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Patrimoine religieux - Page 199

  • Le Liban pour les chrétiens d'Irak

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    topic (11).jpgLu sur le site « Aleteia » :

    Peu à peu, le symbole utilisé pour marquer les portes des maisons des chrétiens de Mossoul se répand à travers le monde...

    Nous sommes tous des Nazaréens ! Utilisé comme un message de haine et de mépris par les fanatiques islamistes de l'EEIL, la lettre nûn de l'alphabet arabe devient peu à peu un signe de reconnaissance, un symbole de la fierté d'être chrétien et de solidarité avec les chrétiens d'Irak de par le monde.

    C'est cette fois à la télévision libanaise que le symbole de la lettre nûn (lire notre article quant à sa signification) s'est invité, encore une fois mis en avant par une courageuse femme journaliste. Dima Sadeq, présentatrice vedette de la chaîne d'actualités LBCI, est apparue à l'écran portant un T-shirt frappé de la lettre nûn. "De Mossoul à Beyrouth, nous sommes tous nûn, a-t-ells déclaré juste avant de commenter le journal du soir. "Nous sommes tous des cibles avec un doigt ou une épée pointés sur nous parce que nous sommes différents, en termes de sexe, de religion ou de couleur de peau. Nous sommes tous la cible des meurtriers en ces temps de folie", a-t-elle déclaré devant ses téléspectateurs. Elle suit ainsi l'exemple de la célèbre journaliste irakienne et musulmane Dalia al-Aqidi, dont Aleteia vous parlait récemment (lire notre article Nous sommes tous chrétiens", ose dire à la télévision une célèbre journaliste irakienne musulmane)
     

    Ref. Liban : La présentatrice vedette Dima Sadeq arbore la lettre nûn sur son T-shirt

    JPSC

  • Irak : visite de Mgr Barbarin, Primat des Gaules

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    Le reportage d’Aleteia :

    13_card_fin_emsse (1).jpg« D'Erbil à Qarakosh, à seulement 30 km de Mossoul, Mgr Barbarin est allé à la rencontre des chrétiens d'Irak, et a proposé de jumeler les diocèses de Lyon et Mossoul.

    "Ce qui sert à vous discréditer, je le porte sur moi comme un honneur".Tout au long de ses trois jours sur place, en Irak, le cardinal-archevêque de Lyon n'a pas quitté le ن de "nazaréen" qu'il portait sur son cœur. Avec Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et membre du Conseil pontifical pour les relations inter-religieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Oeuvre d'Orient, le primat des Gaules était venu apporter son soutien aux chrétiens d'Irak réfugiés, qui ont dû fuir Mossoul après l'ultimatum de l'auto-proclamé Etat Islamique.

    "L'objectif c'est de passer un moment avec des personnes expulsées de chez elles, a expliqué Mgr Barbarin au micro de Mathilde Dehimi, de France Inter. Maintenant je voudrais faire un jumelage entre le diocèse de Lyon et le diocèse de Mossoul. Cela fait 18 siècles qu'il y a des chrétiens à Mossoul ; c'est la première fois depuis 1800 ans qu'il n'y a pas de messe un dimanche à Mossoul, et ça c'est une profonde injustice."

    Venu à la rencontres des chrétiens réfugiés le lundi 28 juillet à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien, le cardinal Barbarin avait bien sûr entendu parler de l'annonce faite par le Quai d'Orsay, par laquelle la France se disait prête à accueillir des réfugiés. "Hier, à la cathédrale d'Erbil, tout le monde en parlait. L'asile proposé par la France est beau, mais il va aggraver l'exode des chrétiens plutôt que de les aider à rester. Il vaut mieux partir que de se faire tuer, évidemment. Mais le but n'est pas que tout le monde parte. C'est que l'on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble. " "Moi, ce que je demande au gouvernement ? J'aimerais bien que les décisions ne soient pas prises pour des questions de rapport de pouvoir, d'argent et de pétrole entre les grandes puissances, mais qu'elles soient faites en fonction des gens", a confié le cardinal-archevêque de Lyon à France Inter.

    "La dévotion à Notre Dame de Lourdes s'affiche partout, sur les mantilles, remarque Natalia Trouiller, qui a réalisé en temps réel sur les réseaux sociaux le compte-rendu du déplacement tout au long du séjour. Les gens montrent l'ultimatum des jihadistes à Mossoul. Dans cette école du diocèse chaldéen d'Erbil, se pressent tous les notables de Mossoul. Ils ont tout perdu."

