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Société - Page 967

  • Tous, des numéros...

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    1936009-foule-anonyme.jpgL'Espagne est décidément bien mal embarquée. Tout le monde se souvient de ce slogan "Je suis un homme, pas un numéro"; et bien, dans ce pays, on veut bel et bien remplacer l'identité par un numéro qui serait attribué à la naissance et désignerait l'individu jusqu'à sa mort :

    "Au moment de l’inscription à l’état civil, chaque enfin devrait recevoir un « numéro de série » (sic) qui sera le sien dans tous ses rapports avec l’Etat et les instances officielles jusqu’à la fin de sa vie. Pas de document pour nommer ses père et mère – pardon, ses géniteurs, l’Espagne a renoncé depuis un bon moment à la version ringarde du couple formé d’un papa et d’une maman, et il ne faudrait pas que les autres se sentent « discriminés ».

    La réforme d’une législation qui date, en gros, de l’Empire romain et exige de noter la filiation de tout nouveau citoyen en regardant d’abord la filiation paternelle, ne correspond à aucune demande populaire, note HazteOir. Il s’agit tout juste de répondre aux exigences de l’idéologie de genre.

    Un professeur de droit, Domingo Bello Janeiro de l’université de La Corogne, observe que la loi met des potentialités de conflit dans ce qui jusqu’à présent était paisiblement réglé par un droit multi-séculaire. Sans compter la difficulté créée par la loi dans la recherche généalogique.

    Le Sénat espagnol n’a pas encore voté la mesure. Des pétitions contraires se font jour. Les gouvernements européens, de quelque bord qu’ils soient, ne sont décidément pas proches des peuples…"

    source : Jeanne Smits sur Chrétienté Info

  • Les attaques contre la religion se multiplient en Espagne

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    Des organismes espagnols révèlent que les violations de la liberté religieuse sont en augmentation dans le pays, parmi eux l’Association civile des avocats chrétiens (AEAC) qui a dénoncé à l’ONU 153 violations depuis 2004.

    Le président de l’Association, Polonia Castellanos, a présenté le 16 mai aux Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, à Genève, un rapport sur les attaques à la liberté religieuse.

    L'AEAC dénonce le gouvernement Zapatero pour « violations réitérées, persistantes et manifestes des droits humains liés à la liberté de religion ou de croyance en Espagne ».

    Parmi ces violations, figurent des attaques à des prêtres, à des images et des églises catholiques, mais aussi des actions comme la fermeture au culte de la basilique Valle de los Caídos par le gouvernement, le 6 avril 2010, des agressions laïcistes dans diverses chapelles universitaires, l’interdiction de faire des processions. Le document signale aussi des manifestations et des spectacles offensifs.

    L’association fait également état dans son rapport d’insultes et de menaces à l’encontre d’évêques, proférées publiquement par des groupes et entités, et une invitation à mettre le feu à la Conférence épiscopale lancée durant une manifestation pro-avortement en septembre 2009.

    Le rapport signale aussi des déclarations offensives de représentants du gouvernement, de politiciens et de personnes recouvrant de hautes charges.

    L’association a demandé à l’ONU d’enquêter sur ces faits et de sanctionner le gouvernement espagnol en cas de responsabilité prouvée.

    Selon l'AEAC, si l’Espagne ne prend pas des mesures contre les croissantes vagues d’attaques laïcistes ou anti-religieuses, c’est son vote à la Commission des droits de l’homme de l’ONU qui pourrait être compromis, mesure qu’elle exhorte à appliquer.

    Le pape lui-même avait soulevé la question de la liberté religieuse en Espagne dans son discours, le 16 mai, à la nouvelle ambassadrice du pays près le Saint-Siège,María Jesús Figa (cf. ZENIT, 17 avril 2011), exprimantsa préoccupation contre certaines formes d'hostilité contre la foi qui tendent à « marginaliser » la religion, voire à la diffamer ou la discriminer. 

    Patricia Navas - Mercredi 25 mai 2011 (ZENIT.org)

  • Chaque année en Belgique : 20.000 embryons détruits en raison de leur "aspect"

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    images (4).jpg20/05/2011 - Procréation médicalement assistée PMA (Bulletin de l'IEB)

    Plusieurs scientifiques (1) remettent en question la destruction systématique d’embryons sur base de leur aspect. Jean-Michel Debry, écrivait déjà dans un article paru dans « Le Généraliste » du 14 janvier 2010 que « la morphologie des embryons n’est pas, dans une large mesure, indicatrice des aptitudes implantatoires. Les biologistes de PMA ont déjà une idée de cette réalité dans la mesure où lorsqu’ils ont l’occasion de prolonger la culture in vitro jusqu’au 5ème ou au 6ème jour, ils peuvent observer de superbes blastocystes là où les embryons aux jours 2 ou 3 avaient une morphologie qui laissait à désirer. A contrario, de superbes embryons précoces peuvent dériver de zygotes qui ne paraissaient au départ pas conformes. Ceci pose question sur le plan éthique : chaque année plus de 20.000 embryons en Belgique sont détruits (ou laissés à la recherche ?) avant congélation pour cause de « morphologie imparfaite ». Jean-Michel Debry de conclure : «  Quand on sait qu’il se trouve dans ceux-là de nombreux candidats à l’implantation, on est tout de même pris d’un vertige rétrospectif… »

    (1) J. De Mouzon, Fivnat, 2009.

