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Solidarité - Page 80

  • France:un site web consacré à la doctrine sociale de l’Eglise

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    Lu sur le site de “La Vie”, sous la signature de Laurent Grzybowski:

     L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise sera désormais accessible sur internet grâce à un site internet lancé par les jésuites et la Conférence des évêques de France.

     « La doctrine sociale catholique ? C'est le secret le mieux gardé de l'Eglise ! », s'était un jour exclamé le père Peter J. Henriot, théologien américain, auteur d'un ouvrage de référence sur la question. Désormais, grâce au site internet créé par les jésuites du Centre de recherche et d'action sociales (Ceras), www.doctrine-sociale-catholique.fr, cette doctrine ne sera plus un secret pour personne. En quelques clics, le grand public va pouvoir découvrir textes fondateurs, analyses de théologiens et repères historiques. Mais, pour le directeur du Ceras, le père Bertrand Hériard, « plus qu'une simple ressource documentaire, ce nouveau site voudrait aussi encourager les catholiques à passer à l'action et à s'engager face à la crise ».

    « La doctrine sociale n'est ni une idéologie, ni un simple courant de pensée », a commenté le père Luc Dubrulle, de l'Institut catholique de Paris, lors d'une conférence de presse organisée le 8 mars au siège de la Conférence des évêques de France. « Elle est une manière pour les chrétiens d'être présents au monde». » Toujours en chantier, depuis le texte fondateur du pape Léon XIII, Rerum novarum (Les choses nouvelles) en 1891, qui portait sur la condition des ouvriers, cet enseignement social n'attendait plus que la Toile pour entrer dans une véritable interactivité où « pratique et réflexion pourront se nourrir l'une l'autre ». En retraçant la genèse du discours social de l'Eglise, le site aide à comprendre comment une doctrine s'est élaborée en croisant la tradition de l'Eglise, le questionnement théologique et l'apport des sciences humaines.(…)

    Ce site, qui dégage huit principes autour desquels l'institution articule sa parole sur la société (bien commun, charité, destination universelle des biens, dignité de la personne humaine, justice, option préférentielle pour les pauvres, solidarité et subsidiarité), pourra aider chacun à trouver son chemin. De nombreux articles sont déjà en lignes. Il ne manque plus que celui sur la politique, il est encore en débat... Les élections approchent, il va falloir faire vite.” Voir ici:  La doctrine sociale de l'Eglise tisse sa toile

    Une bonne valorisation de cette doctrine a aussi été faite à la lumière des enseignements de l’encyclique « Caritas in Veritate « du pape Benoît XVI  exposés à l’Université de Liège, par Herman Van Rompuy, Rocco Buttiglione et Mgr Michel Schooyans, lors d’un Symposium organisé  par l’Union des Etudiants Catholiques. Les communications peuvent être consultée ici : Devant plus de 500 personnes

    Elles ont aussi été  publiées aux éditions "Fidélité" (Rue Blondeau 7  B-5000 Namur) sous le titre : "Un développement humain intégral. La pensée sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.". Pour obtenir ce document (prix: 6 euros) vous pouvez laisser un message par courriel à sursumcorda@skynet.be  ou prendre contact avec les éditions Fidélité (www.fidelite.be) 

  • BXL, 8 mars : le témoignage des parents de Giulia

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    image001.jpgGiulia est une enfant de 8 ans qui, d’après les pronostics et conseils médicaux, n’aurait pas dû naître. Elle n’aurait dû être qu’un « végétal », comme on entend trop souvent.

    Par leur adhésion libre au projet de la Vie, ses parents ont entamé avec elle un chemin d’espoir, parfois de souffrance, mais surtout de découverte d’un dessein qui les dépasse et les transporte vers plus haut.

    Frappée d’un handicap psycho-moteur très sévère, Giulia manifeste sa présence avec joie et ténacité en souriant à la vie. Autour d’elle, chaque jour offre son lot de surprises et de rencontres extraordinaires.

    Celle qui, par définition, devait mener une existence incertaine et imparfaite, devient alors facteur de certitude et de grâce.

