Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 80

  • Une journée internationale de la trisomie 21

    IMPRIMER

    La Fondation Jérôme Lejeune nous fait parvenir le communiqué reproduit ci-dessous. Dommage que nous ne l'ayons pas reçu un peu plus tôt pour mobiliser en temps voulu nos amis présents sur les réseaux sociaux.

    Pour la première fois en 2012, la Journée internationale de la trisomie 21 a été reconnue par une résolution de l’ONU instituant la "Journée mondiale de la trisomie 21" le 21 mars. Cette date du 21/03 est hautement symbolique : elle fait référence aux 3 chromosomes 21 à l'origine de la maladie. Le but de cette Journée est de sensibiliser et d’informer sur la trisomie 21.

    A l’occasion de cette Journée, la Fondation Jérôme Lejeune est partenaire d'une campagne pour sensibiliser sur la trisomie 21 et interpeler la société.

    Cette campagne soulève une interrogation fondamentale à propos de la place accordée à la personne trisomique, et plus largement à la personne handicapée et aux plus faibles.

    « Trisomique, et alors ? »

    Cette campagne est portée par un groupe de parents d’enfants trisomiques souhaitant faire entendre un message fort de sensibilisation et véhiculer une image positive auprès de la société. La campagne « Trisomique… Et alors ? » vise à démystifier la trisomie 21 et à interpeler le grand public sur le regard posé sur celle-ci, afin de permettre une réelle intégration des personnes qui en sont atteintes.

    La question du regard porté sur la trisomie 21 est une question de société de première importance, et il devient plus que jamais urgent d’y répondre, aussi bien pour les malades, les familles que pour la société tout entière. Interpeler sur cet enjeu, informer et former sur la réalité de cette maladie sont indispensables en France.

    Des annonceurs et d’autres acteurs ont permis la réalisation de cette opération : un bel élan de générosité témoignant d’une mobilisation possible et d’une volonté partagée de faire changer le regard sur la trisomie 21.
    Plus d’informations : www.trisomiqueetalors.com

    La Fondation Jérôme Lejeune invite toutes les personnes souhaitant s'associer à cette cause, au moins le temps d'une journée, à remplacer leur photo de profil sur les réseaux sociaux par une des affiches de la campagne. Les visuels sont disponibles sur la page Facebook ou sur le site de la Fondation.

    Par ailleurs, à l’occasion de cette Journée mondiale de la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle que la recherche en vue d’un traitement de la déficience intellectuelle de la trisomie 21 a considérablement avancé : cinq essais cliniques sont actuellement en cours dans le monde : cf Information Presse du 1er mars 2012  : « Traiter la trisomie 21 : l’ère des essais cliniques »

    Contact  E-influence
    François JEANNE-BEYLOT
    francois@inmediatic.net

    A propos de la Fondation Jérôme Lejeune : fondation scientifique de recherche médicale pour le traitement des déficiences intellectuelles d’origine génétique, reconnue d’utilité publique, et 1er financeur en France de la recherche thérapeutique sur la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune développe ses propres programmes de recherche et finance chaque année des dizaines de projets de recherche en France et dans le monde. Elle poursuit trois missions : chercher un traitement, soigner les patients et défendre la vie et la dignité des patients.

    Il y a 50 ans, un chercheur français, le Pr Jérôme Lejeune, découvrait la cause de la trisomie 21. Plus de 15 ans après sa généralisation, le dépistage prénatal conduit quant à lui à un taux de 96% d’enfants trisomiques avortés. En 2012, alors que l’ère des essais thérapeutiques est arrivée, un choix politique s’impose pour favoriser l’accueil des enfants handicapés, mettre fin à la discrimination et promouvoir la recherche thérapeutique.

    www.fondationlejeune.org

  • Ne pas oublier Asia Bibi...

