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Solidarité - Page 41

  • Appel urgent de caritas pour l'Afrique de l'Est où la famine sévit

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    Newsletter Caritas International
    Afrique de l'Est

    La situation en Afrique de l'Est est dramatique

    Aidez-nous à apporter une aide d’urgence aux victimes.

    Les Nations Unies et le gouvernement du Soudan du Sud ont déclaré l’état de famine. 5 millions de personnes y ont d’urgence besoin d’aide alimentaire. Elles sont 20 millions dans la région à être menacées par la faim.

    Aujourd’hui, au Soudan du Sud, Caritas vient déjà en aide aux familles prises au piège à Yei, ainsi qu’à celles et ceux qui ont trouvé refuge dans le camp de Bidi Bidi en Ouganda. En l’espace de quelques mois, cette plaine inhabitée est devenue le second camp de réfugiés de la planète. Votre aide ne peut attendre.
     
    Nous avons d’urgence besoin de votre soutien pour pouvoir distribuer des colis alimentaires. Un  colis alimentaire coûte  30 euros, ce qui correspond plus ou moins à 1 euro par jour pour venir en aide à une famille pendant tout un mois.
     
    Combien de jours accepteriez-vous d’aider une famille?
    7 jours = 7 euros
    40 jours = 40 euros
    90 jours = 90 euros 

    Ou sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141 en mentionnant « 5643 Famine Soudan du Sud »
    Chaque jour compte
    Merci

         BE88 0000 0000 4141

         infofr@caritasint.be
         www.caritasinternational.be


       
    Caritas International Rue de la Charité 43 - 1210 Bruxelles

  • « Une goutte de lait » : une demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep

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    D'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    « Une goutte de lait » : demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep.

    Les combats dans la partie orientale d’Alep ont, pour l’instant, cessé, et compte tenu du calme relatif, les gens reviennent lentement pour voir ce qui reste de leurs maisons. Les destructions et l’impact sur les infrastructures sont importants, et les besoins énormes : nourriture, combustible pour le chauffage, eau et électricité. La Fondation pontificale « Aide à l’Église en Détresse », qui a continuellement fourni des fonds aux chrétiens de Syrie depuis le début de la guerre, s’attèle maintenant, avec ses partenaires locaux, à l’une des principales préoccupations des familles chrétiennes à Alep : du lait pour leurs enfants.

    En ces temps de disette, le lait est essentiel pour la croissance et le bien-être de ces enfants. Le projet appelé « Une goutte de lait » vise à assurer chaque mois aux enfants chrétiens d’Alep de moins de dix ans un approvisionnement en lait.

    Le projet œcuménique, mis en œuvre depuis mai 2015, a été grandement apprécié et continue de l’être par toutes les Églises chrétiennes d’Alep, car c’est le seul programme qui aide tous les chrétiens indépendamment de leur rite ou de l’Église à laquelle ils appartiennent. Mais le financement de ce projet très important est en péril. Bien qu’Alep soit calme et ne soit donc plus au cœur des préoccupations des médias internationaux, les conditions de vie y sont épouvantables : 80 % de la population d’Alep a été déplacée et 70 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Le nombre de familles ayant besoin de colis alimentaires rien que pour survivre a considérablement augmenté.

    Le docteur Nabil Antaki, un gastro-entérologue syrien qui est resté auprès de la population pendant les bombardements et qui coordonne maintenant ce projet, a instamment demandé davantage d’aide pour que le programme de fourniture de lait soit maintenu. « Nous distribuons du lait chaque mois à environ 2.850 enfants : 2.600 enfants reçoivent du lait en poudre, et 250 reçoivent du lait spécial pour nourrissons. Les bébés non allaités par leur mère reçoivent un lait qui leur est spécialement destiné. Le nombre total de bénéficiaires varie chaque mois en fonction du nombre de naissances et de l’émigration des familles », explique le docteur Antaki.

    Georgina, mère de trois enfants, explique à l’Aide à l’Église en Détresse combien ce projet est important pour elle et sa famille : « Myriam a dix ans, Pamela a six ans. Nous faisons partie des bénéficiaires du projet “Une goutte de lait”. Myriam et Pamela reçoivent chacune un kilo de lait en poudre par mois. La santé de Pamela était critique du fait qu’elle avait été touchée par des éclats de bombe dans le dos, et maintenant qu’elle a récupéré, elle a besoin de lait pour améliorer sa santé et se renforcer. Ce projet est très important pour moi et ma famille, et je tiens vraiment à ce qu’il continue ».

