Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 710

  • L'étrange histoire d'une vieille dame qui aurait choisi de mourir

    IMPRIMER

    Jeanne Smits relate cette histoire qui n'appartient malheureusement pas à un roman d'anticipation :

    Oriella Cazzanello avait 85 ans, elle était riche, et elle avait été fort belle. Si belle, si attachée à son style de vie très libre – rapporte ce site

     

     suisse – qu'elle avait choisi de ne pas avoir d'enfant. Elle supportait mal de vieillir. Elle s'offrait volontiers, à l'occasion, une escapade dans un spa et ses proches ne se sont pas inquiétés lorsque, fin janvier, ils n'arrivaient pas à la joindre. Mais l'absence s'est prolongée et ils ont fini par avertir la police de la disparition de leur parente.

    C'est mardi dernier que le notaire de la famille de la vieille dame a reçu, par la poste, l'urne contenant les cendres d'Oriella Cazzanello et un certificat de décès établi en Suisse. Et une lettre, émanant de la « clinique » Dignitas de Bâle où elle avait bénéficié du « suicide assisté ». La lettre expliquait que Mme Cazzanello, « en pleine possession de ses facultés mentales » aux termes d'une visite auprès d'un spécialiste effectuée auprès d'un spécialiste avant de demander le geste fatal, avait choisi de mourir parce qu'elle ne supportait ni la solitude, ni la perte de sa beauté physique.

    Le « suicide assisté » avait été facturé 10 000 euros.

    Histoire particulièrement macabre et désespérante, signe d'une perte du sens de la vie ?

    C'est possible. Mais pour Dignitas, malgré tout, l'affaire est gênante puisque les motifs indiqués suggèrent que la mort y est « vendue » de manière bien légère, à l'heure où le discours officiel sur l'euthanasie voudrait y voir seulement une « solution » ultime quand rien d'autre ne peut plus soulager la personne qui la demande. Même si la loi Suisse permet à une personne dépressive de bénéficier du suicide assisté à condition d'avoir fait constater son état par deux experts. Il « n'est pas habituel », souligne l'autre association de suicide assisté suisse, Exit Suisse, que de tels certificats soient délivrés.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Marche pour la Vie, à Bruxelles le dimanche 30 mars 2014 à 14 heures

    IMPRIMER

     

    4188227408.JPG

    3015884769.jpg

    Les Liégeois affrètent un car:

    Un car « VOYAGES COLLIGNON » fera le ramassage selon l’itinéraire suivant:

    -Départ de VISÉ, 11 heures, place de la COLLEGIALE;

    -Arret à HERSTAL, 11 h 20 , place LICOURT ;

    -Arrêt à LIEGE GUILLEMINS, 11 h 40, rue du PLAN INCLINÉ, le long du parking SNCB,

    -Arrêt à ANS, 12 heures, parking CARREFOUR. rue J. JAURES (face à la sortie d’autoroute)

     et…en route pour Bruxelles !

    Renseignements et inscriptions : fb834290@skynet.be ou tél. 04.263.59.44 

  • Avortement : assiste-t-on à un changement culturel ?

    IMPRIMER

    Pour Gregor Puppinck, le changement culturel est en marche... (Valeurs Actuelles)

    Le gouvernement espagnol se propose de limiter l’accès à l’avortement. Ce projet a suscité un tollé dans certains milieux, et a été présenté comme un cas isolé, qui irait à l’encontre d’une tendance générale. Gregor Puppinck, analysant le cas français, offre au passage des données qui contredisent cette vision et invitent à une nouvelle approche de la « culture de la vie ».

    Le 19 janvier (dernier a eu lieu) la IXe Marche pour la Vie (en France), alors que le Gouvernement français a décidé de transformer « l’exception d’avortement » dépénalisée en 1975 en véritable « droit à l’avortement » garantissant la liberté dont disposerait fondamentalement toute femme de mettre fin à sa grossesse. Dans cette logique, le gouvernement a décidé de sanctionner de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables ». Cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, si elle est adoptée par le Parlement, rendra pénalement répréhensible le fait d’essayer d’aider une femme en détresse à conserver son enfant. Rappelons que jusqu’en 2001, c’est la publicité en faveur de l’avortement qui était interdite.