  • Une proposition de loi sur les mères porteuses

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    images (4).jpg

    Proposition de loi sur la "maternité de substitution" - 04/05/2011 - Procréation médicalement assistée PMA (Bulletin de l'IEB)

    Le 4 mai 2011, une proposition de la loi a été déposée ( Doc 53 1429/001 Mme Nahima Lanjri et consorts) devant la Chambre des représentants afin de rendre pénalement répréhensible la commercialisation de la maternité de substitution. Les auteurs constatent que de plus en plus d’enfant nés d’une mère porteuse deviennent l’objet d’intérêts commerciaux. Les auteurs souhaitent réaffirmer le principe que l’enfant n’est pas une marchandise et souhaitent dès lors voir interdire toute transaction commerciale et toute médiation préalable à la naissance. Cette proposition prévoit notamment d’interdire qu’une femme se propose publiquement comme mère porteuse, punit toute incitation à céder son enfant et frappe de nullité les conventions passées préalablement à la naissance. Néanmoins, cette proposition ne souhaite pas interdire les conventions de maternité de substitution non commerciales lorsqu’elles sont passées après la naissance de l’enfant, la mère porteuse ayant jusqu’à ce moment le droit de garder l’enfant."

    Source: IEB / Moniteur belge

  • "J'ai voulu avorter" - Un numéro hors-série de l'Homme Nouveau

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    couvhs3pourweb.jpgL'Homme Nouveau vient de publier un numéro hors-série consacré au Planning Familial et à la pratique de l'avortement. Le commander (6 €) ICI

    Sommaire

    Enquête
    Pendant six mois, une équipe de L'Homme Nouveau s'est rendue au Planning familial. Choses vues et entendues.
     
    Réflexion
    Sous la question de l'avortement et de la contraception, se cache une vision déformée de l'homme et de la femme.
    Avec : La vie humaine chez les Anciens, par Philippe Kersantin ; Il était une fois l'eugénisme, par Anne-Marie Libert ; Un Évangile pour la vie, par l'abbé Louis-Marie Rineau.


    Pratique
    Aider, soutenir, encourager, réagir, c'est possible. Les bonnes adresses pour la vie.
    ADV : la vie, une priorité sociale ; Mère de Miséricorde : À l'écoute des femmes en difficulté ; TeenSTAR : un corps fait pour aimer ; Laissez-les-Vivre, S.O.S. Futures Mères : Montrer l'avortement dans sa réalité.

  • Un réquisitoire contre un pape du "constructivisme" pédagogique

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    C'est à découvrir ici (PDF)

  • Les évêques de Malte mobilisent en faveur du mariage indissoluble

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    Dépêche catho.be

    Les évêques catholiques de Malte ont une nouvelle fois mis en garde les fidèles contre le "oui" au référendum sur le divorce organisé le 28 mai prochain. Celui qui se prononce pour un mariage durable exprime sa foi dans la famille basée sur le lien indissoluble de l'amour, soulignent-ils, dans leur lettre pastorale. Une décision en faveur du divorce représenterait aux yeux des évêques une nouvelle destruction du mariage et de la famille et la disparition des valeurs et de la qualité de vie.

    Les citoyens de Malte sont appelés par un référendum consultatif à s'exprimer sur l'introduction du divorce sur leur île. Selon les derniers sondages, plus 47% des électeurs sont encore indécis, 28% sont en faveur du "oui" et 25% penchent pour le "non". Malte est le seul pays de l'Union européenne dans lequel le divorce n'existe pas.

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  • "La famille, le travail et la fête"

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    Ce matin, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a été présenté le document intitulé "La famille, le travail et la fête", constitué des catéchèses préparatoires à la VII Rencontre mondiale des familles (Milan 30 mai - 3 juin 2012). Ont pris part à la conférence de presse: Le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour  la famille, le Cardinal Dionigi Tettamanzi, Archevêque de Milan, Mgr.Franco Giulio Brambilla, Auxiliaire de Milan et Coordinateur du projet, et le P.Gianfranco Grieco, OFM.Conv., Chef de bureau au Conseil pour la famille, et l'Abbé Davide Milani, Responsable de la communication diocésaine de Milan.

      Rappelant le trentième anniversaire de son dicastère, le Cardinal Antonelli (qui préside aussi l'Institut de recherches Jean-Paul II sur mariage et famille) a exposé que l'évènement milanais comportera un congrès théologique et pastoral (trois jours) et un temps de fête avec présence du Pape (deux jours). La préparation de la VII Rencontre a été largement favorisée par le livre de catéchèse sur la famille, la fête et le travail, préparé par le conseil pontifical et le diocèse de Milan. Ces dix catéchèses bibliques, accompagnées de textes du Magistère et à l'usage des communautés et des familles, sont publiées par la LEV en sept langues.

