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Société - Page 712

  • L'euthanasie des mineurs à l'ordre du jour du Sénat ce jeudi 12 décembre

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    Voici l'ordre du jour du Sénat pour ce jeudi 12 décembre; celles et ceux qui ont la foi et qui mesurent la gravité de ces votes et délibérations ne manqueront pas de porter dans leurs intentions de prières ces enjeux de toute première importance :

    Jeudi 12 décembre 2013

    le matin à 10 heures

    1. Proposition de loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs (de M. Philippe Mahoux et consorts); Doc. 5-2170
       
      /1 et 2. 

    2. Procédure d'évocation
      Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive de l'énergie nucléaire à des fins de production industrielle d'électricité et modifiant la loi du 11 avril 2003 sur les provisions constituées pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ces centrales; Doc. 5-2367
       
      /1. [Pour mémoire] 

    3. Proposition de résolution sur la relance de l'Europe de la Défense à la veille du Sommet européen des 19 et 20 décembre 2013 (de M. Armand De Decker et consorts); Doc. 5-2378
       
      /1. [Pour mémoire] 

    l'après-midi à 15 heures

    1. Débat d'actualité et questions orales. 

    2. Reprise de l'ordre du jour. 

    3. Prise en considération de propositions. 

    à partir de 17 heures : Vote nominatif sur l'ensemble du point à l'ordre du jour dont la discussion est terminée.

    le soir à 19 heures

    Reprise de l'ordre du jour.

  • L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…

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    La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.    


    Sans titre.pngEn même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin,  les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC

    Lu sur le site web de « La Vie » :

    La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon

    La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »

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  • Euthanasie des mineurs : quels repères ?

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    Sur son blog, le sénateur André du Bus reproduit son intervention (relayée ICI) dans le débat sur l'euthanasie des mineurs, basée sur le rapport du Professeur Luc Roegiers.

    Cette intervention pointe la rupture anthropologique que constituera(it) la légalisation de l'euthanasie des mineurs et s'interroge sur les repères dont serait porteuse une telle législation. Le sénateur insiste également sur le caractère tout à fait exceptionnel d'une demande d'euthanasie chez les mineurs, ce qui pose la question de la pertinence du fait de légiférer en la matière.

    A lire sur le blog du sénateur André du Bus

    Extraits :

    (...) il s’agit de la mort, et de la mort qui touche un enfant dont on ne peut accepter, comme le dit le Pr Roegiers, que sa vie soit déjà accomplie. Nous savons que sur l’échelle des événements dont la charge psychique est la plus lourde, l’échelle des événements qui marquent le plus l’individu, la mort d’un enfant est l’événement le plus marquant, le plus lourd que des parents ont à vivre. Bien avant la perte du conjoint. Alors, si la mort d’un enfant reste bouleversante, celle de l’enfant qui demande à mourir sort totalement de notre cadre de référence.

    C’est dans ce contexte d’une fin proche, que l’on sent, qui est sentie par l’enfant aussi, que la place des parents, de l’entourage familial, prend une dimension hors du commun. Et nécessite de la part de chacun de puiser dans des ressources souvent inexplorées. Comme le racontait la responsable d’un service d’accompagnement scolaire à l’hôpital : l’enfant sait et sent qu’il va partir. Il s’organise en conséquence, on voit ainsi des enfants répartir leurs jouets auprès de leurs frères et soeurs. Notre travail consiste à lui permettre de vivre au mieux ses dernières semaines, ses derniers jours. Car ces enfants ont la conscience d’avoir encore de bons moments à partager.

    Je reprends volontairement les propos de ce paramédical, car il résume le sens du travail fourni par les équipes soignantes et accompagnantes, un travail sous-tendu par la volonté d’assurer une qualité de vie, jusqu’au bout. Et donc, la demande de fin de vie, une demande formulée, annoncée, assumée, renvoie les équipes médicales et paramédicales à leurs propres limites. Bien sûr, chacun sait que la médecine n’est pas toute puissante, mais ce qui caractérise tous les services de pédiatries, tous les services qui se sont spécialisés dans l’accueil des jeunes, c’est avant tout un combat pour la vie.