    En agissant ainsi, le gouvernement met en œuvre une politique rétrograde et liberticide. Il n’a pas compris que l’avortement est un problème, et non pas une solution. Faire de l’avortement un droit intouchable ne solutionnera pas le problème des 220.000 IVG pratiquées chaque année en France. C’est ce que commencent à comprendre d’autres gouvernements européens qui adoptent une politique de prévention et de réduction de l’avortement, à tel point que l’on peut constater à présent un véritable progrès de la « culture de vie » en Europe.

    Lire la suite

  • Des échos de l'enquête réalisée en Belgique en vue du prochain synode sur la famille

    IMPRIMER

    On sait qu'un questionnaire a été adressé aux conférences épiscopales en vue d'une consultation de leurs ouailles en vue du prochain synode sur la famille. Le "Rapport de synthèse de la Conférence épiscopale de Belgique sur le questionnaire en vue du synode 2014 : Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation" est consultable ICI. Soulignons que cette enquête où les "répondants" sont à 70% francophones ne prétend aucunement fournir une image représentative de "l'Eglise qui est en Belgique".

    La lecture de ce rapport de synthèse (3000 personnes représentées) n'a rien de tonifiant et nous renvoie à la situation de délitement moral et spirituel dont nous constatons chaque jour l'ampleur et la gravité. Qui s'étonnera que les gens connaissent si peu et si mal l'enseignement de l'Eglise? que l'idéal proposé soit jugé hors de portée ou éloigné des réalités vécues? que l'Eglise soit priée de "revoir sa copie" pour proposer quelque chose qui s'harmoniserait avec les situations telles qu'elles se vivent de plus en plus courramment aujourd'hui? que soit dénoncé un "moralisme étouffant" qui serait même contraire à l'Evangile? Bref, que l'Eglise soit priée de s'aligner sur les "nouveaux standards" de la vie du couple et des "familles de fait"?

    Cela correspond assez avec les échos que l'on peut avoir des résultats de la même enquête dans des pays semblables au nôtre. On pourra se réjouir que l'Eglise ne s'identifie heureusement pas à la situation telle qu'elle existe dans la vieille Europe malade d'une crise généralisée de toutes les valeurs qui l'ont constituée jadis, mais pour nous qui y vivons, c'est une maigre consolation. Reste à voir ce qui va se passer lors de ce prochain synode et comment le grain récolté par cette vaste enquête y sera moulu...

    extraits :

    "La distance grandissante entre la famille sous toutes ses formes telle que nous la connaissons aujourd’hui et l’enseignement de l’Eglise sur le mariage et la famille, forme selon l’enquête, la principale préoccupation des répondants. Des relations trop tendues entre foi et famille compliquent dangereusement la confession de foi dans la vie quotidienne. Les répondants demandent donc que l’Église fasse mieux coïncider son enseignement et plus souvent l’interprétation pastorale qui en est faite, avec la réalité vécue. Parallèlement, ils signalent ne pas marquer leur accord en tant que chrétiens, à plusieurs évolutions dans la société belge, elles aussi à l’origine de cette tension. Il est donc demandé à l’Eglise de réduire une série de tensions entre foi et famille. Ils demandent aussi à l’Eglise de soutenir la famille pour qu’elle puisse se situer face aux évolutions sociétales inconciliables avec une vision chrétienne de la famille. Cette double question est sans conteste le sujet principal qui ressort de ce rapport."

