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Patrimoine religieux - Page 199

  • Quand l'homosexualité choisit de s'afficher dans les églises

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    Le Vatican a protesté contre la présentation de clichés photographiques montrant des personnes homosexuelles s'embrassant dans des églises. Le Saint-Siège y voit "une offense à la spiritualité du lieu" et a ainsi obtenu que ces photos soient retirées mais elles circulent dans un diaporama largement diffusé par leur auteur, un "artiste" espagnol qui feint de ne pas comprendre la réaction des autorités de l'Eglise. Ce n'est évidemment pas un hasard si le photographe a choisi à chaque fois de faire poser ses sujets en plein milieu des églises, de façon bien provocatrice devant les maître-autel un peu à la façon des femen. En attendant, la publicité de l'artiste qui se prétend catholique est assurée et on peut s'attendre à ce que tout le microcosme gay relayé par des médias complaisants dénonce l'attitude homophobe du Vatican... Une ixième version du scenario bien connu : à la provocation des uns répond la réaction des autres soulevant la tempête de protestations escomptée.

    On peut aller voir comment les journaleux répercutent cette intervention du Vatican et constater le niveau de mauvaise foi des commentaires  : 

  • Supprimer des fêtes chrétiennes pour y substituer des fêtes juives ou musulmanes ?

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    France : Faut-il supprimer des fêtes chrétiennes au nom de l'égalité entre les religions ?

    MARIE-LUCILE KUBACKI sur La Vie :

    C'est une interview donnée au magazine Challenges par la nouvelle recrue de l'Observatoire de la laïcité à Matignon, Dounia Bouzar, qui relance le débat. Faut-il, au nom de l'égalité entre les religions, supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives et des fêtes musulmanes ? Oui, répond l'anthropologue, qui, de 2003 à 2005, a siégé au Conseil français du Culte musulman, dans ce long entretien consacré au problème de la laïcité dans le monde de l'entreprise  : « Je pense que la France a montré l’exemple de la laïcité au monde en instaurant la première la liberté de conscience, d’avoir la religion de son choix ou de ne pas croire en dieu. Elle doit donc continuer à montrer la voie. Aujourd’hui tous les Français fêtent Noël et je pense qu’il faudrait également qu’un de nos jours fériés soit celui d’une fête juive et d’une fête musulmane. »

    Au lieu de remplacer, ne pourrait-on pas ajouter deux jours féries supplémentaires ? Pour Dounia Bouzar, la réponse est non : « Non, on doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd. Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes. Qu’une fête juive et une fête musulmane devienne une fête pour tous les Français permettrait de combattre le communautarisme et de faire avancer la cause de la laïcité. Aujourd’hui, les français de confession juive ou musulmane sont très mal à l’aise quand ils demandent un jour de congé pour célébrer ces deux fêtes très importantes. On peut le leur refuser pour nécessité de service. »

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  • Banneux, 25 octobre : Vivre d'amour, Natasha St-Pier chante Thérèse

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  • Interview du pape par les Jésuites : L’ « Homme Nouveau » pose la bonne question

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    Toujours le « buzz » médiatique sur les propos, diversement accueillis, du nouveau pape : le directeur de la rédaction du bimensuel catholique  « L’Homme Nouveau » fait ce commentaire sur le site web du journal :

    «  Le Pape François s'est donc exprimé à travers un long entretien accordé aux jésuites de La Civiltà Cattolica, associés à plusieurs revues de la Compagnie de Jésus. Le risque n'est pas nouveau de se livrer ainsi par le biais d'un entretien et l'histoire récente de la papauté nous montre que généralement les interviews ainsi publiés ont entraîné des dommages qu'il a fallu ensuite réparer, comme je le rappelais à propos de celui qui fut accordé récemment par Mgr Parolin, nouveau secrétaire d'État.

    On trouvera ici l'intégralité de cet entretien qu'il vaut mieux lire plutôt que de se contenter des extraits ou des commentaires. C'est une ascèse professionnelle qui s'impose aujourd'hui à tous, puisque nous vivons dans le monde de la communication.

