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Société - Page 729

  • France : l'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté

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    L'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté

    Communiqué de presse de l'Ordre national des infirmiers (ONI) - Jeudi 19 décembre 2013

    Dans un rapport publié ce jeudi, le conseil national de l’Ordre des infirmiers émet 10 propositions sur la prise en charge de la fin de vie et appelle à « faire de la prise en charge de la douleur une cause nationale de santé publique »

    Le conseil national des l’Ordre des infirmiers dévoile aujourd’hui ses 10 propositions pour l’évolution et l’amélioration de la prise en charge de la fin de vie et l’évolution du rôle des infirmiers. Si l’Ordre affirme clairement son opposition à toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, il se prononce en faveur d’une vraie prise en compte des problématiques sociétales actuelles et propose notamment une formation obligatoire sur le thème de la fin de vie pour les médecins et infirmiers, ainsi qu’une optimisation des compétences infirmières.

    Les membres du Conseil national de l’Ordre des infirmiers proposent 10 pistes concrètes pour une évolution de la loi et de la prise en charge sanitaire de la fin de vie :

    - Se donner le temps d’un grand débat décliné régionalement

    - Faire connaître les textes à tous les professionnels de santé

    - Rendre obligatoire une formation des médecins et des infirmiers sur le thème de la fin de vie

    - Faire de la prise en charge de la douleur une grande cause nationale de santé publique

    - Rendre obligatoire la présence d’un infirmier de nuit dans les EHPAD

    - Rendre opposables les directives anticipées et garantir la clause de conscience y compris de l’infirmière

    - Renforcer le caractère légal de l’approche pluri-professionnelle

    - Prendre en compte les compétences infirmières et reconnaître l’infirmier comme pivot des soins apportés au patient en fin de vie

    - Envisager la sédation terminale à la demande des personnes en garantissant la clause de conscience de l’infirmier

    - Refuser toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté tant il est dangereux, inopportun et foncièrement contraire à la déontologie d’organiser l’aide au suicide.

    La profession infirmière a le devoir de répondre aux légitimes attentes des Français et entend s’impliquer dans le débat mais surtout prendre pleinement sa part des indispensables réformes à mettre en œuvre, explique Didier Borniche, récemment réélu président de l’Ordre national des infirmiers. Légaliser l’euthanasie n’est pas, et ne doit pas être, la réponse aux questions des Français. Ce sont les évolutions de la prise en charge et de l’accompagnement médical et social qui permettront d’offrir à chacun une fin de vie digne et sereine dans tous les cas où cela sera possible.

    La déontologie infirmière au cœur des réflexions

    Le rapport du Conseil national insiste sur l’attachement de la profession aux règles déontologiques de l’infirmier. Il rappelle notamment que les soins infirmiers ont pour but le respect de la vie et que le code de la santé publique précise « L’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. » (article R4312-2).

    Cet attachement à la déontologie de leur profession est clairement mis en avant dans les réponses des infirmiers à l’enquête à laquelle nous leur avons proposé de participer. Ainsi, c’est pour la profession le devoir de continuité des soins qui prime sur toute considération extérieure. Nos propositions, d’amélioration de la prise en charge de la douleur notamment, visent à conjuguer déontologie professionnelle et aspirations citoyennes.

  • Le rapport Estrela rejeté suite à une erreur de traduction ?

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    C'est ce qui s'écrit, notamment sur lepoint.fr. L'explication paraît assez confuse mais les perdants attribuent leur échec à des erreurs de traduction. Le résultat du vote a été sanctionné par le président de l'assemblée et ne devrait pas, à ce titre, être remis en question. Cependant, on voit déjà tout un lobbying s'organiser pour tenter de ramener le projet Estrela au parlement européen. Il faudra donc rester vigilant et ne pas se reposer sur une victoire qui pourrait être remise en question demain.

    Il faut bien constater que les partisans de l'avortement ne lâchent rien et luttent sur tous les fronts pour en faire "un droit comme un autre" qui serait étendu à toute la Communauté Européenne. Et on ne recule devant rien comme cette femen hurlant aujourd'hui, dénudée sur la place Saint-Pierre, que "Noël est annulé" et que "Jésus est avorté".

  • Le statut de l'embryon humain devant la Cour Européenne

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    La Cour européenne saisie de la question du statut de l’embryon humain

    Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (via L'Homme Nouveau)

    Dans les prochains mois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devra se prononcer sur une affaire PARRILLO contre l’Italie (no46470/11) mettant en cause le statut de l’embryon humain

    Des embryons pour la recherche ?