    Le Pr Roegiers met également en avant le caractère exceptionnel, parce que rare, de ces situations. Nous le savons, aux Pays-Bas, les cas d’euthanasie des mineurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Qu’en est-il réellement chez nous, en Belgique ? Bien sûr, nous avons entendu le Dr Biarent nous dire que des demandes existent. Mais nous avons aussi rencontré les responsables de services d’hémato-oncologie pour enfants, qui comptent plus de 80 enfants traités par an, dont beaucoup connaissent une issue fatale. Leurs propos étaient très clairs : ils n’ont jamais été confrontés à une demande d’euthanasie de mineurs. Ce constat s’est trouvé conforté par d’autres autorités auditionnées ici lors de nos travaux. Dois-je rappeler que le nombre de demande d’euthanasie provenant de jeunes entre 18 et 22 ans est proche de zéro. Nous le lisons aujourd’hui dans la presse, le nombre de situations à rencontrer demain seraient, et je dis bien « seraient », de l’ordre d’une dizaine de demandes par an.

    Tous les éléments convergent donc pour affirmer une réalité : la demande d’euthanasie formulée par un mineur relève de l’exceptionnel. Je constate qu’elle représente une rupture abrupte – je parlerais même d’une rupture anthropologique -, une rupture qui nous force à imaginer de nouveaux repères.

    Et la loi est là comme fondatrice de ces repères.

    La question reste posée de savoir si la proposition de loi sur la table est fondatrice de ces nouveaux repères. Au fil de l’évolution des travaux en commission et de notre analyse de cette proposition de loi, nous le pensons de moins en moins. (...)

  • La grande misère de l'Eglise des Pays-Bas

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Visite “ad limina” : l'effondrement du catholicisme néerlandais

    En visite ad limina à Rome, les évêques néerlandais ont fait savoir au pape François la profondeur de la crise de l’Eglise catholique aux Pays-Bas, l’exode des fidèles et des pratiquants ayant atteint des proportions critiques.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, s’en est ouvert au micro de Radio Vatican en LifeSiteNews, soulignant que des centaines d’églises catholiques sont aujourd’hui menacées de fermeture et que l’Eglise « qui est aux Pays-Bas » est au bord de l’effondrement après s’être « sécularisée de manière drastique », rapporte Hilary White.

    Le nombre de catholiques pratiquants continue de diminuer. « Pendant les années 1950, 90 % des catholiques allaient encore à l’Eglise tous les dimanches. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 5 %. »

    Cela a des conséquences matérielles : l’Eglise catholique ne reçoit aucune subvention publique, ne vivant que du denier du culte et des dons volontairement versés par les fidèles. « C’est pourquoi nous sommes forcés à fermer de nombreuses Eglises », a-t-il expliqué.

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  • Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

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    Boulevard Voltaire publie aujourd'hui un entretien avec Carine Brochier

    Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

    Carine Brochier, vous êtes coordinatrice de projets à l’Institut européen de bioéthique de Bruxelles. L’euthanasie est dépénalisée depuis onze ans en Belgique. Quel bilan en dressez-vous aujourd’hui ?

    D’une dépénalisation partielle soumise à de strictes conditions, l’euthanasie devient peu à peu un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». On arrive véritablement à une banalisation de l’acte euthanasique.

    L’euthanasie ne devait être pratiquée qu’en cas de conditions exceptionnelles et sous contrôle. Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin : il suffit donc, pour l’éviter, que le médecin ne déclare pas l’euthanasie. La loi visait ainsi à faire cesser les euthanasies clandestines : elle les a, en réalité, multipliées. En outre, la commission de contrôle, nommée de façon politique et noyautée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (association qui milite ouvertement pour l’euthanasie et l’élargissement de ses conditions légales), est à la fois juge et partie. En 11 ans, aucun médecin n’a jamais été sanctionné.