      Vous êtes cordialement invités à partager cette chance en venant rencontrer ses parents lors de la conférence :

     « Vivants »

     qu’ils donneront ce jeudi 8 mars à 20.30 au Fanal, rue Joseph Stallaert 6, à 1050 Bruxelles.

     Merci de diffuser cette information autour de vous !

  • Une chouette campagne : "Trisomique, et alors?"

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    Marie_Triso.JPGUn très beau "billet" au sujet d'une campagne française vient d'être mis en ligne sur le site de l'Homme Nouveau, sous la plume d'Adélaide Pouchol, et nous le reproduisons ici dans la foulée parce que cela en vaut vraiment la peine :

    Le chromosome est à l'honneur, et c'est heureux. Petits nez en trompette, nuques un peu épaisses, langues envahissantes et délicieux sourires ont envahi nos panneaux publicitaires. La campagne « Trisomique… et alors ? » est lancée, et Alice, 5 ans, les bras croisés, s'est emparée du slogan « Le tri c'est bien, mais pas pour tout ». Sarah, 3 ans, a de quoi être fière. « Mes parents ne savaient pas. Aujourd'hui, ils m'appellent princesse ».

    Triomphalisme ? Dolorisme ? Les rabat-joie diront ce qu'ils voudront, mais lorsqu'on sait que 96 % des enfants trisomiques sont avortés, nous sommes heureux que, pour une fois, ils soient sur nos panneaux publicitaires plutôt que dans les poubelles de nos hôpitaux.

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  • Des tempérants, passionnés de solidarité...

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    Dans son compte-rendu de la deuxième conférence de carême à Notre-Dame de Paris, Philippe Maxence (l'Homme Nouveau) cite l'oratrice, Soeur Cécile Renouard :

    « Tempérance semble s’opposer à passion. C’est une erreur ! Il s’agit, au contraire, d’être des passionnés de la solidarité, et c’est bien dans cet élan que nous apprendrons à être tempérants. Tempérance pour consommer moins et autrement ; tempérance pour mettre de la mesure face à l’hybris de nos comportements prédateurs, et pour identifier les limites de notre monde commun. Elle est possible ! Nous disposons d’un trésor inouï : un évangile qui nous invite à la béatitude de la pauvreté, à l’équilibre, au partage, tout en faisant sans cesse éclater, dans le champ théologal, dans le champ du Royaume, toutes nos jauges : n’est-il pas dit dans l’Évangile de Saint Luc “donnez et on vous donnera, c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu’on versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.” (Lc 6,38) ? Derrière l’obsession de la maximisation du profit et la fuite éperdue vers le toujours plus, que de peurs et que de manques d’audace ! Il nous faut apprendre à nous saisir des capacités offertes par les nouvelles technologies, par les innovations techniques, comme un tremplin vers une économie à la fois locale et reliée ; porteuse de sens, peu gourmande en énergie et favorable à des maillages multiples. Il nous faut apprendre aussi à privilégier des styles de vie qui évitent de dépenser des sommes folles pour réparer les dommages que nos prétendus “progrès” ont engendrés. Il nous faut donc maintenant consentir à la remise en cause radicale de notre modèle de croissance pour parvenir à une meilleure qualité de vie. »

    Lire cette conférence "à deux voix", in extenso, ici : http://www.paris.catholique.fr/

  • Soeur Marie-Emilienne, une "Juste parmi les Nations"

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    yadvashemjustes.jpgElle a agi « avec la bénédiction de l'Église » Source : ZENIT.ORG

    Soeur Marie Émilienne (au siècle, Marie-Rose Hermantier ) a été reconnue « Juste parmi les Nations », lors d’une cérémonie officielle à Jérusalem, au mémorial de la Shoah de Yad Vashem, rapporte le site « Terra Santa » qui a aussi recueilli les propos du P. David Neuhaus, sj, vicaire patriarcal pour les catholiques de langue hébraïque.

