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Près de 27.000 personnes, tous pèlerinages confondus, se rendront dans la cité mariale ce jeudi 15 août, pour la fête de l’Assomption.
Lourdes, que beaucoup voyaient s’éteindre, renaît. Le Pèlerinage national (français), organisé du 11 au 16 août par les religieux assomptionnistes et qui connaîtra son point d’orgue jeudi 15 août pour la fête de l’Assomption, a dû refuser, faute de places, des fidèles pour sa 146e édition. Près de 8.000 inscrits tout de même. Sans oublier ceux qui s’approcheront de la grotte pour la messe de l’Assomption, l’une des fêtes chrétiennes majeures où l’Église catholique commémore la fin de la vie terrestre de la Vierge Marie. Les sanctuaires de Lourdes accueilleront ainsi ce 15 août près de 27.000 personnes, tous pèlerinages confondus, individuels et organisés.
Le père Vincent Cabanac, assomptionniste, directeur du Pèlerinage national, note: «Contrairement à une tendance antérieure, la participation de tous les pèlerins repart à la hausse.» Chiffres en main, il certifie: «Ce regain se manifeste par une croissance de plus de 15 % cette année, comme l’an passé, dont beaucoup de ...
La Foi prise au mot s'intéresse ici aux pratiques de dévotion. Ce mot un peu savant cache des activités bien connues : ce sont ces petits gestes tout simples que vous réalisez peut-être quotidiennement : dire un chapelet, embrasser une relique, allumer un cierge devant une statue, faire un voeu à la Sainte-Vierge ou encore porter un scapulaire. Pendant longtemps encouragées par l'Église, on les trouvait il y a quelques années démodées et, pour tout dire, un peu superstitieuses. Mais voici qu´elles reviennent en force. Pourquoi ce retour en grâce ? Que faut-il en penser ? Sont-elles obligatoires pour être chrétien ? Voici les questions que Régis Burnet pose à ses deux invités, Don Paul Denizot, recteur du sanctuaire de Montligeon, et le père Gilles Drouin, directeur de l'Institut supérieur de liturgie de l'Institut catholique de Paris, et auteur de Liturgie de pèlerinage et piété populaire (Salvator).
A-t-on suffisamment d´informations fiables pour contenter ceux qui ne jurent que par les données historiques, et suffisamment d´audace pour braver le politiquement correct, et se risquer à affronter les opinions des croyants ? La foi prise au mot vous propose un dialogue exceptionnel entre deux auteurs, qui ont écrit une Vie de Jésus. 150 ans après la fameuse vie de Jésus d´Ernest Renan qui fit tellement scandale, mais que tout le monde a lu, pourquoi ont-ils pris la plume pour tenter de raconter la biographie du fondateur du christianisme ? Quel est leur rapport à l´histoire ? Qu´ont-ils fait du regard des croyants ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées, mais aussi quelles belles surprises les ont attendus dans cette quête ? Telles sont les questions que nous vous proposons d´évoquer avec les deux invités de Régis Burnet : Daniel Marguerat, exégète et bibliste, professeur émérite de théologie protestante de l'université de Lausanne, et Jean-Christian Petitfils, écrivain et historien.
Lourdes: un appel «à ne pas abandonner la religion populaire»
Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, a présidé la 146e édition du Pèlerinage national – animé par la famille de l’Assomption – qui s’achève ce 16 août aux sanctuaires de Lourdes. Il revient sur ces cinq journées intenses spirituellement et humainement, pendant lesquelles la pauvreté évangélique a constitué un fil conducteur.
Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
«Heureux vous les pauvres car le Royaume de Dieu est à vous» (Luc 6, 20): une béatitude qui était le thème de cette édition 2019 du Pèlerinage national de Lourdes. La pauvreté semble s’inscrire dans “l’ADN” des sanctuaires de Lourdes, où ceux qui l’éprouvent sous ses diverses formes (physique, sociale, psychologique…) sont accueillis avec humanité, sous le regard aimant de la Mère de Dieu. Les pèlerins éprouvés trouvent «une forme de réponse de tendresse» dans ce sanctuaire marial, comme le rappelle Mgr Luc Ravel.
