper
JPSC
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Quand les lois sur l'euthanasie enfoncent les parents d'enfants handicapés dans le désespoir
Un entretien avec Sophie Lutz réalisé par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :
Les lois sur l’euthanasie enfoncent les parents d’enfants handicapés dans le désespoir
Sophie Lutz, vous êtes mère d’une petite Philippine, 14 ans, polyhandicapée, diagnostiquée in utero. Vous avez publié deux livres-témoignages dans lesquels vous évoquez Philippine. Vous avez écrit sur Twitter que la loi sur l’euthanasie des enfants, telle qu’elle s’apprête à être promulguée en Belgique, est « une claque affreuse pour tous les parents qui accompagnent leurs enfants souffrants : elle les enfonce dans le désespoir ». Pouvez-vous nous expliquer ?
Parce que je sais par ma propre expérience que, même si l’on est convaincu de la dignité de la personne et de l’existence de son enfant, il y a en même temps, au fond de soi, cette petite question terrible qui revient régulièrement : « Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux qu’il ou elle meure ? » On est déjà bien désespéré, mais on peut garder la tête hors de l’eau, rester debout, si tout le monde vous soutient et dit avec vous : « On ne sait pas si ce serait mieux, et personne ne sait. » Cette loi, elle, prétend « savoir » ; elle franchit le pas d’après, le pas dans le vide. Et sous prétexte de tout résoudre, elle plonge dans une détresse sans nom.
La loi en question prévoit que l’initiative doit venir de l’enfant, mais que la décision appartient aux parents qui doivent donner leur consentement…
La première partie montre déjà qu’en soi, et même pour ceux qui y seraient favorables, la loi est absurde. Quid, dans ce cas, des enfants qui ne peuvent pas parler ? Quant au reste… Qu’est-ce que cela signifiera ? Que les parents qui ne voudront pas faire mourir leur enfant seront des parents tortionnaires, indifférents aux souffrances de celui-ci ? Quelle sorte de lien filial va ressortir de tout cela ? À vrai dire, ce sont des choses que j’ai déjà ressenties quand j’attendais Philippine. Nous savions qu’elle allait être handicapée mais nous voulions la garder… Pour certains, nous étions coupables. Sur Twitter, on me dit que la loi ne contraint pas, donc que je ne devrais pas m’inquiéter. Mais la loi me dira : c’est possible et d’autres le font, pourquoi pas toi ? Si je ne veux pas euthanasier ma fille, suis-je une mère abusive, égoïste, qui ne pense qu’à elle ? Cette loi s’introduit dans la conscience pour ébranler l’interdit de tuer, qui est une sécurité pour ceux qui souffrent.
Il n’y a pas qu’en Belgique que l’euthanasie est au cœur de l’actualité. Vincent Lambert, en France, fait les gros titres. Cette affaire vous touche ?
Bien sûr. Car, comme le disent les médecins, Vincent Lambert n’est pas mourant mais handicapé. Il est finalement comme ma petite fille. Les « parents intégristes » qui veulent que leur enfant vive, ce sera nous dans quelques années, quand la loi sur l’euthanasie sera passée en France. Car être contre l’euthanasie, c’est être « intégriste ». Un qualificatif que la presse a mis trois semaines à trouver… C’était presque long, je commençais à m’étonner.
C’était bon d’entendre la voix de Philippe Pozzo di Borgo 1 sur RTL aujourd’hui. Il a une voix tellement paisible pour dire qu’il est heureux de ne pas avoir été débranché, que sa vie immobile, très contemplative, lui convient, qu’elle est riche sur le plan relationnel et qu’il progresse personnellement. J’ai été touchée qu’il dise l’importance de sa famille, des soignants autour de lui. Je me dis que ma fille peut ressentir ces bienfaits-là aussi et aimer sa vie.
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Synode sur la famille : accepter la dhimmitude ?
