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Société - Page 713

  • François : La crise financière a son origine dans une crise anthropologique

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    "Evangelii Gaudium", François et l'économie

    par Jean-Yves Naudet sur Liberté Politique

    Beaucoup attendaient avec impatience, espoir ou inquiétude les premières prises de position du Pape François en matière économique. Allait-il rompre avec ses prédécesseurs ? Condamner l’économie de marché que Jean-Paul II avait défendue ? Certes, chaque jour apportait son lot de petites phrases percutantes (« la mondialisation de l’indifférence »), mais sans constituer une prise de position doctrinale. Avec la parution de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium (la joie de l’Évangile), on y voit plus clair. Le style change, le ton est plus pastoral, mais la doctrine reste la même.

    EN ATTENDANT une encyclique sociale, qu’on annonce pour 2014, et après des prises de parole spontanées, fréquentes et les formules choc, voici déjà de quoi y voir plus clair : une exhortation apostolique.

    « Ceci n’est pas un document social »

    C’est un texte du pape, mais pas une encyclique et son objet principal porte sur « l’annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui ». D’ailleurs elle est adressée aux chrétiens, mais pas, contrairement aux encycliques sociales, « aux hommes de bonne volonté ». Le Pape le dit clairement dès le premier paragraphe : « Je désire m’adresser aux fidèles chrétiens. » C’est donc le langage de la foi qui y est d’abord utilisé.

    Cela n’enlève rien à l’intérêt du texte, mais le Pape François explique :

    « Ce n’est pas le moment ici de développer toutes les graves questions sociales qui marquent le monde actuel [...]. Ceci n’est pas un document social et pour réfléchir sur ces thématiques différentes, nous disposons d’un instrument très adapté dans le Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, dont je recommande vivement l’utilisation et l’étude » (n. 184).

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  • Quand l'OMS édicte d'étranges normes d'éducation sexuelle

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    Les étranges « normes » d’éducation sexuelle de l’OMS avant l’âge de 4 ans… et ensuite

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    La section européenne de l’Organisation mondiale de la santé recommande de dispenser une initiation très particulière à la sexualité dès la plus tendre enfance. Dans un document intitulé Normes pour l’éducation sexuelle en Europe, elle prescrit officiellement l’apprentissage de « la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps »… entre 0 et 4 ans ! Elle appelle cela « la masturbation infantile » : voilà qui est clairement dit !

    A 4 ans, d’après l’OMS, les enfants sont aptes à « exprimer besoins, désirs et limites », par exemple « jouer au docteur » (sic). Entre 4 et 6 ans, ce serait une période idéale pour étudier les « relations du même sexe » et « consolider l’identité de genre », et donc en route pour l’homosexualité… Entre 6 et 9 ans, les enfants doivent pouvoir se tenir prêts pour connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles ». En futurs citoyens embrigadés du Meilleur des mondes à la Huxley ? Qui sait ?

    Entre 9 et 12 ans, comme l’OMS est scientifiquement prévoyante, il faut alerter d’avance les enfants du problème des grossesses imprévues, et donc en route pour le « planning » familial, le choix d’un projet de vie, la contraception et l’avortement.

    Dès l’âge de 9 ans, on recommande que les enfants sachent où trouver des produits contraceptifs et où pratiquer une « interruption » plus ou moins volontaire de grossesse, autrement dit un avortement.

    Entre 9 et 15 ans, on conseille aux gouvernements de faire une mise en garde contre un danger : l’adversaire idéologique constitué par la religion chrétienne, obstacle pour la jouissance et le plaisir sexuel…

    A l’âge de 15 ans, grand départ pour les aventures tous azimuts, en particulier homosexualité, bisexualité et autres pratiques diversifiées, sans compter les relations sexuelles tarifées et la pornographie, pour les futurs citoyens de base de l’Europe des loisirs où on aura oublié le chômage, ayant les mains occupées ailleurs et l’esprit dans d’épais et fumeux nuages.

    Et qu’on se rassure ! L’Etat grand gérant des activités ludiques est la « source formelle » et « scientifique » de l’éducation des enfants. Les parents, devenus citoyens de seconde zone d’un grand Tout indifférencié, ne seront plus que des « sources informelles ».