    Les enfants d’Alep ont déjà été privés d’une enfance paisible et épanouissante. Il ne faudrait pas qu’ils soient privés du lait nécessaire à leur croissance et à leur santé. L’Aide à l’Église en Détresse a donc assuré le docteur Antaki de notre aide aux enfants d’Alep.

    L’Aide à l’Église en Détresse donnera 18.750 € par mois pendant toute l’année 2017, soit un total de 18.750 € x 12 = 225.000 €

    Par Maria Lozano

  • « Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains ! »

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    "SHE DECIDES" : OBIANUJU EKEOCHA DEMANDE À L'OCCIDENT DES ACCOUCHEMENTS SANS RISQUE PLUTÔT QUE DES AVORTEMENTS SANS RISQUE

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Après le rétablissement de la Politique de Mexico par les États-Unis, le financement des organisations fournissant des services d'avortement à l'étranger, comme la Fédération internationale pour la planification familiale, Marie Stopes International et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) sera drastiquement diminué. En réponse, quatre gouvernements européens (Belgique, Danemark, Pays-Bas, Suède) organisent une conférence « She Decides » à Bruxelles pour recueillir des fonds pourl’avortements dans les pays en développement, jeudi 2 mars. L'Union européenne sera représentée lors de la conférence, bien qu’elle n’ait aucune compétence en la matière.

    Dans une vidéo « la dictature du donneur riche », Obianuju Ekeocha, présidente de Culture de la vie Africaine, interroge les délégués européens de la conférence « She Decides » : « De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se rassembler pour soulever des fonds. Ces fonds ne sont pas destinés à une aide alimentaire en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés à l’eau en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés aux Africains pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Non. Ils se rassemblent pour lever des millions de dollars pour ce qu’ils appellent l’avortement sans risque. Ce qui est en fait le plus décourageant, c'est que ces pays occidentaux n'ont même pas songé à demander aux Africains ce qu'ils veulent ! ». Elle cite par ailleurs des études qui montrent que l’avortement est inacceptable pour une vaste majorité des pays africains, quelques soient les circonstances. Pour elle, il s’agit là d’ « un nouveau colonialisme, d’une culture impérialiste ». Elle ajoute : « Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains ! ».

    Marie Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des familles catholiques, s’étonne de la présence de l’Union Européenne à la conférence « She decides » qui vient soutenir la campagne alors que « près de 2 millions de citoyens de l'Union Européenne ont signé l'initiative citoyenne européenne One of Us, qui demandait à la Commission européenne d'arrêter tout financement de l'aide au développement qui implique l'avortement ».

    Sources: FAFCE (28/02/2017)
  • Stop Discriminating Down : signons la pétition internationale

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    DE NOMBREUX PAYS SONT À LA VEILLE D’INSÉRER DANS LEUR DISPOSITIF DE DÉPISTAGE PRÉNATAL UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE TESTS GÉNÉTIQUES VISANT À DÉTECTER LA TRISOMIE 21.

    Alors qu’aujourd’hui dans ces pays plus de 90% des enfants trisomiques sont déjà avortés, cette perspective est révoltante.

    Le consensus est général pour dénoncer le Gendercide et personne n’argumenterait pour promouvoir un « libre choix » des parents d’avorter d’une fille parce qu’elle ne serait pas un garçon.

    Etrangement, quand on applique ce raisonnement à la trisomie 21, la logique change. Discriminer un enfant sur la base d’une variation génétique devient un « choix libre » individuel et c’est même valorisé.

    Comment ce basculement est-il possible ?

    Aujourd’hui, les bébés nés avec une trisomie 21 peuvent espérer une vie longue et de bonne qualité. La recherche montre que les personnes atteintes de trisomie 21 et leurs familles ont une meilleure appréciation de la vie que les autres.

    La sélection organisée et encouragée par les gouvernements, sans avantages pour la santé ou allègement des souffrances, est un crime social et moral envers les personnes handicapées, qui ont de nombreuses possibilités, et leurs familles.

    Ces programmes sabotent les progrès réalisés au cours des 40 dernières années pour promouvoir une société égalitaire et inclusive.

