Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 795

  • Gaytés du moment

    IMPRIMER

    Nous lisons ICIUn lord veut préserver la monarchie du mariage gay

    Un membre de la Chambre des lords a déposé un amendement qui permettrait d'obtenir la garantie que l'héritier du trône sera toujours l'enfant biologique d'un père et d'une mère.

    La Chambre des lords n'a pas d'immenses pouvoirs mais elle se montre toujours soucieuse du respect des traditions britanniques. Alors que les députés ont adopté le projet de loi sur le mariage gay, des membres de la Haute Assemblée s'émeuvent de ses conséquences sur la monarchie. Dans le cadre de l'examen de la modification des règles de succession, autorisant une fille aînée à régner même si elle a des frères, lord True, pair conservateur, a proposé un amendement pour qu'un héritier du trône soit explicitement désigné comme l'enfant d'un mariage hétérosexuel.

    Lire la suite sur Le Figaro

  • Conclave : les loups sont aux aguets

    IMPRIMER

    Comment ne pas être interpellé par le déploiement médiatique auquel nous assistons autour de l’évènement du conclave ? La salle de presse du Vatican n’en revient pas elle-même. Cinq milliers de journalistes sont présents sur place et commentent l’évènement en direct. C’est du jamais vu car l'emprise des moyens de communication atteint des sommets vertigineux, transmettant l’information à la minute même. Et s’il ne s’agissait que d’informer ! On sait aussi qu’aujourd’hui la gent journalistique se croit en charge non seulement de nous transmettre l’information mais aussi de nous dicter ce qu’il convient d’en penser. Dès lors on peut facilement se rendre compte que tous ceux qui sont là aux aguets attendent l'évènement pour nous le servir à leur façon.

    Il est vraiment difficile de ne pas éprouver un réel malaise devant cette couverture médiatique d’une ampleur inouïe autour d’une démarche multiséculaire quand celle-ci devrait se passer dans le calme et le recueillement pour permettre aux cardinaux, retirés du monde, de se mettre à l’écoute de l’Esprit. Mais pourquoi nos médias réservent-ils tant de place à une Eglise donnée comme moribonde ? Comment expliquer ce contraste entre une information quotidienne qui distille un antichristianisme devenu ordinaire et cette mobilisation frénétique qui guette les moindres faits et gestes des cardinaux ?

    Benoît XVI a très certainement provoqué une première frustration chez ceux qui usent et abusent du pouvoir d’informer (et de désinformer) en prenant la liberté d’annoncer son retrait, au moment  qu’il avait choisi, et cela « sans leur demander la permission » en quelque sorte. Il a ainsi pris de court tout l’establishment médiatique devenu le magistère suprême au sein de nos sociétés. Il a manifesté cette liberté alors que la presse croyait avoir pris l’Eglise en otage avec l’affaire du Vatileaks, une affaire où les médias ont considéré que tous les coups étaient permis. Le fait que l’Eglise les laisse à présent devant des portes closes en attendant la désignation du successeur constitue très certainement une deuxième source de frustration. Ces vantaux fermés agacent et excitent une presse avide de bruits et de rumeurs et qui aimerait tant qu’un trou de serrure oublié lui permette de forcer le secret. Alors, on s’excite, on commente, on suppute, on se livre à des commentaires sans fin sur tout et sur rien et il faut que nul n’en ignore sur les poêles, les urnes, les termes et les procédures.

    Cet intérêt badin ne doit pas nous abuser. Tout ce monde tapi autour de ces antiques murailles, qu’attend-il à présent ? Un regard rétrospectif sur l’attitude des médias durant les deux derniers pontificats le laisse aisément deviner. A peine le nom de l’élu sera-t-il connu que nous aurons droit à tous les commentaires les plus malveillants. Souvenons-nous de l’accueil réservé à Benoît XVI, « pape allemand », « panzerkardinal », « grand inquisiteur ». Et songeons à tous les traquenards tendus et à l’exploitation malhonnête de propos déformés et isolés de leur contexte. Et cette sourde hostilité qui s’exprime avec une virulence extrême s’explique facilement : l’Eglise n'est-elle pas le dernier rempart qu’il faut abattre pour que plus rien ne vienne entraver toutes les dérives auxquelles sont livrées nos sociétés finissantes, dérives que sanctionnent les lois les plus folles votées par nos parlements.