    "La connaissance de l’enseignement de l’Eglise est majoritairement faible, seules quelques personnes intéressées sont mieux au courant. Des répondants indiquent cependant que l’enseignement peut intervenir indirectement par son vécu au sein de la famille et de la société. Mais on se heurte ici à un point d’achoppement. Sur certains éléments de la doctrine de l’Eglise concernant le mariage et la famille, on n’est majoritairement pas d’accord avec le magistère et il est devenu difficile si pas impossible, de vivre cet enseignement au sein de la famille et de le défendre en société. Ces points sont connus : la contraception dite artificielle, la position des divorcés remariés, la condamnation des actes homosexuels, la sexualité en dehors du mariage dans diverses circonstances … Les gens s’étendent longuement sur cette question et motivent principalement de trois manières, la difficulté par rapport à l’enseignement de l’Eglise. Premièrement: quelques positions ecclésiales sont condamnées par plusieurs répondants, comme contraire à l’esprit de l’évangile. De plus, on considère l’enseignement comme dépassé, détaché de la réalité, témoignant d’une incompréhension de la famille actuelle et l’on se pose des questions concernant la compétence de l’Eglise sur des questions médicales complexes. Troisièmement, on indique que ce qui est peut-être un idéal s’avère inaccessible en raison des tendances sociales, ce qui complique terriblement le ‘vivre en chrétien’ dans notre société. Néanmoins, les répondants estiment qu’il faut protéger la famille et le mariage et que cette protection est une tâche prophétique pour l’Eglise. Une minorité se dit partisane de l’intégralité de l’enseignement de l’Eglise et insiste particulièrement sur la nécessité de grandir dans la foi et la grâce pour apprendre à vivre de cet enseignement..."

    "Une majorité demande que l’Eglise reconnaisse les relations homosexuelles, aussi sous une forme juridique plus stable et sans rejet moral. Mais il est clair qu’un doute subsiste parmi les répondants concernant le terme mariage et sur l’alignement de telles relations avec ce dernier. De nombreux répondants demandent à l’Eglise de ne pas renoncer à son opposition à ce sujet."

  • Ethique sociale : une initiative de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège à l’Ulg

    IMPRIMER

    Affiche lunch-débat Javaux Image.jpg

    Durant ces trente dernières années, les sociétés occidentales se sont profondément libéralisées. Cette libéralisation a rendu possible de réels progrès sociaux, mais elle s’est également accompagnée d’une perte de confiance dans l’Etat, d’une instabilité financière et d’une dilution du lien social, ainsi que d’un affaiblissement de la solidarité interpersonnelle et d’un sentiment de perte de sens. Cette face sombre de la libéralisation nourrit aujourd’hui l’émergence de phénomènes réactifs dont témoigne la recrudescence des replis « identitaires » de type nationaliste, populiste et autres.

    Vouloir poursuivre le mouvement de progrès social nécessite par conséquent de repenser le sens que doit avoir aujourd’hui le politique. La philosophie politique dominante dans les principaux partis de gauche comme de droite, le libéralisme politique, doit être dépassée au profit d’une conception humaniste de la nature, de la raison et de la conscience, comme l’a justement montré le pape Benoît XVI dans son discours mémorable au Bundestag à Berlin le 22 septembre 2011:  

     Plus de détails, cliquez ici:

    Université de Liège, le 12 mars 2014 : écologie de la nature et écologie de l’homme

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org


    RSVP avant le
     7 mars 2014 
     

  • Ukraine : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk

    IMPRIMER

    ACN-20140219-05304-300x199.jpgL’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) vient d’avoir au téléphone (20.02.14) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk l’évêque auxiliaire du diocèse de rite latin de Kiev – Jitomir. Il décrivait hier comment l’Eglise était présente sur la place Maidan (voir article). Aujourd’hui, face aux violences, l’évêque réitère à nouveau sa demande de prière et donne les dernières nouvelles :

     « 1) Les tentes de la chapelle sur la place Maidan ont brûlé hier soir lors des émeutes (ce n’était pas pour autant une attaque sur les chapelles en tant que tels).

    2 ) La statue de Notre Dame de Fatima, seulement 5 minutes avant que le feu n’éclate, avait été déplacée pour une prière . Ainsi, la statue a été sauvée et est toujours là . « Un signe d’espoir pour nous » a déclaré l’évêque

    3 ) Tous les jours, à 15 heures, le chapelet est récité sur la place.

     4 ) L’évêque explique qu’il est réconfortant de voir la grande solidarité entre les personnes, sans aucune différence faites entre les différentes confessions. Les gens partagent tout (vêtements, couvertures, nourriture), se confortent mutuellement, et se soutiennent spirituellement. Beaucoup donnent aussi de leur sang.

     5 ) La cathédrale Saint-Alexandre a été transformée en une salle d’opération selon l’évêque:  » C’est une église, un hôpital et une salle d’opération en même temps  »

     6 ) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk exprime sa reconnaissance pour notre solidarité, et demande à chacun de prier pour la paix en Ukraine.