    Et la famille, là-dedans ? Sous les auspices de cet individualisme anticonceptionnel et abortif, il n’en est simplement plus question. D.L.

  • Suisse : l'éducation sexuelle et la "SexBox" font problème

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    Suisse : Les cours d’éducation sexuelle et la « SexBox » en question (source : Aleteia - Solène Tadié)

    Cela fait quelques temps déjà que les cours d’éducation sexuelle à l’école publique provoquent d’importants remous chez nos voisins helvétiques.

    Il y a deux ans déjà, la pétition contre « la sexualisation de l’école publique » recueillait près de 92 000 signatures en Suisse alémanique. C’est notamment l’utilisation de pénis en bois et de vagins en peluche qui a été durement mise en cause par de nombreux parents, pédagogues ou simples citoyens. 

    Le fameux Plan d’enseignement 21, devant entrer en vigueur dès 2014 outre-Sarine, s’est attiré les foudres d’une large partie de la population, à commencer per les jeunes UDC lucernois (qui sont du reste à l’origine de la pétition).

    L’initiative conjointe du Office fédéral de la Santé Publique et du Ministère de l’instruction publique vise ainsi à instaurer des cours obligatoires d’éducation sexuelle, et ce dès le jardin d’enfants.  Pour ce faire, une livraison de « kits de formation » très spéciaux devrait être effectuée auprès des  enseignants de l’école maternelle et de primaire : ce n’est rien de moins que des «Basler Sexboxen» («SexBox») qui doivent être distribuées.

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  • Euthanasie : le naufrage belge

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    Famille Chrétienne consacre un dossier aux dérives d'une législation qui ne cesse de repousser les limites de la pratique de l'euthanasie en Belgique.

    On peut y accéder en ouvrant le pdf où se trouve reproduit cet article.

  • Catherine Fonck dénonce le projet de légalisation des salles de shoot

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    Lu ICI :

    Légaliser les salles de shoot: "Totalement irresponsable"

    La députée, et médecin de formation, Catherine Fonck (cdH) a estimé lundi soir que la proposition de loi déposée par le sénateur-bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, sur la légalisation des salles de consommation de drogue est un projet "totalement irresponsable, voire criminel" du PS.

    "Légaliser les salles de 'shoot' serait une grave erreur de santé publique", s'insurge la députée, cheffe de groupe cdH à la Chambre. "La drogue est un véritable cancer de la société. Or le PS laisse entendre que la drogue n'est pas un problème. Mais croire qu'accepter la toxicomanie, que donner les moyens de consommer, va aider les personnes à s'en sortir est un leurre".

    Catherine Fonck affirme qu'il faut lutter radicalement contre la drogue, et qu'il faut le faire en respectant trois grands points: renforcer le volet préventif dès le plus jeune âge "en impliquant les parents et les écoles", accompagner individuellement et intensément, sur le plan médico-social, chaque usager de drogues, et enfin lutter contre les trafics de drogue en prônant une tolérance zéro.

    "Si on légalise les salles de 'shoot', ce sont les trafiquants de drogue qui vont se frotter les mains", avertit la députée. "Sans compter qu'installer de telles infrastructures pourrait créer de l'insécurité dans les quartiers".

    Pour Catherine Fonck, la proposition de M. Demeyer "accentuerait les dépendances alors qu'il faut au contraire aider les gens à sortir de ces dépendances."

    Willy Demeyer, sénateur-bourgmestre de Liège, a annoncé lundi soir qu'il venait de déposer deux propositions de loi visant à parfaire la prise en charge des usagers de drogues. La première concerne la légalisation des salles de consommation et la seconde celle du traitement assisté par diacétylmorphine.

  • Une pétition pour l'arrêt des prélèvements d'organes de prisonniers exécutés en Chine

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Pétition pour l'arrêt des prélèvements d'organes de prisonniers exécutés en Chine

    Le 9 décembre 2013, le Haut-commissaire aux droits humains des Nations Unies se verra remettre par l'Organisation non gouvernementale "Doctor against forced organ harvesting" (DAFOH), une pétition signée par plus d'un million de personnes. L'objectif? "Demander l'arrêt immédiat des prélèvements d'organes sur des prisonniers exécutés en Chine". 