    Alors que dans le monde entier, chacun signe des pétitions, marche et organise des conférences pour lutter contre les discriminations et protéger la planète et sa biodiversité, personne ne devrait avoir à défendre sa vie menacée en raison de son patrimoine génétique.

    Dans un monde humain, les personnes atteintes du syndrome de trisomie 21 seraient les bienvenues.

    C’est pourquoi nous demandons au Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, à son Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Prince Zeid Ra’ad Al Hussein, au Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, M. Nils Muižnieks et au Commissaire européen à la Charte des Droits fondamentaux, M. Frans Timmermans, qu’ils formulent 3 exigences aux gouvernements des Etats :

    • Arrêter de proposer dans le cadre des programmes de santé publique le dépistage prénatal systématique de la trisomie 21 visant délibérément à la sélection
    • Réglementer l’introduction du dépistage génétique prénatal, sur la base des principes définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans la Convention d’Oviedo (articles 11 et 12) et dans la Charte européenne des droits fondamentaux de l’Union européenne (articles 2, 3, 21 et 26)
    • Permettre l’utilisation des tests génétiques uniquement pour améliorer les soins et le bien-être, et non pour discriminer les personnes en fonction de leurs prédispositions génétiques

    SIGNER LA PÉTITION INTERNATIONALE

  • Mars : le pape invite à prier pour nos frères et soeur persécutés

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    « Prions, pour nos frères et sœurs persécutés afin qu’ils éprouvent le soutien de toute l’Église à travers la prière et l’aide matérielle ».

    «Tant de personnes sont persécutées à cause de leur foi, forcées de fuir leurs maisons, leurs lieux de culte, leur terre, leurs proches !

    Elles sont persécutées et assassinées parce que chrétiennes, sans que leurs persécuteurs fassent la moindre distinction entre les confessions auxquelles ils appartiennent.

    Je vous demande ceci : combien d’entre vous prient pour les chrétiens persécutés ? 

    Je vous encourage à prier avec moi pour qu’ils éprouvent le soutien de toutes les Églises et communautés à travers la prière et l’aide matérielle.»

    Du site "Prier au Coeur du Monde" (Xavier Jahan sj) :

    CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS, DES FRÈRES À SOUTENIR.

    Une nouvelle fois, le Pape mobilise la prière des chrétiens, notre prière, pour nos frères et sœurs persécutés ‟afin qu’ils éprouvent le soutien de toute l’Église à travers la prière et l’aide matérielle.”

    Notre prière ne doit pas se lasser face à cette énigme qui traverse toute l’histoire de l’Église. Elle ne doit pas se limiter non plus aux seules informations que les médias grand public nous rapportent régulièrement. Les frères et sœurs concernés  sont bien plus nombreux que sur les quelques lieux extrêmes qui retiennent l’attention médiatique.

    Pour cela, il est particulièrement profitable de découvrir l’Index  mondial de persécution des chrétiens : des chiffres et des cartes saisissantes… Cela élargit notre regard, et au final notre prière vers tous ceux qui sont persécutés et dont on ne parle pas. Que notre prière soit vraiment universelle !

    Cette énigme de la persécution met en permanence à l’épreuve notre foi : comment Dieu peut-il laisser faire des choses pareilles ? Aussi il est bon de nous nourrir et de nous appuyer encore et encore sur sa Parole à travers les Écritures. C’est seulement dans cet enracinement  que nous pouvons recevoir la force de persévérance pour cette intercession qui nous plonge dans le mystère de la nuit de la foi… Cela nous oblige encore davantage à laisser l’Esprit prier en nous par ses gémissements inexprimables (Romains 8, 22-27).

    Ne pas fléchir, persévérer envers et contre tout dans notre offrande. Cela nous donne l’occasion de creuser pendant notre temps de carême la vertu théologale de l’espérance. Elle est justement l’objet des catéchèses que le Pape donne actuellement lors des audiences générales du mercredi. Une autre manière de rester unis à lui pour vivre la mission de prière apostolique qu’il nous confie.

    Bon temps de Carême à tous !

