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Patrimoine religieux - Page 202

  • L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

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    Emmanuelle Hénin, spécialiste de la peinture de la Renaissance, décrypte le célèbre tableau du peintre Hans von Kulmbach :

    ASCENSION-CHRIST-HANS-VON-KULMBACH.jpg« Ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée ». Le langage symbolique de l’évangéliste (élévation, ciel, nuée) est pris en quelque sorte au pied de la lettre par le peintre : en peinture, la métaphore devient image visible. « Ils le virent » Le regard des apôtres est bien le sujet principal du tableau. Comme dans le texte, l’événement est présenté de leur point de vue. Avec Marie, ils forment un cercle, une chaîne de regards et de mains jointes : petite communauté soudée par la prière, la charité et l’attention à l’autre. Deux d’entre eux s’embrassent, d’autres s’étonnent, tant ils sont peu préparés au départ du maître, malgré les multiples annonces et le dernier discours d’adieu. Cette poignée d’hommes rustres n’a pas conscience de former le noyau de l’Église universelle, appelée bientôt à essaimer sur toute la terre. Humble et émouvante naissance de la chrétienté. « S’élever et disparaître à leurs yeux » Ils forment cercle autour d’un vide, que le peintre a placé au centre de son tableau pour signifier la disparition de Jésus : ce que contemplent les apôtres, c’est une absence. Depuis une montagne évoquant le mont Thabor de la Transfiguration, Jésus sort de leur champ de vision, selon une expérience que l’artiste a voulu faire partager au spectateur. « Dans une nuée » Au registre supérieur, le peintre a préféré élider la représentation du Christ en gloire pour insister sur la disparition et sur le désarroi des apôtres. La nuée tourbillonnante, la trouée lumineuse, le manteau rouge du Christ sont des signes suffisants de sa glorification. Loin d’abandonner les hommes, Jésus par son ascension unit la terre au ciel, élève la nature humaine en la faisant participer de la nature divine. Un jour, nous serons nous aussi assis à la droite du Père.

    Hans von Kulmbach

    Ce peintre ainsi appelé du nom de son village natal (1480-1522) est un des disciples les plus doués de Dürer, et travaille à ses côtés à Nuremberg à partir de 1500. Moins adroit que lui dans la peinture des visages et de la psychologie, il partage son sens subtil de la couleur, influencé par l’art de Venise. Il exécute surtout des dessins, des portraits et des tableaux religieux, et s’inspire parfois des compositions du maître. C’est le cas pour cette Ascension, qui reprend précisément le schéma d’une gravure de la Petite Passion (1511) : cette façon de montrer seulement les pieds du Christ apparaît au VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du Moyen Âge.

    Sur le site web de "La Vie", ici: L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

     JPSC  

  • Nuit de la Cathédrale à Liège, le samedi 31 mai 2014

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    arton5 (1).pngVoici le programme. A noter que cette « nuit » sera encadrée par deux temps de prière de l’office liturgique chantées par une quinzaine de chantres membres de l’académie de chant grégorien (dir. Gérald Messiaen): les vêpres à 18h00 et les complies à 22h15. Des livrets seront mis aussi à la disposition des fidèles. L’une et l’autre de ces deux liturgies seront présidées par le chanoine Joseph Bodeson

    Lu sur le site web du diocèse de Liège:

    « Une «Nuit de la Cathédrale» dans le cadre des journées «Églises ouvertes», soit le samedi 31 mai de 18 à 23h30:

    Cette « nuit de la Cathédrale » s’inscrit dans le cadre des animations « Églises ouvertes ». Celles-ci ont lieu le 1er week-end de juin. Cette année, nous désirons mettre à l’honneur la figure de Charlemagne dont nous célébrons le millénaire de sa mort.

    Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg, nous donnera à percevoir la relation que Charlemagne a entretenue avec l’Église de son temps. Il y aura aussi une exposition des dessins préparatoires aux vitraux de la nef centrale, une présentation d’une dizaine de sculptures d’Honneger, maître-verrier des nouveaux vitraux, des chants grégoriens, de la musique d’orgue et de la musique dans le cloître ou dans les jardins de la Cathédrale. Ce sera également l’occasion de s’initier à l’écriture de la minuscule caroline sans oublier de visiter le Trésor de Liège. Une place est laissée à la prière et à l’adoration.

