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Patrimoine religieux

  • La clôture de l’Année Jubilaire de Dom Guéranger

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    Père Jacques-Marie Guilmard,
    moine de Solesmes, responsable des Archives de Dom Guéranger

    Vous participez à l’organisation de la clôture de l’Année Jubilaire de Dom Guéranger, à saint-Denis. De quoi s’agit-il ?

    PG Dom Guéranger a été un grand serviteur de l’Église au 19e siècle (1805-1875). Son rôle de restaurateur monastique, de liturgiste, de confesseur de la foi, était jadis très connu. Désormais, on le redécouvre à l’occasion de son procès en canonisation qui est ouvert depuis quelque temps. Bien des éléments de son existence révèlent, semble-t-il, une vraie sainteté. Les membres de l’Association pour la canonisation de Dom Guéranger (ACDG) ont voulu célébrer les 150 ans de sa mort, par une Année Jubilaire qui recouvre une Année Liturgique complète depuis le 1er dimanche de l’Avent 2024 jusqu’à la fête du Christ-Roi 2025.

    Juste auparavant le Christ-Roi, il y a la fête de sainte Cécile.

    PG Oui, Dom Guéranger aimait beaucoup sainte Cécile, la Reine de l’Harmonie. Par sa prière, Cécile doit préparer les cœurs, les nations, les sociétés, l’Univers à l’Harmonie du Règne du Christ.

     Pourquoi allez vous à Saint-Denis ?

    PG L’idée est venue spontanément à l’Association pour la Canonisation de Dom Guéranger. L’idée était juste, et elle a été confortée au fur et à mesure. Dom Guéranger fut l’homme de l’Église et de l’Église romaine. Or Saint-Denis a été marquée très tôt par la papauté. Le pape Étienne II quitte Rome pour obtenir le secours de Pépin-le-Bref. Il arrive en 754 à Saint-Denis, et il en profite pour sacrer roi Pépin, ainsi que ses deux fils Carloman et Charlemagne. Pépin a été formé à Saint-Denis, et plus tard il y sera enterré. Ces sacres sont le début de la réforme carolingienne qui donnera naissance à une Civilisation marquée par l’autorité spirituelle de l’Église de Rome sur une grande partie de l’Occident.

    Dom Guéranger a été moine et abbé, mais non pas à Saint-Denis ?

    PG Certes, mais la reprise de la vie bénédictine à Solesmes en 1833 se rattache au monachisme pratiqué à Saint-Denis. Malgré les différences, Solesmes fut une nouvelle pousse de la vie monastique qui prolongea le millénaire bénédictin grandiose de Saint-Denis. On notera d’ailleurs, qu’avant même la reprise de la vie monastique à Solesmes, on avait proposé au jeune abbé Guéranger de s’installer dans l’antique abbaye.

    Dom Guéranger est aussi l’homme de la liturgie et du chant grégorien. Saint-Denis n’est pas concerné !

    PG Justement, si. On sait depuis quelques années que le chant grégorien de l’Office bénédictin a été diffusé depuis Saint-Denis, à partir de 834 environ. En effet, c’est à ce moment-là que Hilduin, l’abbé de Saint-Denis, écrivit une biographie précisément de saint Denis et qu’il adopta pour son monastère la Règle de saint Benoît – ce qui n’était pas encore le cas. Hilduin devait donc adapter le chant grégorien de l’Office séculier aux lois liturgiques propres à la nouvelle Règle. Or, on constate que tous, absolument tous les livres de chant grégorien conformes à la Règle de saint Benoît, incluent la célébration de saint Denis comme personne – qui, hors du monastère Saint-Denis, n’était guère célébré. C’est exactement ce chant que va restaurer Dom Guéranger, 1000 ans plus tard.

    Dom Guéranger connaissait-il le lien rattachant ce chant à Saint-Denis ?

    PG Non, bien sûr, car ce que j’ai mentionné, est un aspect de la vie de l’abbé Hilduin de Saint-Denis que l’on a découvert récemment.

    Pourtant, il est certain qu’au plan biographique, on a faussement identifié en un seul personnage plusieurs saints portant le nom de Denis.

    PG Il y a eu effectivement plusieurs Denis. Mais ils composent une unique figure au triple visage. On connaît l’évêque missionnaire décapité à Montmartre, dont la légende dit qu’il a porté sa tête jusqu’à l’actuelle église Saint-Denis. Il y a surtout le Denis, surnommé d’un qualificatif compliqué le Pseudo-Aréopagite. Il fut l’auteur de plusieurs ouvrages de mystique qui ont eu un rayonnement majeur dans l’Occident jusqu’au 17e siècle, et dont le même Hilduin fut le premier à propager les écrits.

