Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 31

  • Cinq engagements pour la vie chez les soeurs clarisses de Liège

    IMPRIMER

    Communiqué

    2025_07_08_08_35_11_Greenshot.png

    5 engagements pour la vie chez les soeurs clarisses de Liège

    Liège, 6 juillet 2025.

    Le fait est assez rare et donc exceptionnel. 5 soeurs clarisses du monastère de Cornillon à Liège, logé au sein du sanctuaire de sainte Julienne, viennent de prononcer leurs voeux solennels, c’est-à-dire de consacrer toute leur vie à Dieu dans la prière, la pauvreté, l'obéissance et la fraternité. Ces cinq religieuses sont Sœur Claire-Thérèse, Sœur Claire-Dorothée, Sœur Claire-Elisabeth, Sœur Marie-Dominique et Sœur Marie-Christa.

    La messe d’action de grâces a été présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, ce dimanche 6 juillet au sanctuaire Sainte-Julienne à Liège en présence de 160 amis. Elle a été animée par la chorale des jeunes de Cornillon et par la chorale liégeo-burundaise saint-François.

    Leur engagement est un signe fort de la fécondité de la vie consacrée aujourd’hui, et une source d’espérance pour l’Église catholique. Après la célébration, les clarisses et leurs invités ont partagé un délicieux buffet. Ce fut un moment fraternel pour partager leur joie et célébrer en communauté cette étape marquante dans leur vie religieuse.

    Les premières clarisses, congrégation fondée en 1212 par sainte Claire, sont arrivées à Liège en 1340. Leur couvent fut confisqué lors de la révolution liégeoise. En 1850 y fut bâti l’athénée royal Charles Rogier (Liège 1), situé rue des clarisses.

    Originaires du Burundi, les cinq soeurs fêtées ce 6 juillet sont arrivées à Liège il y a plus de cinq ans. Pour l’occasion, elles sont retournées à Bujumbura, capitale du Burundi, pour prononcer leurs vœux définitifs le 14 juin dernier, entourées de leurs familles.

    Ceci illustre la belle fraternité entre Liège et Bujumbura. En effet, le monastère de Bujumbura a été co-fondé en 1962 d’une part, par deux sœurs clarisses liégeoises, Mère Marie-Agnès Baré et mère Marie-Françoise Wagelmans, et d’autre part par la jeune sœur d’origine burundaise Claire-Marie Busita, entrée dans l’ordre en Belgique en 1957 et décédée en 2023 au monastère de Liège. En effet, après quarante années de présence à Bujumbura, suite aux troubles survenus dans leur pays, plusieurs clarisses burundaises sont revenues sur le monastère fondateur de Hannut à partir de 2002.

    Les sœurs clarisses sont des religieuses contemplatives appartenant à l’Ordre des Pauvres Dames, plus connu aujourd’hui sous le nom d’Ordre des Clarisses. Cet ordre a été fondé en 1212 à Assise (Italie) par sainte Claire d’Assise, sous l’inspiration et avec le soutien de saint François d’Assise. Les clarisses choisissent de vivre recluses du monde pour se consacrer entièrement à Dieu dans la prière, la pauvreté, la fraternité et la contemplation. Elles vivent en communauté, où elles mènent une vie simple, austère, et silencieuse, centrée sur le Christ. Elles ne sortent que rarement de leur monastère et ne se consacrent pas à des œuvres extérieures (comme l’enseignement ou le soin des malades), car leur mission est avant tout d’intercéder pour le monde dans la prière. Au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, elles gèrent un des derniers ateliers d’hosties monastiques de Belgique.

    Par leur prière silencieuse et leur offrande quotidienne, elles soutiennent les prêtres, les familles, les vocations, les malades, et tous ceux qui souffrent. Leur fidélité discrète est un puissant témoignage d’espérance dans un monde souvent agité et bruyant. Sainte Claire d’Assise disait : « Le monde a besoin de témoins silencieux de l’Absolu. »

    Contact media :
    cornillon@saintejulienne.org
    www.saintejulienne.org

    L’album-photos est disponible sur notre page facebook :
    https://www.facebook.com/media/set?vanity=sanctuairedesaintejuliennedecornillon&set=a.1159378606234310
    Et sur notre site :
    https://www.saintejulienne.org/5-engagements-pour-la-vie-chez-les-soeurs-clarisses-de-liege/

  • Béguines et bégards : un des grands moments de l'histoire spirituelle de la Belgique (KTO)

    IMPRIMER

    De KTO TV :

    Les béguines

    08/09/2024

    La Foi prise au mot présente l’un des grands moments de l’histoire spirituelle de la Belgique : celui des béguines et des bégards. Une forme de spiritualité qui paraît d’une étonnante modernité. Ces laïcs, souvent des femmes, vivaient en communauté mais en conservant leur indépendance, souvent au sein de magnifiques regroupements de maisons, dont certains ont été conservés, comme à Bruges ou à Gand. Quelle est l’origine du mouvement ? Quelle est sa spiritualité ? Quels sont ses échos à travers l’histoire et qu’en reste-t-il aujourd’hui ? "Ce qui choque beaucoup, c’est que ce sont des femmes laïques qui n’ont pas prononcé de voeux et qui restent dans la ville. De sorte qu’elles ont certes des protecteurs mais rencontrent aussi beaucoup d’hostilité dès le départ", analyse Sylvain Piron, historien, directeur d’études à l’EHESS. "Si l’époque est assez sombre, marquée par des changements climatiques, des vagues de peste et des guerres, les béguines, elles, ne sont pas tristes ! Elles développent toute une théologie de l’amour de Dieu qui reprend très largement les termes et les concepts de l’amour courtois. À leurs yeux, il y a donc une courtoisie à l’égard de Dieu mais aussi de la part de Dieu à l’égard des hommes", explique à son tour Jean Devriendt, chercheur à l’Université de Lorraine.