    En 2011, un médecin s’est même vanté devant le Sénat d’avoir pratiqué moult euthanasies sans les avoir déclarées. Et personne ne l’attendait à la sortie. Il vaut mieux, en Belgique, pratiquer une euthanasie clandestine — donc tuer — que brûler un feu rouge ! En pratique, la commission renonce donc à vérifier le « caractère insupportable et inapaisable de la souffrance », critère qui pourtant occupe une place centrale dans la loi. À cet égard, la vidéo L’euthanasie, jusqu’où ?, sur Dailymotion, est très éclairante, comme le livre Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique du professeur Étienne Montero (éditions Anthemis). Ils montrent bien la faiblesse du contrôle de la loi. Afin de remettre les soins palliatifs à l’honneur, l’Institut européen de bioéthique vient même de sortir une carte de fin de vie à garder dans son portefeuille : un document qui dit non à l’acharnement thérapeutique, et aussi non à l’euthanasie !

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  • Le pape François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines

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    François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines (source)

    Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Evangile et à la Doctrine sociale de l’Eglise surtout dans le domaine politique. Le Saint-Père recevait une délégation de l’Institut Dignitatis Humanae, qui a pour vocation de promouvoir la dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Les dérives de la société actuelle dénoncées

    Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte. A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies, insiste le Pape François. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

    L’importance du doute et de la parole de Dieu

    Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Eglise qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique. 

  • Téléthon : les réserves de la Fondation Lejeune valent aussi pour la Belgique

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    La Fondation publie un livret d’information très complet sur les problèmes éthiques de cette collecte destinée à financer la lutte contre les myopathies. (source)

    A l'occasion de la 27e édition du Téléthon (6-7 décembre 2013), cette collecte de fonds destinés à financer « le combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes » (www.afm-telethon.fr), la Fondation Jérôme Lejeune publie un livret de 10 pages destiné à éclairer le discernement du grand public. Il contient notamment deux mises en garde importantes relatives à la recherche sur l’embryon et aux diagnostics avant la naissance.

    L’Agence Française contre les Myopathies (AFM) qui organise le Téléthon finance des programmes de recherche utilisant l’embryon comme matériau. « Les demandes de fléchage des dons, qui permettrait de donner sans s’associer à ces pratiques contestables, ont toujours été refusées par l’association », déplore la Fondation Jérôme Lejeune.

    Ce livret est un outil de décryptage à la fois éthique et scientifique mis à disposition des élèves, des professeurs, des parents, et plus largement, des citoyens.

    Concernant la recherche sur l’embryon, la Fondation Lejeune regrette une pratique qui « n’est pas indispensable sur le plan scientifique ». Le livret de la Fondation explique la contestation et précise les alternatives à l’utilisation de cellules souches embryonnaires.

    Or, il en va de même en Belgique où certains projets présentés pour le téléthon (le n° 10 en particulier) recourent à l'utilisation de cellules souches embryonnaires. Or, cette utilisation est d'autant plus critiquable qu'elle pourrait se passer des cellules souches embryonnaires : pour la modélisation des pathologies (ce qui est le cas dans ce programme) les cellules souches iPS ont les mêmes caractéristiques utiles que les embryonnaires.

    Quant au diagnostic pré-implantatoire et au diagnostic prénatal, ils peuvent « conduire à la destruction d’embryons ou de fœtus ».

    « Les bébés du téléthon qu’on nous présente en pleine santé sur les plateaux de TV ne sont pas des “bébés guéris” mais sont issus d’un tri embryonnaire », explique pour sa part l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, de Padreblog, dans un article sur le sujet. « Celui-ci a permis de sélectionner – parmi des embryons conçus in vitro – ceux qui n’étaient pas porteurs de la maladie, et de supprimer les autres. Pour le dire encore plus clairement, pour supprimer la maladie, on a supprimé les malades… ».

    « L’Eglise ne peut rester muette devant ces graves dérives qui posent de redoutables questions éthiques », poursuit-il. « Loin d’ignorer la souffrance des familles, elle veut accomplir sa mission, qui est celle d’interpeller les consciences, au service de la Vérité. Ce qui est techniquement possible n’est pas forcément moralement souhaitable ».