    La richesse du programme précisé ci-dessous nous invite à ne pas manquer cet événement qui allie mémoire, traditions et ouverture à l’art contemporain.

    Au programme de la "Nuit":

    18h-19h30: duo de jazz sur le parvis de la Cathédrale.

     18h: Prière du soir animée par une chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     18h-21h: Visite du Trésor.

     18h30-20h: Atelier de calligraphie médiévale.

     18h45-20h: Animation musicale dans le cloître: Quatuor à cordes.

     20h: conférence par Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg: Charlemagne et l’Église de son temps.

     21h-22h: Animation musicale par Il Festino. Autour de Schütz, Dowland, Monteverdi, Haendel. Orgue: Joëlle Sauvenière.

     21h-22h: adoration avec les Chemins vers l’Emmanuel (chapelle du Chapitre).

     22h15-22h30: Prière de la Nuit, chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     Exposition: Honegger, autour des nouveaux vitraux.

     Information : une organisation du Conseil « Cultures, Cité et Église ». Contact : 04 223 73 93 – l.wers@liege.catho.be " 

    A noter aussi, le site web de l’académie de chant grégorien http://www.gregorien.com/cours.html

     JPSC

  • Ce samedi 24 mai: Plain-Chant sur Liège

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    cours 2011-2012 042.JPG

    Ce samedi 24  mai, deux églises accueillent au cœur de Liège la XI journée du Plain-Chant.

    Les voix de l’Académie de Chant grégorien (dir. Stéphan Junker) dialoguent cette fois avec la polyphonie baroque de l’Ensemble Artemiss (dir. Bénédicte Messiaen).

    À  16 heures, concert en l’église des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54) : le plain-chant des liturgies royales de la fin du moyen âge aux temps modernes et le Miserere à trois voix de Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749).

    À 18 heures, en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), grande messe votive du Christ-Roi, avec la Messe Royale du 1er ton du Liégeois Henry Du Mont (Looz, 1610-Paris 1684), des motets de François Couperin (1668-1733) et le Magnificat parisien  du 6e ton royal à quatre voix mixtes (ms 1739).

    Aux orgues Le Picard (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth et Eric Mairlot.

    Réception à 19h00. Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail  sursumcorda@skynet.be . Tél. 04.344.10.89 .

    Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • En marge du prochain voyage papal : l’accord économique, pomme de discorde entre Israël et le Saint-Siège

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    Depuis 1993, un accord économique est en négociation entre Israël et le Saint-Siège pour régler des questions de propriété et de fiscalité. Mais les discussions traînent en longueur, butant entre autres sur le refus d’Israël de restituer à l’Église des biens confisqués en 1948. Il est improbable que la prochaine visite du pape suffise à arranger les choses. Les Israéliens n’ont pas la réputation d’être accommodants  sur ce type de dossiers…

    JPSC

    Extrait de l’article paru dans le journal « La Croix » sous la signature de Anne-Bénédicte Hoffner :

    En 1993, le Saint-Siège avait officiellement reconnu Israël et tous deux avaient établi des relations diplomatiques. Quatre ans plus tard, Israël reconnaissait la personnalité juridique de l’Église catholique en Terre sainte. Mais il reste toujours à se mettre d’accord sur le volet économique de l’Accord fondamental de 1993 : malgré des rendez-vous fréquents, suivis de communiqués systématiquement encourageants, les négociations traînent en longueur.

    En cause : la restitution de certains biens immobiliers revendiqués par l’Église, et le statut fiscal de ses propriétés. Alors qu’Israël avait accepté, en 1948, de continuer à appliquer les accords de Mytilène (1901) passés avec l’Empire ottoman et exonérant les institutions chrétiennes de taxe foncière locale, l’État hébreu souhaite aujourd’hui remettre en cause cette exemption. Depuis quelques années, de nombreuses communautés religieuses – y compris à Jérusalem-Est, annexée depuis 1967 – reçoivent des factures, incluant souvent des années d’arriérés, auxquelles, pour le moment, elles ne donnent pas suite. À mots couverts, elles assurent que la présence de plusieurs d’entre elles serait menacée par le paiement de cette taxe.