C'est en tout cas le risque dénoncé par Sandro Magister sur son blog Chiesa:
(…) Le synode consacré à la famille a été le point focal des rencontres qui ont eu lieu au Vatican ces jours derniers. Le collège cardinalice tout entier y a consacré deux journées, les 20 et 21 février. Et pendant deux autres jours, les 24 et 25, c’est le conseil du secrétariat général du synode, qui est un peu l'aristocratie élective de la hiérarchie catholique mondiale, qui y a travaillé. Ces deux réunions se sont déroulées à huis clos, ce qui, en soi, n’est pas surprenant. Mais ce que l’on a entrevu de cette préparation du synode suffit à rendre encore plus palpables les nouveautés et les inconnues introduites par le pape François. (…)Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Ethique, Famille, Foi, Médias, Société 0 commentaire -
David Bereit, fondateur des 40 Days for Life
L'Homme Nouveau publie, en exclusivité, un entretien avec David Bereit, fondateur de 40 Days for Life:
Le numéro du 1er mars de L'Homme Nouveau propose un entretien avec David Bereit, fondateur du mouvement américain, d'ampleur internationale et de résonance sociale et spirituelle : 40 Days for Life. Notre collaborateur Daniel Hamiche s'est entretenu longuement avec lui lors d'une rencontre à Paris avant de réaliser cet entretien dont voici la version complète, spécialement pour le site de L'Homme Nouveau.
Qui êtes-vous exactement David Bereit ?
Je suis né le 17 juillet 1968 à Pittsburgh en Pennsylvanie. Ma famille se composait de mon père, de ma mère, d’un frère et de moi-même. J’ai été élevé dans l’Église presbytérienne et ai grandi à Pittsburgh. Après mes études secondaires, je suis parti pour le Texas à la « Texas A&M University » de College Station. C’est là que j’ai rencontré Margaret qui allait devenir mon épouse. Nous nous sommes mariés en août 1992, voici bientôt 22 ans, et nous avons deux grands garçons.
À Pittsburgh, dans ma famille, l’on ne parlait jamais d’avortement et je pratiquais dans une église où l’on n’en parlait pas davantage… La conséquence de cela, c’est que j’étais en grande partie ignorant du problème de l’avortement jusqu’à ce que je m’installe au Texas. Une fois au Texas, entouré de catholiques et de chrétiens évangéliques, j’ai commencé à comprendre ce qu’était l’avortement et le mal qu’il causait. À cette époque-là, je devins « passivement » pro-vie. J’étais contre l’avortement mais sans l’envie de faire quoi que ce soit pour m’y opposer.
C’est alors que Margaret me raconta beaucoup d’histoires sur des jeunes adultes de Corpus Christi (Texas). Tous les samedis, leurs familles se rendaient devant des cliniques d’avortement pour y prier en compagnie de centaines d’autres chrétiens. Au bout de quelques années, ils virent ces cliniques fermer les unes après les autres pour ne plus jamais rouvrir. J’ai alors commencé à prendre conscience que l’on pouvait faire quelque chose pour contribuer à résoudre le problème de l’avortement et là était mon devoir. Mais ce qui a vraiment poussé ma décision, c’est quand j’ai appris que Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortoirs aux États-Unis, allait ouvrir sa première clinique d’avortement dans la ville où j’habitais : College Station. C’est cette information qui m’a poussé à m’impliquer activement dans le sauvetage de vies, à aider à changer les cœurs et les esprits, et à travailler pour mettre un terme à l’injustice que constitue l’avortement dans notre société.
Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau
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Consistoire sur la famille : 90% des interventions sur les divorcés-remariés ?
C’est ce que le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon a raconté sur Radio Vatican à propos de ce qui s’est dit à Rome lors du récent consistoire des cardinaux sur la famille : Le site web « Riposte Catholique » a retranscrit l’interview. Extraits.
(…) La parole de l’Église doit beaucoup se renouveler en demandant à Dieu la grâce d’arriver à faire opérer cette rencontre entre l’amour et la vérité. Du coup, le cadeau, comme dit l’onction, ce sera la justice et la paix. Plutôt que d’aller butter sur « Est-ce qu’on va enfin donner la permission à ceux qui sont divorcés remariés d’aller communier ? C’est une injustice qu’on ne la leur donne pas ». Si vous buttez immédiatement sur le problème dans son point ultime, ça se cabre (…).
Vous avez donc évoqué la question des divorcés remariés, une question délicate et sensible qui a été abordée. Il y avait là différents points de vue. Comment les discussions se sont-elles déroulées ?