    Mardi 30 juillet, protégé par une escorte militaire fortement armée, à seulement 30 km de Mossoul, le cardinal Barbarin a reçu un accueil triomphal dans la cathédrale de Qarakosh. "L'église Notre Dame de Qaraqosh déborde de gens. Youyous, applaudissements, acclamations. On se croirait avec le Christ le jour des rameau", partage sur Twitter la chargée de communication du diocèse de Lyon.L'arrivée à Qaraqosh est incroyable. Une foule innombrable nous attend, nous embrasse, nous acclame. Une vieille femme s'approche de moi, me prend dans ses bras, me bénit au nom de tous les chrétiens de France. Certains me demandent comme amie sur Facebook : prenez de nos nouvelles, ne nous oubliez pas ! Nous quittons Qaraqosh en y laissant notre cœur. Ces gens sont incroyables de beauté et de dignité."

    "Tous les catholiques de France sont ici dans la cathédrale de Qarakosh", a déclaré le cardinal Barbarin sous un tonnerre d'applaudissements de réfugiés. "Je vous fais une promesse : chaque jour, je dirai le "Notre Père" en araméen, jusqu'à ce que vous soyez rentrés à Mossoul", a ainsi déclaré le cardinal Barbarin. "Il faut que les chrétiens restent sur place, ils vivent avc les musulmans depuis des siècles, il ne faut pas perdre cela."

    Alors que les chrétiens d'Irak avaient "édifié, comme dans beaucoup d'autres pays de cette région, un art de vivre ensemble qui est aussi une grande richesse pour l'humanité",

    les familles chrétiennes ont été dépouillées, elles sont partis de Mossoul avec rien. "Cela fait trois fois depuis le début de la guerre que je fuis Mossoul, a confié un réfugié à Natalia Trouiller. Aujourd'hui je veux juste vivre en paix quelque part."

    Pour découvrir d'autres retours sur le voyage en Irak de la délégation de l'Eglise catholique :

    Les reportages de l'envoyé spécial de RCF - Radios Chrétiennes Francophones

    L'article de l'envoyé spécial du Journal La Croix

    - Le cardinal Barbarin sur RMC

    - Le cardinal Barbarin sur RTL

    - Un album photos de la première journée

    Ref. Cardinal Barbarin : "Tous les catholiques de France sont ici, dans la cathédrale de Qarakosh"

    JPSC

  • A Caserte aujourd’hui, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

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    Commentaire de Radio Vatican :

    "Le Pape François est de nouveau à Caserte. Après sa visite pastorale samedi dernier en Campanie, une région située au sud de l’Italie, le pape effectue une visite privée ce lundi, à la rencontre du pasteur évangélique Giovanni Traettino, un de ses amis du temps de Buenos Aires, un homme engagé comme lui dans le dialogue œcuménique. 

    Trois cents personnes, essentiellement des pentecôtistes venus d’Argentine des Etats-Unis et d’Italie, participent à la rencontre qui se déroule en ce moment dans l’Eglise pentecôtiste de la Réconciliation, un édifice en construction.

    Le pasteur Traettino a participé le premier juin dernier à la rencontre entre le Pape François et le mouvement du Renouveau de l’Esprit, au stade Olympico de Rome. Il travaille depuis des années au dialogue entre les mouvements charismatiques, catholiques et protestants

    L'œcuménique est « une voie incontournable de l’évangélisation »

    Dans son exhortation apostolique Evangeli Gaudium, le pape rappelle que « l’évangélisation implique aussi un chemin de dialogue » qui pousse l’Eglise à collaborer avec toutes les réalités politiques, sociales, religieuses et culturelles.

    L'œcuménisme est « une voie incontournable de l’évangélisation ». On peut en outre s’enrichir les uns les autres et « combien de choses, on peut apprendre des autres !». Le pape rappelle en particulier la nécessité pour l’Eglise d’évangélisateurs qui « s’ouvrent sans peur à l’action du Saint Esprit » qui répandent la force d’annonce la nouveauté de l’Evangile avec audace, à voix haute en tout temps et lieu, et même à contre-courant » conclut la radio du pape.

    Ref. A Caserte, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

    Avec « audace » et même à « contre-courant », pour « apprendre des autres ».…au point que François avait programmé cette visite aux évangélistes en congrès à Caserte précisément le jour de la fête de sainte Anne, qui est la patronne de la ville ! Se sentant traités en quantités négligeables, les fidèles ont menacé de se soulever. Une bonne semaine a été nécessaire pour convaincre le pape de modifier son programme et de décomposer son voyage en deux étapes : la première  le 26 juillet, de manière publique pour les fidèles de Caserte, et la seconde le lundi 28, de manière privée, pour l'ami évangélique.

    D’accord pour dialoguer avec les périphéries mais sans marginaliser le centre : devant le célèbre palais des Rois de Naples, la messe catholique de samedi,  très priante,  a rassemblé  deux cents mille fidèles de  tous âges et conditions ; le caucus protestant de ce lundi, pas plus de trois cents, pape François compris. On gagne toujours à (re)mettre les choses en perspective… et l’église au milieu du village.  JPSC.