    Avec les années qui nous séparent désormais de la Seconde Guerre Mondiale, il est de plus en plus rare de voir réunies durant cette toujours émouvante cérémonie, la personne sauvée et la personne qui a permis le sauvetage. Ce fut pourtant le cas à Yad Vashem mardi dernier. Sr Émilienne est arrivée au bras de Gaby. Et elles sont restées côte à côte durant la célébration dans la pénombre de la Chambre de la mémoire où Sr Marie Émilienne a ravivé la flamme du souvenir.

    Gaby avait deux ans et demi, Sr Marie-Émilienne 21 quand leurs destins se sont croisés.  Les parents de Gaby, David et Héla-Zissa Hochman, émigrés de Pologne en France en 1923 fuyaient devant l’avancée Allemande. En septembre 1943, ils confièrent leurs deux filles à l’Œuvre de secours aux enfants (OSE), une association juive d’entraide qui les cacha dans ce couvent servant aussi de refuge à la Résistance.  Hélas, la maman, fut arrêtée par la Gestapo en voulant aller rendre visite à ses filles. Déportée à Auschwitz, elle y fut assassinée le 2 novembre 1943.

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  • Quand une lycéenne dénonce les conditions dégradantes de la fin de vie

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    Une très jeune fille dénonce avec une éloquence émouvante la façon dont sont traitées les personnes âgées dans de très nombreuses institutions. Une indignation qui sonne juste. C'est ici : genevievejurgensen.blog50.com

  • Changer de mode de vie

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    Suite de l'article précédent, écrit par François-Xavier Huard, et publié sur Liberté Politique pour la Fraternité des Chrétiens Indignés. A nous qui vivons en Belgique d'adapter ce message "hexagonal" à notre propre contexte.

    L’évangile invite les chrétiens à renoncer à l’accumulation sans fin de la richesse et aux mirages de la puissance (la concupiscence des yeux dans saint Jean). Le Christ nous a donné l’exemple d’un Dieu pauvre et dépouillé et nous sommes invités à le suivre dans cette voie de renoncement. Cet appel à rompre avec la logique du monde pour entrer dans une logique évangélique qui concerne chacun de nous en son for intérieur est-elle transposable dans l’ordre politique ? C’est le pari que font les membres du groupe des indignés chrétiens.  Certains jugeront leurs propositions utopiques d’autres prophétiques. Quoiqu’il en soit,  la radicalité de leur approche, en dehors de tout parti pris idéologique, se fonde sur l’évangile et va dans le sens l’enseignement du Magistère.

    Thierry Boutet

    Penser une alternative politique au modèle actuel suppose de sortir du productivisme et de se dégager de la tyrannie du "toujours plus" car c'est cette obsession qui nourrit les graves déséquilibres dont nous souffrons aujourd'hui. L'objection de croissance n'est pas une position politique de principe, comme l'est la démocratie par exemple. Elle est la réponse sans concession mais prudentielle que nous apportons eut égard au constat que la croissance économique, comme point de convergence de tous les projets politiques actuels, est devenue aujourd'hui le premier problème de l'humanité. Avec l'émergence d'un monde unifié par les échanges économiques, ce problème rassemble dans une même impasse tous les peuples de notre terre, riches et pauvres. Nous laissons à tous les mouvements de contestation, à tous les économistes, les intellectuels, les philosophes et les sociologues dont les idées radicales et alternatives nourrissent de plus en plus largement l'opinion publique nous expliquer pourquoi la croissance nous affamera. Nous n'aurions rien à ajouter ici qui n'ait déjà été dit par d’autres, et qu’on entend de plus en plus.

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  • Les chrétiens de Terre Sainte ont besoin de nous

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    SOLIDARITE AVEC LA TERRE SAINTE (source : VIS)

    Cité du Vatican, 1 mars 2012 (VIS). En vue de la traditionnelle collecte de carême en faveur des chrétiens de Terre Sainte, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a fait parvenir une circulaire à l'épiscopat mondial. Il s'agit de sensibiliser toute l'Eglise, dans la prière et la solidarité, aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens et pays voisins. En voici les passages principaux :