    Le meilleur commentateur du Pape reste encore le Pape lui-même. Et, plus précisément, les actes que le Souverain Pontife posera donneront la meilleure teneur de son propre commentaire.

    Seront-ils en adéquation avec ses paroles, même quand il semble en rupture avec ses prédécesseurs, alors que le catholicisme implique comme par essence la continuité et l'harmonie avec l'enseignement magistériel antérieur, ce qui évite fort heureusement de tomber dans l'arbitraire ?

    Une autre des vraies questions qui semble se poser se trouve en fait dans les affirmations du Saint-Père quant aux rapports de l'Église et de la culture contemporaine. Au-delà des débats stériles à propos de Vatican II, il semble que ce soit le grand préalable à régler.

    Le Saint-Père, derrière ses prédécesseurs, estime que l'Église devait entrer en dialogue avec la culture contemporaine comme l'Église l'avait fait tout naturellement avec les cultures antérieures. Si l'on comprend bien le double mouvement, qui consiste à ne pas ignorer les problèmes de son temps et à évangéliser à partir du réel, et non pas à rester plongé dans la nostalgie ou à se projeter sans fin dans le futurisme, on reste devant un problème resté sans réponse : comment dialoguer, et éventuellement évangéliser, une culture dont la radicale nouveauté consiste à s'être construite contre le christianisme ? Cette question nous continuons à la poser et, au-delà des effets d'annonce, de la présence médiatique, des ruptures sur certains plans et de la continuité dans d'autres, elle reste toujours sans réelle réponse satisfaisante pour la foi et la raison.

    Référence ici : Le Pape François répond aux questions des jésuites 

    JPSC

  • Peut-on relire l’évangile à la lumière de la culture contemporaine ?

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    C’est tout le problème de Vatican II . Vini Ganimara a posé la question à l’abbé Claude Barthe pour l’ « Osservatore Vaticano » :

    « Nous écoutions hier soir, sur Radio-CourtoisiePhilippe Maxence,Guillaume de Thieulloy et l’abbé Claude Barthe parler du livre de Roberto De MatteiVatican II. Une histoire à écrire (éditions Muller).

    Nous avons demandé à l’abbé Barthe de nous dire comment il sentait les propos tout récents du Pape à propos justement du Concile dans son entretien donné à La Civiltà Cattolica et à Études « Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Évangile lui-même. Les fruits sont considérables. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique fut un service du peuple en tant que relecture de l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Il y a certes des lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité, pourtant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’actualisant, qui fut propre au Concile, est absolument irréversible. Il y a ensuite des questions particulières comme la liturgie selon le Vetus Ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du Vetus Ordo, son instrumentalisation ».

    L’abbé Barthe nous répond : « “Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine”. Tout concile, le concile de Nicée, le concile de Trente, est une lecture de l’Évangile, plutôt qu’une relecture. Et on peut caractériser le champ et la portée de cette lecture, pour chaque concile, de manière précise (explicitation christologique, définitions sur le sacerdoce, la messe, les sacrements, la grâce). Pas pour Vatican II. Que la relecture faite par Vatican II le soit à “la lumière de la culture contemporaine” est précisément tout le problème de la part discutable tant du Concile que de la réforme liturgique : le grand écart d’une acculturation de l’Évangile dans une “culture” construite contre l’Évangile »

    Référence sur « Riposte catholique » :« C’est tout le problème de Vatican II » : propos de l’abbé Claude Barthe

    JPSC 

  • Dimanche 22 septembre 2013 à 10 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège : Solennité de la Saint-Lambert chantée en grégorien et en plain chant liégeois

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    FÊTE DE SAINT LAMBERT 

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    L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert.

    Un culte populaire du saint martyr 

    Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année dans la cathédrale de Liège où sont conservées ses reliques.s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.