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  • La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre continue de croître : plus de vocations, plus de jeunes et de fidélité en temps de crise

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    D'InfoVaticana :

    La FSSP continue de croître : plus de vocations, plus de jeunes et de fidélité en temps de crise

    La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) a publié ses statistiques annuelles, et les chiffres parlent d'eux-mêmes : 579 membresdont 387 prêtres30 diacres et 162 séminaristes. À l'heure où la pénurie de vocations touche l'Église universelle, la croissance soutenue de cette fraternité traditionnelle témoigne d'une vitalité qui interpelle le reste du monde catholique.

    Une communauté qui s'épanouit dans la fidélité

    Fondée en 1988 par des prêtres restés fidèles au Pape, la FSSP est aujourd’hui une réalité ecclésiale présente sur les cinq continents. Son charisme est simple et profondément catholique : former des prêtres au service de la liturgie traditionnelle et de la doctrine pérenne de l’Église, en pleine communion avec Rome.

    Loin de disparaître, cette communauté a connu une croissance soutenue qui réfute l'idée que le « catholicisme traditionnel » appartienne au passé. Son âge moyen de 39 ans en témoigne : de jeunes prêtres, bien formés et attachés à la liturgie et à la vie sacramentelle.

    Les chiffres d'un phénomène silencieux

    • Nombre total de membres : 579, dont 394 sont incardinés.
    • 387 prêtres exercent un ministère actif dans 151 diocèses, avec 251 centres de messe et 48 paroisses personnelles.
    • 30 diacres et 162 séminaristes, un chiffre qui assure la continuité générationnelle.
    • Âge moyen : 39 ans . Décès : 16.

    Derrière ces chiffres se cache une réalité pastorale dynamique : des séminaires pleins, des fidèles engagés et une demande croissante pour la messe traditionnelle en latin dans le monde entier. La statistique la plus frappante concerne la jeunesse du clergé : alors que dans de nombreux séminaires diocésains européens, les vocations se réduisent à une ou deux par an, les séminaires de la FSSP continuent d’ordonner des groupes importants et réguliers.

    Les vocations nées de l'autel

    La croissance de la FSSP ne saurait être attribuée à des stratégies publicitaires ou à des modes passagères. La réponse est liturgique et spirituelle : les vocations naissent là où la messe est célébrée avec recueillement, là où la foi est enseignée dans son intégralité et là où le prêtre est conscient de son identité sacrée.

    À une époque où certains milieux ecclésiastiques semblent réduire la mission sacerdotale à des tâches sociologiques, la FSSP offre un modèle clair : le prêtre comme médiateur entre Dieu et l’humanité, configuré au Christ, Prêtre et Victime. Et cette clarté – qui est aussi beauté – attire les jeunes en quête d’authenticité et de transcendance.

    La force de la tradition dans la communion

    La FSSP ne vit pas en marge de l'Église ; au contraire, sa fidélité au Pape et aux évêques est manifeste et constante. Son existence prouve que la forme traditionnelle du rite romain n'est pas un obstacle à la communion, mais une voie légitime au sein de la diversité liturgique de l'Église.

    Dans un contexte où certaines voix continuent de considérer avec suspicion les communautés liées à la liturgie traditionnelle, les fruits de la FSSP sont indéniables : davantage de vocations, d’apostolat et de vie spirituelle. Comme l’écrivait Benoît XVI, « ce qui était sacré pour des générations demeure grand et sacré aujourd’hui ».

    Une leçon pour toute l'Église

    Le phénomène de la FSSP n'est pas isolé : d'autres communautés traditionnelles font preuve du même dynamisme. Mais son succès soulève une question fondamentale : pourquoi les vocations s'épanouissent-elles là où la fidélité liturgique et doctrinale est préservée ? La réponse, peut-être, ne réside pas dans des études sociologiques, mais dans une conversion intérieure.

    Là où la vérité est prêchée sans complexes, là où la messe est célébrée comme un sacrifice et non comme une assemblée, et là où la sainteté sacerdotale est présentée comme un but et non comme une exception, Dieu continue d’appeler.

  • Retour sur la messe traditionnelle en latin célébrée dans la basilique Saint-Pierre

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    De zenit.org :

    La messe traditionnelle en latin célébrée dans la basilique Saint-Pierre

    Un nouveau chapitre sous le pontificat du pape Léon XIV

    4 novembre 2025

    Le 25 octobre, le cardinal Raymond Leo Burke – figure à la fois vénérée et décriée dans l’histoire récente du Vatican – s’est présenté une nouvelle fois devant l’autel de la Chaire de Saint-Pierre pour célébrer une messe pontificale solennelle en latin. Mais il ne s’agissait pas d’un simple geste nostalgique envers le passé. Ce fut un moment chargé d’histoire, d’attente et de symbolisme discret, en ces premiers mois du pontificat du pape Léon XIV. 