C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. On voit bien qu’aujourd’hui, c’est la question la plus difficile et la plus douloureuse. Et il ne suffit pas de dire « moi, je suis rigoriste, moi, je suis laxiste ». C’est une impasse ce genre de discussion . Ce qui est important, c’est de dire « il y a incontestablement une parole de vérité qui vient de la Bible et il y a incontestablement un amour de Dieu pour tous les hommes, quel qu’ils soient et quel que soit leur situation ».(…).. Par exemple, le Pape a dit lui-même, il y a déjà assez longtemps, qu’on pourrait regarder comment font les orthodoxes. Mais pour la majorité des catholiques, lorsqu’ils regardent les catholiques, ils disent : vous voyez les orthodoxes, ils peuvent se remarier ». On sait bien que non. Si vous connaissez les orthodoxes, vous savez que chez les orthodoxes, quand il y a un remariage, on les reçoit, on les bénit. La célébration est pénitentielle, vous n’avez pas été fidèle à la parole de Dieu mais rassurez-vous, Dieu vous aime quand même. Et ce n’est pas un sacrement . On peut trouver les manières, ça dépend de la liberté qu’on laisse. Par exemple, on peut dire aux gens : « voilà quelle est la doctrine de l’Église et ce n’est pas à nous d’entrer jusque dans les détails de tout. Que chacun voit avec son père spirituel, avec son curé, avec son évêque (…)
Tout l'article ici: Consistoire : 80-90% des interventions touchaient la question des divorcés remariés
La bénédiction accordée aux divorcés-remariés (déjà largement répandue et tolérée par l’Eglise dans nos pays « libéraux avancés ») pourrait-elle, à défaut d’être perçue comme une réitération du sacrement de mariage, l’être comme un acte sacramentel de pénitence ? Mais comment absoudre une faute à laquelle les pénitents ne sont absolument pas décidés à mettre fin ?
Dans cette « solution », il n’y aurait peut être pas un simulacre de mariage, comme l’affirme le cardinal Barbarin à propos d’une pratique des « orthodoxes », mais il y aurait alors une autre impasse à éviter : un simulacre de confession ouvrant la porte à la communion sacramentelle.
Ce n’est pas ainsi que doit se manifester la miséricorde de Dieu et l’accueil des frères qui demeurent en état de péché. Abandonnant la voie des sacrements, il faut chercher autre chose, qui ne confonde pas la vérité et l’astuce. JPSC.
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Retour sur "l'euthanasie des enfants" avec le Professeur Ghins
Une interview du Professeur Michel Ghins (UCL) parue sur Euthanasie STOP :
Le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?
Prof. Michel Ghins - La loi du 28 mai 2002 ouvre l'accès de l'euthanasie aux adultes atteints d'une maladie incurable qui est la cause de souffrances physiques ou psychiques insupportables et inapaisables. L'extension de cette loi aux enfants, quel que soit leur âge, ajoute les restrictions suivantes : le décès de l'enfant est prévu à brève échéance, seules les souffrances physiques sont prises en considération, un pédopsychiatre ou psychologue (dont il n'est pas précisé que ce dernier doit être un spécialiste des enfants) doit attester que l'enfant est capable de discernement au moment de sa demande d'euthanasie, l'accord des parents est requis.
Prévoit-elle l'objection de conscience?
Oui, aucun médecin n'est obligé d'accéder à une demande d'euthanasie. Seul un médecin est autorisé à pratiquer une euthanasie.
La loi est-elle passée en force, en dépit du dissentiment de l'opinion publique, et la réaction a-t-elle été insuffisante?
Il est difficile de se prononcer sur l'état de l'opinion publique. Beaucoup de gens confondent l'euthanasie (qui consiste à mettre intentionnellement fin à une vie à la demande du patient) et la désescalade thérapeutique (l'arrêt progressif des soins curatifs). De plus, peu savent que toutes les souffrances peuvent à présent être soulagées par des soins palliatifs appropriés et, dans des cas rares, par le recours à un endormissement profond, réversible, la sédation palliative. Depuis 2002, les soins palliatifs ont fait de grands progrès. La grande majorité des pédiatres qui soignent des enfants en fin de vie sont opposés à cette loi.