    Prochaines diffusions sur KTO :

    • le lundi 7 juillet 2025 à 19:00
    • le mardi 8 juillet 2025 à 4:32
    • le mardi 8 juillet 2025 à 8:31
    • le mardi 8 juillet 2025 à 17:59
    • le mardi 8 juillet 2025 à 22:20
    • le mercredi 9 juillet 2025 à 2:12
    • le mercredi 9 juillet 2025 à 14:10
    • le jeudi 10 juillet 2025 à 13:15
    • le vendredi 11 juillet 2025 à 23:15
  • "C'est dans notre cœur que Dieu nous parle..." (Léon XIV)

    IMPRIMER

    Le pape Léon XIV s'est adressé à des élèves et à des enseignants le samedi 5 juillet 2025

    Voici ce qu'Il leur a dit,  :

    (...) Vous suivez les traces d'innombrables pèlerins de vos différents pays, qui, depuis des siècles, accomplissent ce même pèlerinage vers Rome, la « Ville Éternelle ». Rome a toujours été une terre d'accueil privilégiée pour les chrétiens, car c'est là que les apôtres Pierre et Paul ont donné le témoignage suprême de leur amour pour Jésus en offrant leur vie en martyrs. En tant que Successeur de Pierre, je désire exprimer ma gratitude pour votre présence ici, et je prie pour qu'en visitant les différents lieux saints, vous puisiez inspiration et espérance dans l'exemple profond de la manière dont les saints et les martyrs ont imité le Christ.

    Un pèlerinage joue un rôle essentiel dans notre vie de foi, car il nous éloigne de nos foyers et de notre quotidien, et nous offre le temps et l'espace d'une rencontre plus profonde avec Dieu. De tels moments nous aident toujours à grandir, car à travers eux, l'Esprit Saint nous façonne avec douceur pour nous conformer toujours plus étroitement à l'esprit et au cœur de Jésus-Christ.

    Chers frères et sœurs, jeunes réunis avec nous ce matin, rappelez-vous en particulier que Dieu a créé chacun de vous avec un but et une mission dans cette vie. Profitez de cette occasion pour écouter et prier, afin d'entendre plus clairement la voix de Dieu qui vous appelle au plus profond de votre cœur. J'ajouterais qu'aujourd'hui, si souvent, nous perdons la capacité d'écouter, de vraiment écouter. Nous écoutons de la musique, nos oreilles sont constamment inondées de toutes sortes de contenus numériques, mais parfois nous oublions d'écouter notre propre cœur. C'est dans notre cœur que Dieu nous parle, qu'il nous appelle et nous invite à mieux le connaître et à vivre dans son amour. Et par cette écoute, soyez ouverts à laisser la grâce de Dieu renforcer votre foi en Jésus (cf. Col 2,7), afin que vous puissiez plus facilement partager ce don avec les autres.

    Et je m'adresse à vous, chers enseignants : ce que je viens de dire aux jeunes vaut également pour vous, compte tenu notamment de votre rôle important dans la formation des jeunes d'aujourd'hui : enfants, adolescents, jeunes adultes. Car ils vous regarderont comme des modèles : des modèles de vie, des modèles de foi. Ils vous regarderont particulièrement dans votre manière d'enseigner et de vivre. Je vous souhaite de nourrir chaque jour votre relation avec le Christ, qui nous donne le modèle de tout enseignement authentique (cf. Mt 7, 28), afin qu'à votre tour vous puissiez guider et encourager ceux qui vous sont confiés à suivre le Christ dans leur vie.

    Enfin, lorsque vous rentrerez tous chez vous, rappelez-vous qu'un pèlerinage ne s'arrête pas, il se concentre sur le « pèlerinage du disciple » quotidien. Nous sommes tous pèlerins, et toujours pèlerins, marchant à la suite du Seigneur et cherchant le chemin qui nous appartient vraiment. Ce n'est certes pas facile, mais avec l'aide du Seigneur, l'intercession des saints et l'encouragement mutuel, soyez certains que, tant que vous resterez fidèles, confiants en la miséricorde de Dieu, l'expérience de ce pèlerinage continuera à porter du fruit tout au long de votre vie (cf. Jn 15, 16). (...)

  • Affronter l'avenir avec une tête dure et un coeur tendre

    IMPRIMER

    De David Paul Deavel sur le CWR :

    Faire face à l'avenir avec la tête dure et le cœur tendre

    Nous voulons absolument la ténacité qui embrasse chaque parcelle de la vérité que le Christ nous enseigne par son Saint-Esprit dans l'Église. À l'avenir, nous voulons éliminer la version beige de la foi.