    La messe ancienne sous la coupole de Saint-Pierre

    Pour la première fois depuis 2019, la messe dite « messe ancienne » – l’usus antiquior du rite romain – a résonné sous la coupole de Michel-Ange. Environ trois mille pèlerins, dont beaucoup de jeunes familles avec enfants et des femmes voilées de dentelle, ont rempli la basilique. D’autres se tenaient au coude-à-coude le long des allées de marbre ou étaient assis en tailleur à même le sol. Les cardinaux Walter Brandmüller et Ernest Simoni, ce dernier rescapé des prisons communistes en Albanie, occupaient les premiers rangs. C’était, à tous égards, un échantillon emblématique de la mémoire catholique : marqué par les cicatrices, porteur d’espoir et profondément humain.

    Un tournant dans les “guerres liturgiques”

    La célébration d’une telle messe au cœur du Vatican, avec l’autorisation explicite du pape, a marqué un tournant dans ce que l’on appelle depuis longtemps les « guerres liturgiques ». Cet événement faisait suite à des années de tensions et de récriminations consécutives au décret Traditionis Custodes du pape François en 2021, qui a considérablement limité l’usage du Missel romain de 1962. Pour beaucoup de personnes attachées à la liturgie en latin, ce fut comme si les portes de l’Église se fermaient.

    Un geste d’écoute du pape Léon XIV

    À présent, l’atmosphère avait changé. L’autorisation venait directement du pape Léon XIV, premier pape américain de l’histoire, connu pour son ton conciliant et son attachement à la réconciliation plutôt qu’à la confrontation. Sa décision d’autoriser Burke à célébrer la messe pontificale, après une audience privée entre les deux hommes en août, a été interprétée par beaucoup comme un geste d’écoute plutôt que de jugement.

    « L’espoir renaît »

    Rubén Peretó Rivas, l’organisateur argentin du pèlerinage, a décrit succinctement l’atmosphère : « L’espoir renaît. Les premiers signes du pape Léon sont le dialogue et l’écoute sincère : une volonté de comprendre plutôt que de condamner. »

    Le retour de la messe tridentine à Saint-Pierre

    La messe, qui fait partie du pèlerinage annuel Summorum Pontificum rassemblant les catholiques traditionalistes ad Petri Sedem (« au Siège de Pierre »), avait été interdite dans la basilique en 2023 et 2024. Cependant, sous le pontificat de Léon XIV, la situation a évolué. L’ouverture du pape, conjuguée à la persévérance de Burke, a permis de rétablir l’ancienne liturgie dans la basilique Saint-Pierre à la veille de la fête du Christ Roi, jour d’une profonde signification dans le calendrier liturgique ancien.

    Une homélie de continuité et de grâce

    Lors de son homélie, prononcée en italien, en anglais, en français et en espagnol, Burke a évité toute politique. Il n’a fait aucune mention du pape François, ni des restrictions ni des autorisations. Il a plutôt parlé de continuité et de grâce, de la liturgie comme « un trésor transmis sans interruption depuis les Apôtres ». Son ton était marial, méditatif et indéniablement ancré dans le langage théologique du pape Benoît XVI, dont le décret Summorum Pontificum de 2007 avait normalisé la célébration de l’ancien rite.

    « Grâce à la vision du pape Benoît », a déclaré Burke, « l’Église a atteint une plus grande maturité dans la compréhension et l’amour de la liturgie sacrée. Elle est le cœur battant de notre communion, et non un symbole de division. »

    Foi, silence et transcendance

    Ses paroles étaient particulièrement émouvantes. Pendant des années, les partisans de la messe traditionnelle en latin ont été dépeints comme réactionnaires ou semeurs de discorde – des accusations qui, bien que parfois partiellement fondées, masquaient une réalité plus subtile : des familles attirées par le silence, la beauté et la transcendance.

    « Ce n’est pas la caricature que l’on imagine », a déclaré l’ambassadeur de Hongrie auprès du Saint-Siège, Edouard Habsburg, qui assistait à la messe avec sa famille. « Ce n’est pas de la rébellion. C’est la foi : la famille, la prière et le recueillement. »

    Une émotion profonde sous la coupole

    L’atmosphère de cet après-midi d’octobre n’était pas triomphaliste. Elle était empreinte de dévotion, parfois même de fragilité. Lorsque le chœur entonna le Sanctus, le sol de marbre sembla trembler, non par défi, mais par soulagement. Après des années de suspicion, les paroles antiques résonnèrent à nouveau dans la basilique la plus célèbre du monde, non comme une protestation, mais comme une prière.