La loi a été votée au Sénat et des experts y ont été consultés. Mais à la Chambre, en commission de la justice, aucune nouvelle audition d'expert n'a été acceptée, alors que plusieurs partis le demandaient. La commission de la santé n'a pas été consultée. Aucun avis n'a été demandé au Conseil d'Etat. Il est vrai que certains partis, principalement les socialistes et les libéraux flamands ont fait le forcing pour que la loi soit votée rapidement, avant les élections du 25 mai.
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La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés
Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.
Cliquer ici : La prière d’adoration, c’est quoi ?
Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?
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Bolivie : la Cour constitutionnelle confirme l'illégalité de l'avortement
La Bolivie confirme l’illégalité de l’IVG au nez du comité de l’ONUNEW YORK, 21 février (C-FAM) La Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu.
Le jugement de la Cour bolivienne est arrivé comme une surprise. Le groupe militant IPAS remettait en cause la constitutionalité de l’interdiction de l’avortement. La Cour a conclu que la vie à naître devait être protégée, même si elle a concédé une exception en cas de viol, et ouvert la porte à la recherche sur l’embryon et à la pilule du lendemain.
L’affaire a été très commentée en Bolivie. Le suspense a duré deux ans, pendant lesquels le pays a attendu le jugement. Le président Evo Morales a pesé dans le débat l’année dernière en déclarant que « tout avortement est un crime ».
Les arguments sur lesquels la Cour se fonde pour protéger la vie sont originaux. Elle déclare en effet que selon les anciennes croyances cosmiques indigènes, la vie est perpétuelle, elle n’a ni commencement ni fin. Dès lors, tout ce qui est vie ou « peut potentiellement donner la vie » est protégé par la Constitution bolivienne. L’avortement à la demande ne pourrait jamais être permis, continue-t-elle ; c’est même un crime en fin de la grossesse.
Notez que la Cour n’a pas tenu compte des recommandations de deux comités de l’Onu de l’année dernière, qui demandaient à la Bolivie de dépénaliser l’avortement.
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Droit de vote à 16 ans : l'argument à cent balles
L'argument avancé par un partisan du droit de vote à 16 ans coule évidemment de source (dans lalibre.be) :
A 16 ans, dispose-t-on du discernement nécessaire pour poser un geste aussi important que celui de voter ?
En Belgique, le débat sur cette question devient caduc dès lors qu’on a adopté l’idée de pouvoir décider de sa mort avant 16 ans. Si la société est capable d’accepter quelque chose d’aussi fondamental et important, l’acte de poser un bulletin dans une urne n’a aucune commune mesure.
cqfd...
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Belgique : interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de l’euthanasie dans leurs murs ?
L’extension de l’euthanasie aux mineurs d’âge donne déjà des idées aux partisans de la nouvelle moralité publique : par exemple, celle d’interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de cette mort « heureuse » selon les préceptes du meilleur des mondes. Les ministres fédéraux de la santé ont posé la question au comité consultatif de bioéthique. Annick Hovine rend compte de l’avis de ce comité dans « La Libre » d’aujourd’hui :
« Le Comité de bioéthique a rendu son avis sur les aspects éthiques de l’application de la loi.
Un hôpital ou une maison de repos peut-il(elle) interdire dans ses murs la pratique de l’euthanasie ou ajouter, dans ses règlements, des conditions supplémentaires à celles prévues par la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie sous conditions ? La question a été posée au Comité consultatif de bioéthique par Laurette Onkelinx (PS), ministre fédérale de la Santé, et par son homologue flamand, Jo Vandeurzen (CD&V). La réponse ? Ni oui, ni non, ni blanc, ni noir… Comme souvent, s’agissant du Comité consultatif de bioéthique. "C’est notre fierté d’aller au fond des analyses" , commente le professeur Michel Dupuis, vice-président du Comité. Tant pis pour les parlementaires, qui devront faire leur boulot : "Nous ne sommes pas dans une république d’experts."
Lire la suite ici : Le patient doit savoir "à temps" que son médecin dit non à l’euthanasie
JPSC
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Genre : un débat éclairant
Le 15 février, dans l’émission « Les Grandes questions » présentée par Franz-Olivier Giesbert sur France 5. Participent également au débat les auteurs de « Tous à poil », le philosophe Marcel Gauchet, Camel Bechikh, le Président de « Fils de France » et Ivan Rioufol.
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