    IMPRIMER

    L'Aide à l'Eglise en Détresse nous rappelle le sort peu enviable d'Asia Bibi :

    ASIA BIBI : rien ne bouge mais la jeune femme va bien

    Asia Bibi a été la première femme pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, le 8 novembre 2010. Dans l’attente de son jugement en appel à la Haute Cour de Lahore, la mère de famille d’origine chrétienne, croupit dans un minuscule cachot de la prison de Sheikhupura et clame son innocence.

    Elle reçoit la visite de son mari Ashiq une fois par semaine. C’est par l’intermédiaire de cet homme qu’Anne-Isabelle Tollet avait pu recueillir les mots d’Asia Bibi pour en faire un livre, Blasphème (cliquer ici pour le commander). Grâce aux droits d’auteur du livre, toute la famille a de quoi manger. Les enfants ont été acceptés dans une petite école chrétienne et la fille cadette, handicapée, reste à la maison en étant convenablement soignée.

    Il n’est pas rare qu’Ashiq reçoive des menaces en allant ou en revenant de la prison. Pour échapper à la mort, il est alors obligé de nier son lien avec Asia Bibi. « Le moral d’Asia Bibi est bon. Sa tête va bien, son physique va bien », a confirmé Anne-Isabelle Tollet à l’AED. La Pakistanaise sait que le monde entier se mobilise. Blasphème a déjà été traduit en 5 langues et diffusé dans 8 et bientôt 9 pays. Une pétition de soutien a été remise à l’ONU, avec qui le Pakistan a signé bon nombre de pactes.

    Lire la suite

  • Drame du tunnel de Sierre : l’Eglise aussi fait son devoir

    IMPRIMER

    La RTBF bruisse d’informations sur les psychothérapies et autres exercices mentaux utiles pour apaiser le traumatisme du drame. Et sur le plan spirituel ? Bien que les médias belges n’en fassent guère mention, la présence catholique au milieu des rescapés et des familles n’a pas failli non plus. Dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne, voici le témoignage de l’abbé Zuber, curé de Sierre (Valais) où s’est produit l’accident dramatique :

    Mercredi 14 mars, la Belgique s’est réveillée traumatisée par la mort de 22 de ses enfants en classe de neige. La veille, leur car affrété par l’enseignement catholique flamand, a été victime d’un dramatique accident dans le Valais suisse. Sur place, dans la ville de Sierre, les parents ont été accueillis par les services de secours, la cellule de soutien psychologique et le curé de la ville, l’abbé Robert Zuber. Ce dernier nous raconte cette journée.

    Lire la suite

  • "Entraide et Fraternité", carême de partage et "genre"

    IMPRIMER

    Nous avions signalé l'intrusion du concept du "genre" (gender) dans la campagne de carême. Nous avons reçu d'un de nos évêques (que nous avions alerté) ces précisions :

    Chaque femme et chaque homme est revêtu de la même dignité, car femme et homme ont été créés à l’image de Dieu (Gen. 1, 27). Entraide et Fraternité  s’inspire de ce principe d’égalité inscrit dans le récit de la Création pour agir en faveur de la justice entre femmes et hommes.

    Des personnes et organisations se sont inquiétées en voyant apparaître le mot « genre » dans la documentation de notre campagne, craignant que Entraide et Fraternité soutienne une théorie du genre qui serait contraire à l’enseignement de l’Eglise catholique-romaine.

    Nous tenons à préciser :

    §  Le thème de la campagne de carême est le soutien à l’agriculture paysanne et le droit des paysans à l’alimentation. Les femmes souffrent davantage que les hommes de la faim (70% des personnes qui souffrent de la faim sont des femmes). Si les femmes avaient accès aux mêmes droits que les hommes, la faim pourrait être diminuée de 15 à 17%.

    §  Entraide et Fraternité soutient des projets et des partenaires qui visent à renforcer la justice dans l’accès à la terre, à la formation pour les femmes. L’utilisation de l’approche « genre » par Entraide et Fraternité touche à la question sociale. De cette manière il est possible de distinguer les situations spécifiques que vivent les femmes. Entraide et Fraternité n’entre dans aucune théorie ou idéologie qui irait au-delà.