    Il y a quelques semaines, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, avait lui-même exprimé de fortes réserves, invitant les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le Téléthon à faire preuve « d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel » (cf. Aleteia). 

  • Le Projet de résolution Estrela au Parlement Européen le 10 décembre; un moment crucial.

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    Droit à la vie, liberté de conscience : Appel au rejet du Projet de Résolution Estrela au Parlement européen (source)

    Un appel pressant de Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative citoyenne « Un de Nous ».

    Mardi, le 10 décembre, le Parlement européen pourrait voter une nouvelle fois sur le projet de Résolution Estrela. Ce texte avait été rejeté une première fois le 22 octobre dernier et renvoyé en Commission pour un nouvel examen.  La tenue d’un vote le 10 décembre prochain reste incertaine car la régularité de la procédure au sein de la Commission est mise en cause, notamment par le service juridique du Parlement européen. En effet, afin d’accélérer la procédure, les députés ont été privés du droit de soumettre des amendements au texte lors de son réexamen en Commission.

    Ce texte radical demeure absolument inacceptable ; il porte atteinte notamment :

    -        au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, car il recommande à l’Union européenne de financer l’avortement à travers le monde ainsi que la recherche destructrice sur les embryons humains en Europe ;

    -        à la liberté de conscience des personnels de santé, dont il veut réduire le droit fondamental à l’objection de conscience ;

    -        aux droits éducatifs des parents et des enfants, car il veut imposer l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à tous les enfants ;

    -        aux compétences nationales, car l’avortement ne relève pas de la compétence européenne (voir ici) ;

    -        et au droit européen, qui d’une part reconnaît que l’embryon humain mérite protection au titre du respect dû à la dignité humaine (arrêt Brustle c Greenpeace), et d’autre part énonce clairement qu’il n’existe pas de « droit de l’homme » à l’avortement (voir iciici et ici).

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  • L'Institut Européen de Bioéthique vous propose une Carte de fin de vie

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    Demandez la Carte de fin de vie de l'IEB !

     

    L’IEB vous propose la Carte de fin de vie.

    Il est toujours difficile de penser à notre propre mort. N’avons-nous pas peur d’aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ?
    La Carte de fin de vie proposée par l’IEB permet de comprendre certains concepts et surtout de faciliter une communication sereine au sein de la famille.
    Elle nous permet de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l’acharnement thérapeutique que le comportement euthanasique. 

    Une Carte à garder sur vous. Découvrez-la (en la téléchargeant sur le site) et n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous.

    Pour obtenir des exemplaires de cette carte, merci de nous envoyer une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom. 
    Institut Européen de Bioéthique - 205 chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles

  • Alain Destexhe réagit aux résultats de l'enquête PISA

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    COMMUNIQUE DE PRESSE d’ALAIN DESTEXHE (MR)

    Député de la Fédération Wallonie-Bruxelles

    Maths : un an de retard par rapport à la Flandre, il faut changer de méthode

    Les enquêtes PISA se suivent et se ressemblent. La Communauté française reste en-dessous de la moyenne OCDE (qui comprend beaucoup de pays émergents) et loin derrière la Flandre.

    En mathématiques, objet principal de l’étude de cette année, le retard est… d’un an (38 points, un an = 40 points).

    Ces mauvais résultats sont avant tout le résultat des réformes menées depuis longtemps (décret-mission, socle de compétences, pédagogie de plus en plus imposée, diminution de l’autonomie, tests standardisés de faible niveau comme le CEB, etc).

    Des réformes censées réduire les inégalités, non seulement ne portent pas leurs fruits, mais déstabilisent les écoles les plus performantes. Certains pays améliorent pourtant leurs résultats aux études PISA.

    Il est grand temps de faire une évaluation sérieuse de toutes ces réformes qui ne convainquent pas. En mathématique, les Flamands sont les premiers d’Europe devant les Pays-Bas. Etudions ce qui fait le succès de nos voisins immédiats !

