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Spiritualité - Page 259

  • Pour le déconfinement de la liberté de culte

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    Tribune publiée sur le site du journal La Croix :

    La liberté de culte doit être déconfinée !

    Cette tribune collective, signée notamment par Jean-Baptiste Chevalier, Marc Dupré, Julien Ferrant, Louis Manaranche et Hubert Veauvy (1), souligne le risque pour l’exécutif de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte si les rassemblements dans les lieux de culte restent durablement interdits.

    • (1) Les signataires : Jean-Baptiste Chevalier, avocat à la Cour ; Hubert Veauvy, avocat à la Cour ; Basile Achet, professeur de philosophie ; Marie Achet-Haushalter, professeur agrégée d’histoire ; Cyrille Dounot, professeur agrégé d’histoire du droit ; Guillaume Drouot, professeur agrégé de droit civil ; Marc Dupré, enseignant-chercheur en droit privé ; Hugues Feral, avocat à la Cour ; Julien Ferrant, professeur agrégé d’histoire ; Clotilde Maïdanatz-Guéry, professeur de philosophie ; Louis Manaranche, professeur agrégé d’histoire ; Violaine Ricard, philosophe., 
    • le 27/04/2020

    Les Français, depuis le mois de mars 2020, sont privés de leur liberté de culte.ALAIN DELPEY/MAXPPP

    La crise sanitaire causée par la pandémie actuelle a profondément bouleversé la vie de notre pays. Les mesures de confinement rendues nécessaires demandent un effort collectif. Depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, les Français ont aussi accepté, pour le bien commun, des restrictions exceptionnelles de leurs libertés.

    Dans ce contexte, les croyants ont dû renoncer temporairement à une liberté qui leur est particulièrement chère : la liberté de culte, composante essentielle de la liberté religieuse. Si le décret du 23 mars 2020 a autorisé les lieux de culte « à rester ouverts », il a en effet interdit « tout rassemblement ou réunion en leur sein » à la seule exception « des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes ».

    Pour la première fois depuis la Révolution française, les croyants ont été privés du droit de participer aux offices religieux, y compris lors des Pâques chrétiennes et de la Pessah juive, et n’ont eu comme seul réconfort que de suivre, par écrans interposés, des cérémonies privées, ou d’aller se recueillir, seuls, dans les églises, temples, synagogues ou mosquées restés ouverts.

    Circonspection

    Reconnue par la Cour européenne des droits de l’homme comme l’une des « assises » de nos sociétés démocratiques, la liberté de culte, qui autorise les croyants à pratiquer leur religion en public et collectivement, est aussi protégée par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Elle ne peut être limitée par les États qu’avec circonspection, pour des raisons impérieuses d’intérêt général, et à condition que ces restrictions soient justifiées, nécessaires et proportionnées.

    Les limitations actuelles à la liberté de culte, justifiées par la crise sanitaire, ne peuvent donc être maintenues qu’à la condition qu’elles soient absolument indispensables. Au fur et à mesure que la situation s’améliore, les restrictions doivent s’estomper.

    Un risque d’incohérence

    Récemment, le Président de la République a cependant fait savoir qu’il n’envisageait pas de reprise des cultes avant la mi-juin. Alors qu’un « déconfinement » progressif est envisagé à compter du 11 mai prochain, cette position interroge.

    Le maintien d’une telle interdiction serait difficilement compréhensible tandis que, dans le même temps, pourraient rouvrir au public les écoles, les services publics, les transports en commun, les tribunaux, les entreprises et la plupart des commerces. Cette différence de traitement serait incohérente. Serait-il en effet plus complexe de réunir des fidèles dans une église que de rassembler des élèves dans une classe ou des passagers dans un train ? La liberté religieuse serait-elle moins précieuse que la liberté d’entreprendre ou de travailler ?

    Ces restrictions prolongées seraient aussi difficilement justifiables : les représentants religieux, et notamment les évêques de France, ont fait des propositions concrètes pour que les célébrations se tiennent dans de bonnes conditions sanitaires, en limitant par exemple le nombre de fidèles dans les églises et en imposant de strictes mesures d’hygiène. En maintenant au-delà du 11 mai ces restrictions, les autorités publiques prendraient le risque de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte et d’ajouter aux tensions du confinement l’incompréhension des croyants.