La beauté du service
Pour celui qui a présidé le 146e Pèlerinage national, ces cinq jours étaient l’occasion d’expliquer plus en détail les trois aspects de la béatitude lucanienne: pauvreté, richesse, joie… Et de les voir incarnées, en particulier par les centaines de jeunes au service des malades. À travers les gestes de fraternité et de compassion, «on sent que le Royaume de Dieu est tout proche», témoigne ainsi l’archevêque de Strasbourg. Il est également touché par la «grande sérénité» qui règne, malgré l’affluence. «Chacun se respecte, chacun se met au service les uns des autres», note-t-il.
Une affluence confirmée par les chiffres: environ 8 000 pèlerins et hospitaliers ont participé au Pèlerinage national, dont 800 personnes malades, âgées ou handicapées. Les organisateurs ont constaté cette année une croissance d’environ 18 % du nombre de pèlerins et de 16 % du nombre de bénévoles. Pour l’expliquer, Mgr Ravel avance deux hypothèses: d’une part le succès du film documentaire Lourdes paru en France au mois de mai. D’autre part cette «quête de Dieu» que l’on voit renaître chez les jeunes, «et qui nous invite à devenir pèlerin».
Valoriser la religion populaire
Concernant la spiritualité, l’archevêque de Strasbourg observe un autre phénomène: le retour d’une «religion populaire», c’est-à-dire d'une «religion qui peut s’adresser à tous», et où «chacun trouve sa nourriture», quel que soit son âge, son milieu social ou professionnel. «Ne parlons pas de religion simpliste. Il n’y a pas de syncrétisme, c’est clair», tient à souligner Mgr Ravel, rappelant aussi l’attachement du Pape François à cette religion populaire.
«On gagnera beaucoup à revenir non pas à de petits groupes élitistes, mais à des choses qui peuvent être vécues en même temps par tout le monde – pèlerinages, marches, célébrations…», et où «tout le monde trouve sa place», plaide-t-il. L’archevêque de Strasbourg se réjouit donc que Lourdes et d’autres sanctuaires montrent par leur vitalité que «nous ne devons pas abandonner la religion populaire», spécialement en France.
Entretien avec Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg
Beauraing : le culte de la Vierge Marie en perte de vitesse
Publié le mardi 13 août 2019
Le bruit des aspirateurs résonne dans la crypte de la basilique de Beauraing. A deux jours du 15 août, une dizaine de bénévoles se démènent pour remettre les lieux en état avant les célébrations de l’Assomption. A quatre pattes devant l’autel, le vice-recteur shampooine la moquette : " Tout le monde se retrousse les manches. Ça bosse ! " sourit l’abbé Christophe Rouard, " s’il fait beau, on devrait accueillir au moins 2000 personnes jeudi. "
Un resto bien baptisé
A deux pas du sanctuaire, un restaurant a pignon sur rue depuis trente ans. Le bien nommé " Pèlerin " se prépare à un week-end très chargé : " les pèlerins représentent au moins trente pourcents de la clientèle à cette occasion " explique Eddy Huysmans, le patron. " On devrait faire au moins 500 couverts ! Mais c’est vrai que ce n’est plus comme avant. "
Juste en face du bistrot, dans le jardin des apparitions, les cierges se consument dans une ambiance de recueillement. Une poignée de visiteurs à peine sont assis sur les bancs qui font face à la statue de la vierge. Parmi eux, Marcel et Ginette viennent de Lessines. Ce couple de pensionnés fait la route depuis de très nombreuses années : " mon épouse est très croyante… Mais c’est vrai qu’il n’y a plus grand monde aujourd’hui… "
Une affluence en berne
Le culte ne fait plus vraiment recette. En à peine douze ans, le nombre de pèlerins est passé de 150 mille à 85 mille personnes. Une baisse de quarante pourcents qui pèse sur le quartier. L’hôtel historique situé juste en face du site des apparitions est à vendre.