    Dès lors, celui qui est entré cardinal dans cette chapelle et qui en sortira pape sera, dès sa sortie, exposé à cette meute qui ne le lâchera pas et qui est déjà tapie aujourd’hui dans l’attente de sa proie. Comme nous le disions précédemment, un martyr de toute façon.

  • BXL, 19 mars : grand meeting de la Manif pour Tous

    IMPRIMER

    manif pour tous Bruxelles tract.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Une soirée avec des porte parole du collectif LMPT et des intervenants européens pour comprendre les enjeux de la mobilisation en France contre la loi du "mariage et adoption pour tous", et avoir un regard croisé sur l'impact des différentes législations déjà votées dans d'autres pays d'Europe.

    Intervenants :
    • Frigide Barjot, porte parole de La Manif Pour Tous
    • Xavier Bongibault, président de l'association "Plus gay sans mariage" et porte parole de La Manif Pour Tous
    • Bobby Lopez, citoyen américain, élevé par un couple de lesbiennes, ayant pris position contre la loi du "mariage et l'adoption pour tous".
    • Maria Hildingsson, secrétaire générale de la FAFCE
    • Michel Ghins, président de l'association "Action Pour La Famille" 
    Entrée libre, une participation aux frais vous sera proposée sur place. 

    Les places sont limitées. Pour être sûr de pouvoir entrer, veuillez remplir le formulaire. 
  • Et si les maladies avaient un sens ?

    IMPRIMER

    Le contact avec la maladie conduit immanquablement à réfléchir sur sa signification. Il faut bien reconnaître que ce n'est pas la préoccupation première de l'univers médical. Face à celui-ci, on peut difficilement se défendre d'éprouver un certain malaise lorsqu'on se sent réduit à la condition de "patient objet", livré à la compétence toute-puissante des détenteurs du savoir médical, privé d'une vraie relation humaine où s'instaurerait un réel dialogue entre le médecin et le malade. On pourrait, dans des circonstances parfois pénibles, rêver d'être rencontré dans toute sa dimension humaine et non d'être réduit à un cas localisé relevant d'une compétence scientifique particulière. Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on a systématiquement affaire à des soignants dénués de sens humain mais la question se pose de savoir si le système dans lequel ils fonctionnent ne les prive pas, faute de temps notamment, de prendre davantage en considération la personne qui se trouve devant eux et qui ne peut être identifiée simplement au patient lambda. Si l'on prenait en compte une réflexion sur le sens que peuvent revêtir les maladies, l'approche pourrait peut-être prendre une tournure plus humaine.

    Le Dr Soulier propose une approche de la maladie qui m'interpelle et qui vous intéressera peut-être :

    "... les maladies ont un sens. Elles ont pour nous une intention positive, c’est la manière qu’a le corps de survivre et de s’adapter. Sa solution face à la vie. le Dr. Olivier Soulier nous décrypte quelques clés.

    Les maladies répondent à des codes qui étaient pressentis depuis la nuit des temps dans tous les grands mythes et les grandes symboliques. Les recherches psychologiques récentes font qu’ils sont de mieux en mieux connus. Les dernières découvertes scientifiques viennent confirmer chaque jour ces compréhensions... "

    Lire la suite

  • Tous nos amis français seront à Paris le 24 mars

    IMPRIMER

  • Cet homme a blasphémé !