    Protectrice des communautés catholiques et des Lieux saints en Israël et en Palestine, la France plaide pour que « l’accord économique avec le Saint-Siège ne porte pas atteinte à ces droits anciens », comme l’a récemment rappelé le conseiller aux affaires religieuses du ministère des affaires étrangères, Roland Dubertrand, lors d’un colloque à l’Université catholique de Lyon. « Mais les Israéliens, eux, veulent renégocier un accord ex nihilo », constate une source catholique. Ils craindraient notamment que cette exemption ne crée un précédent, encourageant d’autres organisations religieuses à exiger le même avantage.

    Quels sont les points litigieux ?

    « Les discussions sur le volet fiscal sont presque achevées », assure ce responsable catholique. Seuls les accueils de pèlerins devraient continuer à être exemptés de taxe. Mais il reste à trouver les critères permettant de les distinguer des hôtels pour touristes : le prix de la chambre ? Les heures d’ouverture ? Une télévision dans les chambres ? Il est en tout cas déjà entendu que le centre Notre-Dame de Jérusalem, racheté en 1990 par les Légionnaires du Christ, sera considéré comme hôtel.

    Les négociations les plus vives portent sur la restitution à l’Église de plusieurs bâtiments. Le cas du Cénacle de Jérusalem, lieu du dernier repas de Jésus avec les apôtres et de la Pentecôte, est emblématique : restauré par les Franciscains en 1335 et aujourd’hui englobé dans un bâtiment de deux étages – abritant une synagogue réputée abriter le tombeau du roi David –, il peut se visiter mais tout culte y est interdit.

    À la rumeur d’une restitution à l’Église catholique, des juifs ultra-orthodoxes y ont récemment manifesté, appelant le pape « à rester à Rome »…

    Dans un article publié lundi 19 mai, Zion Evrony, ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, assure au quotidien Haaretz que « l’État d’Israël n’a pas l’intention de transférer la souveraineté ou la propriété du Cénacle ou tout autre bâtiment sur le Mont-Sion au Vatican » même si le pape François y a été exceptionnellement autorisé à y célébrer une messe, lundi à 17 heures. (…).

    Ref. L’accord économique, pomme de discorde entre Israël et le Saint-Siège

     

  • Plain Chant sur Liège le samedi 24 mai 2014

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    LES VOIX DU PLAIN-CHANT

    ET DE LA POLYPHONIE BAROQUE

    L’histoire du plain chant  ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s.,  comme le salve regina  oratorien ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour. 

     

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    Programme du concert

     

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    (16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)

    Académie de chant grégorien:

    Plain chant des liturgies royales

    Introït « Ecce advenit » (fête des rois mages) • Alleluia « Potestats eius » (fête du Christ-Roi) • Offertoire « Posuisti » (couronnement des martyrs) • Antienne « Sancte martyr » (office de la fête du rois saint Olav de Norvège) • Antienne ad magnificat « Preciosus martyr » (vêpres de la fête du roi saint Olav de Norvège)

    Sanctus, Agnus Dei et Ite missa est de la « Messe Royale » du 1er ton (Henry Du Mont, 1669) 

    « Magnificat » du 6e ton royal en faux-bourdon,liturgie parisienne, 1739 (ci-dessous, interprété par le choeur de Notre-Dame de Paris, avec Pierre Cochereau aux grandes orgues:) 

     

     

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard"  (1737)

    oeuvres baroques 

    Ensemble vocal "Artemiss" et Eric Mairlot à l’orgue:

    «Miserere» à trois voix de Louis-Nicolas Clérembault (16376-1749) 

     

     Programme des chants de la messe 

     

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    (18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132) 

    Académie de chant grégorien: 

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus » en l’honneur du Christ-Roi

    Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei de la « Messe Royale » du 1er ton d’Henry Du Mont (Looz 1610 – Paris 1749)

    « Magnificat » du Ton Royal (Paris, XVIIe s.) 