  • L’Eglise de France solidaire des chrétiens d’Irak

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    « Le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Michel Dubost et Mgr Pascal Gollnisch (secrétaire de l’Oeuvre d’Orient)  se rendront du 28 juillet au 1er août prochain en Irak. Ils seront les émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Orient. Ils seront accueillis par le patriarche chaldéen Mgr Louis-Raphaël Sako. Les trois devraient « signifier la lutte contre l’indifférence doit être permanente. Ils seront priants et acteurs auprès des communautés menacés. (…) Prions pour que cette délégation porte un peu de réconfort et de lumière dans la situation très grave que subissent nos frères en Orient », indique un communiqué de l’Eglise catholique en France.

    A Lyon, un rassemblement en soutien aux chrétiens d’Irak se tiendra samedi place Saint-Jean. Monseigneur Barbarin s’y rendra.

    Au nom des évêques de France, Mgr Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, appelle les paroisses à s’unir, tout spécialement lors de la prière universelle des messes célébrées les samedi 26 et dimanche 27 juillet, à partir d’une proposition commune. Pour Mgr Pontier,

    « Il s’agit de ne pas perdre cette communion spirituelle avec les communautés chrétiennes locales qui devaient nous accueillir, pour se retrouver ensemble dans la prière pour la paix et manifester la fraternité».

    En principe, Mgr Marc Stenger se rendra en Syrie au nom de la CEF, sur invitation du Patriarche Grégoire III, pour les 150 ans de la Cathédrale grecque-catholique. »

     Lu sur le site de « Riposte catholique », ici : Le cal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch en Irak

     Et, pour leur emboîter le pas, qu’attendent NN. SS Guy Harpigny et Léon Lemmens, évêques belges « référendaires pour le dialogue interreligieux » ( voir Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant) ?

    JPSC 

    La classe politique française se mobilise également : mobilisation-de-la-classe-politique-pour-les-chretiens-d-irak

  • Chrétiens d’Irak : la mélodie du silence

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    Les islamistes ont chassé les chaldéens de Mossoul. L'avenir des chrétiens d'Irak est plus incertain que jamais, s'inquiète Marc Fromager sur « Figarovox ». Marc Fromager est directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse, et rédacteur en chef de L'Eglise dans le Monde. Il est également l'auteur de Chrétiens en danger, vingt raisons d'espérer (EDB) 

    PHO662dfeda-10ec-11e4-b751-c20a30bf2938-805x453 (1).jpg« FigaroVox: Depuis la prise de Mossoul par les islamistes d'EEIL, comment a évolué la situation des chrétiens d'Irak?

    MARC FROMAGER: La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Depuis l'invasion américaine de 2003, la situation n'a cessé de se dégrader pour les chrétiens dans ce pays. Avec la prise deMossoul par les islamistes, le 10 juin, on a franchi une étape supplémentaire. La menace est devenue frontale pour les chaldéens, d'autant que de nombreux villages chrétiens se trouvent à proximité de Mossoul. Le 17 juin, l'EIIL a ordonné aux derniers chrétiens de la ville de devenir musulmans, ou bien d'accepter le statut de dhimmi, qui oblige au paiement d'un impôt de «protection» ou bien de quitter la ville avant le 19 juillet à midi. Leurs maisons ont été marquées de la lettre N -nazara en arabe qui désigne les chrétiens-, et confisquées. Les chrétiens de Mossoul contraints à l'exode ont dû abandonner tous leurs biens, confisqués par les islamistes. A Bagdad, il y a encore des chrétiens, mais la situation est devenue chaotique. Reste la partie kurde du pays où les chrétiens bénéficient, pour le moment, d'une sécurité relative.

    Mossoul était-elle une des plus anciennes villes chrétiennes du monde? Depuis quand les chrétiens sont-ils présents en Irak?

    Le christianisme s'est largement répandu au Moyen-Orient, où il est né. Il y a eu des chrétiens dans l'actuelle Irak très certainement dès les semaines qui ont suivi la Pentecôte, c'est-à-dire aux tout débuts du christianisme. L'apôtre Saint Thomas est passé là. Il y avait d'ailleurs une relique de lui à Mossoul, qui est l'ancienne Ninive de la Bible. Avec Antioche et Damas, Mossoul abritait probablement une des plus importantes communautés chrétiennes de l'époque. Un des titres de gloire de Mossoul pour les chrétiens, est d'avoir eu comme évêque Saint Isaac le Syrien -même s'il est né dans le territoire actuel du Qatar-, encore appelé Saint Isaac de Ninive.

    La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Face à la poussée de l'islamisme radical, peut-on craindre à long terme une disparition définitive des chrétiens d'Orient?