    « Après avoir parcouru toute cette région pour annoncer le Royaume et confirmé la Parole par des prodiges et des signes, le Fils incarné de Dieu est monté vers la Cité Sainte pour s'immoler... Depuis lors, tout chrétien se retrouve dans cette ville et dans ce pays. C'est possible parce qu'encore aujourd'hui, des pasteurs placés là par le Seigneur y rassemblent les fidèles dans la foi pour célébrer l'amour de celui qui fait toute chose nouvelle. La Congrégation veut rappeller aux évêques du monde entier, la requête pressante de Benoît XVI à soutenir généreusement la mission de l'Eglise dans les Lieux Saints. C'est une mission éminemment pastorale et qui, dans le même temps, offre à tous indistinctement un service social incomparable. Ainsi grandit la fraternité, qui abat les divisions et les discriminations, toujours relancée dans le dialogue œcuménique et la collaboration inter-religieuse. C'est une œuvre admirable de paix et de réconciliation, d'autant plus nécessaire aujourd'hui, préoccupés comme nous le sommes avec le Saint-Père pour les populations des pays dans lesquels se poursuivent tensions et violences, en particulier la Syrie et la Terre Sainte ».

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  • Un acte d'héroïsme au Pays de Liège

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    C'est Lily Portugaels qui, dans la Gazette de Liège, retrace "La belle histoire des Goffin"

    "Il y a 200 ans, un mineur ansois et son fils sauvaient 70 de leurs compagnons prisonniers de la mine. Hubert Goffin fut décoré pour cet acte héroïque.

    Chronique

    A Liège, dans le passé, on était souvent, par tradition, mineur de père en fils. Des familles entières travaillaient parfois dans la même bure (puits). A 41 ans, Hubert Goffin est déjà père de sept enfants. Il est lui-même le troisième enfant d’un père mineur et d’une mère botrèsse (botteresse, hotteuse de charbon). Il ne sait ni lire, ni écrire, s’exprime plus souvent en wallon qu’en français mais sa réputation d’excellent ouvrier l’a fait nommer contremaître.

    Le 28 février 1812, Hubert et son fils Mathieu (12 ans), coiffés d’un chapeau en cuir bouilli sur lequel est fixée, à l’aide de terre glaise, une chandelle pour les éclairer, extraient du charbon à 170 mètres de profondeur. Hubert voit tout à coup de l’eau qui dévale d’une hauteur de 70 mètres, et s’engouffre dans les galeries. Immédiatement, il appelle son fils et alerte tous ses compagnons. Le panier ou "cuffat" qui remonte la houille et les mineurs, est justement au fond. Hubert grimpe dedans y entraînant son fils. A ce moment dans la pagaille qui s’installe, Hubert se rend compte qu’il est le seul à pouvoir prendre les mesures qui s’imposent et à organiser les secours. Il décide de rester cède sa place à un compagnon. Mathieu sort aussi du panier. Il veut rester près de son père.

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  • Le "genre" s'invite dans la campagne d'Entraide et Fraternité

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    entraide_et_fraternit.jpgEn nous rendant sur le site d'Entraide et Fraternité, nous constatons avec étonnement que le concept du genre ("gender") y a fait son apparition. Ainsi, nous découvrons douze articles et une rubrique faisant appel à ce concept.

    Nous ne sommes pas vraiment surpris de voir cet organisme, dûment cautionné par les autorités ecclésiastiques pour orchestrer la campagne de carême, avoir recours à ce concept très contestable. Ainsi, on nous présente, parmi les "témoins invités", Maria Ramirez :

    "En 2005, elle obtient une bourse qui lui permet d’étudier un an afin d’obtenir un diplôme en Etudes de genre. Depuis, sa vie a été transformée. Elle se bat en faveur de l’égalité des genres et de l’importance de la culture maya. Tant au sein du CDRO qu’au sein de sa communauté."

    Nous constatons que l'organisme belge relaie ainsi des orientations que l'on peut constater dans d'autres pays dont la Suisse. Dans ce pays, l'association "Choisir la Vie" fait d'ailleurs circuler une "Pétition Ré-Action de Carême" pour refuser l'introduction du "genre" dans les oeuvres caritatives des Eglises. En voici le texte :

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  • Intentions de prière du pape pour mars 2012

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    Intention universelle: La contribution des femmes dans la société
    Pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier.