    Ensemble vocal « Artemiss » et Eric Mairlot à l’orgue :

    Trois Motets

     « Jubilemus, exultemus » et « consacrons nos airs » de François Couperin (1668-1733) • « Benedicam Dominum » d’Henry Du Mont (1676-1749) 

    Patrick Wilwerth: 

    à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement 

    La messe sera célébrée selon le missel de 1962 

     

     Les acteurs musicaux de la journée 

      

    3760014190506_600.jpgFondé en 2002 à Louvain-la-Neuve, l’Ensemble Vocal féminin Artemiss est initialement dirigé par Charlotte Messiaen qui dirige aussi l’Ensemble Vocal du Brabant-Wallon, dont les choristes sont issues pour la plupart. Quelques unes d’entre elles chantent ensemble depuis plus de vingt ans et les projets ponctuels qu’elles animent (mariages, concerts) entretiennent ce plaisir toujours renouvelé de se retrouver autour du chant. Elles ont eu la chance d’être accompagnées ou de recevoir les conseils de James Ottaway, Jacques Willemyns, Sébastien van Bellegem, Fabien Moulaert ou encore Nicolas Achten. Aujourd’hui, c’est Bénédicte Messiaen qui a repris la direction de l’Ensemble.

    Cliquez ici pour afficher artemiss.

     mairloteric.jpgNé à Liège en 1968, Éric Mairlot étudie l’orgue aux Conservatoires royaux de Bruxelles et Liège avec Hubert Schoonbroodt et Anne Froidebise. Il y obtient plusieurs Premiers Prix ainsi qu’un Diplôme Supérieur d’orgue.

    Licencié en musicologie de l’Université Libre de Bruxelles, il a collaboré de 1993 à 1995 à l’Inventaire des Orgues de Wallonie.

    De 1996 à 1999, il a travaillé à la Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles. Depuis 2000, il est rédacteur des programmes de salle de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) et chargé de programmation. En 2005, il a pris part à l’inauguration du grand orgue Schyven (1888) restauré de la Salle philharmonique de Liège, et en 2007, a joué la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns avec l’OPRL en Suisse (Zurich, Berne et Genève). Depuis 2010, il est organiste titulaire du grand orgue Schyven (1884) de l’église royale Saint Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, église principale du diocèse aux Forces armées belges. Depuis janvier 2013, il est également assistant bibliothécaire de l’OPRL.

    L’Académie de Chant grégorien

    13_05_11_18-07-24_DxO-border.jpgest présente à Liège depuis 2003.  Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen.  

    Stephan Junker

    13_05_11_16-42-30_DxO-border.jpgest  licencié en philologie classique de l’Université de Liège et diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.

     Stéphan Junker dirige aussi le choeur de la cathédrale Saint-Paul à Liège

     

    Patrick Wilwerth

    025.JPGorganiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

    Patrick Wilwerth est titulaire des orgues de l'église du Saint-Sacrement à Liège

    Entrée libre à toutes les manifestations.

    Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

    voir aussi: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Ne désacralisons pas nos églises !

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    Les amis de l’église Sainte-Catherine à Bruxelles ne désarment pas :

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    « Chers amis,

     Pour vous remercier de votre soutien et engagement à nos côtés

    Pour la joie de mieux se connaître et de « fraterniser »

    Pour faire le point de la situation actuelle et discerner quid pour la suite,

    Pour vous partager un nouveau grand projet

    … et surtout, pour rendre grâce à Dieu et tout remettre en Lui,

    Nous vous invitons à une 

    rencontre fraternelle 

    dimanche 25 mai 

    Lieu :

    Maison Saint-Nicolas*

    Place Saint-Nicolas, 28

    1120 Bruxelles 

    Horaire :

    12 h : Célébration Eucharistique

    13 h : Buffet convivial (mise en commun de nos préparations diverses**)

    14h : Partage communautaire

    16h (Pour ceux qui le veulent/peuvent) Chapelet mensuel pour la Belgique, à la crypte royale de ND de Laeken (5 minutes en voiture ; 10 min en vélo) avec l’équipe porteuse de ce projet 

    A la joie de vous y retrouver tous ! 

    Pour les Amis de Sainte-Catherine et Amis des églises 

    Véronique et Pierre Hargot 

    PS : Réponse vivement souhaitée

    * : la Maison Saint-Nicolas est la maison communautaire de la Fraternité de quartier que nous avons fondé il y a 25 ans. Cfr www.fraternitesaintnicolas.be

    La messe y est célébrée plusieurs fois par semaine à défaut de pouvoir la célébrer dans l’église désacralisée qui lui fait face… Merci pour votre indulgence devant la pauvreté des lieux…

    ** : des plats en suffisance seront préparés pour ceux qui n’auront pas le temps de les préparer.

    Dans ce cas, signalez le nous si possible.