    Lorsque l'on évoque cette possibilité, on est en général taxé de dépressif ou de vautour. Les sceptiques sous-entendent que l'on brandit cette éventualité afin de susciter la générosité des donateurs ou encore pour jeter de l'huile sur le feu en illustrant l'apparente inutilité du dialogue interreligieux. Or, si l'on regarde les chiffres, la proportion des chrétiens au Moyen-Orient n'a cessé de baisser depuis l'arrivée de l'islam. Et cette diminution n'a fait que s'accélérer tout au long du XXème siècle, et en particulier ces vingt-cinq dernières années. Malgré les déclarations optimistes ou encourageantes des autorités ecclésiastiques locales - et on comprend qu'elles ne veuillent pas accroître la tentation déjà lancinante de l'exil-, l'éventualité d'une disparition totale des chrétiens au Moyen-Orient ne cesse de se renforcer. Certes, il reste encore des millions de chrétiens en Egypte et on les imagine difficilement disparaître dans un avenir proche. Mais il est vrai qu'en Irak et peut-être demain en Syrie, le scénario devient chaque jour plus probable. Parallèlement et de manière paradoxale, il y a de plus en plus de chrétiens étrangers -en général indiens ou philippins- au Moyen-Orient. On compte ainsi un million et demi de catholiques en Arabie Saoudite, alors que les chrétiens avaient disparu de ce pays pendant quatorze siècles. Mais ce sont des travailleurs venus d'Asie et non des chrétiens d'Orient. Ils ne resteront pas dans la région.

    Alors que le monde entier a les yeux rivés vers la Palestine, le sort des chrétiens d'Orient semble susciter moins de mobilisation dans l'opinion occidentale. Comment expliquer cette indifférence?Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence ! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique ? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité ?

    C'est un grand mystère! Il ne s'agit pas que des chrétiens d'Orient. D'une manière générale, le sort des chrétiens dans le monde n'intéresse personne. Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité? Les chrétiens ne font-ils pas le poids face à des intérêts supérieurs, en général énergétiques ou financiers? Le plus surprenant, c'est que même l'Eglise, hormis le Pape François qui en parle de plus en plus, semble anesthésiée sur cette question. Est-ce par considération mystique, l'Eglise étant appelée à suivre le Christ jusque dans sa passion? Est-ce par humilité (ne parlons pas de nous) ou une charité déplacée (ne parlons pas de persécution, cela signifierait qu'il y a des persécuteurs)? Ou considère-t-on simplement qu'il n'y a plus rien à faire pour les chrétiens dans le monde?

    Face à leur situation tragique, que peut faire l'Occident pour aider les chrétiens d'Orient?

    Il faut d'abord en parler. Même si on n'est pas chrétien, on ne devrait pas pouvoir rester insensible à ces menaces d'extermination. La seconde urgence est que les pouvoirs publics français et européens expriment de manière ferme et constante notre indignation extrême face à ce drame. Le message est simple: ces persécutions ne sont pas pas acceptables! Pour éviter de prêter le flanc à l'accusation de partir en croisade, on pourrait placer cette exhortation sur le plan de la liberté religieuse en la revendiquant pour tous. A Mossoul, les maisons des chiites aussi ont été marquées par les islamistes. C'est également intolérable. »

    JPSC

  • Belgique : 21 juillet, Fête Nationale

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    Pour son premier discours en tant que souverain à l’occasion de la fête nationale, le roi Philippe a mis l’accent sur les paradoxes de notre société, à la fois passionnante et aussi angoissante. Il a appelé à ne pas perdre confiance.

    Sur le site des médias catholiques belges  Discours royal : « Nous ne devons pas perdre confiance » :

    D’emblée, le roi a estimé que notre monde est déconcertant. « Il est passionnant par son interconnectivité. Il peut aussi être angoissant par sa complexité et l’accélération des changements.  Au cours de ma première année de règne, j’ai pu constater à nouveau combien ce monde offre des opportunités valorisantes, mais aussi combien il plonge trop de nos concitoyens dans le désarroi ».

    Philippe Ier s’est alors attaché  à rappeler, évoquant les restructurations d’entreprises, que la prospérité est vulnérable. Il s’est dit « interpellé » par la pauvreté infantile et le chômage des jeunes. Et n’a pas manquer sans le citer, le conflit ukrainien qui démontre que la paix n’est pas une évidence et qu’il faut continuer à lutter contre, entre autres,  la propagation de la haine.

    Une confiance créatrice

    « Face à tout cela, nous ne devons pas perdre confiance.  Au contraire, plus que jamais, elle doit nous guider.  Pas seulement une confiance calculée, mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités.  Cette confiance-là est véritablement créatrice », a dit le roi, en prenant l’exemple de la foi des jeunes en l’avenir.« Comme l’a montré une étude récente, trois quarts des jeunes adultes en Belgique estiment que leurs perspectives d’avenir sont meilleures que celles de leurs parents, malgré le contexte actuel difficile. Travaillons à ce que leurs attentes se réalisent pleinement ».