    La Solennité de la Fête est célébrée le dimanche qui suit. Elle sera chantée selon la forme extraordinaire du rite romain à l'église du Saint-Sacrement à Liège ce dimanche 22 septembre 2013 à 10 heures, en grégorien et en plain chant liégeois.

    DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2013

     10 heures  

    A l'église du Saint-Sacrement

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

    Messe commémorative du martyre de saint Lambert

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    célébrée par l'abbé Jean Schoonbroodt,  chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du S. Sacrement  

    avec le concours de la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et à l' orgue: Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Le programme des chants:

    Propre grégorien de la fête 

    Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia «  Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:

    Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode).D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbres « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.

    (D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège ») 

    Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » (Xe siècle)

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV

    Plain-chant liégeois

    Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"

    Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège. 

    Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox", 

    La  Magna vox  fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix.  En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 + 920). C’est cette version que l’on peut lire et  écouter ici :

  • Abbaye de Maredret : stage de chant grégorien (29/10-1/11)

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    S t a g e  d e  C H A N T  G R É G O R I E N

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    par François Houtart, orgue, composition, chant grégorien

    Avec la participation de Liliana Sallustio, soprano

    Date et heures :

    Mardi 29/10 rendez vous à 14:00

    Mercredi 30/10 9:00 à 16:00

    Jeudi 31/10 9:00 à 18:00

    Vendredi 01/11 9:00 à 15:30

    Contenu du cours :

    • Le « geste du chanteur » et l'acoustique des mots
    • La relation écriture neumatique, texte et agogique
    • Les 8 modes, une autre couleur sonore
    • Pratique : répertoire pour la fête de la Toussaint
    • Polyphonies du Moyen Âge (Ecole de Notre-Dame)

    à l'Abbaye de Maredret Rue des Laidmonts 9 B-5537 MAREDRET

    Tél. : + 32 (0)82 21 31 80 Fax : + 32 (0)82 21 31 89 Courriel : accueil@abbaye-maredret.be

    Accessibilité : Pour tout âge et tout niveau (annoncer vos motivations)

    Préparation : Répertoire pour la fête de la Toussaint

    Conditions de participation : Cours : 100 € quatre jours ou 30 € par jour

    Logement et repas (8:00, 13:00 & 19:00) à l'abbaye : 33 € par jour

    ING BE18 3101 6932 1165 « Stage grégorien » ou « 01 11 2013 »

    Organum Novum, asbl

    Pour inscription et tout autre renseignement :

    • 32 (0)2 345 85 21

    Abbaye de Maredret ou www.francois-houtart.eu

    www.lilianasallustio.com

  • Marie, Salut non seulement du Peuple Romain mais du monde entier

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    De Sandro Magister :

    jpg_1350598.jpgFrançois et le miracle de l'icône

    Pourquoi le souverain pontife a placé, au centre de la veillée pour la paix, la plus vénérée des images de la Mère de Dieu conservées à Rome. Une histoire de foi qui remonte à Grégoire le Grand. Le commentaire du père Innocenzo Gargano 

    ROME, le 12 septembre 2013 – Après quelques jours, le caractère extraordinaire de la veillée présidée par le pape François sur la place Saint-Pierre, le soir du samedi 7 septembre, devient de plus en plus perceptible.

    Tout d’abord son motif : une journée de jeûne et de prière pour demander la paix en Syrie, au Moyen-Orient et partout où il y a la guerre. Avec la participation non seulement de catholiques mais également d’hommes de toute religion ou simplement "de bonne volonté". Pas uniquement à Rome mais dans un grand nombre de villes du monde.

    Ensuite la durée. On n’a pas le souvenir d’une autre veillée publique de prière ayant duré quatre heures consécutives, depuis le coucher du soleil jusqu’à la nuit noire, le pape étant constamment présent.

    Mais aussi le silence. Pendant tout le temps de la veillée, le recueillement des cent mille personnes qui remplissaient la place Saint-Pierre et ses environs a été intense et plein d’émotion. En harmonie avec l'austérité accentuée de la présence même du pape.