     Tel : +32 2 268 74 93

    GSM : +32 478 31 33 45

  • Procession de la Fête-Dieu dans le diocèse de Namur: Waltzing (Arlon)

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    JPSC

  • Non à la désacralisation de l'église Sainte-Catherine de Bruxelles !

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    NON A LA DESACRALISATION DE L'EGLISE SAINTE-CATHERINE DE BRUXELLES

    URL Courte : https://10578.lapetition.be/

    Catégorie : Droits de l'Homme

    SIGNATURE DE LA PETITION CI-DESSOUS
    ATTENTION : NE PAS OUBLIER DE VALIDER VOTRE SIGNATURE PAR L'EMAIL QUI VOUS EST ENVOYE - MERCI POUR VOTRE SOUTIEN !

    Vous le savez (ou non), la désacralisation de l’église Sainte Catherine et cession à la Ville de Bruxelles est imminente.

    Les arguments invoqués (pour cette église comme pour d’autres, déjà dans le collimateur) sont connus : ces édifices sont désaffectés, devenus inutiles et coûtent trop chers à la collectivité. Plus concrètement : la Ville de Bruxelles aimerait transformer cet édifice, situé à un endroit stratégique en terme commercial, en… hall de fruits et légumes…(PS : ce que les riverains ne veulent pas)

    Resterons-nous muets et passifs devant une telle aberration ? 
    Abandonnerons–nous notre plus grande église du centre,
    à côté du métro, 
    au cœur d’un quartier jeune et branché, commercial, professionnel et touristique 
    au cœur du Marché de Noël (Plaisirs d’Hiver) qui draine 2.500.000 visiteurs!

    Désaffectée, dites-vous ? Pourtant, cette église y accueille quotidiennement une communauté catholique dynamique (env 100 fidèles le dimanche) ainsi qu’une communauté orthodoxe roumaine tout aussi fervente et plus fournie encore (environ 250 fidèles le dimanche, 1500 aux grandes fêtes), dans une harmonieuse cohabitation œcuménique. Cela, sans compter les autres célébrations liturgiques de chaque communauté (baptêmes, mariages, funérailles, etc…). En outre, des centaines de touristes, mais encore des priants catholiques et orthodoxes s’y succèdent tout au long du jour. 

    Inutiles ? Qui pourra mesurer l’impact sur le plan humain et social de telles « aires » d’accueil, repos, consolation, pacification, méditation, ressourcement, rencontres conviviales, « cohésion sociale »…, ouvertes en permanence et à tout public ? Y aurait-il pléthore d’espaces qui offrent un tel service public et gratuit ? 

    Trop chères ? Etant donné leur classement, restaurer ces églises pour qu’elles gardent leur vocation spirituelle et culturelle coûtera bien moins cher à la collectivité que de les « manipuler » pour convertir en centres commerciaux ou autres (ce qui imposera des contraintes considérables en terme de transformation et restauration). 

    En tant que citoyens, nous demandons à la Ville de cesser ses pressions en vue de l’obtention de ce patrimoine religieux

    en tant que chrétiens, nous demandons à nos évêques de prendre le temps d’associer les chrétiens « de la base » à une réflexion approfondie sur l’avenir de nos églises 

    Ensemble, frères et sœurs chrétiens, mobilisons-nous pour « vivre » davantage dans nos églises et les faire vivre davantage (concerts, conférences et expositions dans une optique évangélique, café-théologiques, boutiques de produits monastiques, coin lecture, accueil écoute,…).

    Pour les news consulter notre blog : http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be

    email : eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com

  • Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie

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    Le directeur du mensuel « La Nef »  a interviewé le Père Abbé de Fontgombault. Quelques extraits de l’article paru dans le n° 259 du mois de mai 2014 :

    Pateau.jpg« Fondée au XIe siècle, Fontgombault a retrouvé la vie bénédictine en 1948 en étant une fondation de Solesmes. Abbaye rayonnante ayant déjà fondé quatre monastères érigés depuis en abbaye, elle a repris récemment l’abbaye de  Wisques. Rencontre avec le TRP Dom Jean Pateau (photo), élu Père Abbé en 2011.(…)