     Source  UKRAINE : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk Puisse aussi l’Ukraine libre garder la foi, si elle devait s’occidentaliser. JPSC 

  • Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’Islam

    IMPRIMER

    Non, ce n’est pas le « vilain » Benoît XVI qui ose ressortir ici son discours de Ratisbonne C’est l’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine :

     « Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’islam. Samedi 15 février, dans le nord-est du Nigeria, plus de cent personnes ont été massacrées dans un village chrétien. Le lendemain, dans le Sinaï égyptien, un attentat a fait quatre morts, dont trois pèlerins chrétiens sud-coréens… On pourrait ainsi multiplier les exemples d’exactions commises ou revendiquées ces dernières semaines, ces derniers mois, par les épigones de l’internationale islamiste Al Qaïda. 

    Frapper au Mali ou en Irak, déstabi­liser la Centrafrique ou la Syrie : il s’agit à chaque fois d’imposer par la force ledjihad, idéo­logie nourrie et alimentée au sein des pétromonarchies du golfe Persique. 

    La réponse, elle, tarde à s’élaborer de manière globale. La lutte des États contre le terrorisme, bien sûr, plutôt que la violence de représailles populaires : en Centrafrique, l’archevêque de Bangui ne cesse de dire son refus de la haine et de la vengeance. Mais il faudra aussi que cette violence soit condamnée par des voix musulmanes. Et elles sont encore trop rares et trop timides… 

    Oui, il faut respecter et aimer les ­musulmans, qui sont nos frères. Et non, l’islamisme n’est pas le tout de l’islam. Mais il est aussi l’islam, et en l’absence de toute interprétation autorisée et reconnue par tous, il se proclame comme la seule lecture véritable du Coran. 

    C’est ce que traduit le cri d’alarme du patriarche latin de Jérusalem, lors d’un récent colloque en Jordanie : « Ce qui nous unit à l’islam, avec tout ce qu’il comporte comme versets appelant à la fraternité, ne nous protège plus face à un fanatisme aveugle chez certains groupes extrémistes qui ne connaissent aucune miséricorde ». Et Mgr Fouad Twal d’ajouter : « De surcroît, le silence de l’islam modéré et rationnel, mais sans influence aucune sur le cours des événements, nous place devant un état de panique ».

    Ce silence doit désormais être questionné. Sur le terrain d’abord, où le nécessaire dialogue avec les musulmans doit s’accompagner d’un débat sur la place de la raison à côté de la foi, ainsi que sur la liberté de pouvoir changer de religion. Au plan diplomatique enfin, par les plus hautes autorités françaises et européennes, car ces violences sont bien ­souvent commises contre les chrétiens, même si les musulmans en sont également victimes.

    Lors de sa rencontre avec le pape ­François, le chef de l’État a rappelé « l’attachement de la France » à la protection des chrétiens et au libre accès des lieux saints. Il serait temps de mettre ces paroles en pratique. L’Égypte et la Tunisie tentent actuellement de ­desserrer l’étau islamiste qui s’était refermé sur ces deux pays après les révolutions arabes ­avortées. Nous serions coupables de ne pas les aider ».

    Réf. Face à l’islamisme, un devoir de vérité

    A Ratisbonne, l’affirmation décisive de Benoît XVI dans son, argumentation contre la conversion au moyen de la violence est : « ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu ». Pour l’empereur byzantin  Manuel II Paléologue que citait le pape Benoît,ce postulat imprégné de philosophie grecque était évident.

    Pour la doctrine musulmane, en revanche, Dieu est absolument transcendant : sa volonté n’est liée à aucune de nos catégories, fût-ce celle du raisonnable.

    Il n’en fallut pas plus pour déchaîner le monde musulman contre le pape aujourd’hui émérite. Et la clique des athées occidentaux, peu regardante sur les moyens, saisit l'aubaine pour faire chorus avec l’Islam contre le pape : où sont les lumières, où est l’obscurantisme ? JPSC

  • Morale de la famille : au consistoire des cardinaux réunis cette semaine à Rome

    IMPRIMER

    bv093_Kasper.jpgLe Cardinal Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, est à la manoeuvre sur la question des divorcés remariés en évoquant « les interventions sur le sujet de l'émérite pape Benoît XVI qui demandait si entre la rigueur et le laxisme, le sacrement de la pénitence n'est pas la façon de faire face à des situations difficiles ».