" Le culte marial n’est clairement pas un vecteur de développement " confie Marc Lejeune, le bourgmestre de Beauraing. " Les membres de l’asbl " Pro maria " qui gèrent les activités ont toujours veillé à rester centrés sur le culte et la prière, " explique le mandataire CDH. " Il n’y a jamais eu beaucoup de liens entre le site religieux et le centre de la ville. Pourtant, l’image de Beauraing reste étroitement associée à la Vierge et aux apparitions. "
Conscient de la tendance, le vice-recteur reconnaît qu’il planche régulièrement sur le sujet pour trouver de nouveaux moyens pour attirer de nouveaux pèlerins. " On en parle régulièrement. Je crois que la déchristianisation est une tendance générale dans nos contrées. Par contre, il y a de plus en plus de chrétiens à travers le monde. Récemment, nous avons accueilli 150 Libanais sur le site… C’est la preuve que l’on doit miser sur l’international. "
Est-il impertinent de faire remarquer que, durant l'épiscopat de Mgr Léonard à Namur (1991-2010), Beauraing fut un lieu phare de la vie chrétienne du diocèse. Est-ce vraiment une coïncidence si, après son départ, ce sanctuaire marial a connu un lent déclin ?
Les églises dirigées par l’État doivent devenir plus chinoises ou être détruites
Alors que la campagne de « sinisation » du PCC bat son plein, les églises des Trois-Autonomies sont transformées de force. Elles sont dépouillées de leurs symboles religieux et perdent toute ressemblance avec l’architecture européenne.
(NB de belgicatho : l'Eglise des Trois Autonomies est à la communauté protestante chinoise ce qu'est l'Eglise patriotique à la communauté catholique de Chine)
En mars, Xu Xiaohong, président du Comité national du Mouvement patriotique des Trois-Autonomies des églises protestantes, a déclaré lors d’une conférence que les églises en Chine devaient se libérer de « l’influence occidentale ». Dans le cadre de la politique de « sinisation de la religion » du président Xi Jinping, les églises doivent porter le nom de Zhong (« Chine ») et non de Xi (« Occident »), a-t-il proclamé. Il a également dit que les symboles des religions étrangères devaient être supprimés et il a critiqué les « forces étrangères anti-Chine » pour avoir utilisé le christianisme pour compromettre la stabilité sociale dans le pays.
Les remarques de M. Xu ont contribué à galvaniser davantage la volonté du régime de « siniser » les églises des Trois-Autonomies contrôlées par le gouvernement alors que cette campagne de « sinisation » avait été lancée dans toute la Chine depuis un certain temps déjà. Pour « adapter » les lieux de culte contrôlés par l’État « au socialisme et au patriotisme chinois », les autorités introduisent la propagande du PCC dans les sermons, remplacent les croix par des symboles communistes, modifient radicalement le style architectural des bâtiments et les reconvertit en centres d’activités qui n’ont aucun rapport avec la religion.
La croix de l’église a été démantelée en avril et ses trois clochers ont été enlevés en juin après que les autorités locales ont jugé qu’ils étaient « trop européens ».
Plus grand édifice de la chrétienté, connue de tous, la basilique Saint-Pierre est un lieu dont l'exploration ne finit jamais vraiment. Pendant l'été, I.MEDIA vous propose de partir à la découverte des secrets de la basilique vaticane.
Souvent ignorés des touristes, les Scavi (fouilles, en italien) de la basilique Saint-Pierre restent pourtant incontournables. Sous l’immense édifice, les galeries de cette impressionnante nécropole, découverte par des archéologues il y a environ 70 ans, transportent le visiteur aux premiers temps du christianisme.
Chaque jour, un flot de fidèles se presse pour admirer la basilique Saint-Pierre, sans conteste l’un des monuments les plus visités au monde. La majorité ignore pourtant que sous leurs pieds, à quelques mètres de profondeur seulement, il est possible d’admirer la nécropole vaticane. Celle-ci a été découverte à partir de 1939, après la décision de Pie XII (1939-1958) de lancer des fouilles afin de respecter volonté de son prédécesseur Pie XI (1922-1939) d’être enterré au plus près de l’apôtre Pierre.