    L’abbaye de Fontgombault est la plus ancienne des fondations de Solesmes à avoir choisi de maintenir la forme extraordinaire du rite romain : pourquoi ce choix ?
    La forme extraordinaire a été préférée et le demeure parce qu’elle nous semble particulièrement adaptée à la vie monastique. Soulignons deux points déterminants. Le caractère plus contemplatif de la célébration promeut la dimension verticale de la liturgie. Les moments de silence de l’offertoire et du canon propices à l’intériorité rentrent dans ce cadre. Bien que cela ne soit pas propre à cette forme, il faut ajouter sur ce point le fait de ne pas user habituellement de la concélébration et de dire la Messe « tournée vers Dieu ». En second lieu, ce qui pourrait paraître paradoxal, je relève la participation du corps, sollicité par tant de gestes : génuflexions, inclinations, signes de Croix. À partir de la consécration, ces gestes, accomplis sur les espèces du pain et du vin, ramènent l’attention du prêtre au Christ réellement présent sur l’autel. Dans la tradition monastique, le corps est associé largement à la prière. La vie du moine est une liturgie. À condition de donner à chacun des gestes précisés par le Ritus servandus son poids de sens spirituel, son orientation à Dieu, le corps dans la forme extraordinaire s’associe de manière particulièrement intense à l’esprit et à l’âme en incarnant la parole, en manifestant l’humilité de celui qui célèbre face au mystère du Dieu présent.

    Avec le recul du temps, comment analysez-vous la situation liturgique actuelle, notamment la cohabitation de deux formes au sein du même rite latin depuis Summorum Pontificum ?

    Deux expressions viennent à l’esprit : action de grâces et espérance. Action de grâces parce que cette initiative de Benoît XVI a incontestablement contribué à pacifier la question liturgique. Quel succès pour le démon d’avoir mis la discorde précisément dans la célébration du sacrement de l’amour ! Aujourd’hui, les deux formes sont respectées et, dans des paroisses toujours plus nombreuses, se côtoient. Et pour l’avenir ? Beaucoup de jeunes prêtres attachés au lectionnaire de la forme ordinaire, qu’ils pratiquent habituellement, désirent une liturgie plus riche au plan des rites, associant davantage le corps à la célébration. Ne serait-il pas possible de proposer dans la forme ordinaire les prières de l’offertoire, de l’enrichir des génuflexions, des inclinations, des signes de croix de la forme extraordinaire ? Un rapprochement s’opérerait à peu de frais entre les deux formes répondant à un désir légitime et, par ailleurs, souhaité par Benoît XVI (…)

    Vous avez envoyé des moines pour aider l’abbaye de Wisques en manque de vocations (où les moines célèbrent la forme ordinaire) : quel est précisément l’accord passé (notamment en matière liturgique) ?

    Il n’y a pas eu d’« accord passé ». La condition de la reprise de Saint-Paul de Wisques était que l’observance de Fontgombault y soit instaurée. Cela paraissait si évident pour tout le monde que les choses se sont passées vraiment fraternellement. Par ailleurs, nous désirions faire tout afin de favoriser aux moines de Wisques la stabilité dans le monastère. Le modus vivendi actuel satisfait l’ensemble de la communauté. Alors que les moines nouvellement arrivés célèbrent aux divers autels de l’abbaye les messes matinales en forme extraordinaire, les anciens concélèbrent en forme ordinaire. La messe conventuelle est dite, sauf exception, en forme extraordinaire. Étant à Wisques pour la fête de Notre-Dame de Lourdes, journée des malades, j’ai présidé la concélébration de nos anciens dont certains portent le poids des ans et ont persévéré malgré les épreuves communautaires et personnelles. L’objectif de la reprise de Wisques était double : donner au monastère de survivre en conservant l’unité de la famille monastique de Saint-Paul. Je me réjouis que cet objectif soit atteint pour ce qui est de l’unité de la famille. L’arrivée de vocations permettra d’envisager sereinement l’avenir. Nos sœurs moniales de Notre-Dame usant de la forme ordinaire, les pères de Saint-Paul y célèbrent en cette forme.


    L’abbaye de Fontgombault a essaimé à plusieurs reprises : qu’est-ce qui explique ces vocations nombreuses alors que d’autres abbayes ou congrégations religieuses sont en crise ?