    Le blog de l’abbé Rimaz, le « Suisse Romain » fait le point : « Durant le Consistoire, le Cardinal Kasper a développé, à la demande du Pape et devant les quelques 150 Cardinaux présents, une recherche de solution pour les personnes divorcées et remariées civilement.  Andrea Tornielli a bien résumé le questionnement laissé aux Cardinaux.

     A la recherche d'une solution pastorale

    Durant le Concile Vatican II, la Congrégation de la foi émettait des directives qui ne furent toutefois pas suivies par les Père conciliaires, notamment sur la liberté religieuse. Une exploration, une recherche de nouvelles solutions est donc toujours possible. 

    Remarquons au passage la petite pique lancée contre son confrère le futur Cardinal Müller, placé à la tête de cette même Congrégation, et qui rappelle, dans la tempête, la foi de l'Eglise. "Cette lutte" semble donc passablement "allemande". 

    Une seconde embarcation pénitentielle

    Dans l’Eglise primitive, Il existait dans les Eglises particulières un praxis commune, un peu comme ceux qui avaient fuit devant la persécution en niant leur foi, soit un parcours pénitentiel, donc dans le cas du mariage une seconde embarcation, non pas celle du bateau du premier mariage. mais une sorte de canoë de sauvetage. Kasper s'inspire de Joseph Ratzinger et ne concernerait qu'une personne désireuse de vivre la foi avec les sacrements. Donc pas une pratique à tout vent. 

    Cela permettrait à une personne injustement quittée, de pouvoir vivre non pas un second mariage, mais une seconde union non sacramentelle, avec la possibilité de s’approcher de la communion et de la confession ( les personnes remariées civilement peuvent communier spirituellement et ne sont en rien excommunier de l'Eglise ). 

    Le Pape François sous pression

    Une chose est certaine, tout comme à l’époque d’Humanae Vitae (1968), lorsque le Pape Paul VI a choisi la vérité de l’Amour humain plutôt que la majorité de la commission, ces prochains Synodes sur la famille vont placer le Pape François devant des choix crucifiants. La pression et la confusion médiatique sont intenses et les cardinaux avec les évêques sont un brin trop bavards au point de laisser un grand flou dans les âmes des fidèles.

    Qui suivre ? Le Christ certes, la conscience également, tout en sachant que l’Eglise éclaire la conscience afin de choisir le bien, le beau et le vrai. La famille est le trésor de l'humanité, la plus petite cellule tant malmenée sur les vagues de l'océan au point de donner le mal de mer. 

    L'héritage de Joseph Ratzinger

    En l’état, le Pape n’a pas changé l’enseignement de l’Eglise sur l’Evangile de la famille. Joseph Ratzinger, Jean-Paul II et Paul VI laissent un héritage doctrinal précieux, miséricordieux et lumineux. »

    Réf. : Cardinal Kasper et les personnes divorcées remariées: le canoë de sauvetage

    JPSC

  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

    IMPRIMER

    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

    Lire la suite

  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    IMPRIMER

    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Qu’est-ce que l’Ukraine peut attendre de l’Ouest ?

    IMPRIMER

    Marynovych-2.jpgPublié ce 20 février 2014, en tribune libre de « L’Homme Nouveau », par Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’Université catholique de l’Ukraine :

    « Je vous écris en tant qu’ancien prisonnier d'opinion de l'ère Brejnev. Tous les autres titres sont en train de perdre leur sens à la lumière de Maidan où coule le sang ukrainien.

    Toute ma vie j'ai admiré la civilisation occidentale comme domaine des valeurs. Maintenant, je suis sur le point de reformuler ainsi les mots de Byron : « Fragilité, ton nom est Europe ! ", la force de l'amertume étant ici balancée par celle de notre amour pour l'Europe.

    Pour qui s’en préoccupe encore là où se prennent les décisions, je peux répondre à la question du titre. Tout d'abord, arrêtez votre "expression d’une profonde inquiétude". Tous ceux qui protestent sur Maidan sont allergiques dans les circonstances présentes à cette phrase qui n’a pas de sens, alors que tous les bandits de la bande du gouvernement ukrainien en profitent pour railler l'impuissance de l'Union Européenne .