    §  Entraide et Fraternité demande que l’on évite d’utiliser ses propos ainsi que ceux de la campagne œcuménique pour leur faire dire ce qu’ils ne disent pas ou lui faire endosser une idéologie qui n’est pas la sienne.

    §  Entraide et Fraternité met en œuvre les enseignements en matière sociale de l’Eglise catholique et s’engage pour la justice entre hommes et femmes, convaincue que la dignité humaine est la même pour toutes et pour tous et qu’il ne saurait y avoir de discrimination d’aucune sorte.

     Voici un texte de Mgr Markus Buchel, évêque référendaire de Fastenopfer en Suisse.

    Pendant le carême, époque de jeûne, les œuvres d'entraide ecclésiales Action de Carême, Pain pour le prochain et Etre partenaires nous rappellent que le droit à l'alimentation n'est pas encore une réalité pour tout  le monde et  que le scandale de l faim fait toujours de nombreuses victimes.

    Question complexe, le problème de la faim doit être abordé sous les angles les plus divers, et notamment dans l'optique de l'égalité entre hommes et femmes, décisive dans le combat pour éliminer cette plaie.
    Action de Carême entend par égalité des droits l'égalité des chances pour jeunes et vieux, pour hommes et femmes, bref, la reconnaissance de la personne humaine dans sa diversité, au-delà de son sexe, de son origine, de ses croyances et de son âge. « Dieu annonce une « vie en abondance » pour tous. Voilà ce qui inspire Action de Carême. En effet, la vision biblique du Royaume de Dieu annonce à tous les êtres humains – indépendamment de leur statut social ou religieux – « la vie en abondance » (Jn 10,10) », peut-on lire dans nos lignes directrices. En promouvant l’accès aux ressources naturelles – eau, terre ou air – mais aussi aux ressources immatérielles – santé, éducation et droit – on favorise une existence solidaire qui fait écho à « la vie en abondance » promise.

    En règle générale, l'extrême pauvreté frappe davantage les femmes et les filles. Bien que celles-ci soient plus nombreuses que les hommes, elles possèdent moins d'un centième de la fortune mondiale et perçoivent à peine 10 % du revenu de la planète. En outre, elles accomplissent 70 % du travail non rémunéré, en particulier les tâches d'éducation et de soins des enfants, des personnes âgées et des malades.

    Eu égard à ces faits, la discrimination dont souffre la femme en raison de son sexe est incontestable.

    À la campagne, les femmes n'ont pas suffisamment accès aux ressources vitales. Ainsi, elles possèdent moins de 10 % des terres cultivées, alors même qu'elles produisent plus de 70 % des aliments destinés à subvenir aux besoins des familles. Pour l'essentiel, ce sont encore des hommes qui décident ce qui est cultivé, quels produits sont vendus et quel usage est fait du produit de la vente.
    Il faut associer les deux sexes à la redistribution des revenus si l'on veut que les femmes aient davantage accès aux ressources. À cet égard, il est important de motiver ensemble les hommes et les femmes, afin qu'ils s'aperçoivent des avantages et qu'ils s'approprient les idées.

    Pendant le carême, notre organisation lance un appel au partage. Il y a un lien entre le partage du pain et le partage du pouvoir de décision.

    Le pain incarne d'une part l'approvisionnement en nourriture, indispensable à notre survie. D'autre part, il symbolise les nourritures spirituelles de la vie : la sollicitude et l'amour de Dieu, la gratitude, la reconnaissance mutuelle, l'amour et les relations, c'est-à-dire des dons que l'on savoure seulement si on les partage. En fin de compte, c'est une question de partage du pouvoir, puisqu'une « vie en abondance » pour tous ne sera possible que lorsque tous – hommes et femmes – pourront s'asseoir de plein droit tant à la table où on partage le pain qu'à la table de négociation où les décisions sont prises.
    Action de Carême se considère le porte-parole des pauvres et des démunis. En collaboration avec des organisations amies, elle prend parti pour eux devant l'opinion publique et face aux décideurs.
    Cette année, la campagne œcuménique des œuvres d'entraide rappelle que plus d'égalité équivaut aussi à moins de faim. En partageant le pain, mais aussi en nous engageant pour partager le pouvoir, nous permettons à davantage de personnes de mener une vie digne et de se libérer de la faim. Nous sommes ainsi fidèles à notre essence, nous qui avons été créés – hommes et femmes – à l'image de Dieu.
    Au nom des œuvres d'entraide, je remercie toutes les femmes et tous les hommes qui s'engagent pour la campagne œcuménique cette année et promeuvent la solidarité avec nos semblables au Sud.