    Dimension spirituelle

    Lorsque la liberté religieuse est limitée, c’est une part essentielle de l’identité et de la dignité de l’Homme qui est mise à mal. L’homme ne vit pas seulement de pain. Son existence ne peut se résumer aux heures passées dans les supermarchés et devant des écrans, ni même à sa vie professionnelle. Confronté au drame de la solitude et au mystère de la mort, l’Homme redécouvre sa dimension spirituelle. Tout Homme a besoin de trouver, dans une foi vécue intimement et en communauté, un soutien pour s’élever plus haut

    Aucun écran ne remplace une célébration vécue en communion avec d’autres, la beauté d’un rite, l’écoute collective de textes sacrés, le don des sacrements, la ferveur de la prière commune, l’instant gravé pour toujours d’un baptême ou d’un mariage, ou les hommages religieux à nos morts.

    En 1944, dans sa Lettre au Général X, Saint-Exupéry faisait déjà entendre ce cri : « Il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour ».

    Pour qu’aux souffrances engendrées par cette crise sanitaire ne s’ajoute pas la désespérance, les autorités publiques seraient inspirées d’apprécier la liberté religieuse à sa juste valeur et pour ce qu’elle est véritablement : un besoin essentiel pour chaque homme et un élément fondamental pour notre démocratie. Qu’il soit ainsi permis aux croyants de retrouver, dès le 11 mai, dans des conditions d’hygiène et de sécurité adaptées, le chemin de leurs lieux de culte.

  • Coronavirus : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

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    Du Père Thierry-Dominique Humbrecht o.p. sur aleteia.org :

    Covid-19 : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

    28 avril 2020

    La crise sanitaire pousse à se poser de nombreuses questions qui peuvent ébranler la foi chrétienne : Dieu a-t-Il voulu de cette pandémie ? Pourquoi ne met-Il pas fin à cette crise ? Nous protège-t-Il vraiment ? Face à ces questions, il faut se rappeler ce qu’est vraiment la volonté divine.

    La situation actuelle mondiale nous renvoie à l’éternelle question : pourquoi Dieu n’a-t-Il pas empêché tout cela d’arriver ? Pourquoi la mort rôde-t-elle si près, comme si Dieu ne nous en protégeait jamais ? Or nous ne cessons de L’invoquer pour implorer sa protection. Faut-il déclarer forfait, conclure à l’échec de la Providence ? Ce problème est l’un des plus redoutables de la foi chrétienne. Sans vouloir le percer ni y répondre tout à fait, essayons de donner quelques clés.

    Dieu n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort

    L’Écriture nous apprend que Dieu n’a ni fait ni voulu la mort, elle est une conséquence du péché originel. Dieu l’a vaincue dans ses conséquences par la croix du Christ, sans l’abolir pour le moment. La mort reste notre régime de vie. Nul n’y échappe, c’est même la seule certitude que personne ne conteste. Par conséquent, il ne faut pas rêver à une protection divine qui nous en dispenserait. Nul n’y échappe et nul n’en connaît le moment, lequel peut être prématuré.

    Pourtant demeure en nous le rêve d’une protection divine des dangers. Il vient plutôt des religions païennes anciennes et il a infesté la foi chrétienne au titre des superstitions inoffensives : « Que les dieux te soient favorables ! ». Ce rêve peut cependant fausser notre vision de la Providence chrétienne, dès lors que la protection demandée n’a pas lieu. Or notre Dieu n’est pas capricieux. Jésus n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort. Il a promis le salut de notre âme au moment de notre mort, si nous y consentons, et notre résurrection, à la suite de la sienne, mais au Jugement dernier.

    Faut-il prier pour être protégés ? Oui, mais surtout de ce à quoi nous pensons trop peu : le péché, la mort spirituelle. Cette protection, la grâce, ne défaille jamais si nous la saisissons.

    Thierry-Dominique Humbrecht

    et la "Question du Mardi" pose la question :

    Dieu amour, que fais-tu contre la souffrance des hommes ?

    par le Père Stan Rougier
    Aumônier de jeunes à Bezons, Houdan, Savigny-sur-Orge (Lycée Jean-Baptiste Corot), faculté d’Orsay, Lycées Racine et Condorcet (Paris), Gif-sur-Yvette. Chroniqueur au journal La Croix, aux revues Panorama, Famille chrétienne...

    Dieu n’a aucune complicité avec la souffrance et le mal. Il nous appelle à les combattre ou, face à l’inéluctable, à trouver, avec son aide et à l’exemple du Christ, le chemin d’un dépassement fécond.