    Xavier Jahan sj
    directeur – RMPP France

  • A Rome, ce jeudi 2 mars : une journée consacrée à Pie XII et à son action durant le Seconde Guerre mondiale

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    Du site de Radio Vatican :

    Pie XII et les juifs au centre d'une journée de débats à Rome 

    (RV) Le Pape Pie XII et son action durant la Seconde Guerre mondiale seront au centre d’une conférence organisée par le Comité Pape Pacelli le jeudi 2 mars 2017, jour de l’anniversaire et de l’élection au trône de Pierre d'Eugenio Pacelli. Elle aura lieu dans la salle des Papes du couvent de Sainte-Marie-sur-Minerve, dans le centre de Rome. Selon un communiqué du comité, ce rendez-vous promet plusieurs nouveautés importantes : le témoignage d’Anita Garibaldi, arrière-petite-fille de Giuseppe Garibaldi, sur le rapport de sa famille, et en particulier de son père, Ezio, avec Pie XII ; les résultats du travail de recherche historique du diacre Domenico Oversteyns sur le nombre des juifs sauvés à Rome pendant la Seconde Guerre mondiale grâce à Pie XII.

    Une exposition de journaux et de documents de l’époque sera également présentée au public. Une prière pour la béatification du vénérable Pie XII aura lieu dans la basilique à l’issue de cette journée d’échanges et de débats à laquelle participeront plusieurs chercheurs dont Livio Spinelli, historiographe et Giulio Alfano, de l’Université pontificale du Latran. (XS)

    Lire : « Un juif romain au temps de la Shoah. Faux-papiers et messages chiffrés » par Dominiek Oversteyns

  • D'après le pape, on ne peut accueillir des migrants que s'il y a la possibilité de les intégrer

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    Tels sont les propos qu'on peut lire dans une interview accordée par le pape à un "journal de la rue" milanais (source) :

    (...)

    À diverses reprises, le pape s’est rallié à la défense des migrants en invitant à l’accueil et à la charité. En ce sens, Milan est une capitale de l’accueil. Mais beaucoup se demandent s’il faut vraiment accueillir tout le monde, sans distinction, ou bien s’il n’est pas nécessaire de mettre des limites.

    Ceux qui arrivent en Europe fuient la guerre ou la faim. Et nous sommes d’une certaine façon coupables parce que nous exploitons leurs terres, mais nous ne faisons aucun type d’investissement pour qu’ils puissent en tirer un bénéfice. Ils ont le droit d’émigrer et ils ont le droit d’être accueillis et aidés. Mais cela doit se faire avec cette vertu chrétienne qui est la vertu qui devrait être le propre des gouvernants, à savoir la prudence. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie accueillir tous ceux que l’on « peut » accueillir. Et cela, en ce qui concerne le nombre. Mais il est tout aussi important de mener une réflexion sur « la manière » d’accueillir. Parce qu’accueillir signifie intégrer. C’est le plus difficile parce que, si les migrants ne s’intègrent pas, ils sont ghettoïsés. Il me vient souvent à l’esprit l’épisode de Zaventem (l’attentat à l’aéroport de Bruxelles du 22 mars 2016, ndr) ; ces jeunes étaient belges, fils de migrants mais ils habitaient dans un quartier qui était un ghetto.

    Et que signifie intégrer ? Dans ce cas aussi je donne un exemple : treize personnes sont venues avec moi de Lesbos en Italie. Le deuxième jour de leur présence, grâce à la Communauté de Sant’Egidio, les enfants allaient déjà à l’école. Pui, en peu de temps, ils ont trouvé où se loger, les adultes se sont donné du mal pour suivre des cours et apprendre la langue italienne et pour chercher un petit travail. Certes, pour les enfants, c’est plus facile : ils vont à l’école et en quelques mois, ils savent parler l’italien mieux que moi. Les hommes ont cherché un travail et l’ont trouvé. Intégrer veut alors dire entrer dans la vie du pays, respecter la loi du pays, respecter la culture du pays mais aussi faire respecter sa culture et ses richesses culturelles. L’intégration est un travail très difficile. À l’époque des dictatures militaires à Buenos Aires, nous regardions la Suède comme un exemple positif. Les Suédois sont aujourd’hui neuf millions mais parmi ceux-ci, 890 mille sont de nouveaux Suédois, c’est-à-dire des migrants ou des enfants de migrants intégrés. La ministre de la culture, Alice Bah Kuhnke, est la fille d’une femme suédoise et d’un homme originaire de la Gambie. C’est un bel exemple d’intégration. Certes, maintenant aussi, en Suède, ils se trouvent en difficulté : ils ont beaucoup de demandes et ils cherchent à comprendre que faire parce qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. Recevoir, accueillir, consoler et intégrer tout de suite. Ce qui manque, c’est précisément l’intégration. Chaque pays doit alors voir quel nombre il est capable d’accueillir. On ne peut pas accueillir s’il n’y a pas de possibilités d’intégration.