    Un geste à portée politique

    Pour autant, l’événement revêtait une dimension politique indéniable. Les observateurs du Vatican ont rapidement saisi la portée de cette décision : elle intervenait quelques mois seulement après la fuite de documents du Vatican suggérant que les réponses des évêques du monde entier à l’enquête menée par François en 2020 sur la liturgie étaient, en réalité, massivement favorables au rite ancien. Ces documents contredisaient la justification officielle des restrictions, révélant qu’une majorité d’évêques ne considéraient pas la liturgie traditionnelle comme source de division et avertissant que sa suppression pourrait s’avérer plus néfaste que bénéfique.

    Vers un rééquilibrage sous Léon XIV

    Cette révélation, conjuguée à la réputation d’ouverture du pape Léon XIV, a conféré à la messe de Burke l’allure d’un réajustement discret : non pas un changement radical, mais un rééquilibrage. Dans une interview de ses débuts, Léon XIV reconnut que certains avaient instrumentalisé la liturgie à des fins politiques, mais il affirma également que de nombreux fidèles, à travers la messe tridentine, aspiraient à une rencontre plus profonde avec le mystère de la foi.

    Un après-midi historique et fragile

    Ces nuances ont été absentes durant les années de polarisation extrême. Sous François, le débat s’était durci jusqu’à évoluer vers des camps opposés. Sous Léon XIV, il pourrait encore évoluer vers quelque chose de plus humain.

    Après la bénédiction finale, la foule est restée là : des pèlerins venus de 70 associations du monde entier, brandissant des bannières et des chapelets, certains les yeux embués de larmes. Dehors, sous les colonnades du Bernin, ils ont chanté le Salve Regina tandis que le crépuscule tombait sur Rome.

    Ce moment était historique, certes, mais aussi fragile : un début plutôt qu’une conclusion. Reste à savoir s’il marque un dégel durable ou simplement une pause dans une longue lutte ecclésiale.

    Une Église qui respire à nouveau le latin

    Ce qui est clair, c’est que, le temps d’un après-midi, sous l’immense coupole qui a été témoin de siècles de prière, l’Église a de nouveau respiré le latin, non pas comme une langue de nostalgie, mais comme un signe d’unité qui ne demandait qu’à être redécouvert.

    La messe traditionnelle en latin célébrée dans la basilique Saint-Pierre | ZENIT - Français

  • Les catholiques traditionalistes seraient-ils poussés à rester chez eux ou à se réfugier auprès de la Fraternité Saint-Pie-X ?

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    Du Catholic Herald :

    2 novembre 2025

    Le cardinal Müller met en garde contre la pression exercée par les évêques sur les catholiques traditionalistes pour les amener à la FSSPX.

     
    Le cardinal Gerhard Müller a averti que certains évêques contraignent de fait les catholiques conservateurs à rester chez eux ou à se réfugier auprès de la Fraternité Saint-Pie-X. Dans un entretien approfondi avec Raymond Arroyo d'EWTN, l'ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déclaré : « J'ai entendu dire par certains évêques que les catholiques qui ne souhaitent pas la nouvelle forme de la liturgie peuvent soit rester chez eux, soit rejoindre les Lefebvristes [FSSPX]. » Il a plaidé pour un dialogue, affirmant : « Nous devons faire preuve d'une grande ouverture, dialoguer avec les fidèles dans un esprit synodal, afin de parler ensemble. »

    Le cardinal Müller a ajouté que ce n'est pas la messe en latin qui divise l'Église, mais plutôt la bénédiction des couples homosexuels, qui, selon lui, « relativise le sacrement du mariage, qui est une vérité révélée ». Il a critiqué ce qu'il perçoit comme un relativisme théologique croissant dans l'approche du Vatican en matière de dialogue interreligieux et a condamné l'établissement d'une salle de prière musulmane au sein du Vatican. « Le Vatican est le siège de l'Église catholique, et y autoriser le culte non catholique revient à se relativiser soi-même », a-t-il déclaré. « Cette décision semble motivée par un désir de paraître "ouvert" plutôt que par une réflexion théologique. »

    Il s'est également interrogé sur la consultation des autorités compétentes, déclarant : « J'ignore si un cardinal, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ou le Pape ont été consultés. Les musulmans pourraient y voir une victoire symbolique, la reconnaissance de leur prétendue supériorité. » Le cardinal Müller a réaffirmé que les fondements de la doctrine catholique puisent leurs racines dans la philosophie grecque et romaine, telle que l'interprétaient les Pères de l'Église, qui « reconnaissaient la part de vérité dans la philosophie, mais jamais dans les religions païennes grecques ou romaines. Ils n'ont jamais accepté les anciennes religions. »