    1. La souffrance fait partie de la condition humaine. Pour avoir un monde où il n’y aurait ni mal, ni souffrance, il faudrait que Dieu intervienne à chaque instant. Il n’y aurait ni liberté, ni responsabilité. On ne pourrait ni grandir, ni aimer. Quel ennui ! En savoir +

    2. Dieu a voulu prendre le risque de créer l’homme « à Son image et à Sa ressemblance », c'est-à-direlibre et capable d’aimer. Les hommes sont responsables des plus grands malheurs, mais ils sont aussi capables de choses sublimes. Au Jugement dernier le bon grain sera séparé définitivement de l’ivraie. En savoir +

    3. La souffrance est sur notre route à tous. Elle nous donne deux rendez-vous : a) le combat contre le mal et contre ses causes (à chaque fois que c’est possible) ; b) la recherche d’un chemin de transfiguration de cette souffrance (lorsqu’elle est inéluctable). En savoir +

    4. La souffrance peut devenir le terreau d’une grande fécondité et de la croissance des plus hautes valeurs d’humanité, pas seulement chez les saints. En savoir +

    5. Ce fut aussi le chemin du Christ. D’une part, il n’a pas cessé de guérir des aveugles, des muets, des sourds, des paralysés, des possédés. D’autre part, il n’a pas été épargné. Il a même subi ce qu’il y a de pire : la torture. Selon la belle formule de Paul Claudel : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance ; Il n’est même pas venu l’expliquer. Il est venu pour la remplir de sa Présence. » En savoir +

    6. Nous sommes tous appelés, à l’exemple du Christ, au don de nous-mêmes pour combattre le malqui écrase nos frères et à accepter et dépasser, avec l’aide de Dieu, les difficultés et les malheurs inéluctables que nous rencontrerons au long notre vie. En savoir +

  • Coronavirus et déconfinement des messes en France : Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du Conseil permanent de la Conférence épiscopale française s’exprime sans ambages

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    JPSC

  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (28 avril) raconté par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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  • Temps pascal en confinement; mardi (28 avril) de la 3e semaine : mettre en pratique l'union totale à Jésus (Mgr Van Thuan)

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    2020_04_28_08_42_02_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Patrimoine et pandémie : des traditions religieuses contre les épidémies en Belgique

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    De Jean-Louis Pelon sur Actu.fr :

    Patrimoine et pandémie. Des traditions religieuses contre les épidémies en Belgique

    À l'heure du coronavirus, replongeons dans l'histoire de notre région à travers ses grandes épidémies. Exemples des processions en Belgique, à Tournai, Bruges et Mons.

    À l’heure du coronavirus, replongeons dans l’histoire de notre région à travers ses grandes épidémies. Exemples des processions en Belgique, à Tournai, Bruges et Mons.

    La « Carmesse » de Mons

    La procession du « Car d’or » à Mons en Belgique, attestée depuis le XIIIe siècle, commémorant la dédicace (« ducasse ») de la collégiale, était jadis également une « procession de peste ».

    Au dimanche de la Trinité, on sort à travers les rues de la ville les reliques de Sainte Waudru, patronne de Mons, afin d’implorer son aide contre le Mal, et les maux.

    À Bruges, le « Saint Sang »

    La procession du Saint Sang à Bruges (on sort le St Graal lors de l’Ascension) – connue dans l’Europe entière depuis la participation aux croisades de plusieurs comtes de Flandre – attire toujours des dizaines de milliers de visiteurs depuis 1304.

    Durant la procession du Saint Sang à Bruges.
    Durant la procession du Saint Sang à Bruges. (©Diocèse de Bruges)

    Au retour de croisade en 1147, Léonius de Furnes rapporte de Jérusalem la relique du Saint-Sang (le sang du Christ qui aurait coulé de sa blessure au flanc droit lors de sa crucifixion). En 1150, il la dépose dans l’église. En 1923, l’église devient la basilique du Saint-Sang.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (27 avril) de la 3e semaine : récits et expériences eucharistiques (A. Bessières s.J.)

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  • Le linceul de Turin atteste la Résurrection du Christ

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    Du site "Marie de Nazareth" :

    - Achetez et diffusez le livre correspondant à la vidéo : http://bit.ly/LinceulDeTurin (6,80 €) !

    - Ecrivez-nous et posez vos questions à : 30videosapologetiques@gmail.com & Retrouvez nos autres vidéos sur la chaîne Youtube : "Marie de Nazareth"

    CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN : Aujourd'hui, avec l'accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem et d'affirmer que le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, - image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour - (négatif montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du "flash" de la Résurrection.

    En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.