    IMPRIMER

    Le directeur des "Petits Riens" s'est demandé s'il était encore loisible à quelqu'un de penser que l'homosexualité puisse être une "maladie". Encore ne prenait-il pas cette supputation à son propre compte mais il posait simplement la question de savoir si l'on était libre ou non d'y réfléchir en ces termes. Toutefois, c'était suffisant pour susciter un tollé : le secrétaire d'Etat à l'égalité des chances a immédiatement réagi en affirmant : «  Chacun peut avoir son opinion, c’est vrai. On peut être contre l’homosexualité. Mais dire que c’est une maladie, c’est tout autre chose  ! ». Actiris, une asbl liée aux "Petits Riens" a suspendu sa collaboration avec eux tant que leur directeur n'aura pas clarifié sa position. Reconnaissons par ailleurs que ce dernier a commis effectivement un éditorial assez maladroit et doit à présent s'en mordre les doigts. Il faut croire qu'il n'avait pas pris la mesure de l'offensive que mènent actuellement les lobbies LGBT. D'ailleurs, il s'empresse à présent de préciser qu'il ne pense pas personnellement qu'il s'agisse d'une maladie. Toujours est-il qu'il a commis un véritable crime en osant imaginer que quelqu'un puisse être laissé tranquille dans le cas où il viendrait à se demander si l'homosexualité pourrait bien constituer un trouble par rapport à une hétérosexualité qu'il privilégierait éhontément. On peut bien sûr blasphémer quand il s'agit des religions, et d'ailleurs on ne s'en prive pas; mais s'il s'agit des "avancées sociétales" et particulièrement du dogme selon lequel l'homosexualité constitue une forme de sexualité qui mérite autant de considération et de droits que l'hétérosexualité, tout blasphème constitue un crime irrémissible qui sera aussitôt sanctionné par la censure médiatique et verra bientôt son auteur traîné devant cours et tribunaux. Il est d'ailleurs étonnant que le Secrétaire d'Etat ait affirmé que "l'on peut être contre l'homosexualité". C'est une hardiesse au sujet de laquelle on l'interpellera sans doute.

    __________________________

    P.S. : Définition de la maladie : "Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution." (source)

  • Mgr Maroy : « et si la Belgique se penchait sur la RDC ? »

    IMPRIMER

    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    De passage en Belgique, Mgr François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu à l’Est du Congo, souhaite que la Belgique intervienne militairement au Congo. Il pèse à peine ses mots : « Pourquoi ne pas participer à une mission de paix en tant qu’ancien colonisateur ? Que d’autre fait la France au Mali ? »

    Originaire de la capitale du Kivu, Mgr François-Xavier Maroy Rusengo sait bien que le siège d’archevêque de Bukavu qu’il occupe n’est pas des plus stables. Il est déjà le troisième successeur du jésuite Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, assassiné en octobre 1996. Par ailleurs, il a aussi la charge, en tant qu’administrateur, du diocèse d’Uvira, depuis la nomination de Mgr Jean-Pierre Tafunga Mbayo au siège archiépiscopal de Lubumbashi.

    Lire la suite

  • MARCHE POUR LA VIE 2013 : Action pour la Famille mobilise

    IMPRIMER

    Comme les années précédentes, Action pour la famille-Actie gezin soutient la Marche pour la vie qui partira le dimanche 24 mars du Mont des Arts (près de la Gare centrale). Nous nous rassemblerons à partir de 14h30. Le départ est prévu pour 15h. Plus d’infos sur le site www.march4life.be Vous trouverez plus loin les positions argumentées défendues par Action pour la famille à l’occasion de cette quatrième Marche pour la vie.

    D’abord, quelques nouvelles de la mobilisation en France contre le mariage pour tous. La Manif pour tous du 13 janvier à Paris en faveur du vrai mariage a rassemblé entre 800 000 et un million de personnes ! Malgré cela, la chambre des députés a voté le projet de mariage homosexuel, qui n’ouvre toutefois pas la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe (mais cela viendra si la loi passe…). Le projet de loi est sur le point d’être discuté en deuxième lecture au sénat où la majorité en faveur du mariage gay est plus serrée. Il faut donc renforcer la mobilisation ! Le collectif de la Manif pour tous organise une nouvelle manifestation à Paris, également ce dimanche 24 mars. Des cars partiront de Bruxelles et de Namur. Nos amis français peuvent s’inscrire sur le site http://www.lamanifpourtous.fr/

    La Manif pour tous organise également à Bruxelles un meeting le mardi 19 mars à 20h30 à la salle Lumen (près de la place Flagey). Frigide Barjot sera présente ! C’est gratuit, mais il faut s’inscrire sur http://lamanifpourtousbruxelles.blogspot.be/p/blog-page_4001.html

    Voici maintenant la présentation des propositions défendues par Action pour la famille à l’occasion de la Marche pour la vie du 24 mars à Bruxelles.

    Le dernier rapport bisannuel de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse couvre la période 2010-2011. Ce rapport confirme la tendance à l’augmentation des interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Belgique en dépit des campagnes pour l’usage des moyens contraceptifs et malgré la diminution du nombre de femmes en âge de procréer. Environ 20 000 IVG sont pratiquées chaque année dans notre pays. C’est trop, beaucoup trop. Afin de diminuer le nombre d’avortements, un objectif d’ailleurs partagé par la plupart des pro-choiceAction pour la famille défend les propositions suivantes.