    En Flandre, l’enseignement des mathématiques en primaire est basée sur des manuels qui, jour après jour, semaine après semaine, proposent des exercices à faire. Le professeur et la classe suivent ce manuel pas à pas, exercice après exercice. Professeur, parents et élèves peuvent immédiatement détecter ce qui n’est pas compris. Ce n’est peut-être pas très créatif mais ça marche ! Pourquoi ne pas adopter un tel système en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

    Je propose de faire procéder à une évaluation de notre enseignement par des experts de l’OCDE et de pays ou régions qui obtiennent de hautes performances.

    A noter la performance en mathématiques de quelques pays du Sud est asiatique (jusque 3 ans d’avance sur la moyenne OCDE). Il faudrait aussi s’inspirer de leur modèle que j’ai pu étudier à Taiwan (utilisation du boulier, cours de rattrapage, devoirs de vacances, etc).

    Alain DESTEXHE est l’auteur de « L’Ecole de l’échec : comment la réformer ? ».

  • Jamais ne n'aurais demandé à mon fils de choisir entre la vie et la mort

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    Lu sur RTL.be/info, ce témoignage suscité par le débat sur le projet de légalisation de l'euthanasie des mineurs :

    Alexandre a perdu son fils, Tristan, atteint d'une tumeur cérébrale: "Jamais je ne lui aurais demandé de choisir entre la vie et la mort"

    Alexandre souhaite réagir au reportage diffusé sur nos chaînes, à propos de Marijke, une maman ayant perdu son fils atteint d'un cancer, et soutenant l'élargissement de la loi sur l’euthanasie aux mineurs. "J'ai aussi perdu mon fils, atteint d'une tumeur au cerveau. (...) Mais jamais je ne lui aurais demandé de choisir entre la vie ou la mort. (...) Je ne pense pas qu'il aurait compris, à son âge".

    Après avoir entendu le témoignage de Marijke en faveur de l'élargissement aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, Alexandre et Véronique ont souhaité réagir. Dans le reportage, diffusé mercredi 27 novembre sur RTL-TVI, soit le jour où l'extension de la loi a été votée en Commission de Justice du Sénat, Marijke explique que son fils Benjamin est décédé à l'âge de 7 ans d'un cancer du foie. Elle aurait souhaité que son fils puisse, à l'époque, bénéficier de cette loi. Alexandre et Véronique ont aussi perdu leur enfant. Atteint d'une tumeur au cerveau, Tristan est décédé à l'âge de 8 ans. "Quand Marijke dit qu'elle ne veut pas laisser son fils souffrir, je la comprends évidemment. Mais je n'ai pas vécu notre histoire de la même manière. J'ai vu mon fils décroître d'année en année. Il est devenu aveugle. Mais il était très vivant. Nous avons eu le sentiment que Tristan voulait vivre, jusqu'à son dernier souffle. Jamais je n'aurais pu lui demander s'il souhaitait mourir", nous a-t-il expliqué par téléphone.

    Je ne pense pas qu'un enfant de 8 ans comprenne ce que la mort implique

    "Je n'aurais pas pu, poursuit Alexandre. Je ne m'imagine pas, en tant que parent, qui en principe est là pour accompagner son enfant, demander à mon fils s'il veut mourir ou non, lui demander de faire un choix. Je ne sais pas si ces enfants comprennent ce qu'on leur demande". Alors plutôt que l'euthanasie, Alexandre défend les soins palliatifs, ceux délivrés notamment en phase terminale pour soulager le patient, sans accélérer ni repousser la mort.

    Pour Alexandre, l'élargissement de la loi peut éventuellement concerner les pré-adolescents, mais pas les plus jeunes. "J'ai le sentiment qu'on a voulu voter trop vite", dit-il.

    Pas d'acharnement thérapeutique

    "Je suis opposé à l'acharnement thérapeutique", précise d'emblée Alexandre. "Nous étions contre le fait de faire encore subir à notre fils des opérations, des traitements supplémentaires, etc. Nous avons choisi de laisser faire la vie, c'est pour ça que nous avons opté pour les soins palliatifs".