Seuls 250 visiteurs sont cependant autorisés à pénétrer chaque jour dans les entrailles du Vatican, par petit groupe. L’entrée des Scavi se situe tout près de la sacristie, après l’Arc des cloches, la salle Paul VI et le cimetière teutonique. Après avoir descendu un escalier étroit, le visiteur se retrouve au cœur de ce lieu de sépulture. Débute alors un long et émouvant chemin entre les mausolées.
Zone funéraire de l’époque romaine, construite à côté du cirque Néron, où l’apôtre Pierre a été crucifié la tête en bas mais à présent disparu, la nécropole semble lever le voile sur la transition entre l’époque païenne et chrétienne. Des mausolées de grandes familles romaines comme des tombes chrétiennes, datant du Ie au IVe siècle après Jésus-Christ, s’y côtoient. Protégées pendant des années par la terre, ces tombes révèlent au visiteur des œuvres splendides témoignant de la naissance du christianisme. Décorant la tombe des Giuli, la mosaïque du Christ Helios en est à ce titre un très bon exemple.
« Pierre est ici »
Le trajet de la visite permet de parcourir toute la nef de la basilique Saint-Pierre, d’est en ouest. Elle aboutit donc à son point culminant, sous l’autel majeur et sous l’immense coupole de l’édifice. Là, près d’une série de mausolées datant de 130 après Jésus-Christ, le visiteur peut voir que l’autel actuel a été construit au-dessus de l’autel de la basilique constantinienne, lui-même construit au-dessus d’un étonnant muret. En 1941, une mystérieuse boîte contenant des ossements y a été découverte.
Quelques années plus tard, un émouvant graffiti est déchiffré dans ce mur rouge : « Pierre est ici ». Les os retrouvés sont alors identifiés comme étant ceux de l’apôtre Pierre. De fait, s’il est impossible de déterminer scientifiquement qu’il s’agit bien de ceux du premier pape, une étude a démontré qu’ils étaient ceux d’un homme d’une soixantaine d’années, de type méditerranéen, exerçant un métier physique. Une description qui correspond bien à Simon-Pierre, pêcheur d’hommes mais tout d’abord pêcheur de poissons.
Plus qu’une visite, le parcours des fouilles est donc un pèlerinage au plus près de celui qui a directement côtoyé le Christ. Il permet aussi de bien mettre en évidence que toute la magnificence de la basilique vaticane n’est due qu’à la présence de la tombe de celui que Jésus a choisi comme première pierre de son Église.
« En vacances depuis le 25 juillet au fort de Brégançon (Var), Brigitte et Emmanuel Macron se sont rendus dimanche dernier à l’abbaye du Thoronet afin de visiter et découvrir les trésors de ce lieu presque millénaire.
Que ce soit pour trouver un peu de fraîcheur ou par quête de spiritualité, Brigitte et Emmanuel Macron se sont rendus dimanche 28 juillet à l’abbaye du Thoronet, dans le Var. Répondant à une invitation, le couple présidentiel, en vacances au fort de Brégançon, a assisté à une visite privée du lieu « en toute simplicité », précise l’abbaye sur Facebook. « Ils ont notamment pu s’extasier devant l’incroyable sonorité de cette abbaye des moines cistersiens […] d’où la guide-conférencière a entonné des chants grégoriens », rapporte Var Matin.