    Mettant en garde contre toute confusion entre les confessions, il a déclaré : « Les différentes religions ont des conceptions différentes de la paix, de la liberté et de la dignité de la personne. Nous ne pouvons les mélanger. Nous ne sommes pas tous frères. » Concernant l’ordination des femmes, il a affirmé clairement : « Il est contraire à la foi catholique que les femmes puissent recevoir le sacrement de l’Ordre. Seuls les hommes peuvent devenir évêques, prêtres ou diacres. »

    Depuis le concile Vatican II, les divisions entre courants conservateurs et libéraux au sein de l'Église catholique se sont accentuées, notamment quant à l'interprétation de ses réformes. La mise en œuvre de Fiducia Supplicans , qui a ouvert la voie à la bénédiction des couples de même sexe, et le maintien de Traditionis Custodes , qui restreint la messe traditionnelle en latin, ont exacerbé ces tensions. Nombreux sont ceux qui perçoivent désormais un conflit naissant entre ceux qui cherchent à préserver la continuité doctrinale et liturgique et ceux qui promeuvent une approche plus pastorale et inclusive.

    Le cardinal Müller, théologien renommé et l'une des figures les plus influentes du conservatisme au sein de l'Église, continue de défendre ce qu'il appelle les « vérités immuables de la foi » face à ce qu'il perçoit comme un relativisme croissant. En 2019, il a pris la défense de ceux qui avaient jeté les statues de la Pachamama dans le Tibre, déclarant : « La grande erreur a été d'introduire les idoles dans l'Église, et non de les en expulser. » Il s'est également montré un critique virulent du Chemin synodal allemand, qui vise à libéraliser la doctrine de l'Église. En 2024, il a célébré la messe pontificale solennelle traditionnelle en latin lors de la clôture du pèlerinage de Chartres, en France.

  • Saint Hubert (3 novembre)

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    heiligehubertus7_tcm40-32049.jpgBiographie (de Missel.free.fr)

    Saint Hubert qui occupa le siège de saint Servais de 705 à 727, était apparenté, selon une hypothèse assez plausible, à Plectrude, femme du maire du palais Pépin II. Il semble qu’il se maria et que son fils distingué, Florbert (évêque de Liège de 727 à 746), signalé par son biographe, était plus qu'un fils spirituel.

    Une Vie, écrite vers 745, dit qu’Il arrachait bien des gens à l'erreur des gentils : il la fit cesser. Des pays éloignés on accourait vers lui, et il confirmait par la grâce septiforme ceux qui étaient lavés par l'eau du baptême... Plusieurs idoles et sculptures qu'on allait adorant en Ardenne furent détruites et livrées au feu. Comme par la suite des fanatiques vénéraient d'une manière sacrilège cette poussière et ces cendres, il leur infligea trois ans de pénitence. De même en Taxandrie et en Brabant, il détruisit plusieurs images et beaucoup de sculptures, et il construisit en divers lieux, à la sueur de son front, des sanctuaires en l'honneur des saints martyrs. La treizième année de son épiscopat, la veille de Noël, il fit transporter à Liège les restes de saint Lambert, qui reposaient dans l'église Saint-Pierre de Maestricht. Dans l'église Saint-Lambert, on construisit un mausolée magnifique. Mais il n'y eut pas, semble-t-il, de transfert officiel du siège épiscopal de Maestricht à Liège, pas plus que jadis de Tongres à Maestricht.

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  • 2 novembre, Jour des Morts

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    Source : http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_toussaint_morts.htm#Sens

    En ce Jour des Morts - 2 Novembrenous pouvons prier de façon plus particulière pour nos défunts, en nous rendant sur leurs tombes par exemple ou en assistant à une ou plusieurs messes pour le repos de leur âme. Ne négligeons pas ce jour : c'est un grand service que nous rendons ainsi à ceux qui nous précèdent dans la mort, qui est notre lot à tous, même si l'air du temps s'efforce de la cacher par tous les moyens. Tôt ou tard, chacun aura à rendre compte de sa vie devant Dieu : cette journée des défunts est aussi l'opportunité d'y réfléchir.

    La signification de la journée du 2 novembre, le jour des morts, est à la fois une journée de commémoraison des défunts et une journée d'intercession. On pense à tous ceux qui nous ont quittés et qu'on n'oublie pas. C'est une occasion toute spéciale pour les familles de rendre hommage à tous ceux qui nous ont précédés dans cette vie. C'est une journée du souvenir. C'est aussi une journée de prière pour les morts. On prie pour eux, car ils ont besoin d'une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints". La communion des saints, c'est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ une solidarité. - Pour les protestants, c'est une journée du souvenir et non une journée de prière.