    5 juillet 2025

    Comment abordez-vous l'avenir ? La vieille blague sur les économistes (attribuée au regretté Paul Samuelson) veut qu'ils aient prédit avec succès neuf des cinq dernières récessions. Certains d'entre nous sont nés économistes, en ce sens. D'autres ressemblent à Pollyanna Whittier, le personnage éternellement optimiste du roman d'Eleanor Porter de 1913,  Pollyanna , qui nous a donné le sens moderne d'une « Pollyanna », une personne excessivement optimiste.

    Il est préférable, dit Screwtape, le démon fictif de CS Lewis, que les gens soient obsédés par l'avenir terrestre. Du point de vue démoniaque, se concentrer sur le meilleur avenir détourne l'attention des humains de la réalité. Nos anticipations de joie irréalistes et nos anticipations de terreur économistes relèvent généralement de la fantaisie. Nous devrions le savoir. Après tout, combien de fois les événements positifs dont nous  savions  qu'ils amélioreraient tout ne se sont-ils pas produits ou sont-ils passés sans apporter le plaisir ou le changement positif escompté ? De même, combien de fois les catastrophes et les embarras annoncés, qui nous faisaient tourner en bourrique comme si un nuage d'orage planait au-dessus de nous, ne se sont-ils tout simplement pas matérialisés ? Ou, s'ils se sont produits, ils se sont avérés plus une bruine que l'averse et la foudre que nous attendions.

    Dieu, dit Screwtape, veut que les humains s’abstiennent de « donner leur cœur à l’avenir » pour deux raisons.

    La première raison est que ces anticipations de joie et de terreur nous rendent souvent craintifs ou avides, nous incitant à pécher pour acquérir des biens matériels ou éviter des catastrophes. La deuxième raison pour laquelle il ne faut pas trop se concentrer sur l'avenir est que nous détournons notre regard du présent, lieu où Dieu nous rencontre. « Notre tâche », dit le démon, « est de les éloigner de l'Éternel et du Présent. »

    Si nous pensons à l'avenir, nous devrions nous concentrer sur ce que nous ferons ou ne ferons pas pour vivre selon le Saint-Esprit et les vertus, et non sur ce qui nous arrivera. Le premier est en notre pouvoir ; le second non. Cette réflexion exige que nous prenions note de ce qui, selon nous, est susceptible d'arriver et de ce que les autres sont susceptibles de faire, non pas pour nous perdre dans ces hypothèses, mais pour pouvoir planifier.

    Alors, à quoi les catholiques peuvent-ils s'attendre pour l'avenir ? C'est une question que beaucoup d'entre nous se sont posée, ou se sont posée, après la mort du pape François, puis après avoir appris l'élection du cardinal Robert Prévost comme pape Léon XIV. Cela ne fait que quelques mois, mais je pense que nous avons déjà constaté que le pape Léon a assuré avec fermeté la fonction d'évêque de Rome.

    Son langage est clair et précis. Il parle du Christ avec chaleur, franchise et une foi manifeste. Il aborde clairement des enseignements sur la famille et la sexualité, difficiles à accepter pour une culture post-chrétienne, et même pour de nombreux catholiques. Le pape augustinien cite souvent saint Augustin, avec beaucoup d'effet. Son attitude est amicale et humaine, sans être complaisante. Ses déclarations provocatrices ne sont pas dures. Ce n'est pas pour rien que certains l'ont pris l'habitude de l'appeler familièrement « Pape Bob ». (Ce n'est pas un manque de respect, mais une sincère affection filiale.)

    Le pape Léon XIV a également apporté les changements nécessaires. L'œuvre d'art du père Marko Rupnik, agresseur en série, a été retirée du  site Vatican News  . Dans un tout autre registre, le site web du Vatican a enfin été repensé pour une esthétique plus agréable. Qualifier cela de miracle n'est probablement qu'une légère exagération. Les changements cérémoniels apportés par le pape Léon XIV ont également apporté une certaine stabilité. Il a utilisé des vêtements pontificaux abandonnés par son prédécesseur. Il est devenu célèbre pour avoir chanté des parties de la messe et des hymnes en latin. Cela a inspiré une série de vidéos en ligne animée par le père dominicain Robert Mehlhart, président de l'Institut pontifical de musique sacrée, intitulée « Chantons avec le pape ». Il est également devenu célèbre pour ses appels à réfléchir aux défis de l'intelligence artificielle à travers le prisme de l'enseignement catholique, tout comme son prédécesseur, le pape Léon XIII, avait appelé l'Église à une réflexion plus claire sur les défis de la révolution industrielle.

    En bref, nous sommes susceptibles d'observer chez le pape Léon XIV une approche profondément théologique et pastorale de la foi, à la fois traditionnelle et sensible à son époque. Concernant l'Église, certaines de ses actions, ainsi que ses commentaires élogieux sur les Églises catholiques orientales et leurs liturgies traditionnelles, montrent qu'il adoptera probablement une approche très différente de celle du pape François envers ceux qui apprécient les aspects concrets de la tradition liturgique de l'Église, notamment la messe latine traditionnelle.