    (...)

  • Carême : le pape invite à la prière, à la solidarité et à la conversion

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    Prière, solidarité, conversion, les conseils du pape pour le carême

    Audience générale du Mercredi des Cendres

    Lors des salutations aux pèlerins présents place Saint-Pierre pour la rencontre qui avait lieu le Mercredi des Cendres, le pape a souhaité que ce temps suscite chez les baptisés « un renouveau spirituel ». Il a encouragé « la participation aux célébrations de carême et aux campagnes de solidarité que de nombreux organismes ecclésiaux, dans diverses parties du monde, promeuvent pour témoigner de la proximité aux frères dans le besoin ».

    « Le Mercredi des Cendres nous rappelle la fragilité de la vie de l’homme et du monde », a souligné le pape François en saluant les Polonais. Et de citer les paroles liturgiques employées pour l’imposition des cendres : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » ; « Convertis-toi et crois à l’Evangile ».

    « Que le signe des cendres et les paroles écoutées dans la liturgie d’aujourd’hui stimulent notre réflexion de carême », a-t-il ajouté. Le pape a aussi exhorté à « regarder la vie à la lumière de l’enseignement de Jésus » qui « appelle tout le monde à la conversion. Il le fait avec les paroles de l’apôtre Paul : “Nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu” (2 Co 5, 21) ».

    S’adressant aussi aux jeunes, aux personnes malades et aux nouveaux époux, le pape a souhaité : « Que le Seigneur vous indique le chemin d’espérance à suivre. Que l’Esprit-Saint vous conduise à accomplir un vrai chemin de conversion, pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu, être purifiés du péché et servir le Christ présent dans les frères ».

    Enfin, lors des salutations aux pèlerins de langue arabe, il a évoqué le carême comme « le désert du jeûne et de la mortification » et « un chemin de pénitence…, de victoire sur les tentations avec l’aide de la prière et des ‎Sacrements ».‎‏

  • Des jeunes musulmans restaurent une église à Mossoul Est libérée

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    Lu sur le site de l’œuvre d’Orient (22 février 2017) :

    « Des jeunes volontaires musulmans restaurent une église de Mossoul Est détruite par Daesh, en demandant aux chrétiens de revenir chez eux. Mossoul Est a été libérée en janvier.

    Source Terra Santa

    Mossoul.jpg(A.P) -- Un important message de paix arrive de Mossoul, où un groupe de jeunes musulmans entre quinze et trente ans a organisé le nettoyage et la restauration des lieux de culte: pas seulement les mosquées, mais aussi une église. L’idée? Celle de promouvoir la coexistence religieuse en demandant aux chrétiens de retourner à la maison. C’est le but de la campagne « Pour une Mossoul plus belle », comme rapporte l’Avvenire. Ainsi, la partie Est, récemment libérée de l’occupation de Daesh qui contrôlait la ville irakienne depuis 2014, essaie de revenir à la normalité.

    « Tous les volontaires sont musulmans, car les membres des autres communautés ont été chassés par les militaires de Daesh et aujourd’hui ils ne se sentent pas assez en sécurité pour rentrer », explique Obaidi, à la tête du réseau d’organisations de la société civile de Mossoul. Un membre de l’ONG Ramah qui collabore à l’opération de nettoyage lance l’appel : « Ceci est un message à tous nos frères chrétiens pour qu’ils rentrent chez eux. Mossoul a besoin d’eux ». Entre-temps, quelques familles chrétiennes refugiées commencent à revenir en Irak, mais nombreux sont ceux qui craignent encore les djihadistes.