    Il y a surtout la forme qu’a prise la prière. Celle-ci a commencé par la récitation du chapelet, la plus évangélique et la plus universelle des prières "populaires", et par une méditation prononcée par le pape François. Elle s’est poursuivie par l'adoration du Saint-Sacrement. Elle a continué avec l’office des lectures – c’est-à-dire la psalmodie nocturne des moines – et la lecture de passages de Jérémie, de saint Léon le Grand et de l’Évangile de Jean. Elle s’est conclue par le chant du "Te Deum" et par la bénédiction eucharistique donnée par le pape.

    Mais ce qui a le plus frappé les personnes présentes, c’est peut-être l’arrivée sur la place, au début de la célébration, de l'icône mariale de la Vierge de Rome "Salus Populi Romani", portée par quatre hallebardiers de la Garde Suisse et précédée par deux petites filles tenant des bouquets de fleurs. L'icône a été placée devant le pape François, qui l’a vénérée avec dévotion et elle a été le point de référence de toute la veillée, à côté de l’autel.

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  • François et François

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    Dans le journal « La Croix » du 3 septembre, Gregory Solari, le brillant directeur des éditions ad Solem, publie cette analyse à lire jusqu’au bout par ceux qui s’intéressent aux questions liturgiques envenimant la vie de l’Eglise depuis la réforme des rites consécutive au concile Vatican II :

    Ordine-dei-Francescani-dellImmacolata.pngEntre François et François, rien ne va plus. Entendez, entre le pape François et François d’Assise, ou plus exactement une branche de ses frères : les Franciscains de l’Immaculée. A la faveur du Motu proprio de 2007 rendant sa visibilité à la forme extraordinaire du rite latin, les Franciscains de l’Immaculée ont adopté la liturgie tridentine en raison de son caractère contemplatif. Si l’on en croit les récents événements, ce choix n’a pas fait l’unanimité dans la communauté. Certains frères ont fait appel à la Congrégation pour les religieux, invoquant notamment le problème que l’adoption des livres liturgiques ante-conciliaires posait par rapport à «l’unité ecclésiale» de la communauté. Résultat : depuis le 11 août 2013, à la suite de la décision prise par la Congrégation des religieux, les Franciscains de l’Immaculée doivent célébrer ordinairement dans la forme ordinaire (Missel de Paul VI), et extraordinairement dans la forme extraordinaire.

    Résurrection liturgique

    La chose mérite attention pour deux raisons. La première est que la décision de la Congrégation a très probablement été approuvée par le pape François. Elle donne la tonalité de la position du Saint Père par rapport à la question de la forme extraordinaire, et d’une manière plus générale, par rapport à la liturgie. La seconde est qu’elle pourrait donner à croire que cette décision entre en collision avec sinon la lettre du moins l’esprit du Motu proprio de Benoît XVI.

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  • Tournai, 14-15 septembre : office pontifical et grande procession

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    La Grande Procession de Tournai aura lieu le dimanche 15 septembre 2013. 

    • Trois temps rythment le week-end :

    La Veillée de prière : le vendredi 13 septembre à 19 heures, à l’Église Saint-Piat de Tournai.

    L’Office  pontifical : le samedi 14 septembre, dans la Cathédrale Notre-Dame de Tournai.

    La Grande Procession de Tournai :  le dimanche 15 septembre 2013. Vierge mise à l’honneur:Notre-Dame de Bonne-Espérance.  

    Festivités des 14 et 15 septembre à Tournai

    Samedi 14 septembre
    Un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, sera célébré à 18h à la cathédrale Notre-Dame. La Maîtrise interprètera la messe solennelle « Missa brevis en Do Majeur KV 115 » de Léopold Mozart ainsi que des oeuvres de Haëndel et de Bach.

    Cérémonie de remise des clefs vers 19h15 à la cathédrale Notre-Dame.
    A l’issue de l’office, M. le bourgmestre de la Ville de Tournai remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai.
    Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Age, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la cathédrale.