    1. Aider les femmes à garder leur enfant. Conformément à la loi, il faut faire le maximum pour éviter qu’une femme soit amenée à subir un avortement, un acte qui est presque toujours perçu comme une violence. Il faut donc commencer par écouter, en évitant toute culpabilisation, prendre son temps, rassurer et accueillir avec générosité. Une femme qui demande une IVG se trouve très souvent dans un état de grande solitude. Ceci est particulièrement vrai pour les mineures d’âge qui ne sont pas obligées d’informer leurs parents. En outre, chaque femme a droit à une information claire et complète sur toutes les aides et avantages disponibles, ainsi que sur « les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître » comme le dit explicitement la loi.

    2. Veiller à une application stricte de la loi. L’ « absence de souhait d’enfant pour le moment » est la raison la plus invoquée (18% en 2011) pour recourir à un avortement. Contrairement à ce que dit la loi, la brochure du Centre d’Action Laïque (CAL) distribuée dans les écoles prétend qu’aucune justification n’est demandée (page 9) lors d’une demande d’interruption de grossesse. Il est vrai que, dans les faits, c’est souvent le cas puisque l’avortement est habituellement présenté comme un droit, ce qui est inexact. Selon la loi, l’avortement n’est dépénalisé que lorsque sa grossesse place une femme «dans une situation de détresse ». Il revient au médecin seul, et non pas à la femme concernée ou à des tiers, d’apprécier cet état de détresse.

    3. Rappeler que l’avortement n’est pas un droit. La loi de 1990 n’instaure pas un « droit à l’avortement », contrairement à ce que l’on entend souvent et ce que dit la brochure diffusée par le CAL dans les écoles, mais une dépénalisation dans des conditions strictes. Si l’avortement était un droit, tout médecin se verrait dans l’obligation de pratiquer un avortement, dans les situations conformes à loi, en violation de sa liberté de conscience. Or, « aucun médecin, aucun infirmier ou infirmière, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse ».

    4. Briser le silence sur les conséquences psychologiques d’un avortement. Suite à un avortement, de nombreuses femmes éprouvent des difficultés psychologiques et qui peuvent se manifester de nombreuses années plus tard. Il convient dès lors de prévoir un accompagnement suite à une interruption volontaire de grossesse. De telles difficultés sont d’autant plus fréquentes et plus importantes que l’avortement est tardif. Pour cette raison, nous sommes fermement opposés à l’élargissement à 14 semaines après la fécondation de la dépénalisation de l’avortement.

    5. Recueillir une meilleure information sur les IVG pratiquées au-delà de 12 semaines de grossesse en raison d’affections graves ou incurables du fœtus. Le rapport de la commission mentionne le chiffre de 95 pour l’année 2011. Ce chiffre est très inférieur au nombre réel estimé à 600 par an. Les craintes exprimées par les associations de défense des personnes handicapées lors de la discussion de la loi de 1990 sont ainsi tristement confirmées.

    6. Donner dans les écoles des cours d’éducation sexuelle et surtout affective qui mettent en valeur l’amour vrai, le don de soi et le bonheur qui l’accompagne. L’amour authentique va de pair avec une attitude de respect mutuel et une prise de conscience de ses responsabilités. Des relations sexuelles précoces ont des conséquences sur le bien-être affectif et la capacité à réussir une relation amoureuse stable.

    7. Garantir les droits et la protection des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et assurer leur retour au travail dans de bonnes conditions. Des décisions politiques doivent faciliter la conciliation de la vie familiale avec la vie professionnelle, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Action pour la famille est favorable à l’instauration dusalaire parental.

    Dans une perspective sociétale plus large, nous devons lutter contre les situations de précarité où une grossesse non-désirée place une femme dans un état de détresse. La grande pauvreté – matérielle certainement, mais aussi, et surtout, psychologique et spirituelle -, la solitude, l’absence de relations familiales stables, certaines pressions culturelles et sociales, sont autant de facteurs qui font obstacle à l’accueil de l’enfant à naître. Lutter contre ces facteurs est une tâche urgente à laquelle nous devons nous consacrer avec force pour promouvoir une véritable culture de vie. 
    Marcher pour la vie ce dimanche 24 mars est un premier pas dans cette direction.