    Intention missionnaire: Les chrétiens persécutés
    Pour que le Saint-Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du nom du Christ. (voir le commentaire de cette intention ici)

    A propos de la prière, l'Evangile au Quotidien propose aujourd'hui ce beau texte de saint Jean Chrysostome :

    Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
    Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu, n°5 (trad. En Calcat)

    « Celui qui demande reçoit »

          C'est une arme puissante que la prière, un trésor indéfectible, une richesse intarissable, un port à l'abri des tempêtes, un réservoir de calme ; la prière est la racine, la source et la mère de biens innombrables... Mais la prière dont je parle n'est ni médiocre, ni négligente ; c'est une prière ardente, jaillie de l'affliction de l'âme et de l'effort de l'esprit. Voilà la prière qui monte jusqu'au ciel... Écoute ce que dit l'écrivain sacré : « J'ai crié vers le Seigneur quand j'étais dans l'angoisse, et il m'a exaucé » (Ps 119,1). Celui qui prie ainsi dans son angoisse pourra, après la prière, goûter en son âme une grande joie....

          Par « prière » j'entends non pas celle qui est seulement dans la bouche, mais celle qui jaillit du fond du cœur. Comme les arbres dont les racines s'enfoncent profondément ne sont ni brisés ni arrachés, même si les vents déchaînent mille assauts contre eux, parce que leurs racines sont fortement enserrées dans les profondeurs de la terre, de même les prières qui sortent du fond du cœur, ainsi enracinées, montent vers le ciel en toute sûreté et ne sont détournées par aucune pensée de manque d'assurance ou de mérite. C'est pourquoi le psalmiste dit : « Des profondeurs j'ai crié vers toi, Seigneur » (Ps 129,1)...

          Si le fait de raconter à des hommes tes malheurs personnels et de leur décrire les épreuves qui t'ont frappé apporte quelque soulagement à tes peines, comme si à travers les paroles s'exhalait une brise rafraîchissante, à combien plus forte raison si tu fais part à ton Seigneur des souffrances de ton âme trouveras-tu en abondance consolation et réconfort ! En effet, souvent les hommes supportent difficilement ceux qui viennent se plaindre et pleurer auprès d'eux ; ils les écartent et les repoussent. Mais Dieu n'agit pas ainsi ; au contraire il te fait approcher et t'attire à lui ; et même si tu passes toute la journée à lui exposer tes malheurs, il n'en sera que mieux disposé à t'aimer et à exaucer tes supplications.

  • Prier pour les chrétiens discriminés, persécutés et mis à mort en Asie

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    « Pour que le Saint-Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du nom du Christ » - Commentaire à l’Intention missionnaire de mars 2012

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon un rapport élaboré en 2010 par la Fondation pontificale « Aide à l’Eglise en Détresse », la persécution religieuse des catholiques est une réalité présente en Chine, en Inde, à Mindanao (Philippines) et en Indonésie, pour ne citer que quelques exemples de pays d’Asie. En Corée du Nord, être « découverts » alors que l’on participe à une Messe célébrée en dehors de l’unique église autorisée à célébrer le culte, peut comporter une peine de détention et, dans les pires cas, la torture et la peine capitale. On ne se trompe pas lorsque l’on affirme que la persécution est le creuset dans lequel sont forgés les vrais chrétiens. Lorsque dans une grande partie de l’Occident et des pays traditionnellement chrétiens, de nombreux croyants vivent une foi commode et marquée par la faiblesse qui prévaut dans l’environnement, les chrétiens persécutés resplendissent comme des astres dans la nuit.

    Ceux-ci ont nécessairement dû faire un choix radical en faveur du Christ, vivant un Evangile concret, avec toutes ses exigences. Nombre d’entre eux ont souffert l’emprisonnement, la perte de l’emploi, ont été injustement privés de l’accès à l’instruction et ont également parfois subi la violence physique ou la mort. Leur foi n’est pas une foi sociologique ou routinière mais il s’agit d’une foi profonde, engagée, persévérante même dans les adversités.

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