    Le psalmiste dit que « si le Seigneur ne bâtit la maison, c’est en vain que travaillent les ouvriers » (Ps 127). De nombreux jeunes passent à Fontgombault pour découvrir la vie bénédictine. Tous ne persévèrent pas. Dieu dirige les cœurs selon les plans de sa Providence et afin de se donner les moyens de les réaliser. La devise choisie pour le monastère par le Père abbé Dom Édouard Roux au moment de la refondation est Fons Amoris, Fontaine d’Amour. Je crois que cette fontaine coule vraiment à Fontgombault et qu’il fait bon venir s’y abreuver. Pour ceux qui ont la grâce de vivre en ce lieu, il reste à prendre acte de ce fait et à discerner ce que le Seigneur attend d’eux afin que fructifient ses dons et que coule cette fontaine en d’autres lieux. (…)

    Un moine n’est  pas totalement « coupé » des réalités du monde : quelles vous semblent être les principales menaces actuelles et aussi les grandes espérances de notre temps ?

    La plus grande menace me semble être le refus de Dieu et son corollaire, le refus de la vie. La vie n’est plus respectée. Le pape François stigmatise cela en deux mots : « culture du déchet ». On prend, on consomme, on jette. Se débarrasser de celui ou de ce qui est de trop permet à bas prix de régler les problèmes ! La méthode, protégée par la loi, s’applique à tout : famille, enfant, amour, personnes âgées, handicapés, nature… Au risque d’être marginalisé, le chrétien doit promouvoir la culture de la vie, la culture du respect. Patrice de Plunkett disait : « Cherchant sourdement le sens de leur existence, les Européens du XXIe siècle tourneront le regard vers leurs frères croyants : mais seulement dans la mesure où ceux-ci leur paraîtront vivre une vie pleine de richesses partageables, une existence irriguée par un flux de sens, d’espérance, d’amour, alors que le reste de la société se desséchera dans le nihilisme. » C’est ce que nous vivons aujourd’hui. Le pape François nous lance un défi : rayonner de la joie de l’Évangile. L’urgence de proposer les valeurs sûres de l’Évangile à la société est devenue une évidence pour des chrétiens qualifiés, il y a peu encore, de tièdes. Le monde cherche des témoins. Un sondage récent donnait une cote de confiance de 18 % aux médias alors que celle de l’Église était d’environ 50 %. Un Français sur deux fait donc confiance au message de l’Église même s’il ne le met pas en pratique… Trouvera-t-il sur sa route un témoin crédible pour le convaincre de faire le pas de la cohérence totale de la vie ? La grande espérance de notre temps, de tous les temps, tient dans les mots de saint Augustin au seuil des Confessions : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en vous. » La grande espérance, c’est que tout homme, fut-il le plus opiniâtre des athées, porte en son cœur, qu’il le veuille ou non, le désir d’un lieu de repos. Ce lieu, il ne pourra le trouver qu’en Dieu.

     Propos recueillis par 
    Christophe Geffroy  .

    Ref. Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie . Abbaye Notre-Dame, 36220 Fontgombault. Tél. : +33. 22 54 37 12 03. Courriel : abbaye-fgt@orange.fr

    JPSC

  • A Saint-Hubert, du 10 mai au 9 novembre : exposition "De chasubles en dalmatiques: esthétique et symboles"

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    event37450.jpgExposition : "De chasubles en dalmatiques: esthétique et symboles ..."

    Description
    Exposition en accès libre tous les jours de 9h à 18h. Accès libre tous les jours. Visite guidée conseillée afin d'avoir accès à la crypte et à la sacristie: sur réservation, 1,5€ par personne. 061/612388 accueil@basiliquesainthubert.be Demandez le Catalogue de l'exposition.
    Le vêtement liturgique est d'origine lointaine et témoigne de nombreux symboles. En partant de quelques exemplaires précieusement conservés dans notre sacristie, nous allons vous emmener dans les domaines de la croyance, de la ferveur et du langage artistique. Chacun pourra y découvrir ce qui résonnera en lui: des couleurs aux formes, des évocations aux réalités. Tout comme les vitraux, les chasubles, capes et étoles servaient de livres ouverts. Et pas seulement aux enfants de chœoeur! 

    Renseignement
    Lieu:
    Basilique
    6870 Saint-Hubert

    Contact:
    Les Hubertins asbl
    Tel: 061/61.23.88
    E-mail: accueil.basilique.saint-hubert@skynet.be
    Site Web: www.basiliquesainthubert.be

  • Les catholiques : quelle influence ?