    Les jeunes volontaires ne s’arrêtent ni d’espérer ni d’agir et ils envisagent de réarranger d’autres églises, sans se contenter de celle de la Vierge Marie Immaculée. « On voudrait étendre l’initiative à toutes les églises endommagées et aux sites archéologiques aussi », a expliqué l’un des responsables de l’opération Muhannad Al-Awmary, comme rapporte Avvenire. Des volontaires de l’association « Nahat Gil » (« La renaissance d’une génération ») au début février avaient déjà nettoyé une autre église. Ainsi, la jeune fille Manal croit fortement que « notre diversité est notre force »

    Ref. Des jeunes musulmans restaurent une église à Mossoul Est

    JPSC

  • A l’Université de Rome III, le pape persiste et signe : « les migrations ne sont pas un danger »

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    Répondant à une question d’une étudiante syrienne de l’Université de Rome III, où il était en visite vendredi 17 février, le pape François a une nouvelle fois exhorté à l’accueil et à l’intégration des migrants en Europe. Selon lui, «la première menace vient de l’intérieur même de l’Europe ». A cet égard, il a pris « le triste exemple »  de la Belgique en expliquant que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ». Lu sur le site de « La Croix » cet article de Nicolas Senèze, correspondant de ce journal à Rome (extrait) :

    « Le pape François s’est rendu vendredi 17 février à l’université romaine de Rome III où, répondant aux questions de quatre étudiants, il a longuement disserté sur l’université comme lieu d’écoute et de dialogue, sur l’importance de l’unité dans la diversité et rappelé que « les migrations ne sont pas un danger » mais un « défi pour croître ».

    Sur ce dernier point, le pape répondait à la question de Nour Essa, une étudiante syrienne, qu’il avait lui-même ramenée dans son avion quand il s’était rendu sur l’île de Lesbos, et qui l’interrogeait sur la « peur » que suscitent les migrants du Moyen-Orient perçus comme une menace à la culture chrétienne de l’Europe.

    À LIRE > De Grèce, le pape rentre à Rome avec 12 réfugiés et défend l’intégration

    « Les migrations ne sont pas un danger mais un défi pour croître », a répondu le pape à celle qui est aujourd’hui étudiante en biologie, rappelant que « l’Europe s’est faite de migrations et d’invasions ». « Et c’est quelqu’un qui vient d’un pays où plus de 80 % des gens sont des migrants », a-t-il souri.

    « Pourquoi y a-t-il un phénomène migratoire aussi fort ? », s’est-il ensuite interrogé, citant notamment les flux venant d’Afrique et Moyen-Orient vers l’Europe. « Parce qu’il y a la guerre et qu’ils fuient la guerre, a-t-il répondu. Parce qu’il y a la faim et qu’ils fuient la faim. »

    « Pas seulement accueillir mais intégrer »

    Soulignant que « la solution idéale » serait « qu’il n’y ait plus de guerre ni de faim », le pape a dénoncé la « culture de l’exploitation » de l’Occident sur les pays du Sud et qui poussent les populations à fuir.

    Le pape a alors appelé les Occidentaux à accueillir les migrants « comme des frères et sœurs humains ». « Chaque pays doit voir le nombre qu’il peut en accueillir, a-t-il reconnu. C’est vrai qu’on ne peut pas accueillir si cela n’est pas possible, mais tous peuvent faire quelque chose. » « Et puis il ne s’agit pas seulement d’accueillir mais d’intégrer, de recevoir, a-t-il insisté : apprendre la langue, chercher du travail, un logement… »

    A LIRE > « Le pape François appelle à accueillir mais aussi à intégrer les migrants »

    Le pape a alors rappelé l’expérience même de la jeune Syrienne qui l’interrogeait : « Trois jours après ton arrivée, les enfants allaient à l’école, et quand ils sont venus me voir trois mois après, les enfants parlaient italien, parce qu’ils sont allés à l’école, et la majorité des parents avaient un travail. C’est cela intégrer. »

    A LIRE > Le pape François a déjeuné avec des réfugiés syriens

    Le pape a aussi souligné que les migrants « apportent une culture qui est une richesse pour nous » mais qu’« eux aussi doivent recevoir notre culture ». « Il y a besoin de cet échange de cultures, et cela fait tomber la peur », a-t-il expliqué.

    Soulignant le besoin d’intégration, il a pris le « triste exemple » de la Belgique et le fait que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ».

    « La première menace vient de l’intérieur même de l’Europe »

    « Quand il y a cet accueil, cet accompagnement, cette intégration, il n’y a pas de danger, a-t-il résumé. Avec l’immigration, on reçoit une culture et on en offre une autre. Voilà ma réponse à la peur. »

    Comme à ce qui est désormais son habitude en pareil cas, le pape avait laissé le discours qu’il avait préparé pour improviser librement ses réponses aux questions des quatre étudiants qui l’interrogeaient.