    Mgr Markus Büchel, évêque de St-Gall, préside le Conseil de fondation d'Action de Carême
    (St.Galler Tagblatt, lundi 27 février 2012, Giornale del Popolo, samedi 25 février 2012)

  • L'accident de Sierre : un message du pape

    IMPRIMER

    ROME, mercredi 14 mars 2012 (ZENIT.org) – Un message de Benoît XVI a été lu par le nonce en Belgique, Mgr Giacinto Berloco, qui a présidé, aux côtés de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, une veillée de prière à la Sint-Pieterskerk de Leuven, pour les jeunes victimes belges d’un accident de car en Suisse.

     Les évêques de Belgique veulent ainsi « exprimer leurs condoléances et entourer dans la prière, les familles touchées par le drame », explique un communiqué.

    Mgr Berloco transmis le « message de condoléances et de soutien » de Benoît XVI aux parents, aux membres des familles et à toutes les personnes concernées.

    Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, a pris l’avion pour la Suisse avec les parents des victimes mercredi matin.

     « Au nom des évêques belges, il souhaite ainsi accompagner ces parents et les soutenir dans cette épreuve si douloureuse », ajoutent les évêques.

  • L'Ordre de Malte au Parlement Européen

    IMPRIMER

    Une conférence publique consacrée aux activités humanitaires de  l'Ordre Souverain de Malte, aura lieu le mardi 20 mars 2012, de 17h à 18h30, dans la salle JAN 6 Q-1 au Parlement européen (Bruxelles).

    Au cours de cette réunion, interviendra le Grand Hospitalier de l'Ordre, S.E. Albrecht von Boeselager, qui donnera un aperçu général des activités humanitaires. Des représentants de l'Ordre présenteront ensuite différentes initiatives concrètes: Bethlehem (maternité de la Sainte-Famille), Liège (accueil de personnes sans-abri), Kivu (soins aux femmes victimes d'abus sexuels), lutte contre la lèpre (par le Professeur Decazes, Paris et Lausanne)

    Si vous souhaitez assister à la conférence publique : s'inscrire à l'adresse email: tobias.teuscher@europarl.europa.eu. Si vous n'avez pas de badge donnant accès au Parlement, veuillez fournir votre nom, prénom, date de naissance, nr de carte d'identité, adresse et nationalité

    Par ailleurs, au cours de la semaine du 19 au 23 mars prochain, le Parlement européen accueille une exposition consacrée aux activités de l'Ordre Souverain de Malte. Cette exposition sous l'égide de mon collègue Charles Tannock MdEP est accessible au 3e étage du bâtiment Antonio-Spinelli.

  • Accident en Suisse : les évêques partagent la douleur des familles

    IMPRIMER

    Source : info.catho.be

    Le drame qui s’est déroulé en Suisse, où 28 personnes ont trouvé la mort, dont 22 enfants, dans un accident de car, bouleverse tout notre pays. Alors qu’il ramenait en Belgique une cinquantaine d’enfants qui revenaient de classes de neige, pour une raison jusqu’ici inconnue, le car belge a violemment heurté la paroi du tunnel dans lequel il venait de s’engager. 

    La  porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères a confirmé que  22 enfants sont décédés, ainsi que six adultes dont les deux chauffeurs. Par ailleurs, les 24 passagers blessés ont été transférés dans des hôpitaux de la région. Il s'agissait bien d'enfants provenant de Lommel et Heverlee. Le voyage était organisé par l'enseignement catholique flamand.