    À quoi pouvons-nous donc nous attendre dans la vie de l'Église sous Léon ? Bien que l'on ait signalé un nombre important de personnes entrant dans l'Église en de nombreux endroits, la réalité est que l'Église continue de se réduire. Une récente enquête du Pew Research Center a montré que pour chaque personne entrant dans l'Église aux États-Unis, huit la quittent. Parallèlement, ceux qui restent dans l'Église catholique et ceux qui y entrent sont plus susceptibles de vouloir accepter l'intégralité de l'enseignement dogmatique catholique et de travailler à leur salut avec crainte et tremblement, en acceptant la plénitude de ce que la tradition liturgique et spirituelle catholique offre.

    Cela correspond à ce que le futur pape Benoît XVI avait prédit dans  Le Sel de la Terre , son livre d’entretiens avec Peter Seewald paru en 1997 : « Peut-être sommes-nous confrontés à une époque nouvelle et différente dans l’histoire de l’Église, où le christianisme sera à nouveau davantage caractérisé par la graine de moutarde, où il existera en petits groupes apparemment insignifiants qui vivront néanmoins une lutte intense contre le mal et apporteront le bien dans le monde – qui laisseront Dieu entrer. »

    Si cette analyse est exacte pour notre présent et notre avenir proche, nous devrons nous préparer à des changements. Le rétrécissement de l'Église et son insignifiance mondaine, déjà constatés, vont se poursuivre : davantage de paroisses fermeront et les évêques devront repenser leur manière d'exercer leur ministère auprès de leurs fidèles. Cela exigera de nous une ouverture à de grands changements.

    Deuxièmement, ces troupeaux seront différents. Mon amie Jill pense comme le cardinal Ratzinger/pape Benoît XVI. Elle me dit que ce dernier conclave était « le dernier conclave des baby-boomers », le signe d'une Église s'éloignant de la version terne et fade de la foi que l'évêque Barron appelle le « catholicisme beige » et qui a caractérisé les derniers instants de la vieille chrétienté. Maintenant, dit-elle, le défi sera de modérer les tendances qui accompagnent ceux qui vivent un combat intense et veulent s'accrocher à la plénitude de la Tradition de manière radicale. Ceux qui rejettent la nature liquide de la société moderne et veulent vivre selon la volonté du Christ et de son Église pourraient bien manifester des éléments de la rigidité dont les accusent les catholiques dits libéraux. Ils pourraient vouloir, comme le dit mon amie, plus de règles que celles que l'Église donne. Je comprends ce qu'elle veut dire : des jeunes m'ont demandé quel était l'enseignement de l'Église sur les couches lavables et les couches en papier. (Il n'y en a pas.)

    Nous voulons absolument la ténacité qui embrasse chaque parcelle de la vérité que le Christ nous enseigne par son Saint-Esprit dans l'Église. Une ténacité qui veut vivre la vie chrétienne sans réserve. À l'avenir, nous voulons éliminer la version beige de la foi.

    Mais nous voulons aussi des cœurs tendres qui reconnaissent que l'Église ne nous offre pas de règles exactes pour toute vie, que tout ne sera pas parfait et que même ceux qui font de leur mieux pour correspondre à la grâce seront imparfaits. Un cœur tendre est essentiel pour que nous puissions traiter les autres comme nous-mêmes avec amour chrétien.

    Le pape Léon XIV semble susceptible d'incarner ces qualités et d'aider l'Église à les atteindre. Ce qui est formidable, c'est que, même si l'avenir est très différent des apparences – même si l'Église connaît un regain spectaculaire de nombre et d'influence –, il sera essentiel d'avoir la tête dure et le cœur tendre pour affronter les événements.

  • Le Credo du cardinal Robert Sarah

    IMPRIMER

    De sur France Catholique :

    Le Credo du cardinal Sarah

    Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah, dont les derniers pontifes ont mesuré les qualités, réaffirme la vitalité de Tradition, au service de la Vérité.
    Le cardinal Sarah n’est pas un inconnu de l’univers médiatique. On s’en est aperçu au moment de la période du conclave, où son nom était souvent cité, sinon parmi les papabili, du moins parmi les personnalités qui comptaient dans l’Église. Dans ce cadre, il est de bon ton d’en faire le leader de la tendance dite conservatrice, ce qui peut se comprendre à certains égards, mais apparaît singulièrement réducteur pour peu qu’on veuille prendre la mesure de sa personnalité.


    Tout d’abord, Robert Sarah n’est pas parvenu au sommet des responsabilités ecclésiales par l’effet du hasard. Il faut prendre connaissance de son étonnant parcours, depuis son enfance dans une humble famille de Guinée jusqu’à sa promotion au collège cardinalice et à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Si, successivement, Jean-Paul II, Benoît XVI et François l’ont appelé à Rome et lui ont attribué des fonctions dans plusieurs dicastères, c’est qu’il avait déjà fait ses preuves dans son pays natal, notamment comme archevêque de Conakry, dans une période particulièrement critique, sous la férule du dictateur Sekou Touré. Nommé évêque à l’âge de 34 ans, il affirme sa force de caractère face à un régime qui opprime l’Église et auquel il ne concède rien.

    Dimension internationale

    Il faut savoir aussi que le futur cardinal s’est distingué par des études approfondies en théologie et en exégèse, en France, à Rome et à Jérusalem. Il est aussi polyglotte, parlant outre le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien. Il était donc en capacité d’exercer des responsabilités internationales, comme ce fut le cas lorsqu’il fut nommé à la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, puis au Conseil pontifical Cor Unum qui coordonne les actions de charité des organismes catholiques à travers le monde.