    Dimanche 15 septembre
    Sortie de la Grande Procession à 10h. 
    Rentrée de la procession à la cathédrale vers 11h45 et bénédiction du Saint Sacrement.
    Une messe est célébrée à 8h30 à la cathédrale et à 18h à Allain.

    En cas de pluie, un office sera célébré dans la cathédrale à 10h.

    Visite guidée de la cathédrale à 15h. Rdv Office du Tourisme.

    L’Office du Tourisme, Place Paul-Emile Janson 1 (au pied de la cathédrale), est ouvert de 10h à 12h et de 14h à 17h. Tél. 32 (0)69 22 20 45

  • Remacle, apôtre des Ardennes (4 septembre)

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    Remaclus-donderwolk.jpgRimagilus, nom originel de Remacle, naquit probablement fin du VIe siècle en Aquitaine. Jeune encore, il entra à l’abbaye de Luxeuil en territoire bourguignon, monastère fondé par Saint Colomban. Pour le moine irlandais, la vie monastique est caractérisée par la « pérégrination pour le Christ » et par l’ascétisme. Ce qui expliquerait qu’en 632, on retrouve Remacle premier abbé de Solignac en Limousin. Vers 640, il quitte le Limousin et, avec quelques moines, il s’arrête à Cugnon sur Semois. Il ne reste aucune trace archéologique de leur passage mais les monastères de cette époque étaient des cabanes en bois organisées autour d’une cabane plus grande, la chapelle. Les moines menaient une vie fort austère, rythmée par les Offices. Vers 650, Remacle et quelques moines arrivent dans l’extrême nord de l’Ardenne. Peut-être auraient-ils été chargés par Saint Amand de l’évangélisation de la région située à cheval sur les diocèses de Tongres et de Cologne, où sans doute les Barbares étaient passés fin du Vsiècle ?

    Evangélisateur des Ardennes, Remacle fonda les abbayes de Malmedy et Stavelot où il mourut entre 671 et 673. Suivant la légende, le saint fondateur écarta de l'abbaye de Stavelot des hordes de loups dont l'un avait même dévoré son âne. Il est notamment patron de Spa qui faisait partie du marquisat de Franchimont et relevait directement du prince-évêque de Liège.

    Remacle aurait béni les eaux de la bourgade ; c'est ainsi qu'à la Fontaine de la Sauvenière, une pierre porterait l'empreinte de l'apôtre des Ardennes.

    source : http://spa.liege.catho.be/Bulletin_au_fil_du_temps/_deploy/B_2011_09.html

  • A Plouagat, on refuse la destruction de l'église

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    A Plouagat, on a voté pour sauver l’église ! (Boulevard Voltaire)

    Gabrielle Cluzel - Ecrivain, journaliste.

    À Plouagat, on a des chapeaux ronds, mais surtout, par-dessous, une caboche courageuse qui ne s’en laisse pas conter. Les Plouagatins, récemment interrogés par leur maire via un référendum sur l’avenir de leur église en passe de s’effondrer, ont voté à 80 % pour sa restauration. L’église bretonne faisait partie de ces églises non classées – et elles sont nombreuses parmi les 45.000 que compte la France –, dans le collimateur de la municipalité en raison de son état de délabrement. En 2013, cinq d’entre elles ont été rayées de la carte à la pelleteuse sur un haussement d’épaules fataliste du conseil municipal : vous ne voudriez pas non plus qu’on investisse des fortunes pour les retaper, alors qu’en France les pratiquants sont si rares ?

    Mais à Plouagat, pour la première fois, le maire a eu l’honnêteté de consulter au préalable les habitants. Une initiative « insolite », lit-on dans la presse. C’est vrai qu’un élu, en France, qui demande l’avis de ses administrés, c’est quand même très incongru, voire un peu dingue : pourquoi ces ploucs auraient-ils le droit de l’ouvrir ? Quand on voit le résultat à Plouagat, on comprend même que c’est très imprudent. Car ce « oui » ressemble singulièrement à un plébiscite de la France des clochers.

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