    Il a poursuivi sur ce thème de la confiance, en rappelant le parcours des Diables rouges à la Coupe du monde et a réitérer un appel pour une Belgique où chacun devrait pouvoir compter l’un sur l’autre. Et de citer la capacité de dialogue, la prise en compte du point de vue des minoritaires, la mise en œuvre de solutions qui rassemblent, la capacité à saisir de nouvelles opportunités, etc.  « C’est dans cet esprit que nous avons, au cours de notre histoire, construit une société dont nous pouvons être fiers », a souligné le souverain.

    Rappelant que les Belges se sont rendus aux urnes à la fin mai, le roi a formulé le vœu que « les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ».  Et d’ajouter, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur la nécessaire union du pays : « Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l’État qui vient d’entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux ».

    Un discours plein de force et empreint d’une conviction qui apparaît tout au long du texte. Conviction de ne pas perdre confiance et de rester unis dans nos diversités. Face à une société en mutation, Philippe Ier a repris (sans le savoir ?) ce que martèle le pape François depuis un an : « ne vous laissez pas voler votre espérance. Gardez confiance ».

    J.J.D.

    Lire l’intégralité du discours royal

    Sur le site de « La Libre » 21 juillet: un millier de personnes ont acclamé la famille royale avant le Te Deum . Extrait:

    2014-07-21T100811Z_1136885157_GM1EA7L1E8N01_RTRMADP_3_BELGIUM-ROYALS (1).JPG"Environ un millier de personnes selon l'estimation de la police se sont rassemblées, lundi, devant la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, pour apercevoir la famille royale faire son entrée au Te Deum. Plusieurs centaines d'autres ont assisté à la cérémonie à l'intérieur de l'église. Aux premiers rangs des représentants politiques et diplomatiques, se tenaient le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers Joëlle Milquet, Pieter De Crem et Didier Reynders. A l'extérieur, le public, habillé aux couleurs de la Belgique, a brandi de nombreux drapeaux et a scandé avec ferveur "Vive le Roi" et "Vive la Reine". Aucune perturbation n'a été signalée. Le roi Philippe et son épouse Mathilde ont monté les marches entourés de leurs quatre enfants.

    Monseigneur Léonard, archevêque de Belgique, a débuté le Te Deum en remerciant le Roi Philippe pour sa première année de règne. La musique militaire et les chœurs au sommet des gigantesques orgues ont rendu la cérémonie majestueuse."

    JPSC

  • Signe d'espérance: une nouvelle église construite à Bagdad

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  • Aleteia précise l’information sur Mossoul

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    Les bribes d'informations qui parviennent depuis la ville de Mossoul sont extrêmement préoccupantes. Lu  sur le site « Aleteia » l'information de ce jour :

    Mossoul est tombée le 9 juin dernier sous le contrôle de l’organisation qui s’autoproclame « l’État Islamique en Irak et au Levant », ou Daash en arabe. Les images et les informations qui nous parviennent sont fragmentaires, mais outre l’absence d’eau et d’électricité, deux éléments au moins sont prouvés, avec des photos et des témoignages à l’appui.

    Il faut demeurer prudents sur toute information provenant de cette ville pour deux raisons : d’abord il s’agit d’une zone de conflit, où les témoignages de première main sont rares. Ensuite, le gouvernement chiite irakien a intérêt à diaboliser son adversaire, bien qu'il soit grandement aidé en cela par le comportement inqualifiable des militants du Daash.

    Le site ankawa.com relève ainsi que les maisons sont désormais marquées pour que l’on puisse identifier la religion des habitants. Sur les photos mises en lignes par le site, on peut lire « SAKN N », ce qui signifie « résident N », abréviation de Nasere « chrétien ». D’autres maisons sont marquées de « SAKN R », pour Ruad, un musulman non sunnite. Cette information a été confirmée par l’évêque Mgr Shleimon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen catholique de Badgad. Elle fait craindre que selon une interprétation du Coran, cela revienne à autoriser le pillage de ces maisons de « mécréants ». En effet, selon un verset du Coran (33:27) : "Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d’une terre que vos pieds n’avaient jamais foulée. La puissance de Dieu n’a point de limite." Ce verset pourrait être interprété comme une licence pour voler les biens des vaincus, des "mécréants".

    D’autres photos, divulguées cette fois par Aleteia en langue arabe, montrent que la croix qui surmontait la cathédrale de Saint Ephrem a été ôtée. Là encore, c’est une image incontestable, qui révèle une action très hostile à l’égard des chrétiens. Mossoul comptait encore 35 000 chrétiens en 2003 un nombre qui était tombé à moins de 3000 avant le 9 juin dernier et la prise de la ville.