    La Chine se trouve actuellement au deuxième rang mondial des pays effectuant le plus grand nombre de transplantation d'organes : en 2005, 20 000 transplantations ont été effectuées "dans des délais records" avec seulement "une à deux semaines d'attente" précise The China Daily. Entre 1999 et 2006, le nombre de centres effectuant les prélèvements est passé de 150 à 600. Le Dr Harold King, chirurgien dentiste et responsable en France de l'ONG DAFOH en explique les raisons potentielles, lors d'un débat à l'Assemblée nationale : "en 1984, le gouvernement chinois a autorisé la police à utiliser les cadavres des prisonniers condamnés à mort en vue des transplantations, avec ou sans le consentement de la famille". Depuis cette date, et selon un rapport d'enquête intitulé "prélèvement meurtriers" *, "les preuves se sont accumulées" précise le journaliste. Sous la pression des autorités internationales, "la Chine a tenté de montrer patte blanche en adoptant une résolution visant à limiter les prélèvements aux personnes volontaires". Mais seuls 169 hôpitaux sur les 600 actifs l'ont signée.

    Par cette pétition, les médecins français "appellent à ne pas garder un silence complice"et mobiliser la communauté scientifique face à l'"inacceptable" explique le Dr Jacques Belghiti, chef du service de chirurgie hépatobilio-pancréatique au CHU de Beaujon en dénonçant l'absence de réaction des transplanteurs en 2006 au moment de l'"explosion des transplantations en Chine". Mais, "l'idée [notamment aux Etats-Unis] selon laquelle le prisonnier trouverait sa rédemption dans la transplantation" ou encore celle du "libéralisme économique qui ne voit pas de scandale à commercialiser des organes" reste un véritable obstacle. En France, c'est l'Agence de Biomédecine qui contrôle les transplantations de façon "irréprochable". Le Pr Didier Sicard, propose que la France aide les Chinois en hissant "l'ABM au rang de modèle international".

    *Rapport d'enquête "prélèvements meurtriers" - David Matas, avocat et David Kilgour, ancien secrétaire d'Etat canadiens pour l'Asie Pacifique. 

    (Le Quotidien du Médecin (Coline Garré) 02/12/2013)

  • La promotion de l'avortement interdite en Russie

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    Lu ICI :

    IVG : la Russie interdit la promotion de l'avortement

    Le président russe Vladimir Poutine vient de signer une loi interdisant toute forme de publicité pour l’avortement…

    La promotion de l’IVG est désormais interdite en Russie. En effet, le président Vladimir Poutine vient de signer une loi apportant des amendements à plusieurs actes législatifs concernant la protection de la santé, dont l’un portant sur l’avortement. « Les services médicaux d'interruption volontaire de grossesse ont été ajoutés à la liste des services dont la publicité est interdite par la Loi fédérale sur la publicité », peut-on lire sur le site du Kremlin.

    Si les défenseurs de l’IVG estiment que ce texte limite davantage les droits des femmes, cette interdiction a pour objectif de lutter contre le déclin démographique du pays, causé notamment par le recours quasi systématique à l’avortement. Selon un récent rapport de l’ONU, la Russie détient le record mondial du nombre d’interruptions de grossesse. Un acte considéré pour la majorité des femmes comme un moyen de contraception : seules 14 % d’entre elles déclarent prendre la pilule. 

    En 2011, la législation russe avait déjà restreint l’avortement. Le gouvernement avait interdit cet acte après 12 semaines de grossesse et posé un délai de réflexion de 48h.

    Source : Ria Novesti  et La Russie d’Aujourd’hui

  • La réalité corporelle de l’homme et de la femme est un facteur essentiel de l’identité

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    Lu sur La Libre, dans la rubrique "opinions", cette mise au point très pertinente :

    Quel "genre" de monde se prépare pour nos enfants?

    Une opinion de Jean-Benoit Casterman (éducateur), Bénédicte Gillis (fondatrice du mouvement "Respect Youth Love"), Anne Schaub-Thomas (psychothérapeute) et Jean-Pierre Vandenschrick (ancien directeur d'école secondaire).

    Il y a plus de 60 ans, nos grands-pères se lavaient «en chemise », dans leurs salles de bains pourtant bien fermées à clef. Enfants, nous pouvions voir des femmes très blondes et presque nues étalées sur les grands panneaux publicitaires du chemin de l’école. Depuis peu, les hommes figurent aussi sur les affiches. Ce doit être un effet collatéral de la parité.