    Prenez des sanctions. Ne perdez pas votre temps à  chercher leur talon d'Achille : c’est l'argent déposé dans vos banques. Appliquez vos propres lois et arrêtez le blanchiment d'argent. L'Europe dont nous voulons faire partie ne peut jamais saboter la valeur absolue de la vie humaine au profit d'une importance absolue de l'argent.

    Annulez également les visas pour l’Ouest de tous les bandits gouvernementaux et de leurs familles. Il est scandaleux que les Ukrainiens communs qui vivent leurs vies ordinaires doivent fournir les arbres généalogiques de leurs ancêtres pour obtenir un visa pendant que des criminels au pouvoir, coupables d'assassinats, de «disparitions» et de fraude aux yeux du monde entier bénéficient pratiquement du statut de libre entrée dans l’Europe.

    N’écoutez pas les sirènes de la propagande de Ianoukovitch et de Poutine. Il suffit de mettre du coton dans les oreilles. Soyez capables de décoder leur mensonge, sinon ils décoderont votre capacité à vous défendre.

    Ecoutez plutôt les médias ukrainiens qui sacrifient la vie de leurs journalistes pour obtenir des informations véridiques. Ne vous fiez pas autant aux informations fournies par vos correspondants spéciaux dans d'autres pays qui viennent en Ukraine pour un jour ou deux. Faites appel aux Ukrainiens qui vivent dans ce pays pour traduire la clameur douloureuse de l’Ukraine. Obtenez des fonds pour cela dès maintenant au lieu d'attendre ceux du budget de l'année prochaine.

    Venez dans les hôpitaux de l’Ukraine et parlez aux soi-disant «extrémistes» qui veulent «renverser le gouvernement légitimement élu », à ceux qui ont « cruellement battus » les policiers et « délibérément » fait sauter des explosifs pour se blesser. Oui, le visage de la guerre est cruelle. Mais, en venant à Maidan, ces personnes répètent presque littéralement ce que le roi George VI dit à son peuple le 3 Septembre 1939 :

    « Nous avons été plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout ordre civilisé dans le monde ».

    Sortez de votre situation de confort ! Rappelez-vous les anciens Romains dorlotés qui refusèrent de le faire en leur temps. Cajoler Poutine ne vous apportera pas la sécurité. Lui laisser prendre le contrôle de l'Ukraine pourrait rendre la paix dans le monde encore plus vulnérable. Une Ukraine divisée par la force n’apporterait la paix au monde, tout comme une Pologne et une Allemagne divisée par la force n'ont pas apporté la paix au monde.

    Nous conclurons en solidarité avec le Roi George VI, et avec le peuple ukrainien :

    « La tâche sera rude.  Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais être confinée au champ de bataille, mais nous ne pouvons agir bien seulement en fonction du bien que nous voyons, et confier à Dieu avec déférence notre cause. Si tous ensemble nous restons résolument fidèles à cette cause, alors, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons ».

    Signé : Myroslav Marynovych ,ancien prisonnier du Goulag soviétique (1977-1987), vice-recteur de l’Université catholique d’Ukraine. 

     Ici : Et maintenant, qu’est-ce que l'Ukraine peut attendre de l’Ouest ? Un appel

     JPSC

  • Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

    IMPRIMER

    Après l’agitation postconciliaire puis les rectifications amorcées dès la fin du règne de Paul VI, un « feed-back » se profile peut-être aujourd’hui…Le blog de journal « L’homme Nouveau » commence la publication d’une analyse de l’abbé Claude Barthe sur le sens des réformes dans l’Eglise. Il est vrai que celui-ci n’est pas univoque comme le montre l’auteur.

    Extraits :

    schonborn4_lbb.jpg" Le 11 décembre 2013, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, a longuement traité du « risque de naufrage » de l’Église. La « situation est dramatique, apocalyptique » : le nombre des catholiques ne cesse de baisser ; les églises, pleines il y a un demi-siècle, sont vides aujourd’hui. Situation sans espoir ? Certes pas, disait le cardinal, mais situation qui exige un grand réalisme pour œuvrer à la renaissance véritable d’une évangélisation qui ne se paye pas de mots. Quelle réforme pour l’Église aujourd’hui alors que les rumeurs les plus alarmistes circulent sur la situation de l’Église et que le pape François a réuni les cardinaux dans ce dessein.