    Plan de la vidéo :

    00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure

    02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi

    04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir

    06:04 : 1/5 - Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944

    16:40 : 2/5 - Le Linceul est un "négatif", notion totalement inconnue avant le XIXème siècle

    22:28 : 3/5 - L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge

    29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP (extrait du DVD Net for God : "Il est l'image du Dieu invisible")

    32:24 : 4/5 - Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide déshydratante superficielle

    37:10 : 5/5 - Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.

    38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle

    41:44 : Extrait de réponses aux questions

    41:51 : Qu'est-ce qu'une preuve ?

    42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes

    43:50 : La foi n'est pas une affaire de connaissance

    44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée

    45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de l'événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul objet matériel en contact direct avec lui.

  • Temps pascal en confinement; feuillet du 3e dimanche de Pâques (26 avril) : la Gloire du Seigneur

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  • 1er mai : les Etats-Unis et le Canada seront consacrés à Marie, Mère de l'Eglise

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    1er Mai: les Etats Unis et Canada seront consacrés à la Vierge Marie (source)

    26 Avril 2020

    L'archevêque de Los Angeles et président de la Conférence des évêques des États-Unis (USCCB), Mgr José Gomez, a invité les évêques du pays à se joindre au 1er mai pour consacrer à nouveau  les États-Unis à la Sainte Vierge Marie en réponse à la pandémie de coronavirus; événement qui coïncidera avec la consécration du Canada à la Mère de Dieu.

    Dans une lettre envoyée le 22 avril, Mgr Gomez a expliqué à tous les évêques américains que la consécration mariale aura lieu sous le titre "Marie, Mère de l'Église" et les a invités à se joindre à lui pour prier le 1er mai à midi (heure de Los Angeles).

    «Chaque année, l'Église sollicite l'intercession spéciale de la Mère de Dieu au cours du mois de mai. Cette année, nous sollicitons encore plus ardemment l'aide de Notre-Dame alors que nous affrontons ensemble les effets de la pandémie mondiale », a-t-il déclaré dans sa lettre.

    Le prélat a également indiqué que la consécration du 1er mai sera opportune lors de la demande d'intercession de Marie pendant la pandémie. Il y a plus de 2,6 millions de cas confirmés de COVID-19 dans le monde et près de 185 000 décès dus au virus, selon le Johns Hopkins University Coronavirus Resource Center.

    Cette consécration "donnera à l'Église l'occasion de prier pour la protection continue de Notre-Dame contre les personnes vulnérables, la guérison des malades et la sagesse de ceux qui travaillent pour guérir ce terrible virus", a déclaré Mgr Gomez.

  • Prier le rosaire durant le mois de mai : l'invitation du pape

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    De zenit.org :

    Mois de mai : le pape invite à prier le rosaire, en donnant son « secret »

    Une lettre et deux prières pour les fidèles du monde entier

    Le pape François invite les fidèles du monde entier à prier le rosaire durant le mois de mai : il donne son « secret » dans une lettre et dans deux prières, publiées en huit langues ce 25 avril 2020. Une façon aussi de valoriser la prière en famille, en temps de pandémie et de confinement.

    Le secret pour prier le rosaire ? « La simplicité », répond-il. « Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve », affirme-t-il aussi.

    LETTRE DU PAPE FRANÇOIS
    à tous les fidèles pour le mois de Mai 2020

    Chers frères et sœurs,

    Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel.

    J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai. On peut le faire ensemble ou personnellement; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire: la simplicité; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

    De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

    Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

    Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020
    Fête de Saint Marc Évangéliste

    FRANÇOIS

    Première prière

    O Marie,
    tu resplendis toujours sur notre chemin
    comme signe de salut et d’espérance.
    Nous nous confions à toi, Santé des malades,
    qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus,
    en maintenant ta foi ferme.

    Toi, Salut du peuple romain,
    tu sais de quoi nous avons besoin
    et nous sommes certains que tu veilleras
    afin que, comme à Cana de Galilée,
    puissent revenir la joie et la fête
    après ce moment d’épreuve.

    Aide-nous, Mère du Divin Amour,
    à nous conformer à la volonté du Père
    et à faire ce que nous dira Jésus,
    qui a pris sur lui nos souffrances
    et s’est chargé de nos douleurs
    pour nous conduire, à travers la croix,
    à la joie de la résurrection. Amen.

    Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
    N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve,
    et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

    Seconde prière

    «Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu».

    Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

    O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

    Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

    Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

    Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

    Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

    Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

    Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

    Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

    O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

    Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.

    © Librairie éditrice du Vatican

  • Temps pascal en confinement; feuillet du samedi (25 avril) de la 2e semaine du temps pascal : méditations des papes devant le Linceul de Turin

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