    Dans le discours qu’il n’a pas prononcé, mais considéré comme « remis » et prononcé par le Saint-Siège, le pape répondait en outre à la jeune Syrienne que « la première menace à la culture chrétienne de l’Europe vient de l’intérieur même de l’Europe ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture »

    Rappelant que l’université peut être « le lieu où s’élabore une culture de la rencontre et de l’accueil des personnes de traditions culturelles et religieuses diverses », il a souligné que « la fermeture sur soi-même ou sa propre culture n’est jamais un chemin pour rendre l’espérance et opérer un renouveau social et culturel ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture et la confrontation avec les autres cultures, pourvu qu’elle ait une conscience claire et mature de ses principes et de ses propres valeurs et principes. »

    Ref. « Les migrations ne sont pas un danger », affirme le pape François

    JPSC

     

  • Le pape François veut  changer les règles du jeu du système économico-social 

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    Le pape François s’est adressé en italien à 1100 acteurs de l’Économie de communion, samedi 4 février, à l’occasion des vingt-cinq ans de ce mouvement initié sous l’impulsion de Chiara Lubich, la fondatrice des Focolari. Les alertant sur le danger d' « idolâtrer » l’argent, le pape les a encouragés à « combattre les structures de péché qui produisent brigands et victimes » et à travailler à « changer les règles du jeu du système économico-social ». Texte intégral sur le site web de « Famille chrétienne » 

    pape accusateur.jpg« Chers frères et sœurs, 

    Je suis heureux de vous accueillir en tant que représentants d’un projet auquel je m’intéresse sincèrement depuis longtemps. J’adresse à chacun mon salut cordial et je remercie tout particulièrement le coordinateur, le professeur Luigino Bruni, pour ses aimables paroles. Je vous remercie aussi pour les témoignages. 

    Économie et communion. Deux mots que la culture actuelle tient pour séparés et considère bien souvent comme opposés. Deux mots que, au lieu de cela, vous avez choisi de réunir, en accueillant l’invitation formulée voici vingt-cinq ans par Chiara Lubich [la fondatrice du mouvement des Focolari, Ndlr], au Brésil, face au scandale de l’inégalité dans la ville de San Paolo, lorsqu’elle demanda aux entrepreneurs de devenir des agents de communion. Elle vous invitait à être créatifs, compétents, mais pas seulement : elle voyait l’entrepreneur comme un agent de communion. En introduisant dans l’économie le bon grain de la communion, vous avez entrepris un profond changement dans la façon de voir et de vivre l’entreprise. Non seulement l’entreprise peut ne peut pas détruire la communion entre les personnes, mais elle peut la construire, la promouvoir. On voit bien, à l’aune de votre vie, que l’économie et la communion sont toutes deux plus belles quand elles vont de pair. Plus belle est l’économie certainement, mais plus belle aussi la communion. Parce que la communion spirituelle des cœurs est plus profonde encore quand elle devient communion des biens, des talents et des profits.

    En pensant à votre engagement, je voudrais vous dire trois choses aujourd’hui. 

    La première concerne l’argent.

    Il est très important qu’au cœur de l’Économie de communion figure la communion de vos bénéfices. L’Économie de Communion est aussi communion des profits, expression de la communion de la vie. J’ai souvent parlé de l’argent comme d’une idole. La Bible l’affirme de différentes manières. Sans surprises, la première action publique de Jésus, dans l’Évangile selon saint Jean, est l’expulsion des marchands du temple (cf. 2, 13-21). On ne peut pas comprendre le nouveau royaume apporté par Jésus si on ne se libère pas des idoles, dont l’argent figure parmi les plus puissantes.

    Comment donc être de ces marchands que Jésus ne chasse pas ? L’argent est important, surtout quand il n’y en a pas et de lui dépend la nourriture, l’école et l’avenir des enfants. Mais il devient une idole quand il devient une fin en soi… L’avarice, qui n’est pas un péché capital par hasard, est un péché d’idolâtrie parce que l’accumulation de l’argent pour lui-même devient la finalité de l’agir personnel. C’est Jésus lui-même qui a donné à l’argent le nom de « maître ». « On ne peut pas servir deux maîtres, deux patrons. » Il y en a deux : Dieu ou l’argent, l’anti-Dieu, l’idole. Voilà ce qu’a dit Jésus. Un tel choix entre deux options situées au même niveau. Pensez-y. 