Fondée par des moines de l’ordre de Cîteaux dans l’arrière-pays varois, l’abbaye du Thoronet fut édifiée pour l’essentiel entre 1160 et 1190 et achevée en 1250. Avec Silvacane et Sénanque elle est l’une des trois abbayes cisterciennes de Provence. Chef-d’œuvre en péril après la Révolution, sa restauration a débuté en 1841. Elle a retrouvé en partie sa vocation première à partir du début des années 1980 avec l’installation non loin des sœurs de Bethléem et la présence du chantre Damien Poisblaud qui dirige le chœur grégorien « Les Chantres du Thoronet » et qui y chante la messe en grégorien le dimanche une fois par semaine. »
Sinisation : les mots religieux proscrits des manuels scolaires destinés à l’école primaire
02/08/2019
La sinisation des religions continue d’être défendue par le Parti communiste chinois, afin de correspondre aux directives lancées par le président Xi Jinping en 2015. Selon ces directives, pour pouvoir exister dans le pays, les religions doivent s’adapter à la culture chinoise et se soumettre au Parti. Une tendance qui conduit à certaines censures dans l’éducation, comme l’attestent certaines modifications de textes classiques contenus dans un manuel scolaire paru au début de l’année. Des mots comme « Dieu », « Bible » ou « Christ » ont ainsi été retirés d’extraits de Hans Christian Andersen, Daniel Defoe, Anton Chekhov, Tolstoï ou Victor Hugo, supprimant toute référence religieuse.
Des mots comme « Dieu », « Bible » ou « Christ » ont été effacés d’un manuel scolaire utilisé par des enfants d’école primaire. Dans une tentative de dissuader l’adhésion aux religions (et en particulier au christianisme), et de renforcer la sinisation des religions dans le pays, ces mots ont même été censurés dans les romans d’auteurs étrangers. Au début de l’année, les Éditeurs de l’Éducation Populaire, liés au gouvernement, ont publié un manuel scolaire pour les élèves de CM2, contenant quatre extraits d’auteurs étrangers et d’autres textes issus d’auteurs classiques chinois. Selon le ministère chinois de l’Éducation, le manuel est destiné à permettre aux élèves de comprendre d’autres cultures. Pourtant, les extraits en question ont été modifiés afin de correspondre à la volonté du Parti communiste chinois de réprimer toute référence religieuse.
Ainsi, dans l’histoire de La petite fille aux allumettes, de Hans Christian Andersen, la grand-mère défunte de l’enfant lui apparaît dans une vision pour lui dire : « Quand on voit filer une étoile, c’est une âme qui monte vers Dieu. » Dans la version « chinoise », la grand-mère dit à l’enfant : « Quand on voit filer une étoile, c’est qu’une personne quitte ce monde. » Un extrait de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, a également été censuré. Naufragé sur une île déserte, le protagoniste parvient à trouver trois copies de la Bible parmi les restes du naufrage. La nouvelle version modifiée élimine le mot « Bible » et raconte que Crusoé a retrouvé « quelques livres » dans les restes du navire. Un passage a également été éliminé d’un extrait de Vanka, une nouvelle d’Anton Chekhov. Le passage en question représentait une prière dans une église, et le mot « Christ » a été effacé partout. Ce type de censure s’est répandue dans l’éducation chinoise, à plusieurs niveaux, y compris à l’université où certains enseignants condamnent et confisquent les classiques contenant des mots religieux. Cela concerne des œuvres comme Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, Résurrection de Léon Tolstoï, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo…
Toutes ces censures répondent aux directives lancées par le président Xi Jinping en 2015, selon lesquelles les religions, afin de pouvoir exister en Chine, doivent s’assimiler à la culture chinoise et se soumettre au Parti communiste. Leur sinisation consiste donc à exalter le patriotisme national contre les religions « étrangères » comme le christianisme. Selon les observateurs, cette campagne contre le christianisme est due aux craintes que la Chine devienne « le pays le plus chrétien au monde » d’ici 2030, comme l’ont prédit certains sociologues comme Fenggang Yang. Pour les critiques, la sinisation sert également de boucliers contre la démocratie, les droits de l’homme, et l’État de droit.
L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.
Ledimanche 4 août prochain à 10h00, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre d’Arcangelo Corelli (1653-1713).
Le propre grégorien de la messe « Suscepimus » du 8e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement: il décline le thème de la gloire de Sion et du temple de l’ancienne Alliance accomplie par le Christ dans une Alliance nouvelle portant désormais le nom du très Haut jusqu’aux extrémités de la terre. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.
Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.
Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ? Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.