    Ref. Mossoul : la croix de la cathédrale abattue, les maisons des chrétiens marquées

    Dernière minute :  Selon les informations de l'édition arabophone d'Aleteia, les militants de l'auto proclamé califat islamique ont donné aux chrétiens jusqu'à samedi midi pour se convertir, payer un impôt, quitter la ville ou mourir.

    Voir : http://www.aed-france.org/actualite/irak-un-decret-de-letat-islamique-provoque-lexil-des-derniers-chretiens-de-mossoul/

    JPSC

     

  • La nostalgie du jeune blogueur

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    Nous publions cet extrait du texte, traduit sur le site « Benoît et moi »,  d’un  blog au titre un peu énigmatique « That the bones you have crushed may thrill » ‘qu'ils dansent, les os que tu as broyés’ (paraphrase du verset 10 du psaume de David pénitent : « et exultabunt ossa humiliata : et ils exulteront les os que tu as brisés). L'auteur est un jeune anglais, originaire de Brighton, converti au catholicisme en 2001 et « plutôt conservateur », note notre consoeur de "Benoît et moi".

    _DSC8420cover.jpg«  (…) Comme blogueurs catholiques, nous sommes souvent nostalgiques dans notre souvenir du règne de Benoît XVI, à cause de la sûreté avec laquelle Benoît gouvernait l'Église.  Sous Benoît XVI, il n'a jamais été envisageable qu'un article de foi ou de doctrine transmis par lui puisse être de quelque façon «peu sûrs».  La conviction claire de Benoît XVI, avant, pendant et après sa démission, était que la vérité allait gagner et que le Chef de l'Eglise catholique a été et est Notre Seigneur Jésus-Christ qui garde l'Eglise et sera avec l'Eglise jusqu'à la fin des temps, La nourrissant en temps de trouble et de persécution ou en temps de paix et de liberté. 

    Pourtant, l'amour et le respect de la Vérité n'étaient pas la seule raison pour laquelle Benoît XVI était admiré. Il y avait une douceur et une sainteté dans la personnalité de Benoît qui restent très attirantes pour ceux qui ont vécu son règne. La profondeur de sa connaissance des Écritures, son humilité personnelle, ses manières douces, sa courtoisie et son respect d'autrui, sa vie fervente de prière, sa prudence, sa sagesse, son obéissance à la sainte tradition de l'Eglise, son auto-effacement et sa sagesse spirituelle pénétrante. Benoît XVI était - et est - doué de nombreuses vertus célestes pour lesquelles nous pouvons sincèrement remercier le Seigneur. Son pontificat a été marqué par la construction de ponts vers ceux qui ont dévié ou qui se sont éloignés de la voie qui mène au salut. La vision liturgique de Benoît XVI était de manifester, mettre en avant - la beauté et l'attrait de Jésus-Christ et de son Évangile. Pour lui, tout était - est - centré sur le Christ. Contrairement à la croyance populaire, Benoît XVI n'allait pas expulser ceux du centre vers la périphérie, ou pousser ceux des périphéries hors de l'église, mais il allait ramener ceux des marges vers le centre pour découvrir la joie de l'adoration de Dieu et la découverte de Sa miséricorde et Sa vérité.

    (…) En quittant l'office de la papauté, Benoît XVI a identifié le «péché» comme la cause de la désunion au sein de l'Eglise, quand nous aurions peut-être imaginé qu'il allait utiliser le mot «erreur». Je me demande si nous avons vraiment accepté le message Bénédictin dans sa plénitude, car il me semble maintenant clair que le pape Benoît XVI n'a pas considéré que seule l'erreur pouvait être une menace pour l'Eglise, mais le péché lui-même, qui peut se manifester dans tant de différentes façons, dans ces péchés comme l'orgueil, la luxure, l'envie, la méchanceté, la cupidité, la calomnie, la médisance, et notre incapacité à «aimer tendrement, agir avec justice et marcher humblement avec notre Dieu».  Je pose la question - et je me la pose à moi - nous qui prétendons être les fils et filles spirituels fidèles de ce saint pape, avons-nous vraiment accepté le message complet de Benoît XVI ou l'avons-nous, nous aussi, rejeté? »

    Réf. : Bel hommage au Pape émérite, et message aux blogueurs qui se veulent ses héritiers (10/7/2014) et thatthebonesyouhavecrushedmaythrill.blogspot.co.uk

    Oui, sans être injustement critique à l’égard de son successeur, on peut être nostalgique de la « petite musique » profonde et limpide à la fois,  dont nous a enchantés, avec persévérance et un mépris complet du qu'en dira-t-on, ce Pontife ami des chats et de Mozart. Puisse-t-elle longtemps encore bercer notre souvenir, elle qui, à l'instar de la liturgie, « capte l'harmonie cachée de la Création, nous révélant le chant qui sommeille au fond des choses ». JPSC.