    On n’a pas pu être indifférent, à la tête de l’Église, à ses qualités morales et à un tempérament que l’on peut dire inflexible, pour peu qu’il s’agisse de défendre les causes supérieures. Sur ce point, on peut le comparer à son collègue le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, dont le courage fait l’admiration générale.

    Homme de pensée, le cardinal Sarah s’est exprimé, ces dernières années, dans plusieurs livres qui requièrent l’attention par leur profondeur et leur force de conviction. Ainsi, le dernier d’entre eux, sous le titre Dieu existe-t-il ? résulte d’une conversation fleuve avec l’éditeur italien David Cantagalli. Une conversation ne s’ordonne pas d’une façon aussi rigoureuse qu’un essai en forme. Mais elle a l’avantage de la spontanéité et de la possibilité d’élargir la réflexion au gré du propos. Le cardinal peut d’autant plus s’expliquer sur ce qui fait le cœur même de sa vie et de ses convictions qu’il fait appel à toute une culture théologique, forte de ses références aux grands maîtres, des Pères de l’Église à saint Thomas, sans oublier de grands écrivains comme Dante ou Péguy.

    Au service de la Vérité

    Ceux qui pourraient soupçonner le cardinal de raideur doctrinale sont contredits constamment par une démarche qui, loin de s’arrêter à des formules toutes faites, ne cesse de rechercher leur contenu le plus vivant. Ce qui l’amène à définir la Tradition, à l’exemple du Père de Lubac, non seulement comme tradition orale mais aussi comme tradition qui fructifie au cours des temps, de telle sorte qu’en conservant la vérité révélée elle l’actualise conformément au besoin de chaque époque.
    On lira aussi avec profit tout un développement sur la notion de loi naturelle, dont le pape Léon XIV a tenu à rappeler l’importance dès le début de son pontificat.

    Dieu existe-t-il ? Cardinal Robert Sarah, éd. Fayard, coll. « Choses vues », mai 2025, 352 pages, 24,90 €.

  • Les pièces grégoriennes du 4e dimanche après la Pentecôte

    IMPRIMER

    Du site d'Una Voce :

    Quatrième dimanche après la Pentecôte – Pères lazaristes (45 T de 1959) et Triors (2000)

    « Intr. Dóminus illuminátio »Quatrième dimanche après la Pentecôte - Pères lazaristes (45 T de 1959) et Triors (2000

  • C’est Jésus, le Seigneur, qui est le prince de la paix (14ème dimanche du temps ordinaire)

    IMPRIMER

    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement publiée sur son blog :

    C’est de Dieu que vient la paix

    homélie du 14e dimanche C, (archive 3 juillet 2022)

    Notre cœur, qui est fait à l’image de Dieu, cherche la paix. Même un monde coupé de Dieu cherche la paix, dans le « vivre-ensemble » et dans un certain accord entre les nations. Mais c’est souvent une paix sans but, ou avec un but purement matérialiste : la paix pour pouvoir jouir sans crainte des biens de la terre et de toutes les possibilités de la société de consommation. C’est une paix qui ne conduit nulle part et qui est toujours menacée. Pire encore, c’est une paix à laquelle on sacrifie la vérité et pour laquelle on est prêt à accepter beaucoup d’injustices. On se donne bonne conscience à coup de slogans, comme on en est abreuvés continuellement. On parle de sauvegarder notre pouvoir d’achat, qu’importe ce qui arrive aux jeunes des pays du Tiers Monde… On ne se souciera d’eux que lorsqu’ils deviennent des migrants… qu’importe ce qui arrive aux bébés tués légalement dans le sein de leur mère, pourvu que chacun puisse décider ce qu’il veut ! Parce qu’au fond de nous quelque chose refuse ce genre de paix, il nous faut nous demander : d’où nous vient la paix ? Qui peut donner la paix ? Pourquoi la paix est-elle désirable ?

    L’Écriture nous présente la paix comme une œuvre de Dieu. Il dirige cette paix vers Jérusalem, c’est-à-dire la ville de Dieu, c’est-à-dire l’Église. Dieu dirige sa paix vers son Église, et elle en jouit lorsqu’elle laisse Dieu habiter dans ses pensées, ses décisions. La vie de foi de l’Église est un réservoir de paix pour le monde entier. Enseignés par l’Église, notre cœur est dans la paix, car nous savons qui nous sommes : des enfants de Dieu ; et où nous allons : vers le bonheur éternel.