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Vous trouverez des infos sur nos actions ainsi que des documents et prises de position sur notre site internet http://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

     

  • Euthanasier des déments, une priorité dans le Benelux

    IMPRIMER

    A l'heure où cela se discute au Parlement belge (voir ICI), cette question est également à l'ordre du jour aux Pays-Bas. Jeanne Smits titre : 

    Pays-Bas : la ministre de la Santé au secours de l'euthanasie des déments

    La campagne d'agitation néerlandaise pour l'euthanasie des déments a abouti à une initiative parlementaire et ministérielle. Sur la demande de la commission permanente de la Santé publique, du Bien-être et des Sports, le ministre compétent vient d'adresser une lettre à la Deuxième Chambre pour exposer les données de la question et faire des propositions. Edith Schippers veut renforcer le dialogue entre médecins et patients et mettre en place des procédures permettant aux personnes déjà démentes de « bénéficier » d'une mise à mort demandée alors qu'elles étaient encore en état d'exprimer leur volonté, fût-ce de manière parcimonieuse…

    Lire la suite

  • Benoît XVI, défenseur des (vrais) droits de la femme

    IMPRIMER

    Lors d'une exhortation pronononcée à Luanda (en mars 2009), Benoît XVI a appelé à un examen de conscience à propos des droits de la femme (ZENIT.org)

    ... Le pape a surtout appelé à une « réelle prise de conscience des conditions défavorables auxquelles ont été - et continuent d'être - soumises de nombreuses femmes, en examinant dans quelle mesure la conduite des hommes, leur manque de sensibilité ou de responsabilité peuvent en être la cause ».

    « Il faut reconnaître, affirmer et défendre l'égale dignité de l'homme et de la femme : tous les deux sont des personnes, à la différence de tout autre être vivant dans le monde autour d'eux », a souligné le pape après avoir commenté le récit de biblique de la création de la femme et un passage de Mulieris dignitatem.

    « Tous les deux sont appelés à vivre en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi réciproque, travaillant ensemble pour le bien commun avec les caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce qui est féminin », a ajouté le pape.

    Il en a souligné l'urgence aujourd'hui en disant : « Dans une civilisation comme la nôtre, dominée par la technique, on ressent le besoin de cette complémentarité de la femme, afin que l'être humain puisse y vivre sans se déshumaniser complètement. Il suffit de penser aux terres où règne la pauvreté, aux régions dévastées par la guerre, à de nombreuses situations dramatiques découlant des migrations forcées ou non... Ce sont presque toujours les femmes qui y maintiennent intacte la dignité humaine, défendent la famille et sauvegardent les valeurs culturelles et religieuses ».

    Plus encore, le pape a fait cette observation à propos de la façon de faire l'histoire : « L'histoire mentionne presque exclusivement les conquêtes des hommes, alors qu'en réalité une part très importante est due à des actions déterminantes, persévérantes et utiles accomplies par des femmes ». Le pape a ainsi tenu à évoquer une mère de famille morte en 2004, Teresa Gomes, et Maria Bonino, un médecin italien, dont il a raconté brièvement la vie.

    « Aujourd'hui, a renchéri le pape, personne ne devrait plus douter du fait que les femmes, sur la base de leur égale dignité avec les hommes, ont « tout à fait le droit de jouer un rôle actif dans tous les secteurs de la vie publique, et leur droit doit être affirmé et défendu, y compris par des instruments juridiques lorsque cela se révèle nécessaire. La reconnaissance du rôle public des femmes ne doit pas diminuer pour autant leur rôle irremplaçable à l'intérieur de la famille : leur contribution au bien et au progrès de la société a là une valeur réellement inestimable, même si elle est peu considérée » (Message pour la Journée Mondiale de la Paix 1995, n. 9) ».

    Benoît XVI a aussi souligné que « la présence maternelle dans la famille » est très « importante pour la stabilité et la croissance de cette cellule fondamentale de la société » et demande qu'elle soit « reconnue, louée et soutenue par tous les moyens possibles » et que les maris et les pères assument par conséquent « leurs responsabilités à l'égard de leur propre famille ».