     « (…) Le thème de la réforme d’une Église, sainte en elle-même mais composée de pécheurs, date du XIe siècle et de ce que l’on a appelé la réforme grégorienne : redressement de la papauté, de l’épiscopat, du clergé, lutte contre les empiétements des pouvoirs laïcs, de la corruption des clercs, de la simonie.

     (…) La quintessence de la tension de l’Église vers sa propre régénération se trouve ainsi dans les réformes des ordres religieux (parmi bien d’autres, celle du Carmel, au XVIe siècle), avec un retour à l’exigence des Béatitudes, une rénovation spirituelle et disciplinaire, un retrait de la corruption du monde pécheur pour se convertir et pour le convertir (cf. Jn 17, 16 et 18).

    Mais à partir du christianisme des Lumières, dans les pays germaniques, en France, en Italie, le terme de réforme a commencé à s’appliquer aussi à un autre projet, celui d’adaptation des institutions ecclésiastiques au monde environnant, lequel commençait alors à échapper au christianisme. Deux types de réforme, désormais, vont souvent se trouver contraposés, celui traditionnel d’une réforme de revitalisation de l’identité de l’Église, et celui d’une réforme d’ajustement de l’Église à la société nouvelle dans laquelle elle vit. (…)

    Que la réforme de type traditionnel, devenue restauratrice, soit globalement antagonique de l’esprit de la modernité ne veut pas dire qu’elle soit réactionnaire et rétrograde. Les partisans du Syllabus au XIXe siècle ont par exemple formé la matrice du catholicisme social, de même que Pie X et Pie XII ont été des réformateurs au sens classique du terme.

    La réforme au sens nouveau a eu son livre programme avec le célèbre titre du père Yves Congar : Vraie et fausse réforme dans l’Église, paru en 1950 aux éditions du Cerf, qui cristallisait, en France, les attentes des catholiques « de progrès », (…)L’idée du père Congar, qui a été en quelque sorte reprise par Jean XXIII, douze ans plus tard, dans son discours d’ouverture de Vatican II, était de promouvoir une rénovation de l’Église, en évitant de toucher à ce qu’il appelait les « structures », c’est-à-dire aux dogmes et à la constitution hiérarchique, comme l’avait fait malencontreusement Luther dans sa « fausse réforme de l’Église », mais en visant tout de même à une transformation foncière de l’expression de la foi et du culte. Yves Congar prônait une réforme « au niveau de la vie » et une mutation par la « primauté du pastoral ». Il n’est pas douteux que l’interprétation de Vatican II – interprétation qui englobe la préparation, l’évènement conciliaire pris en bloc, et son application – ait été largement influencée par la visée dont Yves Congar était l’un des représentants : une mise à jour en forme de novation.

    On pourrait soutenir que la réponse à Vraie et fausse réforme dans l’Église a été donnée par L’Entretien sur la foi de Joseph Ratzinger, de 1985, livre programme cette fois d’une réforme de restauration de type traditionnel, mais située à l’intérieur du cadre fixé par l’évènement conciliaire. Joseph Ratzinger y assumait, avec tout le poids de son autorité, une orientation réactive à la crise dévastatrice.

    Cette tendance de « rectification » existait déjà sous Paul VI.(…) maisbien plus encore par l’élection de Karol Wojtyla, en 1978, et depuis cette élection par l’orientation globale du pontificat de Jean-Paul II. À cette attitude visant à recadrer « l’esprit du Concile », on a donné le nom de « restauration », qui trouvera son amplitude maximale, même si on peut la juger timide, sous les huit ans de pontificat de Benoît XVI. Qui plus est, le projet ratzinguérien comportait un volet liturgique de très grande portée réformatrice.Mais en 2013 est intervenue la renonciation du pape Ratzinger, ce qui a paru clore cette tentative au sommet. Cela veut-il dire pour autant que le nouveau pontificat, qui s’est présenté comme une mutation par rapport au précédent, s’inscrit dans un retour à une ligne de réforme congardienne ? "

    À suivre…

    Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

    JPSC