    Cette affaire concerne une femme qui en 2002, alors qu’elle était déjà âgée de 48 ans, a entrepris avec son mari d’avoir des enfants par procréation médicalement assistée (PMA). Cinq embryons ont été conçus in vitro à cette fin puis congelés pour une future implantation, la requérante étant atteinte d’endométriose. En 2003, la requérante perd son mari et renonce alors à poursuivre la procréation médicalement assistée. Depuis, les embryons demeurent congelés. Huit ans plus tard, en 2011, mécontente qu’une loi adoptée en 2004  (loi n° 40/2004) prévoit notamment l’interdiction de la destruction des embryons humains in vitro, la requérante saisit directement la CEDH au motif qu’elle souhaite donner les embryons à la recherche, pour qu’ils soient ainsi détruits. Elle allègue la violation de son droit de propriété sur les embryons humains (article 1 du Protocole n° 1) et du droit au respect de sa vie privée et familiale (article 8). Alléguer une violation du droit de propriété implique de dénier aux embryons humains la qualité de sujets de droit pour les qualifier de choses.

    Contre le Far-West reproductif

    Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice – ECLJ) a été autorisé par la Cour à lui soumettre des observations écrites sur cette affaire. Dans ses observations, l’ECLJ rappelle tout d’abord que la loi n° 40/2004 a été adoptée pour fixer des normes éthiques et pour mettre fin à ce que l’on appelait alors le « far-West reproductif ». Des embryologistes abusaient en effet alors la PMA, notamment afin de répondre à la demande d’enfants formulée par des femmes âgées (parfois au-delà de 60 ans). Cette loi 40/2004 a affecté le secteur économique des biotechnologies en Italie et demeure débattue en raison de la protection qu’elle accorde aux embryons humains.

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  • Le soignant n'est pas un technicien de la mort

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    Lu sur EuthanasieStop :

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort

    Alain de BROCA, Neuropédiatre, Philosophe

    En tant que pédiatre responsable d'une équipe régionale ressource de soins palliatifs pédiatriques, en tant que philosophe, j'ai du mal à comprendre comment on peut valider éthiquement une telle loi. En tant qu'Européen, j'ai du mal à voir qu'un pays ami se targue d'être libéré car libéral en promouvant une mort donnée à autrui quand tant d'efforts doivent être pensés et pris pour aider chacun avec ses souffrances et ses pauvretés à s'accepter tout au long d'une longue vie et bien sûr être accueilli pour ce qu'elle ou il est avec ses différences ?

    Enfin et ce n'est pas le moindre, comment peut on penser qu'il faille légiférer pour moins de 2-3 dizaine de personnes – enfants par an quand tant d'autres ne demandent qu'à vivre avec et malgré leur handicap. La Belgique a environ 125000 naissances par an et la mortalité entre 0-20 ans touchent moins de mille enfants par an au détriment de ne plus avoir comme seule réponse adaptée la mort d'autrui.

    En 2011, les chiffres belges notent 944 enfants de 0-20 ans. Dont 45% avant un an, et 57 % avant la fin des 5 années. Il ne resterait donc que 403 enfants entre 5 et 20 ans dont plus des deux tiers n'ont pas de pathologies les faisant entrer dans le champ des soins palliatifs. Soit environ 130 enfants qui sont à accompagner par toutes les équipes de soins palliatifs pédiatriques pourtant sur le terrain. Si on s'accorde en France (7 fois plus de naissances par an et 7700 décès par an) et sur nos connaissances de terrain, on ne dénombre quasiment pas de familles nous demandant la mort de leur enfant. Le nombre de familles directement impliquées sera de1-3% soit de 15-30 familles quand tant d'autres demandent une aide toujours plus adéquate à leur problème. Répondre à une demande d'angoisse existentielle en abrégeant la question existentielle est une philosophie de l'exclusion et de l'inhumanitude.

    Enfin en tant que spécialiste du développement de l'enfant, ce n'est pas parce qu'un enfant nous parle de mort qu'il demande une fin. Dès deux trois ans la question existentielle le fait raisonner autour de cette angoisse de la mort. Comment entendre leurs questions quand au contraire c'est bien la marque de la question de la vie qui se pose ?

    En tant que spécialiste du deuil, (fondateur de Vivre son deuil Picardie dans les années1990) je suis surpris de voir combien les parents belges pourraient se sentir mieux d'une mort rapide et provoquée alors que l'accompagnement de tant de familles me montrent que la mort provoquée induit une souffrance surdémultipliée et donc un deuil bien compliqué. La loi voudrait –elle augmenter le nombre de personnes endeuillées pathologiques ?

    Rendons au soignant le sens du soin, celui de la rencontre de l'accompagnement, et de la compétence thérapeutique pour le confort afin que chaque enfant donne ce qu'il a a donner malgré ses défaillances.