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  • Le gouvernement italien veut combler le vide juridique sur la fin de vie

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    fin_de_vie_Corbis.jpgCombler un vide juridique oui, mais dans un tout autre sens que la loi belge en la matière. Selon Anne Le Nir, la correspondante à Rome du journal « La Croix » le gouvernement italien veut combler le vide juridique sur la fin de vie. Les députés italiens doivent prochainement étudier un projet de loi interdisant l’euthanasie.

    Le texte permettra aux citoyens de renoncer par avance à des thérapies « disproportionnées » en cas de perte de leur capacité de compréhension.

    En Italie, le cas d’Eluana Englaro, tombée dans le coma en 1992 et décédée en 2009, après l’interruption de l’alimentation et l’hydratation artificielles, demandée par son père, a mis au jour un vide législatif en matière de fin de vie.

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  • "Le tourment est indicible et l'humiliation totale"

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    C'est ce qu'affirme le Cardinal Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, au sujet de chaque nouveau cas de pédophilie impliquant un prêtre ou un religieux. Ces propos ont été tenus le 23 mai, lors de l'ouverture de l'assemblée générale de la la Conférence épiscopale.

    Le "Swiss romain" qui rapporte ces paroles, signale les faits suivants :

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  • France : il est urgent de signer la pétition contre l'eugénisme d'Etat

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    La Fondation Jérôme Lejeune, en pointe dans la défense des droits des personnes handicapées dont celui à la vie, a lancé une pétition « contre l’eugénisme » du projet de loi bioéthique. Alors que « la pratique systématique du dépistage prénatal de la trisomie 21 est devenue une machine à sélectionner et à éliminer » et que « depuis juin 2009, les arrêtés « Bachelot » obligent le médecin à informer toute femme enceinte, quels que soient son âge et sa situation, des risques de trisomie 21″, « il est question, aujourd’hui, de l’inscrire dans la loi de bioéthique, à l’article 9″ avertit l’association qui dénonce « un eugénisme d’Etat »

    Pour la Fondation Lejeune, « cet article traduit un mépris du code de déontologie médicale et un mépris de la médecine prénatale au service de la vie ». Il « transforme le médecin-obstétricien en fonctionnaire du binôme dépistage-élimination et la femme enceinte en cible potentielle d’enfants interdits de naître » et « traduit un mépris de la personne trisomique et de sa famille ».

    Le député Jean Leonetti a fait inscrire au cours du premier vote de la loi à l’Assemblée nationale un amendement à l’article 9 « redonnant au médecin une liberté de prescription du dépistage tenant compte des conditions médicales de la femme enceinte (âge, antécédents). Cet amendement permettait de limiter le caractère systématique du dépistage de la trisomie 21″ indique la Fondation Lejeune. L’amendement ayant « été balayé par le Sénat et par la Commission spéciale de bioéthique de l’Assemblée nationale », elle demande aux parlementaires « d’être présents au vote et de réintroduire cet amendement « Léonetti » à l’article 9 de la loi et de marquer ainsi votre attachement à une démocratie respectueuse de la vie des hommes, libérée des pressions eugéniques ».

    Eric Martin dans Nouvelles de France

  • Lassante et ennuyeuse : la chronique des oubliés que l'on préfère ignorer

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    Jour après jour, sur ce blog, relayant les informations qui nous viennent de Fides, de Zenit, de l'AED, d'Asianews et d'autres organismes humanitaires, nous tâchons d'attirer l'attention sur le sort de milliers de gens qui sont victimes de situations de violence à travers le monde. Leur tort est d'être chrétiens et il a fallu que des débats politiques aient lieu pour que soient enfin reconnues les persécutions qui les visent parce qu'ils sont chrétiens, précisément. Ils sont victimes d'extrémistes hindous en Inde, d'islamistes au Pakistan, en Irak, en Indonésie, en Egypte, au Soudan, au Nigeria, etc. L'attention est momentanément attirée par des faits dramatiques lorsqu'un homme est égorgé, quand des femmes sont battues, violées et défigurées, quand, sous prétexte de "blasphème", on incarcère ou on exécute... Mais qui pense encore aujourd'hui à Asia Bibi et à tant d'autres qui subissent un sort similaire? Nous sommes étrangement versatiles et il suffit que de nouvelles affaires comme cette misérable histoire de DSK occupent la une pour qu'on oublie le sort tragique des ces "minorités invisibles". Même dans nos églises, on n'évoque ces réalités que du bout des lèvres quand on veut bien inviter l'assembée à y songer dans des "intentions" formulées de façon souvent peu explicite.

    Et si un jour il nous était demandé ce que nous avons fait de nos frères ?