  • Des jeunes venus de Belgique se battent en Syrie aux côtés d'islamistes radicaux

    IMPRIMER

    Nous lisons sur "SudPresse" :

    Quelques dizaines de jeunes Flamands se battent en Syrie aux côtés des musulmans radicaux

    Des centaines de jeunes Européens se battent en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. Ils combattent souvent aux côtés des musulmans radicaux. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. L’agence européenne Eurojust, qui collabore avec les autorités judiciaires de tous les pays de l’UE dans le cadre, notamment, de la lutte contre le terrorisme, a été informée qu’un nombre croissant de jeunes faisaient l’aller-retour entre l’Europe et la Syrie.

    C’est ce qu’a indiqué la présidente d’Eurojust, Michèle Coninsx, lors d’une interview à la radio VRT. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. Mme Coninsx estime que cette hausse de jeunes combattants est «préoccupante». Pour Eurojust, cette hausse est préoccupante car des jeunes entrent en contact avec des mouvements radicaux souvent liés à Al-Qaïda et représentent un danger à leur retour en Europe. Les jeunes Flamands présents en Syrie seraient principalement originaires d’Anvers, de Malines et de Vilvorde.

    Voir également : http://www.lesoir.be/205017/article/actualite/belgique/2013-03-09/70-ressortissants-belges-se-battent-en-syrie

  • Nos évêques s'opposent à un élargissement de l'euthanasie

    IMPRIMER

    Source : Le Vif (Belga)

    Les évêques de Belgique s'opposent à un élargissement de la loi sur l'euthanasie, datant de 2002, aux mineurs d'âge et aux personnes démentes. C'est ce qu'a fait savoir mercredi l'archevêque André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique, alors que les auditions d'experts ont été entamées le 20 février dernier en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat. Mgr Léonard prône les soins palliatifs comme alternative.

    "Déjà en 2002, nous avions exprimé nos plus vives réserves quant à la dépénalisation de l'euthanasie", a rappelé l'archevêque de Malines-Bruxelles lors d'une conférence de presse. "D'abord parce que nous disposons aujourd'hui de soins palliatifs performants et qu'en cas de souffrance intense et rebelle, nous pouvons encore faire appel, en dernier recours, à la sédation dans la stricte mesure du nécessaire." 


    En ce qui concerne la proposition d'étendre la loi aux mineurs d'âge, les évêques jugent qu'il est étrange qu'ils soient considérés comme légalement incapables de certains actes, par exemple de se marier, mais que tout à coup ils seraient suffisamment mûrs pour se faire donner la mort. 

    En outre, les évêques trouvent risqué de donner à long terme à autrui, via un "testament de vie" (déclaration anticipée d'euthanasie), la possibilité de décider à la place d'une personne démente d'accomplir l'euthanasie. "Cette décision (...) est-elle vraiment compatible avec un État de droit? ", se demande Mgr Léonard. 

    Le Dr. Catherine Dopchie, oncologue et responsable d'une unité de soins palliatifs, présente à la conférence de presse, abonde dans ce sens: "Si la déclaration anticipée de demande d'euthanasie est à durée illimitée pour la perte de 'conscience de soi', l'euthanasie sera pratiquée sur base du document, sans connaître le vécu de la personne à ce moment-là." 

    Mgr Léonard se pose aussi la question de savoir si l'argument de la "liberté personnelle" n'est pas ambigu: "Une liberté n'existe que par des relations, elle n'est jamais isolée", explique-t-il. "Plutôt que de résoudre la question du 'bien mourir' en laissant chacun organiser (...) sa 'sortie de scène', n'est-il pas plus humain d'être tous solidaires de l'épreuve de chacun, de chacune, en posant sur eux un regard qui confirme leur dignité et en cherchant activement à soulager la souffrance qui les accable?" 

    Dès lors, les évêques appellent le législateur "à rompre avec une logique qui, d'une certaine façon, euthanasie le lien social lui-même". Plutôt que d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie, ils l'invitent "à considérer comment les grands malades, mineurs ou déments, pourront être mieux encore pris en charge par la Santé publique, notamment dans le cadre des soins palliatifs". 

    Enfin, selon les évêques, l'euthanasie exerce également une pression sur le secteur médical et paramédical. "Il ne s'agit plus seulement de l'art de soigner et de guérir; cela implique aussi l'art de laisser mourir." Pour le Dr. Dopchie, "l'euthanasie est une manière technique de prendre en compte la souffrance humaine. Elle ne prend pas en compte la personne humaine."


    Consulter le document des évêques : document/Conference_episcopale_de_Belgique