    Sur les antennes de la RTBF et de RTL, l’ambassadeur de Belgique à Berne a indiqué que, selon les premières constations, le car venait de quitter une station du Val d'Anniviers, où les enfants d'une douzaine d'années avaient passé leurs classes de neige. Il venait de monter sur l'autoroute A9 quand il est entré dans le tunnel autoroutier de Sierre et pour une raison inconnue, 1,5 km plus loin, il s'est déporté sur sa droite et a heurté la bordure de la chaussée. Il a ensuite percuté de plein fouet un mur en béton situé à l'extrémité d'une place de secours. "Un choc d'une extrême violence", a-t-il indiqué. De son côté, la police helvétique a indiqué que de nombreux occupants étaient bloqués et ont dû être désincarcérer. Selon la police valaisanne, il s'agit d’un accident sans précédent, les sauveteurs pourtant aguerris à des situations dramatiques sont profondément choqués.

     

    Les évêques belges consternés

    En Belgique, les premières réactions se sont fait entendre dès le matin et les évêques belges ont été les premiers à réagir. Dans un communiqué, ils indiquent être «  consternés d’apprendre l’accident de car qui a eu lieu cette nuit à Sierre (Suisse) ». Et de poursuivre : « Ils pensent aux familles dramatiquement plongées ainsi dans le deuil.  Les évêques sont de cœur avec les familles touchées auxquels ils présentent leurs chrétiennes condoléances. Ils les assurent de leur prière et de leur soutien. Ils prient aussi pour le meilleur rétablissement des blessés. Ils appellent les catholiques de Belgique à s’unir dans le soutien, l’affection et la prière à tous ceux et celles qui sont touchés par ce tragique accident en leur souhaitant courage et force ».

    Parmi les autres réactions, figurent celle du SeGEC (Secrétariat général de l’enseignement catholique) et de Nicolas Buttet, le fondateur de la Fraternité Eucharistein, une communauté nouvelle dont une maison se trouve à Épinassey en Valais, non loin du drame.

    Le Roi rencontrera, avant leur départ, les familles des victimes qui seront amenées en Suisse par les autorités belges. Par ailleurs, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles se rend à Heverlee, en compagnie de Mgr Lemmens, évêque auxiliaire du Brabant flamand et Malines, tandis que l’évêque d’Hasselt, Mgr Hoogmartens, s’est rendu à l’école de Lommel. Quant au Premier ministre, Elio di Rupo, il part dans la journée pour la Suisse.

    Centre de crise et numéro d'appel

    Un centre de crise  a été mis en place par les Affaires étrangères, avec un nouveau numéro d'urgence à destination des familles qui souhaitent obtenir des informations concernant l'accident (02/501.40.00). http://www.infocatho.be

  • France:un site web consacré à la doctrine sociale de l’Eglise

    IMPRIMER

    Lu sur le site de “La Vie”, sous la signature de Laurent Grzybowski:

     L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise sera désormais accessible sur internet grâce à un site internet lancé par les jésuites et la Conférence des évêques de France.

     « La doctrine sociale catholique ? C'est le secret le mieux gardé de l'Eglise ! », s'était un jour exclamé le père Peter J. Henriot, théologien américain, auteur d'un ouvrage de référence sur la question. Désormais, grâce au site internet créé par les jésuites du Centre de recherche et d'action sociales (Ceras), www.doctrine-sociale-catholique.fr, cette doctrine ne sera plus un secret pour personne. En quelques clics, le grand public va pouvoir découvrir textes fondateurs, analyses de théologiens et repères historiques. Mais, pour le directeur du Ceras, le père Bertrand Hériard, « plus qu'une simple ressource documentaire, ce nouveau site voudrait aussi encourager les catholiques à passer à l'action et à s'engager face à la crise ».