  • France : Un ancien ministre sur le chemin de Compostelle

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    Jean-Pierre Raffarin, vice-président du Sénat et ancien Premier ministre, livre à « Famille chrétienne » son expérience de l’amitié vécue sur le Camino.:raffarin-a-lourdes-2009_article.jpg

    « C’est lors de l’été 2005 que ma femme et moi avons pris la décision, avec un couple d’amis, de partir en pèlerinage. Nous avions passé la journée à marcher tous les quatre dans le massif du Mont-Blanc, nous étions en train de dîner à Combloux, au restaurant “Le Coin savoyard”. Je ne sais plus qui a lancé “Et si on allait à Compostelle ?”. Ce qui est sûr, c’est que si nous avions su ce qui nous attendait sur le plan physique, nous qui pensions avoir les aptitudes de marcheur à force de crapahuter en montagne, on ne serait peut-être pas lancé un tel défi ! En revanche, ce soir-là, il y a une chose que nous savions, c’est qu’on n’allait pas à Compostelle seulement pour marcher… Catholiques, nous voulions vivre la dimension religieuse. Mais comment faire place au spirituel sur le Chemin ? Pour nous y aider j’ai appelé Matthieu Rougé, l’aumônier parlementaire, et je lui ai demandé si cela l’intéressait de vivre cette aventure avec nous. Je le connaissais seulement un peu mais aujourd’hui, grâce à ces huit années de Chemin ensemble, il est devenu un ami. J’apprécie sa culture, sa marche allègre, légère, et aussi sa foi, à l’image de l’Église sur le Chemin, présente et discrète à la fois.

    Si l’on regarde l’histoire du Chemin, c’était la destination qui mobilisait le pèlerin, alors qu’aujourd’hui c’est le parcours. Comment veiller à ce qu’il reste fertile ? Garder l’équilibre entre la fatigue, le divertissement, la religion, l’amitié ? On s’est organisés pour effectuer le premier tronçon depuis Le Puy-en-Velay l’année suivante, en 2006. Pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle en 2013. Nous avons constitué un groupe de quatre couples plus l’aumônier, d’une alchimie parfaite. Le Père Rougé avait déjà effectué quelques étapes par le passé, mais c’est avec nous qu’il est arrivé jusqu’au bout pour la première fois ! Nous étions neuf et pourtant, chacun a pu bénéficier de moments face à soi-même.

    Chacun a le Chemin qui lui parle.

    Contrairement à ce qu’écrit Jean-Christophe Rufin, il n’y a pas qu’une façon de faire le chemin. On n’est pas nécessairement obligé d’être seul, ni de le faire d’un seul tenant. Chacun a le Chemin qui lui parle. La marche est personnelle. Le Chemin est collectif. Pour moi, par exemple, il y a une grande saveur de se retrouver sac à dos et pieds enflammés d’ampoules (atroce, vraiment !), pèlerins parmi d’autres, sans hiérarchie, avec pour une fois dans les yeux de ceux que je croisais une présomption de sincérité. Toute l’année, l’homme politique est suspecté d’être insincère, de favoriser son parti, ses copains… Le pèlerin, lui, est présumé sincère. Résultat, sur le Chemin, j’avais des qualités de relation exceptionnelles avec les gens. Personne ne m’a jamais importuné. C’est l’extrême tolérance, comme l’Église, encore une fois, l’est sur le pèlerinage : sans pression, sans prosélytisme, là subtilement. Chaque jour Matthieu Rougé nous disait la messe, dans un champ, une chapelle…

    Le Chemin ? Une société de l’amitié

    Nous étions neuf le premier jour, à la fin, 90. D’autres passaient sans s’arrêter. Jamais le Chemin n’impose, ne s’impose. Le Chemin est bienveillant. Une des plus grandes libertés aussi de la marche, c’est qu’on peut discuter à deux, à trois, changer d’interlocuteur, en fonction du rythme de chacun. C’est une société de l’amitié. Le marcheur d’à-côté ne se méfie pas de son voisin. On se parle, on se questionne, on s’écoute. Je me souviens de cet homme qui m’a confié qu’il avait promis, s’il guérissait de son cancer, qu’il ferait le Chemin, et a tenu sa parole, tellement reconnaissant. De ces jeunes marchant ensemble, me confiant leur projet de mariage. De notre couple d’amis marqués par la mort de leur enfant et qui ont tenté de trouver en marchant la force de faire front. Celui qui souffre en chemin reçoit compassion, aide, encouragement. L’échange va de la banalité à la densité, du temporel au spirituel, naturellement.