    Pour que la Toussaint, le 1er novembre, instituée en 835, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts,  Odilon abbé de Cluny, vers l'an 1000,  impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n'est pas appelée Journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts. A cette époque ou la doctrine du purgatoire n'est pas encore élaborée comme à la fin XIIème siècle, il s'agit plus de faire mémoire des morts que de prier pour eux. Au XVème siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l'usage de célébrer trois messes en ce jour des morts. Le pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l'Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en demandant de faire des prières pour les morts de la guerre.

  • Le Vatican se prononcera sur le rôle de Marie dans le salut par un document doctrinal le 4 novembre

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    De kath.net/news :

    Annonce du Vatican : Un nouveau document « Mater Populi Fidelis » sera publié le 4 novembre.

    31 octobre 2025

    Vatican : « Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi publiera le 4 novembre le document « Mater Populi Fidelis », une note doctrinale sur certains titres mariaux en rapport avec la participation de Marie à l’œuvre du salut. » Par Petra Lorleberg

    Cité du Vatican (kath.net/pl) Cette nouvelle risque de faire sensation dans le monde catholique : « Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi publiera le 4 novembre le document « Mater Populi Fidelis », une note doctrinale sur certains titres mariaux en rapport avec la participation de Marie à l’œuvre du salut. » Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi l’a annoncé hier. Le blog « Silere non possum », proche du Vatican, a publié la lettre correspondante du Dicastère. « Mater Populi Fidelis » signifie « Mère fidèle du peuple ». 

    Parmi les participants à cette annonce, le 4 novembre, figureront le préfet du dicastère, Víctor Manuel Fernández, et le professeur Maurizio Gronchi, titulaire de la chaire à l'Université pontificale urbanienne de Rome et conseiller du dicastère. L'annonce sera animée par Mgr Armando Matteo, secrétaire du dicastère.

    Parmi les titres mariaux, on trouve Marie Reine, Théotokos et Mère de l'Église. Cependant, le titre de « Marie Corédemptrice » a longtemps fait l'objet de vifs débats au sein de l'Église catholique. Avant le concile Vatican II, environ 500 Pères conciliaires préconisaient de définir Marie comme « Médiatrice » (médiatrice des grâces). Une cinquantaine d'entre eux souhaitaient même la définir comme « Corédemptrice », c'est-à-dire « Co-Rédemptrice ». 

    Il est probable que la rédaction de la « note doctrinale » ait été commandée sous le pontificat du pape François. Un autre titre, tel que « Dénouer les nœuds », pourrait alors être envisagé, mais pour l’instant, cela reste incertain.

  • Hannut, 1er novembre : Holywins 2025

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    Holywins 2025

    1 novembre 11:30 – 21:00

    Le concept ? Fêter tous les saints dans la joie et la lumière.
    En avant les enfants, en route avec les anges et les saints !

    Vous souhaitez participer ainsi que vos enfants à la 17ème grande fête HolyWins 2025, le samedi 1 novembre? La fête aura lieu dans un super lieu inspirant situé à Hannut, entre Liège, Bruxelles et Namur..

    PROGRAMME :
    11h30 Messe de la Toussaint
    12h30 Holy-buffet partagé, en mode auberge espagnole
    14h00 Holy-jeu de la Toussaint, animé par les ados
    15h30 Spectacle Pipo & Cooky (Un clown ventriloque nous parle de Jésus)

    16h30 Le saint du jour
    17h00 Holy-Goûter (crêpes, gauffres, chocolat chaud, rien que des délices)
    18h00 Holy barbecue

    CONCERT DE LOUANGE « REVIVAL »

    20h00 Concert de louange par le groupe Revival, visite leur page Instagram : https://www.instagram.com/revival_bxl?igsh=ODZub2R3bjV3Mjdk

    UNE EXPERIENCE A VIVRE EN FAMILLE.

    Evènement ouvert à tous, de 0 à 99 ans. Une expérience à vivre en famille, en équipe de caté ou groupe.

    Les enfants sont invités à venir déguisés en saints, saintes ou anges.

    PRIX

    • 20 eur pour la famille ou groupe de maximum 4 adultes et enfants
    • Si vous venez à plus de 4, il faut compter 4 EUR par participant (adulte et enfant).
    • 5 eur par personne pour le concert de Revival à 20h00
    • A verser sur le compte IBAN BE46 0018 6802 9636 , au nom de ASBL MANUB ou en cash sur place

    AU MILIEU DU CAMP ADOS DE LA TOUSSAINT

    L’évènement est au milieu du camp de Toussaint des ados de l’Emmanuel, qui accueillera une centaine d’ados. Ces ados et leurs animateurs prépareront la fête, de super jeux et animation

    Merci de vous inscrire en remplissant le formulaire en haut de la page.

    Cet évènement est proposé par la Communauté de l’Emmanuel, mouvement catholique. Contact : holywins.liege@gmail.com ou info@emmanuelyouth.be

  • 1er novembre, BXL (église des Carmes) : Fêtons les Saints

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    Pour sa 2ème édition, "Fêtons les saints!" veut permettre au plus grand nombre de (re) découvrir la fête de la Toussaint et la puissance de la communion des saints!