    « La doctrine sociale n'est ni une idéologie, ni un simple courant de pensée », a commenté le père Luc Dubrulle, de l'Institut catholique de Paris, lors d'une conférence de presse organisée le 8 mars au siège de la Conférence des évêques de France. « Elle est une manière pour les chrétiens d'être présents au monde». » Toujours en chantier, depuis le texte fondateur du pape Léon XIII, Rerum novarum (Les choses nouvelles) en 1891, qui portait sur la condition des ouvriers, cet enseignement social n'attendait plus que la Toile pour entrer dans une véritable interactivité où « pratique et réflexion pourront se nourrir l'une l'autre ». En retraçant la genèse du discours social de l'Eglise, le site aide à comprendre comment une doctrine s'est élaborée en croisant la tradition de l'Eglise, le questionnement théologique et l'apport des sciences humaines.(…)

    Ce site, qui dégage huit principes autour desquels l'institution articule sa parole sur la société (bien commun, charité, destination universelle des biens, dignité de la personne humaine, justice, option préférentielle pour les pauvres, solidarité et subsidiarité), pourra aider chacun à trouver son chemin. De nombreux articles sont déjà en lignes. Il ne manque plus que celui sur la politique, il est encore en débat... Les élections approchent, il va falloir faire vite.” Voir ici:  La doctrine sociale de l'Eglise tisse sa toile

    Une bonne valorisation de cette doctrine a aussi été faite à la lumière des enseignements de l’encyclique « Caritas in Veritate « du pape Benoît XVI  exposés à l’Université de Liège, par Herman Van Rompuy, Rocco Buttiglione et Mgr Michel Schooyans, lors d’un Symposium organisé  par l’Union des Etudiants Catholiques. Les communications peuvent être consultée ici : Devant plus de 500 personnes

    Elles ont aussi été  publiées aux éditions "Fidélité" (Rue Blondeau 7  B-5000 Namur) sous le titre : "Un développement humain intégral. La pensée sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.". Pour obtenir ce document (prix: 6 euros) vous pouvez laisser un message par courriel à sursumcorda@skynet.be  ou prendre contact avec les éditions Fidélité (www.fidelite.be) 

  • BXL, 8 mars : le témoignage des parents de Giulia

    IMPRIMER
    image001.jpgGiulia est une enfant de 8 ans qui, d’après les pronostics et conseils médicaux, n’aurait pas dû naître. Elle n’aurait dû être qu’un « végétal », comme on entend trop souvent.

    Par leur adhésion libre au projet de la Vie, ses parents ont entamé avec elle un chemin d’espoir, parfois de souffrance, mais surtout de découverte d’un dessein qui les dépasse et les transporte vers plus haut.

    Frappée d’un handicap psycho-moteur très sévère, Giulia manifeste sa présence avec joie et ténacité en souriant à la vie. Autour d’elle, chaque jour offre son lot de surprises et de rencontres extraordinaires.

    Celle qui, par définition, devait mener une existence incertaine et imparfaite, devient alors facteur de certitude et de grâce.

      Vous êtes cordialement invités à partager cette chance en venant rencontrer ses parents lors de la conférence :

     « Vivants »

     qu’ils donneront ce jeudi 8 mars à 20.30 au Fanal, rue Joseph Stallaert 6, à 1050 Bruxelles.

     Merci de diffuser cette information autour de vous !

  • Une chouette campagne : "Trisomique, et alors?"

    IMPRIMER

    Marie_Triso.JPGUn très beau "billet" au sujet d'une campagne française vient d'être mis en ligne sur le site de l'Homme Nouveau, sous la plume d'Adélaide Pouchol, et nous le reproduisons ici dans la foulée parce que cela en vaut vraiment la peine :

    Le chromosome est à l'honneur, et c'est heureux. Petits nez en trompette, nuques un peu épaisses, langues envahissantes et délicieux sourires ont envahi nos panneaux publicitaires. La campagne « Trisomique… et alors ? » est lancée, et Alice, 5 ans, les bras croisés, s'est emparée du slogan « Le tri c'est bien, mais pas pour tout ». Sarah, 3 ans, a de quoi être fière. « Mes parents ne savaient pas. Aujourd'hui, ils m'appellent princesse ».