    Corps caché, corps revendiqué, notre rapport au corps varie selon les époques. Difficile d’être bien dans sa peau, à l’aise avec ce corps qui nous sert, qui nous encombre parfois, bref qui nous révèle. Aujourd’hui, nombreux sont les adultes qui courent les formations coûteuses pour être « en harmonie avec soi-même ». Le rapport au corps et à l’identité sexuée est devenu trouble et mouvant. « Oublie le corps avec lequel tu es né et comporte-toi selon ce que tu veux être », clament certains. Ils utilisent de façon idéologique le concept de « genre » ou « gender ». Un concept qui a plusieurs sens : les universitaires le définissent comme une construction culturelle de la dimension sexuée, différenciée de sa réalité concrète et biologique.

    Il est indéniable que la dimension sociale de la sexualité existe. Il est important de s’interroger sur les vieux réflexes qui, bêtement parfois, imposent à un homme de planter un clou tandis qu’une femme plantera un géranium. Il est tout aussi essentiel de promouvoir sans relâche la dignité de chacun. La personne humaine ne se réduit pas à un sexe, ni à un comportement.

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  • Quand nos ados boudent la foi

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    9782712212742.pngSur "Spiritualité 2000", le père Jacques Sylvestre rend compte du livre de Jean-Marie Petitclerc intitulé "Quand nos ados boudent la foi" :

    « Pour vous, parents, grands-parents, j’ai écrit ces pages ». (Jean-Marie Petitclerc)

    « Parvenu à l’adolescence, votre « jeune » décroche et prend ses distances avec toute pratique religieuse, il ne semble même plus s’intéresser à la question de Dieu. Pourtant nombre d’entre eux, devenus adultes, continuent de vivre des valeurs que vous leur avez transmises: ouverture à l’autre, générosité, solidarité et fraternité. Ce que parents et grands-parents cherchez à transmettre n’est plus évident. » Pour reprendre le mot de François, le pape: « C’est comme si ces adorables ados disaient : « nous sommes progressistes. Nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde ». (18/11/13)

    Jean-Marie Petitclerc, auteur de «Quand nos ados boudent la foi », partage dans ce livre de quatre-vingt quelques pages, le fruit d’une trentaine d’années d’accompagnement des jeunes. Éducateur, prêtre et salésien, l’auteur a consacré sa vie à l’accompagnement des jeunes. C’est un regard plein d’espérance qu’il porte ici sur les « nouvelles générations ».

    Qui peut encore soutenir : « J’ai La foi ». Expression peu usitée aujourd’hui. La foi n’est pas un objet que l’on pourrait posséder ou perdre. Transmettre la foi à nos adolescents, mission impossible, direz-vous! Comment rejoindre les jeunes dans leur vécu actuel?

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  • Euthanasie des enfants : le combat des Veilleurs continue

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    SIGNEZ LA PETITION ET REJOIGNEZ LES VEILLEURS 
    DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE 
    LES DIMANCHES A 16H ET LES MARDIS A 19H

    Comme nous le craignions, la proposition de loi ouvrant l'accès de l'euthanasie aux enfants, sans limitation d'âge, a été votée le mercredi 27 novembre en Commissions réunies de la justice et des affaires sociales du Sénat, avec le soutien des membres MR, PS, ECOLO, OpenVLD, sp.a, N-VA et Groen. Le CdH et le CD&V ont voté contre.

    La proposition devra encore être votée en séance plénière au Sénat, puis être transmise à la Chambre où elle sera discutée en commission. Cela peut encore prendre du temps.

    Notre action se poursuit !

    Deux choses à faire :

    - Rejoindre les veilleurs tous les dimanches à 16h et tous les mardis à 19h devant le Palais de justice.

    Signer la pétition en ligne.  Les enfants ont le droit de voir leur souffrance - et celle de leurs proches – accompagnée et soulagée, mais sans recourir à l’euthanasie. Tout comme les adultes, les enfants ont droit à la vie, comme le souligne la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Déclaration européenne des droits de l’homme et d’autres grands textes signés par la Belgique.  

    http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs  
    (ZIP= code postal votre domicile).