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort, un nouveau type de thanatopracteur, autrefois décrit comme bourreau officiel.

    Et ne nous renvoyez pas que nous aimons voir les enfants et leur famille souffrir. Ce serait trop simple. Que celle/celui qui en ferait la remarque accompagne une équipe de soins palliatifs pédiatriques pour savoir que la vie est la vie tant qu'elle est encore présente et qu'il y a en pédiatrie des traitements efficaces pour toutes les douleurs.

    Amitié à toute la Belgique et en pensée avec les familles qui souffrent et toutes les équipes déjà présentes sur le terrain.

  • Bulletin de l'IEB - 18 décembre 2013 - Trafic d'organes / transexuels / Estrela / draagmoeders

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    header_fr.jpgSommaire

  • France : l'hypocrisie et le cynisme des partisans de l'avortement s'étalent au grand jour

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    Une nouvelle étape dans cette longue mais sûre descente vers des enfers d'où aura disparu toute mémoire d'un quelconque sens moral, comme on peut le lire ICI :

    Comme souvent lorsqu’il est question du corps des femmes, les débats dans l’hémicycle sont vifs. Le vote, aujourd’hui, d’un amendement socialiste portant sur l’avortement n’a pas dérogé à cette règle. Les députés ont supprimé la notion de « situation de détresse » pour pouvoir recourir à une IVG, jugée désuète car datant de la loi Veil de 1975. 
Désormais, le texte fait référence à une femme enceinte qui « ne veut pas poursuivre une grossesse ». Un détail lexical qui en a choqué plus d’un dans les rangs de l’opposition.


    Pour Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas « courir après les évolutions sociales ». Cette modification « introduit l'idée que l'IVG serait un droit comme un autre », a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l'Entente parlementaire pour la famille.
 Mais pour les rapporteurs du texte, ces changements sont parfaitement justifiés quand quelque 35 % des femmes en France recourent à l’avortement au moins une fois dans leur vie. L'idée d'une « détresse » ne « correspond pas à la situation des femmes », a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l'amendement.


    Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil est aussi « une façon de réaffirmer ce droit », pour Barbara Romagnan (PS), et « ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques » de l'époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
 Pour Françoise Laurent, chargée en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, de proposer des mesures afin d’améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France, il était nécessaire de remettre au goût du jour ce texte.

    « Nous recommandons que la notion désuète de “femme enceinte que son état place dans une situation de détresse”, inscrite dans la loi Veil de 1975, disparaisse. Il faut que la France s’inspire d’autres pays européens qui ont modernisé leur législation. Le recours à l’IVG doit être un droit comme un autre », expliquait, déjà en novembre, la présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs au HCE. 
Le projet de loi qui sera débattu en première lecture à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier, promet ainsi d’agiter encore un peu plus les bancs de l’hémicycle. (source)

    Voir le communiqué de la Fondation Lejeune

  • Ukraine : la religion aussi est divisée

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • La Belgique où l'on a le sens des valeurs prioritaires...

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    Ouf! Nous sommes soulagés en lisant ICI que :

    La Chambre a approuvé l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques

    Seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Comme les bovins, buffles, porcs, lamas ou encore dromadaires.

    La Chambre a approuvé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques (lions, tigres, éléphants, jaguars, etc.), prévue dans un projet de loi portant des dispositions diverses en matière de bien-être animal. La majorité a voté en faveur du texte, rejointe par Ecolo-Groen et la N-VA. Le Vlaams Belang s'est abstenu. Seul le FDF a voté contre. Ces mesures interviennent après que le Conseil du bien-être animal a fait état en 2011 de difficultés d'application des normes légales d'hébergement des animaux dans les cirques (manque d'espace, absence de possibilité de baignade, absence de congénères pour certaines espèces grégaires, non-respect des exigences de température).

    La loi prévoit que seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Il s'agit concrètement des animaux suivants: les bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens et chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches et canards, chevaux, ânes et poneys, moutons et chèvres. (...)

    Nous sommes également très réconfortés par cette initiative de Gaia après qu'une panthère des neiges ait été abattue.

    Il est rassurant de vivre dans un pays où on a le sens des vraies priorités et d'une solide hiérarchie des valeurs.

  • Grand-Duché : les parents se mobilisent pour défendre le cours de religion

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    Luxembourg/Cours de religion: pour la liberté de choix

    L'initiative fraîchement créée «Fir de Choix» provoque le débat en vue de maintenir le libre choix entre cours d'instruction religieuse et cours d'éducation morale et sociale. Une pétition a été lancée à cet effet.