    Tristan n'était pas au courant qu'il allait mourir

    A cause de la tumeur, le petit Tristan est devenu aveugle vers 4 ans. Ses parents lui ont expliqué que c'était la maladie dont il souffrait qui était à l'origine de la cécité, mais sans plus. "On a parlé de tout ça avec lui, de la maladie. Mais jamais on n'a parlé devant lui du fait qu'il pourrait mourir, indique Alexandre. Nous avons choisi de passer aux soins palliatifs tous ensemble, avec le frère aîné de Tristan, qui avait 13 ans à l'époque. Nous n'avons pas ressenti le besoin d'en parler à Tristan. Il n'était pas très bien. Lui-même n'a jamais posé la question. Nous n'avons pas souhaité lui en parler. On lui a simplement dit qu'il avait un problème à la tête et que c'était pour ça qu'il était devenu aveugle", se souvient-il.

    Tristan est parti entouré de ses proches

    La famille de Tristan l'a entouré jusqu'à son dernier souffle. "Lorsque le médecin nous a dit "Votre enfant n'en a plus que pour quelques minutes à vivre, profitez encore un peu de lui", mon épouse et moi nous sommes penchés sur lui et lui avons dit au revoir. Nous lui avons dit "Pars tranquille. On se retrouvera peut-être de l'autre côté".

    Tristan voulait vivre jusqu'au dernier jour

    Alexandre en est certain: son fils avait la rage de vivre. "Si j'avais demandé à mon fils, le matin de sa mort, s'il voulait vivre, il m'aurait dit oui. Je n'étais pas là pour lui demander s'il voulait décéder, mais bien pour l'accompagner jusqu'au bout du chemin", a-t-il dit.

  • Quand des jeunes MR veulent imposer la distribution de préservatifs dans des collèges

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    Lu ICI, un incident qui en dit long à la fois sur la détermination de politiciens à ne pas respecter les prérogatives des directions d'écoles, et sur la pauvreté des arguments que leur opposent des directeurs d'écoles (dites) catholiques :

    BRUXELLES Le président des jeunes MR accuse un directeur d’école de refuser une action de prévention pour des raisons politiques

    À l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida, les jeunes MR de Belgique, en partenariat avec l’association Sida’sos, ont décidé de lancer une grande campagne d’information et de prévention, notamment en distribuant gratuitement des préservatifs.

    Au niveau local, Stéphane Obeid, conseiller communal et président de la section locale des jeunes MR, avait prévu de relayer cette action auprès des élèves de Ganshoren : "On voulait les sensibiliser à cette maladie, sans aucun message politique derrière." Il a donc contacté les deux établissements secondaires de la commune - le Centre scolaire Notre Dame de la Sagesse et le collège Sacré-Cœur - afin d’obtenir leur autorisation.

    Cependant, le directeur du Collège du Sacré-Cœur de Ganshoren, Jean-Marc Zocastello, par ailleurs échevin CDH à Tubize, s’est opposé à cette initiative. "Il m’a répondu que cela ferait double emploi avec l’action du CPMS (Centre psycho-médico-social, NDLR). Alors que je peux certifier que rien n’est fait pour les 5e et 6e secondaires", regrette le conseiller MR, qui a autrefois été élève de l’établissement. "Pour moi, il s’agit d’un refus pour des raisons politiques. Le directeur de cet établissement est affilié au CDH. Et à Ganshoren, ce parti est dans l’opposition", déplore-t-il.

    Des accusations que l’intéressé nie en bloc : "Qu’est ce que j’ai à voir avec la politique de Ganshoren ? Même si le CDH était dans la majorité, ça ne changerait rien du tout à ma décision. Nous sommes tous les jours sollicités pour des actions au sein de notre établissement et nous sommes contraints de faire des choix. J’ai refusé qu’il vienne distribuer des préservatifs devant mon établissement parce que son initiative n’a rien d’innovant. (?!) Et les élèves sont par ailleurs en période d’examen. Ils doivent se concentrer sur leurs études", s’indigne le directeur de l’établissement.

    Jean-Marc Zocastello rappelle encore que des actions pour lutter contre le sida sont menées en interne. Une convention avec le Planning familial de Laeken a notamment été signée. (ce qui n'augure pas grand chose de bon, ndB)