    Vous pouvez aussi signer via Facebook :

    http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin

    Davantage d’informations sont disponibles sur notre site 
    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr 
    et sur le site http://www.euthanasiestop.be/?lng=fr

    Action pour la famille tient à remercier très vivement toutes celles et ceux qui ont signé la pétition, se sont joints aux veilleurs et nous ont fait un don, et que nous n’avons malheureusement pas la possibilité de remercier personnellement.  A toutes et à tous, un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl

    Michel Ghins, président

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. 
    Si vous souhaitez soutenir notre action, faites un don sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39 
    IBAN : BE13 3630 7047 0439 – BIC : BBRUBEBB

  • Offensive contre l'embryon à Bruxelles : retour de la résolution Estrela au Parlement le 10 décembre. UN DE NOUS appelle à la mobilisation

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    Offensive contre l'embryon à Bruxelles :
    retour de la résolution ESTRELA au Parlement le 10 décembre

    UN DE NOUS appelle à la mobilisation !

    Retour annoncé du texte polémique en séance plénière…

    Des observateurs des instances européennes tirent de nouveau le signal d'alarme : la résolution Estrela qui porte atteinte à la dignité et à la vie de l'embryon humain va être présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen. Déjà, le 22 octobre, une première tentative a été déjouée grâce à une mobilisation massive des citoyens (BRAVO !) qui ont alerté leurs parlementaires obtenant ainsi un renvoi du texte en commission.


    … après un réexamen litigieux en commission

    La commission chargée des droits des femmes a expédié, mardi 26 novembre, l’examen du texte qui a été adopté à 19 voix contre 15. L’empressement des partisans de la résolution a conduit à bâcler la procédure : le service juridique du Parlement a souligné des vices de procédure que le Président de la commission a choisi d’ignorer !


    Le texte passera en séance plénière le 10 décembre, sauf mobilisation des députés… !

    AUJOURD’HUI et avant mercredi 4 décembre (date de fixation de l’ordre du jour de la séance plénière du 10 décembre), il est urgent de s'opposer de nouveau et avec force à cette résolution pour que l’examen en séance plénière soit sinon annulé au moins reporté pour vice de procédure. Pour cela, vous pouvez dès maintenant mener 3 actions simples et rapides :

    • Demander à Martin Schulz, Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l'ordre du jour de la séance plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union et est entaché de plusieurs vices de procédure majeurs (standard du Parlement, +32 (0)2 2845 503, ou martin.schulz@europarl.europa.eu)
    • Demander au Parti Populaire Européen (droite démocratique) de rejeter le texte :joseph.daul@europarl.europa.eu ; +32 (0)2 2840 662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE, susceptible de mobiliser contre cette résolution)
    • Interpeller les parlementaires français attentifs à la défense de l'embryon (ceux que vous connaissez comme s’étant opposés à la libéralisation de la recherche sur l’embryon en France)
    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) seraprésentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen : elle inclut le soutien et le financement de programmes détruisant l’embryon humain.

    Cette résolution excède les compétences de l'Union européenne qui doit laisser les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l'embryon et de politiques d'aide au développement incluant l'avortement posent problème.

    1 894 693 personnes en Europe sont signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne
    UN DE NOUS pour demander précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne des programmes menaçant l'être humain déjà conçu.


    Les députés européens ne peuvent ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l'Europe, et inédite sur le sujet. Sous peine de déni de démocratie.

    Il y a urgence à se mobiliser d’ici mercredi.

    Mercredi, nous vous ferons connaître la décision du Président du Parlement

    et la suite ou non de la mobilisation.


    Un très grand merci à tous.

    L'équipe UN DE NOUS France

    L’Initiative UN DE NOUS est portée en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.

    * 1 exemple de message électronique :

    Monsieur,

    Une proposition de résolution “sur la santé et les droits sexuels et génésiques” (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement européen pour le 10 décembre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union, comme il en a déjà été décidé précédemment : “compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine.” (Réponse du Commissaire à la santé Dalli du 30 avril 2012).

    Par ailleurs, le renvoi du texte en commission et son réexamen sont entachés de vices de procédures, soulignés par le service juridique du Parlement.