    Samedi 1er novembre 2024

    A partir de 15h

    Eglise du couvent des pères Carmes

    Avenue de la Toison d'or 45 1050 Ixelles (métro Louise)

    Au programme:

    - Village des saints et témoignages 
    - Ateliers et animations 
    - Parcours et animations enfants/ados
    - Goûter convivial…

    A 17h: Adoration et grande litanie des saints.

    Pour faire de cet après-midi une grande fête, nous cherchons des bénévoles pour accueillir et guider les gens, servir le goûter...

    Merci de votre aide précieuse!

    Je veux être bénévole

  • Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Les tourments du monastère de Sainte-Catherine sont le reflet d’un conflit au sein de l’orthodoxie

    Au sud de Gaza, au cœur de la péninsule du Sinaï, se trouve un monastère chrétien qui fait l’objet lui aussi, ces derniers mois, d’une dispute internationale politique et religieuse sur qui le dirige réellement, une dispute temporairement aplanie à tout le moins le 16 octobre dernier par un « accord commun préliminaire » ratifié par les ministres des Affaires étrangères de Grèce et d’Égypte et, trois jours plus tard, par l’ordination épiscopale d’un nouvel abbé.

    Ce monastère dédié à sainte Catherine d’Alexandrie, dont le corps y est d’ailleurs conservé, se dresse à 1570 mètre de hauteur au beau milieu du désert, à l’endroit du buisson ardent où Dieu s‘est révélé à Moïse et sur le flanc du Mont Sinaï, la montagne sur laquelle le prophète et guide du peuple d’Israël en chemin vers la terre promise a reçu de Dieu les tables de la loi.

    Fondé au VIe siècle par l’empereur byzantin Justinien, il s’agit du plus ancien monastère chrétien à avoir été habité sans interruption jusqu’à nos jours, notamment grâce à la protection que lui a accordée Mahomet en 623, et confirmée ensuite par les sultans ottomans, une protection symbolisée par une petite mosquée construite à l’intérieur à l’époque fatimide.

    Elle abrite la plus riche collection d’icônes byzantines antérieures à la période iconoclaste ainsi qu’une des plus vastes collections au monde de manuscrits antiques, dont le Codex Sinaiticus, datant de la première moitié du IVe siècle, qui se trouve à présent au British Museum, qui contient l’intégralité du texte du Nouveau Testament et une grande partie de la version grecque de l’Ancien.

    Ce qui a mis le feu aux poudres, le 28 mai dernier, c’est un arrêt de la Cour d’appel égyptienne d’Ismaïlia, qui a décrété que la propriété du monastère revient à l’Égypte et sous la supervision des ministères des Antiquités et de l’Environnement, restant sauve la faculté des moines d’y habiter.

    Mais dans le même temps, une autre controverse, plus religieuse celle-là, brisait en deux la communauté monastique. Une douzaine de moines, sur un total de 22, s’était rebellée contre Damien, l’abbé du monastère, en poste depuis 1974. Et la principale raison de ce conflit était le niveau d’autonomie ou de dépendance du monastère envers le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, dirigé depuis 2005 par Théophile III.

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  • Les fidèles ont assisté nombreux à la célébration de l' "ancienne messe" dans la Basilique Saint-Pierre

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    De kath.net/news :

    Affluence remarquable à l' « ancienne messe » dans la basilique Saint-Pierre

    26 octobre 2025

    Pour la première fois depuis 2019, le cardinal Burke a célébré une messe selon la forme extraordinaire du rite romain à l'autel de la chaire de la basilique vaticane - Le sermon du cardinal Burke dans son intégralité !

    Pour la première fois depuis plus de cinq ans, une « messe traditionnelle » selon le rite romain extraordinaire a été célébrée samedi à l'autel de la Chaire de Saint-Pierre. L'affluence était importante pour cette messe célébrée dans le cadre d'un pèlerinage de fidèles de la liturgie préconciliaire : plus d'une demi-heure avant le début, toutes les places assises entre le baldaquin du Bernin et l'autel de l'abside étaient occupées, plusieurs centaines de personnes se tenaient debout sur les côtés ou s'asseyaient par terre. 

    Le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, a célébré la messe en grande partie en latin. Dans son homélie prononcée en italien, en espagnol, en français et en anglais, il s'est montré reconnaissant de pouvoir faire découvrir « la beauté de cette forme de messe » à tant de personnes. 