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    Lu sur le site « Liberté Politique » :

    « Le sondeur Jérome Fourquet et le démographe Hervé Le Bras se sont associés pour réaliser une étude sur le vote et la géographie des catholiques en France. Ils se sont particulièrement intéressés aux cinquante dernières années. Si la pratique a diminué, la religion garde un rôle non négligeable dans le vote.

    Des changements sociologiques de grande importance ont eu lieu depuis Vatican II. En effet, la période de l'après-concile a été marquée par le déclin spectaculaire du catholicisme. La fréquentation de la messe est moindre, le nombre de baptisés baisse, etc. L'influence du catholicisme est donc en chute notable.

    Le « messalisant », une espèce en voie de rétrécissement

    Les auteurs définissent les catholiques pratiquant comme « une partie de la population disposant d’un système de valeurs spécifiques, et qui prend toujours en considération les messages et les valeurs de l’Église. D’un point de vue sociologique, le profil des catholiques pratiquants présente plusieurs particularités : ce sont majoritairement des femmes et des personnes dont la catégorie socio-professionnelle se situe dans les plus aisées, avec une forte représentation de retraités et d’agriculteurs ».

    Le messalisant, lui, se rend tous les dimanches ou plus à la messe, le pratiquant s'y rendant lui « régulièrement ». Sans surprise, le messalisant et le pratiquant constituent les deux « catégories » de catholiques les plus « sensibles » (sic) à l’enseignement de l'Église.

    L'influence indirecte du catholicisme

    Le catholicisme, s'il a perdu son influence directe (seuls 6% des Français se rendent à la messe au moins le dimanche) a gardé une influence indirecte, une empreinte culturelle sur la vie politique.

    Si les facteurs sociaux-économiques prennent le dessus sur l’impact religieux, les auteurs expliquent cependant que l’effacement de la religion ne doit pas être confondu avec celui de la tradition catholique qui demeure efficiente. Ainsi, « bien que la pratique décline, les populations des régions de tradition catholique continuent à se comporter de manière différente de celles des régions déchristianisées de longue date. […] La tradition catholique demeure donc un acteur central du jeu politique et social ».

    Les racines chrétiennes de la France sont donc bien vivantes, mais disent plus que ce que constatent sondeurs et démographes, dont l’analyse est platement statistique : « Ce sont les minorités créatrices qui bâtissent l’avenir » disait Benoît XVI. Or c’est ce qui manque le plus à cette riche étude sur la population catholique : une appréciation fine du potentiel d’influence intellectuelle et culturelle que pourrait indiquer la typologie des messalisants.  

     François de Lens

    Sources : La CroixLe PointFondation Jean Jaurès."

    Réf. Les catholiques, une influence géographique

     L’Europe ou l’Amérique ne sont pas l’Asie, ni l’Afrique

    A côté de l’ « anima vagula blandula » qui s’estompe toujours plus dans la culture des pays où le catholicisme a perdu la partie après le concile Vatican II et les rêves actuels d’immersion dans les « périphéries », il faut d’abord se demander s’il existe encore, pour ces pays en tout cas, un centre capable de rayonner au-delà des chapelles qui se partagent aujourd’hui les minorités de messalisants. Un beau thème de débat sur les racines et spiritualités chrétiennes au XXIe siècle…

    JPSC

  • Procession à Horion-Hozémont (sur les hauteurs de Liège)

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    Paroisse Saint-Sauveur

    Horion-Hozémont 

    P1000529.JPG 

    Procession

    en l’honneur de l’Enfant-Jésus de Prague

    **********

    Dimanche 18 mai 2014

    ¨ 9h30 : Messe

    ¨ 10h30 : Procession

    ¨ 11h45 : Salut à l’église

      L’église Saint-Sauveur se situe place du Doyenné à Horion-Hozémont

    à 20 kilomètres de Liège en direction de Namur.

     

    A partir de Bruxelles :

    Autoroute E40, sortie 30

    Suivre « Fexhe », puis « Horion-Hozémont ».

    A partir de Namur et Liège :

    Autoroute E42, sortie 4

    L’église est à 5 minutes de l’autoroute.

     

    Possibilité de manger à la salle paroissiale :

    - Petite restauration

    - Pique-nique

    Renseignements :

    ( 0032 (0)4/250.10.64

    paroisse-saint-sauveur@hotmail.com

    http://jesusdeprague.blogspot.be

     JPSC