    Triomphalisme ? Dolorisme ? Les rabat-joie diront ce qu'ils voudront, mais lorsqu'on sait que 96 % des enfants trisomiques sont avortés, nous sommes heureux que, pour une fois, ils soient sur nos panneaux publicitaires plutôt que dans les poubelles de nos hôpitaux.

    Lire la suite

  • Des tempérants, passionnés de solidarité...

    IMPRIMER

    Dans son compte-rendu de la deuxième conférence de carême à Notre-Dame de Paris, Philippe Maxence (l'Homme Nouveau) cite l'oratrice, Soeur Cécile Renouard :

    « Tempérance semble s’opposer à passion. C’est une erreur ! Il s’agit, au contraire, d’être des passionnés de la solidarité, et c’est bien dans cet élan que nous apprendrons à être tempérants. Tempérance pour consommer moins et autrement ; tempérance pour mettre de la mesure face à l’hybris de nos comportements prédateurs, et pour identifier les limites de notre monde commun. Elle est possible ! Nous disposons d’un trésor inouï : un évangile qui nous invite à la béatitude de la pauvreté, à l’équilibre, au partage, tout en faisant sans cesse éclater, dans le champ théologal, dans le champ du Royaume, toutes nos jauges : n’est-il pas dit dans l’Évangile de Saint Luc “donnez et on vous donnera, c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu’on versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.” (Lc 6,38) ? Derrière l’obsession de la maximisation du profit et la fuite éperdue vers le toujours plus, que de peurs et que de manques d’audace ! Il nous faut apprendre à nous saisir des capacités offertes par les nouvelles technologies, par les innovations techniques, comme un tremplin vers une économie à la fois locale et reliée ; porteuse de sens, peu gourmande en énergie et favorable à des maillages multiples. Il nous faut apprendre aussi à privilégier des styles de vie qui évitent de dépenser des sommes folles pour réparer les dommages que nos prétendus “progrès” ont engendrés. Il nous faut donc maintenant consentir à la remise en cause radicale de notre modèle de croissance pour parvenir à une meilleure qualité de vie. »

    Lire cette conférence "à deux voix", in extenso, ici : http://www.paris.catholique.fr/

  • Soeur Marie-Emilienne, une "Juste parmi les Nations"

    IMPRIMER

    yadvashemjustes.jpgElle a agi « avec la bénédiction de l'Église » Source : ZENIT.ORG

    Soeur Marie Émilienne (au siècle, Marie-Rose Hermantier ) a été reconnue « Juste parmi les Nations », lors d’une cérémonie officielle à Jérusalem, au mémorial de la Shoah de Yad Vashem, rapporte le site « Terra Santa » qui a aussi recueilli les propos du P. David Neuhaus, sj, vicaire patriarcal pour les catholiques de langue hébraïque.

    Avec les années qui nous séparent désormais de la Seconde Guerre Mondiale, il est de plus en plus rare de voir réunies durant cette toujours émouvante cérémonie, la personne sauvée et la personne qui a permis le sauvetage. Ce fut pourtant le cas à Yad Vashem mardi dernier. Sr Émilienne est arrivée au bras de Gaby. Et elles sont restées côte à côte durant la célébration dans la pénombre de la Chambre de la mémoire où Sr Marie Émilienne a ravivé la flamme du souvenir.

    Gaby avait deux ans et demi, Sr Marie-Émilienne 21 quand leurs destins se sont croisés.  Les parents de Gaby, David et Héla-Zissa Hochman, émigrés de Pologne en France en 1923 fuyaient devant l’avancée Allemande. En septembre 1943, ils confièrent leurs deux filles à l’Œuvre de secours aux enfants (OSE), une association juive d’entraide qui les cacha dans ce couvent servant aussi de refuge à la Résistance.  Hélas, la maman, fut arrêtée par la Gestapo en voulant aller rendre visite à ses filles. Déportée à Auschwitz, elle y fut assassinée le 2 novembre 1943.

    Lire la suite