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  • L'intention de prière du pape pour février 2017

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    De zenit.org :

    Intention de prière du pape pour février 2017

    L’accueil des personnes en situation difficile 

    Tout au long du mois de février 2017, le pape François demande aux catholiques de prier avec lui pour l’accueil des personnes en situation difficile. Il a rédigé ainsi cette intention :

    Prions pour toutes les personnes qui connaissent l’épreuve, en particulier celles qui sont pauvres, réfugiées ou marginalisées, pour qu’elles trouvent dans nos communautés accueil et réconfort.

    « Sans les pauvres, pas de Royaume »: nous publions cet édito de Marie-Dominique Corthier, de l’équipe France du Réseau Mondial de Prière du Pape et coordinatrice européenne, sur l’intentionde prière universelle proposée par le pape François aux catholiques tout au long de ce mois de février 2017: l’accueil des personnes en situation difficile.

    Sans les pauvres, pas de Royaume.

    Ce mois de février,  le Pape François attire notre attention sur les personnes qui sont mises à l’épreuve, que ce soit à cause de la pauvreté, de la marginalisation, ou à cause d’un déracinement, et sur l’urgence pour nos communautés chrétiennes de les accueillir et de les soutenir. Une urgence qui nous semble tellement en lien avec l’Evangile que nous avons intitulé notre magazine : « Sans les pauvres, pas de Royaume ».

    Certes beaucoup de choses sont faites en direction des plus pauvres dans notre société, mais ce ne sera jamais suffisant, tant que les inégalités demeureront, et iront même en s’aggravant. Or les derniers rapports d’associations telles que le Secours Catholique, le Secours Populaire, ou ATD Quart-Monde nous alertent précisément aujourd’hui sur l’aggravation du niveau de la pauvreté, en France et en Europe, en raison en particulier de la crise économique qui éprouve durement les plus fragiles. Nous avons essayé d’ouvrir les yeux, mais surtout notre cœur, et d’aller à la rencontre de ces personnes en difficulté.

    Tout d’abord, laissons-nous interpeller par la Parole de Dieu pour entendre ce qu’elle nous dit  de l’épreuve et de ceux qui la subissent, et comment elle nous interpelle. Le P. J. Marie Dezon nous fait découvrir que l’épreuve a son sommet dans la Croix et que « l’Esprit fait discerner dans le mystère de la Croix le triomphe de l’amour sur l’égoïsme, de la vie sur la mort. »

    Par ailleurs le Pape François n’hésite jamais à nous mettre en face de nos responsabilités face à ceux qui vivent l’épreuve : « Il faut s’inquiéter, lorsque la conscience est anesthésiée et ne prête plus attention au frère qui souffre à côté de nous »

    « Des pauvres, vous en aurez toujours » dit Jésus… et nous réalisons qu’ils sont nombreux si nous ouvrons les yeux autour de nous. Nous vous proposons plusieurs témoignages dans ce magazine. C’est ainsi que nous avons travaillé avec Anne, Sœur de la Bonne Nouvelle, dont la mission est de marcher avec les personnes du Quart-Monde, suivant l’intuition du Père Joseph Wresinski. Elle nous dit ce qu’elle, et les sœurs de sa communauté, vivent dans la proximité de ces personnes, et surtout comment elles se laissent évangéliser par eux : « Leur prière me fait entrer autrement dans la prière des psaumes que nous prions si souvent comme religieuses. Nous nous sommes mises à « tresser » les psaumes, nous les actualisons avec les paroles des pauvres. »

    Nous entendrons également le témoignage de François, jeune cadre d’Airbus, participant aux maraudes auprès des SDF de Toulouse, qui voit dans ces personnes « des hommes et femmes comme nous, des frères en humanité avec qui nous avons beaucoup de points communs ».

    Enfin – mais peut-être aurait-il fallu commencer par là – nous ne pouvions pas nous contenter de parler de l’extérieur des personnes vivant la pauvreté et l’exclusion, en les laissant à la marge de nos réflexions, nous nous devions de leur donner la parole et de les écouter. Aussi prierons-nous avec leurs mots, leurs cris, leur foi impressionnante qui s’adresse à Dieu avec une infinie confiance.

    Oui vraiment, après avoir lu et prié avec les mots de toutes ces personnes, nous pouvons témoigner que sans les pauvres, il n’y a pas de Royaume !

    Marie Dominique Corthier, Equipe France