    Cette paix ne vient pas dans un monde blessé par le mal seulement comme une pluie sur un sol craquelé par la sécheresse. Il en a coûté à Dieu de nous apporter cette paix, car elle concerne des cœurs qui ont choisi de se fermer à la paix et à la vérité. Ainsi, cette paix fut gagnée par le Seigneur mis en croix. C’est là qu’il acquiert ses lettres de noblesse, là que nous découvrons la profondeur étonnante de son être et de son action, là que se réalise le souhait des anges à la crèche : « gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Sur la croix, dans ce que nous appellerions la déchéance de la souffrance, Jésus montre qu’il est Seigneur et il réalise sa souveraineté sur les forces du mal. Là, le diable est défait, la paix a gagné. Cette semaine, dans la lecture de l’Évangile, nous avons découvert que Jésus montre qu’il est Seigneur en relevant le paralytique dont il voulait pardonner les péchés. Saint Paul rappelle qu’il est Seigneur en mourant sur la croix et en se laissant ressusciter par son Père. Les premiers chrétiens ont tenu terriblement à cela : c’est Jésus qui est le Seigneur, et pas l’empereur ou telle ou telle divinité dont vous attendez la paix civile et la prospérité. Ils ont affirmé contre vents et marées, au péril de leur vie, que le Seigneur c’est Jésus crucifié et ressuscité, c’est lui et personne d’autre qui mérite nos hommages, car c’est lui qui nous donne la paix. Nous avons fêté cette semaine tous ces martyrs des premières décennies du christianisme qui ont préféré qu’on les tue plutôt que de mettre leur foi en sourdine ; notre foi repose sur le témoignage qu’ils ont rendu au Christ en donnant leur vie comme lui.

    Maintenant nous ne sommes plus contraints de rendre un culte à l’empereur ou aux divinités romaines. Mais cela est redevenu difficile et risqué de redire : c’est Jésus qui est le Seigneur, le prince de la paix. Nous nous sentons à nouveau comme ceux qui pleuraient sur Jérusalem en la voyant perdre la paix. Nous nous sentons comme des brebis envoyées au milieu des loups. Mais c’est le moment de rendre témoignage dans notre monde qui parade de nouvelles divinités dont il attend le bonheur mais qui lui ôtent la vie : notre monde qui porte l’avortement comme un signe de salut ; notre monde qui divinise la liberté d’expression au point de la laisser écraser la famille sous toutes sortes de tentations et de diktats rabâchés par la TV, les séries, etc. Notre monde qui se plaît à désorienter les jeunes en leur faisant croire qu’il n’y a rien qui a de la valeur sinon de faire ce qui nous plaît, c’est-à-dire succomber aux ténèbres qui nous inspirent obstinément.

    Et nous, nous venons dire : Jésus est le Seigneur ! La vie que Dieu nous donne a une valeur immense, et nous la développons si nous mettons l’évangile en pratique, tandis que nous la perdons si nous l’ignorons.

    Cette paix ne se trouve pas dans des livres. Elle est annoncée par les envoyés de Dieu. Que l’Esprit Saint suscite toutes sortes d’envoyés pour aujourd’hui ! À commencer par les futurs prêtres dont notre Église a tant besoin pour rayonner de la paix de Dieu. Je confie cela à votre prière.

  • Vénérer le Coeur Immaculé de Marie le premier samedi du mois

    IMPRIMER

    coeur_immacule_Marie.jpgAujourd'hui, premier samedi du mois, on se tourne vers le Coeur Immaculé de Marie. Voici la notice proposée par Evangile au Quotidien (evangelizo.org) :

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire. (cliquer sur "lire la suite")

    Lire la suite

  • Saint Antoine Maria Zaccaria (5 juillet) et ses précieux sermons

    IMPRIMER

    D'Antonio Tarallo sur la NBQ :

    Saint Antoine Maria Zaccaria et ses précieux sermons

    Aujourd'hui marque la mémoire liturgique de saint Antoine Maria Zaccaria, fondateur des Clercs Réguliers de Saint Paul (Barnabites). Découvrons ses Sermons , où le raffinement du langage se conjugue avec la profondeur théologique. Avec des exemples très concrets.
     
    5_07_2024

    Un profil d'apparence noble est celui de Saint Antoine Maria Zaccaria, dont la mémoire liturgique se produit aujourd'hui. Et il ne pouvait en être autrement étant donné qu'il est né dans une famille noble et riche : sa naissance en 1502, à Crémone, une ville à caractère intellectuel et culturel. Surtout au XVIe siècle. Après ses premières études dans sa ville, Antonio Maria, à l'âge de 16 ans, commence des études de philosophie à Pavie où il décide de se consacrer à la médecine. En 1520, il s'inscrit à l'université de Padoue, un autre centre culturel important de l'époque. En seulement quatre ans, il a obtenu son diplôme de médecine. De retour à Crémone, il commença cependant à comprendre que le corps des malades avait besoin de celui de l'âme en plus des soins médicaux. Ce fut le début du discernement d'Antonio Maria Zaccaria - aidé, semble-t-il, par un couple de dominicains, Fra Battista da Crema et Fra Marcello - qui aboutit ensuite à la décision d'abandonner « l'aube » pour devenir prêtre. Le 20 février 1529 fut la date de son ordination.

    Retracer, quoique brièvement, son parcours d'études est nécessaire pour bien comprendre la finesse du langage alliée à la profondeur théologique que l'on retrouve dans ses Sermons . Derrière chacune de ses paroles, on comprend bien comment saint Antoine-Marie Zaccaria, fondateur de la Congrégation des Clercs Réguliers de Saint Paul (plus connu sous le nom de Barnabites), en plus d'être « l'une des figures clés de la réforme catholique de XVIe siècle, engagé dans le renouveau de la vie chrétienne à une époque de crise profonde dans le domaine de la foi et des coutumes" - c'est ainsi que s'exprimait alors le cardinal Joseph Ratzinger dans la préface du livre d'Angelo Montonati intitulé Le feu dans la ville. Saint Antoine Maria Zaccaria (1502-1539) – reste un grand théologien (encore à découvrir) et prédicateur de la Parole de Dieu.