    Le Chemin est affectif, on lui fait confiance.

    La première fois qu’on se voit, on salue l’égalité : tu es là, tu es comme moi, tu as mal aux pieds. La deuxième fois, on se reconnaît, on sait qu’on a traversé les mêmes difficultés, on est amis. La troisième, on est frères. De se retrouver le soir dans les mêmes étapes crée des liens, encourage la confidence, la relation authentique. C’est la société de l’égalité la plus parfaite, nulle pression de l’argent, du milieu, du statut. On se donne des coups de main, ce peut être un fruit sec, ce peuvent être des bandes de micropore pour nos pieds ensanglantés, ce peut être chasser un chien errant qui nous collait d’un peu trop près. Et puis, il y a ces pommes, ces oranges laissées par des habitants sur un muret au bord du chemin ou ce thermos de café. Le Chemin est affectif, on lui fait confiance. Nous effectuions en moyenne une trentaine de kilomètres par jour, il y a des moments où j’ai crû que j’y n’y arriverai pas, mais quand je me suis retrouvé à Burgos, j’ai eu la certitude que j’irai jusqu’au bout, et là, la peur s’est envolée !

    Quelle émotion, quelle joie à l’arrivée ! Décuplée parce que partagée. Au retour, grâce aux technologies modernes, je suis resté en relation avec beaucoup. Comme un militaire revenu d’une bataille ou un sportif des JO, on reconnaît celui qui a vécu le même évènement. Complices. On a une sorte de petit trésor partagé entre nous. »

    Ref. Ici : Un ancien ministre sur le chemin de Compostelle

    JPSC

     

  • BXL : l'église Sainte-Catherine sera rouverte au culte en septembre

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    Communiqué concernant l’église Sainte-Catherine à Bruxelles

    1. Comme toute église de l’archidiocèse, l’église Sainte-Catherine ne peut être désacralisée totalement ou partiellement que par décision de l’archevêque de Malines-Bruxelles, et ce dans le respect des règles prévues en la matière par le droit canonique.

    2. L’archevêque n’est en aucune manière opposé par principe à une désacralisation partielle de cette église en vue d’un projet partagé, à la fois cultuel et culturel ou social, à la condition qu’un espace raisonnable y soit réservé pour le culte catholique.

    3. Avant la fermeture provisoire de l’église, il y a deux ans et demi, Sainte-Catherine était fréquentée par la communauté catholique, en même temps que par une communauté orthodoxe relativement importante. Mais elle ne disposait pas d’une équipe de plusieurs prêtres, voués à temps plein à l’animation de la paroisse.

    4. À l’initiative de la Ville de Bruxelles et avec l’accord du Vicariat de Bruxelles, un appel à idées a été lancé en vue d’un usage partagé de l’église. Un jury compétent a été constitué pour apprécier, parmi ces idées, celles qui pourraient devenir des projets détaillés, un de ceux-ci pouvant ensuite être retenu par la Ville avec l’accord de l’archevêché. Ce jury travaille de manière exemplaire.

    5. Avant de procéder à la deuxième phase, celle qui consisterait à passer des idées à des projets détaillés, l’archevêque, en vertu de sa responsabilité propre, mais après s’être concerté avec son évêque auxiliaire pour Bruxelles, désire vérifier et déterminer par l’expérience la part de l’église qui devrait, de toute façon, être maintenue pour le culte catholique.

    6. Étant donné qu’il est impossible actuellement de déterminer a priori, sans aucune base expérimentale, l’ampleur que mériterait l’espace réservé au culte, l’archevêque a décidé de rouvrir provisoirement l’église Sainte-Catherine au culte et d’y mettre au travail, à partir de septembre prochain, une équipe de prêtres soutenue, comme par le passé, par un groupe de paroissiens, et ce dans le plein respect d’une église classée, propriété de la Ville de Bruxelles.

    7. Cette période d’expérimentation durera une année pastorale, à savoir de septembre 2014 à juin 2015. En fonction de cette expérience, l’archevêché déterminera l’ampleur de l’espace qui devrait, dans l’éventualité d’un projet d’occupation partagée, être réservé au culte catholique. Cette expérience fournira l’information préalable à l’élaboration éventuelle de projets détaillés, susceptibles d’être approuvés par l’archidiocèse.

    8. Cette décision de l’archevêque modifie, certes, mais seulement partiellement, le travail du jury. En effet, durant la période d’expérimentation, les idées déjà retenues pourront, sous réserve, continuer à être élaborées ou être remodelées, sans modification notable du calendrier que s’était fixé la Ville.

    Mgr A.-J LÉONARD,
    Archevêque de Malines-Bruxelles

  • Abbaye de Maredret, 13/7 : concert (chant grégorien, polyphonie et orgue)

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