    Du Quotidien (Claude Damiani)

    L'annonce de la suppression des cours de religion dans l'enseignement national n'en finit plus de faire des vagues parmi les partisans des cours d'instruction religieuse. Mais également dans le chef de citoyens qui militent pour le libre choix.

    "Il n'y a rien de plus démocratique que la liberté de choisir!" Tel est le leitmotiv de l'initiative citoyenne qui porte le nom de sa revendication principale, à savoir le libre choix concernant les cours de religion, autant pour les parents d'élèves que pour les élèves eux-mêmes.

    Suite à l'annonce du nouveau gouvernement de remplacer purement et simplement les cours de religion par des cours de valeurs (NDLR : bien que les écoles restent libres d'organiser des cours de religion, selon la déclaration gouvernementale de Xavier Bettel à la Chambre), annonce qui a fait l'effet d'une bombe, une cinquantaine de citoyens se sont unis le 4 décembre dernier, en vue de créer une assemblée amenée à se structurer par la suite en initiative. «Dans sa déclaration gouvernementale, le Premier ministre Xavier Bettel a incité à renforcer l'initiative citoyenne», a souligné Marcia Dechmann, 33 ans, infirmière de son état et porte-parole du mouvement nouvellement constitué. Une motivation supplémentaire pour que se rassemblent des personnes directement concernées par cette patate chaude, voire brûlante, et lancée il y a trois semaines par la coalition, soit le 25 novembre dernier, mais également des sympathisants défendant l'option d'un libre arbitre en la matière.

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  • France : "Solidaires en fin de vie" mobilise

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    Un appel lancé par Anne-Dauphine Julliand, Jacques Ricot, Maryannick Pavageau, Hervé Messager et Tugdual Derville a déjà réuni près de 20.000 signatures.


    SIGNEZ L’APPEL SOLIDAIRES EN FIN DE VIE !

    Il est urgent que tous les citoyens qui ont le souci de préserver la vie et la dignité des personnes fragiles contre la tentation de l’euthanasie se réunissent et s’engagent.

    • Nous refusons une société qui affirme que certains de ses membres auraient « perdu leur dignité » au point que leur mort soit préférable à leur vie.
    • Nous voulons une société permettant aux personnes de traverser des situations de vulnérabilité sans qu’on les dise inutiles ou coûteuses, sans que soit remise en cause la valeur de leur vie.
    • Nous voulons une société où aucune personne âgée fragile et sans défense ne risque d’être euthanasiée en marge du service d’urgence d’un hôpital.

    Décidés à édifier ensemble une société solidaire où les personnes fragiles auront une place de choix, nous invitons les Français à se mobiliser aujourd’hui, pour agir.

    Lire le texte intégral de l’Appel

    http://www.solidairesfindevie.fr/

  • Euthanasie, suicide assisté... De quoi s'agit-il exactement ?

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    Le débat fait rage en France autour du suicide assisté et de l'euthanasie. Mais quelles réalités recouvrent exactement ces termes ? Sur Jol Press, un entretien avec le Professeur Louis Puybasset vise à préciser leur signification :

    Euthanasie, suicide assisté… De quoi parle-t-on exactement?

    La conférence de citoyens sur la fin de vie recommande, dans un avis rendu lundi 16 décembre, de légaliser le suicide médicalement assisté et préconise de créer une « exception d'euthanasie » pour les cas particuliers qui n'entreraient pas dans le cadre du suicide assisté. Avant d’aborder un sujet aussi délicat, prenons le temps de définir précisément les termes du débat avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience », a souligné la Conférence citoyenne sur la fin de vie, un panel de 18 citoyens sélectionnés par l'institut Ifop pour représenter la société française dans sa « diversité ». Concernant l'euthanasie, les citoyens n'estiment pas nécessaire de l'inscrire dans la loi, comme c'est le cas aux Pays-Bas ou en Belgique.

    Quelles différences existe-t-il entre le suicide assisté et l’euthanasie ? Eléments de réponse avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    JOL Press : Avant que le tourbillon médiatique n’emporte la question, définissons les termes. En quoi consiste précisément le suicide assisté ?

    Pr Louis Puybasset : L’avis rendu par la Conférence citoyenne sur la question est brouillon, aucune définition, justement, n’est respectée. Il est pourtant très important de savoir de quoi on parle. On parle de suicide quand le malade prend le médicament lui-même. Et dans ce débat, il faut aussi rappeler que nous ne parlons que de sujets compétents. Il y euthanasie si  le médecin pousse la seringue, il y a suicide assisté si c’est le malade qui ingère le produit.  Si ce suicide est « médicalement » assisté, cela veut dire que c’est le médecin qui a prescrit ce produit.

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