    Il existe un précieux témoignage de son art oratoire . Le Père Battista Soresina, l'un des premiers compagnons barnabites qui vécurent avec le saint pendant la période de fondation de la nouvelle congrégation religieuse, écrivait : « Dans les conférences spirituelles, il était admirable, de telle sorte que non seulement il réchauffait tout le monde l'amour de Dieu et dans le désir de perfection, mais toujours en général il a donné des souvenirs si appropriés que chacun en particulier restait convaincu et confus de ses propres défauts. (...) Il avait un grand talent pour donner des exhortations spirituelles (...). Il était très pieux et un grand imitateur de l'apôtre saint Paul. (...) Ses discours étaient fondés et tissés avec la doctrine et les paroles de l'Apôtre lui-même." De cet amour pour l'Apôtre des Gentils on comprend bien le soin apporté à faire des paroles des Sermons de véritables « traits enflammés » pour atteindre directement le cœur des auditeurs.

    Mais essayons d'approfondir ces sermons , en essayant également de méditer et de mieux comprendre ses paroles. La version que nous proposons est celle contenue dans le volume critique - édité par les Pères Giuseppe M. Cagni et Franco M. Ghilardotti - intitulé I Sermoni di S. Antonio M. Zaccaria (Edizioni di Storia e Letteratura, 1959). Nous ne pouvons manquer de commencer ce court voyage sinon par une méditation du saint sur le premier commandement de Dieu: «Le premier commandement est donc celui-ci: Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, maison de l'esclavage. Vous n'aurez pas de dieux extraterrestres en ma présence. Vous ne ferez pas de sculptures, ni de représentations, ni d'images de quoi que ce soit qui soit dans les cieux, sur la terre, ou dans les eaux. Je suis l'Éternel, votre Dieu fort et zélé, qui punit les iniquités des pères chez les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération, et je fais miséricorde à mille et pour toujours et à jamais à ceux qui m'aiment. De cette base part saint Antoine-Marie Zaccaria : de la conscience qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Les adjectifs que le saint attribue au Seigneur sont frappants : fort et zélé. Ce sont des noms qui réussissent bien, avec toute leur force sémantique, à nous donner l'image de Dieu.

    En parcourant les pages des Sermons , nous trouvons ci-dessous : « Quel est le premier ennemi de Dieu ? C'est de l'orgueil, et c'est le diable qui, au début, a apostasié Dieu, et rien d'autre n'est le début de la séparation d'avec Dieu que l'orgueil (...). De sorte que chaque fois que vous accomplissez un travail relatif à l’orgueil, vous gardez les dieux étrangers aux yeux de Dieu. Voyez si vous êtes fier de vos vêtements, de dresser une bonne et délicate et superbe table selon votre être, de l'ameublement de la maison, de votre discours (comme être bruyant, vous louer, gronder les autres et de mille autres manières). ), en [donnant votre] opinion et en jugeant les faits des autres". Cette fois, au centre du discours de saint Antoine Marie Zacharie se trouve le péché d’orgueil. Dans ce cas, il convient de souligner que le traitement de ce péché n'est pas abstrait, mais concret, tangible : le saint retrace les habitudes humaines, les vices dans lesquels tombe souvent l'humanité. Ceux que le saint Barnabite énumère sont des exemples concrets de la vie quotidienne.

    Et encore : « Que l'homme ait toujours son intention [dirigée] vers Dieu, et ne désire que Dieu, et ne se souvienne de rien d'autre que du même Dieu, qu'il commence plutôt toutes ses incepta [après avoir] invoqué le nom de son Seigneur et se redresse. cela à lui; et brièvement il rassembla toute sa compréhension, voulant, se souvenant, sentant, opérant dans la Bonté divine, et ensemble le cœur et la chair se réjouissent dans le Dieu vivant ; et Christ vit dans l'homme, et non plus dans l'homme ; et son âme est gouvernée par l'Esprit de Dieu comme le corps par l'âme ; et son esprit lui rend témoignage qu'ils sont les enfants de Dieu ; et ils sont un exemple vivant du Christ, à tel point qu'ils disent avec l'Apôtre : Soyez nos imitateurs, comme nous le Christ, comme s'ils disaient : « Voulez-vous un exemple vivant du Christ ? Regarde nous." Des mots pour notre présent.

  • L'intention de prière du pape Léon XIV pour le mois de juillet est la formation au discernement

    IMPRIMER

    De CNA (Francesca Pollio Fenton) :

    Voici l'intention de prière du pape Léon XIV pour le mois de juilletbouton de partage sharethis

    L'intention de prière du pape Léon XIV pour le mois de juillet est la formation au discernement.

    « Prions pour que nous puissions à nouveau apprendre à discerner, savoir choisir les chemins de vie et rejeter tout ce qui nous éloigne du Christ et de l'Évangile », a déclaré le pape dans une vidéo diffusée le 3 juillet.