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue par 1 900 000 personnes en Europe et qui demandent précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d'embryons humains.

    Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, monsieur, à l'expression de ma considération.

    (signature)
     
  • 4/6 décembre : Gustave Thibon sur la chaîne TV Histoire

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    Gustave Thibon, il était une foi sur Accueil  
    Genre : Emissions
    Générique : Produit par KILAOHM et Histoire
    Auteur : Patrick Buisson
    Réalisé par Guillaume LAIDET
    Résumé : En faisant dialoguer le philosophe, le conteur, le théologien que fut Gustave Thibon avec lui-même, ce film restitue l'inquiétude spirituelle des chrétiens confrontés depuis le milieu du XX° siècle à une mutation technique, culturelle et anthropologique sans précédent. Plus qu'une méditation à voix haute, il fait entrer en résonance les images et la parole, la musique et le verbe pour tenter d'ouvrir d'autres "chemins vers l'invisible". C'est à travers ce procédé narratif que se reforme l'imagier d'un monde et d'une humanité aujourd'hui presque totalement disparus, celle où les hommes n'étaient pas exclusivement mus par le désir du consommateur et la raison du technicien. Ce documentaire pose aussi la question du coût de la sortie du religieux pour une société qui ne connaît plus que des "icônes" ou des "idoles".
    Diffusion : 
    04/12/2013 20:40:00 
    06/12/2013 15:25:00 
    Durée : 
    65 minutes 

    "Chrétiens dans la Cité" annonce cette émission de la façon suivante :

    La chaîne Histoire diffusera mercredi 4 décembre un superbe documentaire de Patrick Buisson sur Gustave Thibon, Il était une foi. L'étonnant "philosophe paysan de l'Ardèche" avait le sens des aphorismes percutants.

    Voici quelques de ses réflexions sur l'Etat, fort utiles en ces temps de statolâtrie mortifère : 

    "Tout ce qu'on peut demander à l'Etat, c'est de ne pas trop mettre d'obstacles à l'épanouissement du bonheur que nous portons en nous et que nous recréons chaque jour.

    C'est-à-dire de se cantonner dans sa tâche essentielle qui consiste à nous assurer la paix, la sécurité, la justice, en nous laissant la plus grande liberté possible de penser, d'aimer et d'entreprendre.

    Et pour cela, à l'inverse du courant centralisateur et bureaucratique qui submerge les nations modernes, il doit restreindre ses attributions au lieu de les étendre à l'infini comme il le fait aujourd'hui. Le vampire a beau se déguiser en donneur de sang, par la force des choses, il retient à son profit la plus grande partie du liquide vital qu'il prélève...

    Ce sont les malades incurables qui demandent à la médecine des remèdes-miracle. De même, ce sont les éclopés de la vie intérieure et de l'action créatrice qui croient au programme-miracle des partis politiques. L'Etat-Providence, l'Etat-Thaumaturge est le dieu de ceux qui n 'ont plus assez d'âme pour être heureux par eux-mêmes et qui réclament comme un dû ce bonheur qu 'ils sont incapables de recevoir comme un don." ("Le billet de Waasmunster", janvier 1978 )

    "Nous savons depuis toujours que César s'apparente au diable dans la mesure où il joue à Dieu. Le meilleur gouvernement est celui dont le pouvoir se limite à assurer l'ordre et la justice au-dedans et la paix au-dehors et qui, pour le reste, laisse aux individus et aux corps intermédiaires le soin d'organiser leur propre destin. Celui qui contrôle et arbitre les libertés sans les absorber". (...)

    Et c'est là qu 'achoppe l'idolâtrie de la politique. Les citoyens s'habituent de plus en plus à tout attendre de l'Etat, mais celui-ci n 'a même pas la ressource de la plus belle fille au monde qui peut au moins donner ce qu'elle a, tandis que l'Etat n'a rien par lui-même et ne peut donner que ce qu'il prend.

    Si l'on veut tout recevoir de lui, il faut consentir à s'abandonner totalement à sa providence aliénante jusqu'au jour où l'on s 'aperçoit, trop tard, que s'il ne peut rien pour notre bonheur, il peut presque tout contre la première condition de ce bonheur : notre liberté". ("Le billet de Waasmunster ", juillet-août 1981)