    Des personnes de tous âges et de différentes nationalités ont participé à la messe. De nombreuses femmes ont couvert leurs cheveux avec des foulards en dentelle noirs ou blancs. Avant la messe, les prêtres, les religieux et les fidèles ont défilé en procession depuis la vieille ville de Rome jusqu'à la basilique Saint-Pierre, accompagnés de prières et de chants.

    À la fin de la messe pontificale, le cardinal Ernest Simoni a récité la prière à saint Michel Archange. Aujourd'hui âgé de 97 ans, il a passé 18 ans en prison pendant la dictature socialiste en Albanie et, même après sa libération en 1981, il n'a pu exercer son ministère sacerdotal que dans la clandestinité, jusqu'à la fin de la dictature socialiste.

    Dans le journal télévisé du soir de la chaîne publique italienne RAI, Burke a déclaré : « Nous rendons grâce à Dieu que, grâce à Summorum Pontificum, toute l'Église parvienne à une compréhension toujours plus profonde et à un amour toujours plus grand pour le grand don de la sainte liturgie. »

    La dernière célébration remonte à plusieurs années à la basilique Saint-Pierre

    Le cardinal Burke (77 ans) était l'un des opposants les plus éminents et les plus virulents aux décisions du pape François (2013-2025). Selon ses propres déclarations, il a plaidé auprès de son successeur, le pape Léon XIV, en faveur d'un assouplissement des restrictions actuellement en vigueur pour la célébration de la messe selon le rite extraordinaire (« messe tridentine »).

    En 2019, les participants à ce pèlerinage annuel ont célébré une liturgie dans la forme extraordinaire à l'autel de la cathèdre, situé dans l'abside derrière le maître-autel de la célèbre basilique vaticane. Il est organisé depuis 2012 par l'association « Coetus internationalis summorum pontificum ». Dès samedi soir, le cardinal italien Matteo Zuppi avait célébré une messe avec les participants au pèlerinage de trois jours dans la basilique romaine San Lorenzo in Lucina.

    Un conflit de longue date

    Le nom de l'association fait référence à une lettre du pape Benoît XVI (2005-2013) datant de 2007. Dans « Summorum Pontificum », il autorisait à nouveau la célébration plus fréquente de messes selon le rite qui avait été progressivement remplacé par une liturgie renouvelée dans l'Église catholique après le concile Vatican II (1962-1965).

    Le pape François a largement retiré ces concessions en 2021. Avec son décret « Traditionis custodes » (« Gardiens de la tradition »), il a de nouveau fortement restreint l'ancienne forme de la liturgie et a établi la « forme ordinaire » de la messe, telle qu'elle a été établie dans la réforme liturgique après Vatican II, comme « seule expression » du rite romain. Depuis 2023, les évêques locaux ne peuvent plus agir sans l'accord de Rome sur cette question. Depuis plusieurs années, il était pratiquement impossible de célébrer une messe selon l'ancien rite dans la basilique Saint-Pierre.

    Le pape Léon souhaite de nouvelles consultations

    Dans une interview publiée en septembre sur le portail américain « Crux », le pape Léon XIV s'est prononcé en faveur de nouvelles consultations sur le sujet et a annoncé des discussions avec ceux qui défendent le rite tridentin. Le sujet est malheureusement entré dans un « processus de polarisation », a déclaré le nouveau chef de l'Église. Certaines personnes auraient « abusé » de l'ancienne forme de liturgie pour atteindre d'autres objectifs. Cela n'aide pas « ceux qui recherchent, à travers la célébration de la messe tridentine, une expérience plus profonde de la prière et un contact avec le mystère de la foi ».

    « Nous devons nous asseoir ensemble et en discuter », a déclaré le pape. Actuellement, le sujet est tellement polarisant que les personnes ayant des opinions divergentes ne sont plus disposées à s'écouter les unes les autres. Cela montre qu'il ne s'agit « plus seulement d'idéologie, mais aussi de communauté ecclésiale ».

    Photos : https://www.ncregister.com/cna/cardinal-burke-celebrates-latin-mass-in-st-peter-s-basilica

    kath.net documente l'intégralité du sermon du cardinal Burke du 25 octobre 2025 dans la basilique Saint-Pierre (trad. avec deepl) :

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  • Que se réjouisse le coeur de ceux qui cherchent Dieu (introit du 30e dimanche du T.O.)

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    Laetetur cor quaerentium Dominum:
    quaerite Dominum, et confirmamini:
    quaerite faciem eius semper.
     
    Que le cœur de ceux qui cherchent le Seigneur se réjouisse :
    cherchez le Seigneur, et soyez affermis:
    cherchez sans cesse sa face.
     
    Ps.  1
    Confitemini Domino,
    et invocate nomen eius:
    annuntiate inter gentes opera eius.
     
    Acclamez le Seigneur,
    et invoquez son nom:
    annoncez ses œuvres parmi les nations.