    Le Saint-Père a offert aux fidèles une prière pour les guider dans leur apprentissage du discernement. Dans cette prière, il encourage également les catholiques à invoquer l'Esprit Saint pour éclairer leurs décisions.

    Selon un communiqué de presse , la vidéo de ce mois-ci a été réalisée en collaboration avec le diocèse de Brooklyn, New York, et DeSales Media, une organisation diocésaine spécialisée dans la communication et les médias.

    « Dans le tourbillon du quotidien, nous devons apprendre à faire des pauses et à nous réserver des moments sacrés de prière », a déclaré l'évêque Robert Brennan de Brooklyn dans le communiqué de presse. « C'est dans ces moments de silence et d'écoute attentive que nous découvrons les chemins qui comptent vraiment et que nous trouvons le discernement nécessaire pour choisir ce qui mène véritablement à la joie qui vient uniquement de Dieu. »

    Voici la prière complète du pape Léon pour le discernement :

    Esprit Saint, toi, lumière de notre intelligence,
    doux souffle qui guide nos décisions,
    accorde-moi la grâce d'écouter attentivement ta voix
    et de discerner les sentiers cachés de mon cœur,
    afin que je puisse saisir ce qui compte vraiment pour toi,
    et libérer mon cœur de ses troubles.

    Je vous demande la grâce d’apprendre à faire une pause,
    à prendre conscience de ma façon d’agir,
    des sentiments qui m’habitent
    et des pensées qui m’envahissent
    et que, si souvent, je ne remarque pas.

    J'aspire à ce que mes choix
    me conduisent à la joie de l'Évangile.
    Même si je dois traverser des moments de doute et de fatigue,
    même si je dois lutter, réfléchir, chercher et recommencer…
    Car, au bout du chemin,
    votre consolation est le fruit d'une bonne décision.

    Accorde-moi une compréhension plus profonde de ce qui m’anime,
    afin que je puisse rejeter ce qui m’éloigne du Christ,

    et l'aimer et le servir plus pleinement.

    Amen.

    L'intention de prière vidéo est promue par le Réseau Mondial de Prière du Pape, qui sensibilise aux intentions de prière papales mensuelles.

  • Une dévotion oubliée : le premier vendredi du mois

    IMPRIMER

    a96d8a5b252b480dcbe03cbd524aa188_w600.jpgParmi les dévotions tombées en désuétude depuis la réforme conciliaire, il y a celle qui consiste à consacrer le premier vendredi du mois au Coeur sacré de Jésus.

    En 1688, au cours d'une apparition à Sainte Marguerite-Marie, Notre-Seigneur Jésus-Christ daigna lui adresser ces paroles : « Je te promets, dans l'excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré aux derniers moments ».

    Georges Rouault, le Sacré Coeur

    Lire la suite

  • L'apôtre Thomas, notre jumeau (3 juillet)

    IMPRIMER

    ob_185a02_thomas-apotre.JPGLors de l'audience générale du mercredi 27 septembre 2006, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à l'apôtre Thomas,

    Chers frères et soeurs,

    Poursuivant nos rencontres avec les douze Apôtres choisis directement par Jésus, nous consacrons aujourd'hui notre attention à Thomas. Toujours présent dans les quatre listes établies par le Nouveau Testament, il est placé dans les trois premiers Evangiles, à côté de Matthieu (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15), alors que dans les Actes, il se trouve près de Philippe (cf. Ac 1, 13). Son nom dérive d'une racine juive, ta'am, qui signifie "apparié, jumeau". En effet, l'Evangile de Jean l'appelle plusieurs fois par le surnom de "Didyme" (cf. Jn 11, 16; 20, 24; 21, 2), qui, en grec, signifie précisément "jumeau". La raison de cette dénomination n'est pas claire.

    Le Quatrième Evangile, en particulier, nous offre plusieurs informations qui décrivent certains traits significatifs de sa personnalité. La première concerne l'exhortation qu'il fit aux autres Apôtres lorsque Jésus, à un moment critique de sa vie, décida de se rendre à Béthanie pour ressusciter Lazare, s'approchant ainsi dangereusement de Jérusalem (cf. Mc 10, 32). A cette occasion, Thomas dit à ses condisciples:  "Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui!" (Jn 11, 16). Sa détermination à suivre le Maître est véritablement exemplaire et nous offre un précieux enseignement:  elle révèle la totale disponibilité à suivre Jésus, jusqu'à identifier son propre destin avec le sien et à vouloir partager avec Lui l'épreuve suprême de la mort. En effet, le plus important est de ne jamais se détacher de Jésus. D'ailleurs, lorsque les Evangiles utilisent le verbe "suivre" c'est pour signifier que là où Il se dirige, son disciple doit également se rendre. De cette manière, la vie chrétienne est définie comme une vie avec Jésus Christ, une vie à passer avec Lui. Saint Paul écrit quelque chose de semblable, lorsqu'il rassure les chrétiens de Corinthe de la façon suivante:  "Vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort" (2 Co 7, 3). Ce qui a lieu entre l'Apôtre et ses chrétiens doit, bien sûr, valoir tout d'abord pour la relation entre les chrétiens et Jésus lui-même:  mourir ensemble, vivre ensemble, être dans son coeur comme Il est dans le nôtre.

    Lire la suite